Philippe (2)

Philippe m'emmène sur le parking jusqu'à sa voiture et quand je disais que le garçon devait avoir un peu d'argent, je pense que je ne me trompais pas tellement. Il conduit une magnifique Fiat 124 sport spider rouge. C'est un coupé décapotable qui a cette époque représente vraiment quelque chose. Peut-être un peu trop play boy à mon goût, mais après tout, mon nouvel ami a plutôt le physique de l'emploi et nous verrons bien par la suite où ça nous mènera.
Nous voilà installés à bord de son bolide et il questionne:
- Que préfères-tu? Détente en résidence ou balade en forêt?
Vu la voiture, j'aimerais bien voir la résidence, mais ça fait tellement longtemps que je ne suis plus sorti de cette ville que je réponds sans hésiter:
- Ballade en forêt.
Après quelques dizaines de kilomètres, nous nous arrêtons dans un restaurant pour y déjeuner rapidement, aussi impatients l'un que l'autre d'arriver enfin à destination qui sera la forêt de Chantilly dans laquelle Philippe s'enfonce après avoir trouvé un chemin tout à fait carrossable. Le chemin se termine en une immense clairière qui semble se trouver au bout du monde, alors que nous sommes à peine à une heure de Paris. Dès qu'il a stoppé, je descends de la voiture avec une envie soudaine de courir partout tellement ça me fait du bien de voir enfin autre chose que des bagnoles et des immeubles en béton. Ca a l'air d'amuser beaucoup Philippe et je me dirige alors vers lui, j'ai vraiment envie de l'embrasser encore et étant soudain excité comme une puce, me prend l'envie de reprendre les choses là où elle s'étaient arrêtées dans les douches de la piscine. Il me rend mon baiser fougueux puis se saisit d'un plaid dans le coffre de sa voiture avant de l'étaler dans un endroit ombragé de la clairière. Ici pas grand monde pour nous déranger et si d'aventure, quelqu'un devait venir, nous aurions largement le temps de l'entendre arriver. Nous nous allongeons donc côte à côte sur le dos et restons un long moment comme ça, à profiter pleinement du silence et de la quiétude de l'endroit.

