Collection Histoire Courte. À La Claire Fontaine (1/1)

- Non madame, vous faite comme tous les autres, vous me soutenez que j’ai essayé de me suicider, c’est une erreur.
Cette plaie à mon poignet est dû à un ciseau à bois avec lequel je me suis coupé en réparant une porte.
- Monsieur Lionel, si vous saviez le nombre de personnes ayant attenté à leur jour et qui ont eu un accident, vous seriez étonné.
- Je vais éviter de vous contredire, les trois semaines que je dois passer dans votre établissement madame Lise, je les prends comme trois semaines de vacances.

Je l’appelle madame Lise car devant moi, sur son bureau son nom est marqué sur une plaque.

- C’est très bien, votre mère sait ce qu’elle dit quand elle vous a trouvé baignant dans une mare de sang.
Elle a certainement oublié de mentionner le ciseau à bois.
Qu’importe.

Lionel, bientôt 28 ans.
Comme emploi, C.E.G. ou O.E.G.
Chercheur en tout genre ou ouvrier en tout genre.
Bref Pôle emploi qui m’emploi à plein temps.

Beau gosse, sortant d’un dépit amoureux avec Stéphanie jolie brune aux gros seins.
Bien content qu’elle m’ait trompé avec Sylvain mon copain d’enfance, si cette salope était restée la petite fille sage que j’avais rencontré, c’est dans quelques années que j’aurais été cocu.
Lise, femme plate et revêche avec ses fringues et son chignon montrant des cheveux bruns et gris d’un autre âge, a le physique de son emploi.
Mais bof, que lui dire de plus, je suis là grâce à l’assurance de maman.
Elle est férue de contrat en tout genre et parmi eux, cette maison de repos en Bourgogne où je dois passer trois semaines les doigts de pieds en éventaille.

- On vous a conduit dans votre chambre, pour déposer vos affaires.
Vous avez vu, cette maison est loin d’être une prison.
La nature autour de nous est entièrement à votre disposition pour retrouver goût à la vie.

Je sors du bureau de cette femme d’environ 40 ans, sachez que ce que j’ai dit est l'exacte vérité.


Maman a toujours eu peur et la coupure avec ce ciseau à bois que je venais d’aiguiser ma entaillé profondément l’avant-bras à l’endroit où les suicidés se coupent les veines.
Il est vrai qu’elle a oublié de mentionner le ciseau.
Toujours prompte à faire du ménage, elle l’a lavé et remis à sa place sur mon établi.

Il est l’heure de manger, c’est un système de self qui permet à la quarantaine de personnes tous des névrosés de se reposer dans cette belle région de France.

- Puis-je prendre place à votre table ?
- Putain un coincé du cul, puis-je ceci, puis-je cela.
Pose ton cul et mange.
Tu sors du bureau de la limande.
- Laisse tomber Christian, chaque fois qu’un nouveau arrive il faut que tu l’emmerdes.
- Je parie que tu as dit à la planche à pain que cette cicatrice avec des points sur ton poignet c’étaient par accident.
Regarde, moi aussi s’en était un, le problème c’est que ce sont mes deux poignets qui sont coupés.
Adrien, qui est à ton côté, c’est un accident qui lui fait cette marque autour de son cou.
Adrien dit leur la chance que tu as eue, quand le tuyau où tu avais passé ta corde a cédé au moment où tu prenais ta douche.

Inutile d’en dire plus, je cerne ces quatre jeunes à la table où je me suis installé.
Trois semaines à prendre le soleil dans le parc de ce château du Morvan entre les vignes sur les versants des coteaux et de la plaine en contrebas.

Ce matin debout à 7 heures, ici, la plupart des résidents émergent à 10 heures.
Haltérophilie et jogging, je décide de profiter du cadre où ce dérapage de ce ciseau à bois m’a conduit pour peaufiner ma condition physique.
L’après-midi séance de libération de nos pensées intérieures, assis en rond pour ceux qui veulent s’exprime.
Il va sans dire que j’écoute, l’histoire de Sylvie, jeune femme de 22 ans amoureuse de son prof de math.
Ce prof, homme de 50 ans, marié quatre s avec qui elle a perdu son pucelage et qui quelques semaines plus tard lui a tourné le dos revenant vers sa femme.

Hélas elle a compris trop tard qu’il avait envie d’un petit amusement dans sa vie de couple et que ça avait été elle la cruche de service.
Sylvie à la limite du graveleux, nous explique ses mercredis après-midi dans sa chambre de jeune fille où son amant venait la retrouver.
Je sais que ça se fait, mais dans ses confidences, elle nous parle même du jour où voulant tout à fait être à lui, elle a accepté de se faire sodomiser.
Voilà pourquoi les veines tailladées quand il lui a dit qu’il retournait baiser sa femme.

