Collection Dominant Domine. Chasse De Nuit (1/2)

- Voilà, on y est, ce soir pour ton anniversaire je vais t’offrir le cadeau que j’ai élaboré afin que tu passes une nuit féérique.
- Merci Damien, j’espère qu’il sera aussi bon que celui de l’an passé.
- Mieux Sarah, cette nuit jusqu’à la fin de ta vie tu t’en souviendras surtout pour ton trentième anniversaire.
Va dans notre chambre, je t’ai préparé tout ce dont tu auras besoin ce soir.

J’écoute ce qu’il me dit.
Effectivement Damien m’a acheté une nouvelle guêpière rouge, sur laquelle je peux attacher mes bas et pour finir le tout, des escarpins avec de hauts talons noirs.
Il y a là aussi le collier de chien qu’il achète depuis trois ans, depuis que nos jeux ont commencé dans notre salon.
Ce soir-là, c\'était pour mon 28 ème anniversaire, il m\'avait mis pour la première fois un collier et toute la nuit j’ai été sa chienne.
J’avais beaucoup aimé quand il m’a promené dans notre appartement, une cravache à la main qui lui servait de temps en temps pour me caresser les fesses.
Le point culminant, avant qu’il ne me prenne à quatre pattes, c’était le moment où il a ouvert la porte, qu’il m’a fait descendre, avant de me faire remonter, après avoir fait plusieurs mètres dans cette tenue hors de l’immeuble.
Je regardais partout, de peur d’être vue, mais cette peur, s’était vite transformée en plaisir.
Ça, c’était pour mes 28 ans, la guêpière était bleue, le collier de même couleur bien sur.

L’an passé, il m\'avait de nouveau offert une guêpière, noire celle-là, avec bas et chaussures rouges.
Il m’avait attaché un nouveau collier, mis une laisse et m’a fait descendre dans notre parking, les yeux bandés.
Nous sommes partis en voiture et avons roulé presque une heure.
J’avais peur que la police ne nous arrête.
J’étais indécente dans ma tenue, mais l’impression de devenir une autre, de ne plus m’appartenir amplifiait mon plaisir.
J’ignorais où j’étais, mais certainement dans une cave.


Après avoir descendu plusieurs marches, il m’a attaché à une chaîne et toute la soirée j’ai été livrée à trois hommes cagoulés qui se sont servis de mon corps comme bien leur semblaient.
J’ai subi des moments là encore qui resteront gravés à jamais en moi.

Le reste de l’année, Damien a des rapports tout à fait normaux avec moi.
Certes, nous baisons rarement dans notre lit, mais les guêpières de couleurs différentes, les bas et les chaussures sont l’apanage de mes anniversaires.
Et je n\'oublie pas mes colliers, eux aussi de couleurs différentes, qui lorsqu’il me les a enlevés, sont rangés dans l’un de ses tiroirs, il semble vouloir les collectionner.
Quand j’aurai cinquante ans, j’espère qu’il les exposera, en montrant à nos proches la salope qu’il a réussi à faire de moi.

Cette année pour mon trentenaire, j’enfile donc cette nouvelle peau rouge, je mets des bas et j’enfile des chaussures très hautes.
Il ne m’en a jamais fait mettre de si hauts talons.
Mes seins dans le balconnet pigeonnant sont mis en valeur.
Ils débordent de partout.
Il a choisi un soutien-gorge sous ma taille habituelle, pour lui ça les met en valeur.
J’ai une poitrine assez volumineuse et ferme.
J\'en suis fière.
L’an passé, l’un des trois hommes dont je n’ai pas vu le visage car tout le temps mes yeux étaient bandés, s’est branlé entre eux, me mettant du sperme sur ma guêpière.

J’espère secrètement qu’il va me livrer à autant de mâles que l\'an dernier, voire à plus, et une femme ne serait pas pour me déplaire.
Mais suivant nos conventions, je sais que cette nuit où je change d’année, Damien est mon seul maître et peut se servir de mon corps donc de moi, comme bon lui semble, on l’a vu, même avec des complices.

C’est à la suite d’une dispute comme tout couple en connaît que je l’ai traité de couille molle.
Il m’a attrapé, a arraché mes vêtements m’a baisé.
La violence qu’il a fait preuve n’avait d\'égale que le plaisir que j’y ai pris.

C’est quand il a fait éclater mon corps trois fois et que me reposant dans l’intérieur de son bras alors que ma main posée sur son sexe encore enduit de sperme qu’il venait d’éjaculer en moi, que l’idée des anniversaires crapuleux lui est venue.

Mon 28 ème anniversaire étant huit jours plus tard, j’ai expliqué ce qu’il a imaginé.

- Je vois que tu es prête.
Pour aujourd’hui, j’ai peur que tu n\'aies envie de te sauver, je vais te river avec cette pince ce collier rouge assorti à ta tenue rouge.
Tu es bandante, dommage que nous soyons attendus, je t’aurais mis un coup de bite dès maintenant.

