Collection Histoire Courte. Formation (1/1)

• Joëlle, dans le cadre de la formation continue, je vous ai inscrit à un stage sur les formes de communications modernes, ce stage n’a qu’un inconvénient, il est à Bordeaux, le seul souci pour vous, ce sont vos s.
Si vous avez une solution pour la nuit que vous passerez là-bas, nous de notre côté nous prendrons en charge votre hôtel et vos repas.
• Mes s cela ne me posera pas de souci, Pierre-Yves les gardera où sinon ma belle-mère se fait un plaisir de venir me rendre ce service.
• Merci, cette formation est très importante dans le cadre de votre évolution de carrière, je vais vous dire, nous songeons à vous pour un poste se libérant prochainement.
N’en parlez à personne, si cela vient aux oreilles du patron que je vous en ai parlé, je serais bon pour Pôle emploi et par les temps qui court.

Un poste qui se libère, Marcel part à la retraite, chef des ventes, avec le salaire qui va avec, Pierre-Yves va pouvoir s’acheter la Harley dont il rêve et je pourrais faire des cadeaux à Lucie, Lucas et Lorette.
Lorette accident de parcours dans notre couple, ayant le choix du roi nous pensions nous arrêter là, mais une soirée arrosée, doublée d’une pilule oubliée et pour clore le tout, celle du lendemain qui n’a pas fonctionné, Pierre-Yves n’ayant pas trouvé la pharmacie de garde à Périgueux où nous habitons.

• Vous pouvez m’inscrire, je vais m’organiser.
• Allez voir Juliette, elle a fait ce stage l’an passé, elle vous sera de bon conseil, ainsi que Virginie la secrétaire, c’est elle qui vous donnera tous les papiers et votre titre de transport.

La secrétaire me donne les renseignements utiles, parmi eux, je dois moi-même trouver mon hôtel, Juliette doit savoir, mais je me garde de lui demander quoi que ce soit, car c’est avec elle que je risque d’être en concurrence pour la promotion.
De plus, si elle a déjà fait la formation, ils risquent de la choisir avec l’expérience déjà acquise.


J’ai une autre idée, ma copine Véronique a habité Bordeaux pour ses études, je l’appelle.

• Pourrais-tu me donner l’adresse où se tient ta formation, je me mets sur Internet, je connais un petit hôtel très sympa et très propre, il faut que tu te méfies, une fois, je suis allée dans l’un d’eux, qui servait aux couples illégitimes, les voisins ont fait du barouf toute la nuit ?
• Tu n’as pas pu dormir !
• Non, j'étais là avec un père de deux s que j’avais rencontré dans un bar, nous avons fait autant de barouf qu’eux.
• Tu n’as pas honte, un homme marié !
• Quand nous étions dans le bar, je lui ai passé une main là où il faut, ce que j’ai senti m’a enlevé tous scrupules, il était monté comme un taureau et qui plus est, il savait magnifiquement s’en servir.
Regardons où est cette formation.

Je lui donne l’adresse.

• C’est bon, j’ai le parcours, 1 500 mètres, il fait beau à cette époque et tu passeras par les rues piétonnes, d’ailleurs tu pourras y dîner, c’est rempli de petit restaurant, il annonce du beau temps, tu pourras manger à la terrasse de l’un d’eux.
Cela me rappelle une fois où je mangeais seule, un beau gosse lui aussi à la table voisine, m’a offert le digestif, inutile de te dire que ce soir-là, j’ai passé une nuit du même genre que celle de mon hôtel borgne.
• Véronique, je suis mariée, j’ai trois s, tes turpitudes bordelaises, tu les gardes pour toi, mais 1 500 mètres, aucun problème donne-moi son adresse.
• Je regarde sur le site des hôtels, il y en a un à 100 mètres, tu auras des chances de retrouver d’autres personnes dans ta formation et vous passerez la soirée ensemble.
• Il y a des chambres libres dans ton hôtel à 1 500 mètres.
• Je regarde.
Hôtel du relais bordelais, il reste une chambre, qu’est-ce que je fais.
• Je raccroche, j’ai l’application sur mon portable, je vais la réserver.