Mais au bout de ce long moment ma curiosité à découvrir encore de nouvelles sensations et l'excitation qui en découle commencent à avoir raison de ma patience. C'est à ce moment que Philippe qui doit lire dans mes pensées demande:
- Déshabille-toi.
Il semble quelque peu surpris de me voir accéder à sa demande aussi rapidement et ça devait être une sorte de test puisque me voyant faire, il fait également rapidement de même. En deux temps, trois mouvements, nous nous retrouvons tous les deux complètement nus au beau milieu de cette forêt. Je n'avais pas vraiment remarqué à quel point son corps était beau à la piscine et même si pour moi l'accumulation de kilomètres dans l'eau avait fini par me sculpter un corps tout à fait acceptable, je me trouvais quelque peu maigrichon à côté de lui. Sans compter que maintenant qu'il était nu, laissant apparaître une bite pour l'instant au repos mais de taille respectable, cela promettait quelque surprise d'importance dans l'action. Je m'aventure en le fixant droit dans les yeux:
-J'aimerais beaucoup te sucer comme tu l'as fait pour moi ce matin.
Il est allongé sur le dos, il ne répond rien mais se redresse pour venir m'embrasser une nouvelle fois avec ardeur, avant de s'allonger de nouveau en écartant légèrement les jambes. Il tend alors le bras jusqu'à ma nuque et guide lentement ma tête vers son membre que j'embrasse partout de la base de la verge en remontant jusqu'au gland, agrémentant le tout de petits coups de langue ça et là. Et ceci a l'air de plaire à Philippe car je sens sa queue qui durcit déjà sous mes baisers. Je me redresse alors et saisit cette hampe à pleine main pour commencer à imprimer un mouvement de va et vient, augmentant ou relâchant la pression que j'exerce, il ne faut d'ailleurs pas bien longtemps pour terminer de tendre cette bite au maximum, arrachant quelques râles de plaisir à mon nouvel homme. C'est à ce moment précis qu'il se redresse à son tour et après m'avoir embrassé une nouvelle fois, me demande de me mettre à quatre pattes sur le plaid.
Il se place derrière moi à genoux et je sens bientôt ses mains palper mes fesses, les caresser doucement, puis les écarter pour laisser apparaître ma rondelle. Je sens bientôt cette langue experte qui commence à me lécher le trou en inspectant chaque replis de ma rosette dans un mouvement circulaire avec pour seul et unique but, celui de détendre cette entrée jusque là inviolée, même pas par un de mes doigts, même si je le confesse maintenant, j'aurais aimé le faire depuis bien longtemps. Dans le même temps, je vois ma bite se gorger de sang et entrer dans une érection de dingue, l'excitation ne faisant que monter encore et toujours. Je me sens si bien jusqu'à maintenant que ma rondelle continue de se détendre et finalement Philippe arrive à entrer le bout de sa langue à l'intérieur de mon conduit. Sa langue laisse maintenant la place à un des ses doigts. Il tente de forcer l'entrée en insérant une première phalange. La sensation est immédiatement plus douloureuse et j'ai le sentiment de devoir aider à forcer cet étroit passage. Je me baisse donc encore plus en laissant reposer ma tête sur le plaid, ce qui me fait me cambrer encore plus, et avec mes mains désormais libres, j'agrippe mes fesses pour les écarteler à leur maximum et ainsi permettre à Philippe de continuer plus avant son ouvrage dans les meilleures conditions. Le résultat ne se fait d'ailleurs pas attendre, la première phalange arrive maintenant à passer très facilement bientôt imitée par la seconde. Entre les mains de cet expert, je n'ai absolument peur de rien. Il fait montre d'une patience à toute épreuve de façon à se ce que cette nouvelle découverte pour moi se passe de la meilleure des façons possible. De toute façon, considérant la taille de sa queue j'ai d'ors et déjà compris que l'étape finale de l'acceptation ne se passera pas sans quelques moments de douleur, mais devant ses agissements si attentionnés et délicats, je me donne déjà le devoir d'endurer cela du mieux que je pourrai en essayant de ne pas trop gémir pendant ce dernier assaut.
Pendant ce temps, ce ne sont plus deux mais les trois phalanges de son index qui coulissent à présent aisément à l'intérieur de mon conduit et mon nouvel amant toujours avec la même douceur décide d'y adjoindre un second doigt. A notre grande surprise, ce second intrus a bien moins de mal à trouver sa place que le premier. Je me sens vraiment bien et j'aime cette sensation de pénétration. J'aime aussi quand les deux doigts de Philippe insérés en moi tantôt s'écartent, tantôt se resserrent avec ce mouvement circulaire qui cherche toujours à élargir encore un peu plus mon conduit. Cela provoque d'ailleurs une réaction amusée de Philippe:
- Dis-moi donc, mon ami, on dirait vraiment que tu as un cul qui a été conçu pour ça!
Ce à quoi je réponds du tac au tac:
- Alors pourquoi n'essaies-tu pas de me coller un troisième doigt?
Philippe accède à ma demande avec toujours cette même douceur qui le caractérise et bien que ce troisième intrus ait un peu plus de mal à se frayer un passage, quelques toutes petites minutes suffiront à ce qu'il coulisse parfaitement à son tour en compagnie de ses deux autres camarades. Et cette excitation qui n'en finit plus de monter, à tel point que je voudrais qu'il me prenne maintenant, mais il continue encore son ouvrage de préparation pendant un moment, je vais finir par devenir dingue, j'en arrive même à me dire qu'il pourrait aussi bien m'enfiler un quatrième doigt sans problème maintenant tellement je sens mon anus être complètement dilaté. Philippe commente visiblement satisfait par son travail:
- Voilà, je crois que tout est maintenant prêt.
Et je réponds direct, n'y tenant plus du tout:
- Oh oui! Le temps est venu pour toi de m'enculer, maintenant!
Philippe enlève alors ses doigts de mon cul et présente sa bite devant moi. Je me redresse en prenant appui sur les coudes de façon à pouvoir prendre à nouveau son membre dans ma bouche quelques instants pour l'humecter au maximum. Je reprends ma position initiale et mon nouvel homme présente son gland à l'entrée de mon conduit tout dégoulinant de salive.
Dès cet instant, une étrange sensation m'envahie, faite d'une certaine crainte face à la douleur qu'il va me falloir probablement endurer même si cet expert fera tout pour en minimiser l'impact et d'autre part, cette irrépressible envie que cet homme me prenne, me possède complètement et me remplisse avec ce morceau de chair que je veux sentir maintenant coulisser en moi. Ce second aspect semble prendre pour moi l'ascendant sur tout le reste. Dès la première tentative ma rondelle si bien préparée se dilate suffisamment pour permettre à ce gros membre d'envahir enfin mon conduit. La douleur qui en résulte est tout à fait supportable pendant une ou deux minutes avant de se transformer en plaisir brut et sauvage, mais m'arrache tout de même un:
- Merde! T'as vraiment une putain de grosse queue toi!
Philippe continue à me besogner avec application et c'est une sensation merveilleuse que de sentir son membre coulisser librement en moi. Je voudrais presque que ça ne s'arrête jamais mais j'ai dans l'idée, à entendre sa respiration de plus en plus saccadée et le rythme de ses va et vient de moins en moins réguliers, que tout indique que mon nouveau mec est au bord du précipice et j'ai bien l'intention de venir en même temps que lui. Je saisis donc ma bite qui est toujours aussi tendue et dans l'attente de ses caresses finales. Je la branle avec acharnement et sens aussi que la sève commence à monter. Dans le même temps Philippe saisit de nouveau plus fermement mes hanches et un dernier coup de boutoir va finir par l'emporter. Il reste plaqué contre mon cul, alors que j'expulse moi aussi ma semence et que je sens son jus chaud envahir tout mon bas ventre.
Après les derniers spasmes de cet orgasme intense je m'écroule sur le plaid en chien de fusil et Philippe qui a lui aussi grand besoin de récupérer fait de même en venant se plaquer contre mon dos et m'entourant des ses robustes bras que je sens maintenant si protecteurs. D'un coup, je n'ai plus peur d'admettre que ce qui m'avait toujours freiné depuis tout ce temps dans le fait d'avoir des sentiments différents de "la norme", c'était le regard des autres et cette appréhension d'avoir à subir toutes sortes de railleries et moqueries quand à ma condition. En sa compagnie, je me sens maintenant fort et prêt à affronter les reste du monde s'il le faut. Néanmoins, je le questionne:
- Dis-moi, tu en connais beaucoup, des gens dans notre position?
Il répond amusé:
- Oh oui! Et il y en a bien plus que ce que tu peux imaginer. Je connais des hommes, des femmes et même quelques uns qui sont les deux à la fois. Mais je t'en dirai plus à un autre moment. Maintenant, profitons de cet instant qui n'appartient qu'à nous.
Je me blottis donc encore un peu plus contre mon premier nouveau mec et nous nous laissons aller à cette douce torpeur qui nous envahit maintenant et nous permettra de retrouver quelques forces.

(à suivre...)

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