C’est ainsi que je me retrouve avec un collier du plus bel effet quand je m’admire dans la glace en pied de notre chambre.
Bien sûr il possède un mousqueton auquel, comme les autres fois, il attache une laisse, rouge bien sûr.
Comme les autres fois, à partir de ce moment, je suis sa chienne.
À un certain moment, je me demande si je n’aurais pas pu être la dominante de notre couple.
Mais on ne se refait pas, les coups qu’il m’a donnés la première fois ont fait de moi sa chose et c’est bien comme cela, surtout si j’en retire autant de plaisir que les autres fois.

Descente au sous-sol pour récupérer notre voiture au risque de croiser un voisin, ayant comprise que le risque fait partie de son jeu, pour aujourd’hui, ayant revêtu une deuxième peau de cuir lui donnant un air menaçant.

Je pense que cette année, je n’aurai pas droit à la cave, à moins qu’elle ne soit au fond de la forêt domaniale qui jouxte notre village de campagne.
Damien est chirurgien dans l’hôpital de la ville voisine, à quelques kilomètres quand même.

- Tu me fais peur, pourquoi t’arrêtes-tu ici chéri ?
- Rappelle-toi notre convention, tu ne dois pas dire un mot, descend, je vais te conduire au lieu où ton trentième anniversaire va se dérouler.

Je descends en le suivant par la portière côté conducteur, me faisant mal avec le levier de vitesses.

Il n’a certainement pas voulu me lâcher de peur que je parte en courant vers la sortie de la forêt des biches où il m’a conduite.

Nous remontons un chemin de terre, nous enfonçant au plus profond de ce bois, la lumière à la nuit tombante diminuant de plus en plus.
J’ai du mal à marcher avec mes talons, je finis même par perdre une chaussure m’obligeant à marcher en boitant et me faisant mal à la plante du pied.
Je le suis comme je le peux, ma laisse où il m’a rivé mon collier se tendant de plus en plus.
Il s’arrête et je vois une chaîne attachée autour d’un arbre, fermée par un cadenas.
À peine ai-je le temps de le voir qu’il me l’attache à mon mousqueton avec un autre cadenas.

- Tu ne vas pas me laisser au fond de cette forêt, on dit qu’il y a des hordes de sangliers.
- Tu ne vas pas rester longtemps seule.

Il sort son Iphone et le met en service, la lumière dans cet endroit de la forêt me le montre mieux.

- Chasseur numéro 1, prêt.
- Prêt !
- Numéro 2, prêt.
- Prêt !

Il en appelle six, tous se disent prêts.

- La chasse est ouverte, la biche est attachée à son arbre, si vous la trouvez elle est à vous.
Je vous rappelle notre convention, si plusieurs d’entre vous, arrivent à la retrouver vous devez vous la partager !
Bonne chasse.
Et toi Sarah, bonne nuit et bon anniversaire.

Il tourne les talons me laissant seule dans la nuit.
Je me tapis au pied de l’arbre, c’est un chêne, je suis obligée de repousser des glands qui se trouvent sous mes genoux.
Sans la clef, impossible de me délivrer et dire que c’est là que je vais être baisée par un à six mecs s’ils me trouvent.

Combien de temps j’attends, je ne saurais le dire, je dois reconnaître que je frissonne non pas de froid, la chaleur a été tel aujourd’hui que j’ai au contraire très chaud.
C’est à ce moment qu’un éclair illumine la forêt tout autour de moi avec rapidement le bruit du tonnerre.

J’espère que Damien est resté à proximité et va venir me chercher avant que l’orage n’éclate.
Je dois dire que l’orage, c’est terrible, j’en ai une peur bleue depuis qu’un jour marchant en montagne avec mon mari au premier temps de notre rencontre, la foudre est tombée sur un arbre à vingt mètres de nous, tuant deux vaches.
Je vois une lumière à quelques pas de moi à travers les branches d’un buisson.

- Elle ne doit pas être loin cette salope, regarde une de ses chaussures est là, elle a dû la perdre quand il est venu l’attacher pour nous la livrer.
- Quel couple de tarés, donner sa femme à des hommes inconnus dans une forêt, j’espère qu’elle est aussi bandante que la photo qu’il nous a montrée sur Internet.

C’est à ce moment que derrière moi, je sens un bras qui m’entoure à hauteur de mes seins et une main qui se pose sur ma bouche.
Un nouvel éclair, avec la foudre qui a dû tomber sur la forêt, la pluie tombant dans la seconde qui suit.

- Ne crie pas, je vais te délivrer, tu n’as rien à craindre.

Il relâche ma bouche.

- Qui êtes-vous ?
- Le chasseur numéro 7, celui que ton mari n’avait pas prévu…

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