C’est ainsi que trois semaines plus tard, je dépose ma valise avant de me rendre à l’adresse de ma formation.

C’est super ces téléphones, je donne le point A et B et 1 500 mètres plus tard, je suis dans le hall d’une société spécialiste de formations.
Nous nous présentons, le formateur à deux avantages, il est sympa et semble connaître son sujet, nous saisissons ses explications quelques fois techniques, car il connaît très bien son sujet.
Je suis la seule de ma société et la seule de Périgueux sur les dix stagiaires.

• Joëlle, dis-moi, je ne t’ai pas vu à l’hôtel du centre ce matin quand nous avons déposé nos valises, ou te caches-tu dans Bordeaux, tu as un galant et tu profites de ta liberté pour courir le guilledou.
• Non, Adeline, je suis chez des amis qui sont contents de me recevoir, on se voit rarement.
• Alors bonne soirée, je sympathisais avec Lionel, nous allons passer la soirée en tout bien tout honneur, je suis fidèle à mon mari.

Lionel, le balaise aux gros bras, si j’avais eu à choisir, ce qui n’est pas le cas, j’aurais choisi Yvon, le représentant de commerce bien qu’il soit un peu casse couille à toujours l’avoir ouverte.
Il est 19 heures quand je descends pour me rendre au restaurant, j’ai pris un bain prenant mon temps, c’était divin, se prélasser dans l’eau bien chaude sans qu’un de vos trois s ne frappe à la porte, l’un des deux autres l’ayant ennuyé.
L’eau était tellement à mon goût que je me suis surprise à m’assoupir et au moment où je suis revenue dans ce monde, je me caressais le clitoris.
Combien de temps, de mois, d’années que je ne l’avais pas fait, au plus loin de mes souvenirs, c’est lors de l’éveille de mon corps, que j’avais pris l’habitude de le caresser jusqu'à m’en faire jouir.
J’ai été plus raisonnable ce soir, avant le but suprême, ma volonté a été la plus forte et je me retrouve dans le hall de l’hôtel, le bar est ouvert, je me sens le besoin de prendre un petit remontant.

• Joëlle, me permets-tu de t’appeler Joëlle et de te tutoyer, c’est drôle, tu es dans le même hôtel que le mien.

• Monsieur Lucas, c’est vous, comment se fait-il que vous soyez, vous aussi dans cet hôtel loin du centre de formation.

Le formateur est devant moi, je ne m’attendais pas du tout à me retrouver devant lui, il semble qu’il en va de même pour lui.

• Qui commence pour les explications, toi Joelle, qu'aimerais-tu boire, c’est un whisky pour moi.
• C’est ce que j’ai commandé, tient le barman me l’apporte, mettez-en un autre pour notre formateur.

Il éclate de rire.

• C’est dur de déconnecter quand pendant toute une journée on s'est dit des messieurs et moi mesdames.
Vous marquerez les deux verres sur la chambre 12, galanterie oblige.
Alors que faite vous ici, jolie dame.

Jolie dame, il y a des années que l’on ne m’a pas dit jolie, Pierre-Yves a perdu l’habitude de me faire ce compliment, malgré les efforts que j’ai faits après mes trois grossesses pour rester attrayante.
Seul mon derrière a pris un peu de volume, mon bassin ayant travaillé.

• Je suis ici, car une amie connaissait cet hôtel assez discret.
Vous reprenez un verre, vous les marquerez sur la chambre 11.
Tiens, nous semblons faire chambre voisine.
Alors et toi, tu vois, je fais un effort, je te dis tu.
• Moi, j'essaye un peu de vous fuir en venant dans cet hôtel, attention hors autre que toi, mais mes stagiaires, je donne cette formation parmi plusieurs autres, c’est mon métier, hors de mes vacances, je couche toujours dans des hôtels et de nombreuses d’entre vous n’ai de cesse que de coucher avec moi.
Souvent, je me sentais harcelé aussi en prenant un hôtel loin du centre de formation, je suis tranquille.
• Sauf ce soir.