Ayant le droit de sortir, j’en profite par beau temps.
Il fait chaud ce matin, mais j’attaque la côte qui doit m’amener au sommet de cette hauteur d’où j’espère voir une vue magnifique sur toute la région.
Je dois reprendre mon souffle arrivé sur ce qu’il semble être un plateau à la sortie d’une forêt.

« À la claire fontaine, j’avais vu l’eau si claire que je m’y suis baignée ».

Cette comptine est incongrue à cet endroit en pleine nature.
Cette voix je la connais c’est celle de Lise la responsable, la planche à pain pour tous ceux du centre.
J’avance me cachant derrière un arbre.
En passant la tête, je découvre un petit étang entouré de roseaux.
C’est une serviette allongée sur un coin d’herbes que je découvre en premier.
Il me faut prendre plus de risques, j’avance un tout petit peu.
Elle est de dos, elle vient certainement d’entrer dans l’eau, elle avance prudemment afin d’éviter de tomber trop rapidement.
Je vois son cul, elle a des fesses dites en goutte d’huile.
J’ai l’impression d’être un voyeur mais ce que je vois m’intéresse.
Il faut dire qu’il y a quelques semaines que je suis en manque depuis la dernière fois où j’ai pointé la chatte de Stéphanie.
Les quelques femmes que j’ai eues dans ma courte vie avaient tous des culs et des seins volumineux.
Des petits seins et un cul tout mignon malgré la quarantaine, je me sens l’envie d’essayer.

Elle nage enfin ayant réussi à se mettre entièrement dans l’eau.
Seule sa tête et son chignon dépasse.
Je prends le risque, je m’approche de sa serviette et de ses fringues impeccablement pliées.

Une idée me vient.
Elle est tournée, je ramasse tout et vais vers les arbres où je cache et ses affaires et mes affaires.
Je reviens vers l’herbe où elle avait posé ce que je lui avais subtilisé.
Elle vient de rentrer dans l’eau après quelques efforts.
Elle nage dans une bonne brasse.
Dommage que je sois un peu loin, quand elle fait la grenouille avec ses jambes, j’aurais une parfaite vision sur son intimité.
Elle tourne au centre de l’étang et revient vers moi.
Elle finit par me voir.

- Pouvez-vous m’apporter ma serviette s’il vous plait monsieur Lionel ?
- Quelle serviette.
- Mes vêtements et ma serviette, vous êtes fou, vous avez tout caché et même vos propres affaires.

« À la claire fontaine, j’avais vu l’eau si claire que je m’y suis baignée. »

Elle s’est allongée dans l’eau afin que son corps soit le plus caché possible.

- On va y passer le temps qu’il faudra, mais si vous croyez que je vais sortir, vous vous méprenez.
- Ton cul sort de l’eau, attention au coup de soleil.
- Qui vous donne le droit de me tutoyer, dès que j’aurais récupéré mes affaires, je vous ferais virer.
- Vous savez pour mon ciseau, vous croyez que je me suis coupé volontairement.
Pour vos affaires, je dirais que tu as accepté de te baigner avec moi et que nos affaires nous ont été volées.
Regarde sort, tu commences à frissonner, viens je vais te réchauffer.

Dix minutes de plus et de plus en plus de tremblement.
Elle se relève, je me relève et je viens dans l’eau l’aider à sortir.
C’est elle qui vient dans mes bras chercher la chaleur de mon corps.
Arrivé sur la berge, je la couche, je me couche.


- Je suis vierge.
- On va y remédier, donne-moi ta bouche.

Qu’importe-le contenant quand on prend le contenu.
Mon sexe bien raide trouve son chemin.
Je la fais chanter son plaisir dès la première fois.
Je quitte sa bouche, la regarde dans les yeux.

« Sur la plus haute branche Lise chantait. »

Elle me regarde intensément.

« Il y a longtemps que je t’attendais, jamais je ne te quitterais. »

J’ai rempli son sexe de ma semence et je suis allé récupérer nos affaires.
Dès cette nuit-là, j’ai rejoint sa couche.
La vie de Château c’est très bien.
Une pas trop belle, qui viendra me la piquer et surtout elle fait des efforts pour devenir ma petite chienne.
À la fin de mon séjour, je suis embauché comme A.E.C. et A.E.T.
Agent d’entretien du château et amant en titre.

Quand je travaille surtout à l’entretien des fontaines je chante.

« Chante, rossignols chante. »

À oui, une seule chose m’est interdite dans mon travail par madame la responsable et maîtresse.
L’emploi des ciseaux à bois.

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