Flipper

Ma cousine habitait cours de la Somme et son père, mon oncle, était dans le bizness des flippers de bars.
J’étais surtout intéressé par les flippers. Il y avait en dessous de leur appart un atelier, sorte de grotte d’Alibaba, magique.
Avec des machines de Gottlieb de Bally de Williams.

Moi, gamin, j’étais dans un monde merveilleux de mécanismes multicolores éclairés avec bille virevoltante sur le plateau. Et fille sexy au fronton avec lampes de toutes couleurs qui s’allumaient en cadence.

Ma cousine avait une sœur, plus âgée, sympa mais c’était une grande ... et je n’osais lever les yeux sur elle.

Il y avait dans l’atelier des techniciens qui étaient mes copains. Et qui me montraient m’expliquaient les électro-aimants, les bielles noyaux plongeurs et les dispositifs des bumpers et autres targettes. Moi j’étais sorte de mascotte de ces gars-là. Petit garçon.

Ma cousine avait mon âge. Elle était au collège elle aussi et portait une jupette plissée bleu marine. Ma cousine me faisait bander. Je ne comprenais pas bien ce qui m’arrivait...

Moi, ce que j’aimais, c’étaient les flippers. Les lumières multicolores qui se déchaînaient sur le tableau et les tambours de score qui tournaient affolés. Et surtout le schlacq de la partie gratuite qui ébranlait l’appareil comme du fond de l’âme...

La cousine m’aimait bien et se collait contre moi lors que je matais obnubilé la bille courir sur le plateau de jeu et jouais des hanches droite gauche en concordance en harmonie de l’acier brillant. Mon bassin avait des mouvements en avant par côté de l’un de l’autre qui se voulaient télékinésie. Je sentais la cousine dans mon dos, collée de son propre ventre contre moi, épouser mes pulsions tout en suivant, tête sur mon épaule, les trajectoires de la bille. Elle était chaude contre moi et moi j’aimais bien.
Mes mains étaient aux hanches de l’appareil, majeurs posés crispés sur les boutons du flipper mais ses mains à elle étaient crochées à ma taille et communiquaient ses pulsions et sa volonté puissante d’agir sur la trajectoire.

Son pubis violent prétendait soulever mes fesses chaque fois que le bumper ou le kicker claquait chassant la bille avec force.

Moi j’aimais bien cette cousine qui épousait mon goût pour les machines de bar mais je vous avoue que ma préférence allait à sa grande sœur, ma cousine elle aussi.
Mon oncle ma tante ne savaient rien de ça. J’étais reçu tous les mercredis midi et à table les deux filles la vieille et la jeune se faisaient concurrence pour me plaire. La grande, avec son chemisier gonflé et ses airs de lycée menait la conversation et racontait des histoires de Salut les Copains d’Europe 1.
Moi je badais. Et aussi, bien que gamin, bandais.

Mais après le dessert, la petite et moi, on descendait complices à l’atelier dessous l’appartement et on jouait au billard électrique. C’était ça vraiment notre vie. Elle les machines et moi.

Un jour la grande est arrivée derrière nous, nous chacun un flipper en main, moi à droite, elle à gauche et ma main gauche à sa taille et elle sa main droite à la mienne.
La grande a attendu que la bille ait filé sans recours possible entre les deux flippers dans l’antre sombre de la machine puis elle a attrapé ma main et elle a dit, maintenant cousin viens t’en là-haut dans ma piaule et, tandis que ma frangine révisera ses théorèmes de Thales et autres machins de géométrie, tu vas me brouter la chatoune et je te montrerai tout ce que tu ne sais pas.
Le bitmini et la façon. La façon de faire qui rend les filles complètement folles.

Moi, j’étais très troublé par cette grande et ses tétés qui pointaient insolents et obnubilaient mon regard.
Mais les choses de cinématique sur plateau de bois peinturluré entre targets, bumpers, flippers avec lumières multicolores et bruits déchaînés étaient bien plus forts pour moi. Les machins compliqués mécaniques électriques pinball avaient ma préférence.

Je suis resté croché à la gamine, à ma jeune cousine, qui n’avait encore rien de rien de femme et j’ai boudé cette grande qui m’offrait initiation aux choses du sexe, pourtant bien attrayantes

Je n’ai rien regretté car le temps qui passe a passé et pas bien longtemps après, ma petite cousine et moi, on a pris quelques jolies parties gratuites, aux points pas à la loterie.
Et je ne vous parle pas des extra balls... et ce sans jamais avoir déclenché le tilt.

Spécial !

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