Combien de verre, deux c’est sûr, je verrais bien demain sur la note, tient mon verre semblé de nouveau plein.

• Sais-tu, que tu me plais ?
• Toi aussi, mais il ne se passera rien d’irrémédiable entre nous, j’ai un mari et trois s.

• Barman, les deux derniers après nous allons aller manger.
• Madame, Monsieur, à 23 heures, je crois que vous aurez du mal à trouver un restaurant encore ouvert, acceptant de vous servir, pour moi dans cinq minutes dès que j’aurais fini de compter ma caisse, je vais vous mettre dehors.
Si j’ai un conseil à vous donner, rejoignez vos chambres, quand vous êtes arrivés, je venais d’ouvrir cette bouteille de whisky, tenez, je vous partage le fond restant.

Avec du mal, nous reprenons l’ascenseur titubant légèrement.

• Je t’offre un dernier verre, il y a des topettes dans le mini-bar.
• Attention, je veux bien ce dernier verre, mais à une seule condition, nous ne baisons pas.
• Tu as raison ma poupée, tiens pour finir la soirée en beauté, sais-tu jouer au strip-poker ?
• Non, mais je vais apprendre.

J’ai chaud, mais grâce au jeu, je me sens de plus en plus légère.

• Tu es un saligaud Lucas, je viens de perdre ma petite culotte.
• En tout bien tout honneur, j’ai toujours mon caleçon.
• Oui, mais je vois que tu bandes, redonne-moi un peu de champagne.
• Tu te rends compte, on a asséché le mini-bar.
• On change de chambre, le mien est plein.
• Je te le dis, soyons raisonnable et si je te léchais la chatte, pas de pénétration avec ma verge, pas de tromperie de ma femme et de ton mari.
• Tu crois, tu dois avoir raison, ta langue n’est pas ta verge, je dois dire que j’en ai grandement envie.
Juste ta langue.

J’ai assez de lucidité, quoique, pour me renverser sur le lit et écarter mes jambes dans un compas laissant à sa merci toute mon intimité, il y a longtemps que je n’ai pas eu autant envie de ce qu’il me fait, sa langue est divine.

• Dis-moi, si je te suce, sucer, c’est tromper ?
• Non, s’il n’y a pas de pénétration, il n’y a pas tromperie.
• Mais une fellation, c’est dans ma bouche, attends, je vais simplement prendre ton gland sur le bout de mes lèvres.
• Oui, attends, je pivote, nous allons nous placer en 69.
• Arrête de parler, remets ta langue là où cela me fait du bien.
• Salope, tu viens de m’aspirer l’intégralité de ma verge, tu as réussi une gorge profonde.
• Mais il ne va pas fermer sa gueule, je n’ai droit qu’à sa langue et en parlant il la toujours hors de moi.

Je jouis comme jamais, il décharge dans ma bouche, quand son téléphone sonne, la direction nous prévenant qu’il est temps de nous préparer pour rejoindre le centre de formation.
Je suis dans les bras de Lucas, il raccroche le téléphone et m’embrasse le bout du nez.

• Tu vois, on a été raisonnable, à part une gueule de bois, nous sommes restés fidèles à nos conjoints, mais, dis-moi, nous avons encore du temps avant d’aller prendre notre petit-déjeuner, je demande toujours que l’on me réveille afin que je révise ce que nous allons faire aujourd’hui.
• Mais tu bandes.
• Crois-tu que si ma verge entre une seule fois en toi, ce sera trompée ?

Nous éclatons de rire, je sens, sa verge me pénétrer avec délice.

Tout ce qui vient de m’arriver, me rappelle la soirée mémorable quand j'étais bourrée, j’avais oublié ma pilule et où Lorette était née.
Merde, ma pilule, aucun problème, j’ai vu une pharmacie en venant hier à l’hôtel, ils doivent avoir une pilule du lendemain à me vendre, je la mettrais sur ma note de frais.

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