Collection Histoire Courte. La Psy (1/1)

- Monsieur Blanc, vous pouvez entrer.
Marie, comme d’habitude personne pour me déranger.
- Oui, madame, comme habituellement, j’ai réglé la note avec monsieur Blanc, vous pourrez vous consacrer au client suivant.

Mon client, une sommité dans le monde des arts attend debout que je ferme la porte derrière nous.

- Maîtresse, j’ai été méchant, vous pouvez m’emmener dans ma niche.

Il a payé pour un simple rendez-vous à la psy que je suis.
Pour avoir le droit à l’étape suivante, il doit me donner sa carte bancaire ce que monsieur Blanc fait sans sourciller.
Pourquoi cela, inutile que ma secrétaire, se pose des questions sur ce que je pratique pour de telles sommes ?
Je vais vers mon bureau et je démarre ma visite dans cette pièce.

« Pouvez-vous me dire… »

La bande pré enregistrée est partie.
Si une oreille indiscrète écoute ce que je fais, elle entendra ma voix et celle d’un homme qui m’expose ses problèmes liés à son couple.
J’ai la même avec deux voix de femmes.

- À nous méchant garçon !
Maîtresse, va te punir.

Je fais pivoter ma lampe de bureau, la serrure de mes pièces secrètes s’ouvre.
Ce déclenchement permet de faire pivoter la bibliothèque et nous pouvons passer dans mes chambres des plaisirs.
La lumière s’est allumée, nous sommes dans le vestiaire, j’enlève ma robe faisant voir à mon client ma tenue de travail.
Lanières noires enlaçant mes seins et ma chatte nue.
Il me voit quelques secondes dans ce vestiaire après aucun contact avec moi.
Je suis une psy pas une pute.
Je lui désigne son casier où il trouve ce qu’il lui faut pour entrer dans l’une des pièces suivantes.
Je récupère mon principal outil de travail.
Ma cravache.
Je suis prête, il est prêt.
Le système refermé, la lumière se tamise en rouge.
Si quelqu’un avait le malheur de rentrer dans mon espace de travail normal, il aurait l’impression que nous avons disparu.



- Tu es prêt vilain garçon, Maîtresse va t’emmener dans ton univers favori.

Mon client est dans l’impossibilité de me répondre, mais il a entendu.
C’est le coup de cravache sur ses fesses qui le font se mettre à quatre pattes.
La cagoule que je lui fais enfiler le prive de deux de ses trois fonctions principales comme les petits singes.
Éviter de voir le mal et éviter de dire du mal.
Chaque client entre dans mon univers un par un, mais suivant leurs envies ou leurs besoins, ils se retrouvent ensemble dans ceux de la luxure.
Sans rien dire et surtout rien voir, car aux tarifs que je prends pour assouvir leurs plaisirs, il serait mal venu, que les uns disent qu’ils ont vu les autres.
Un autre avantage pour eux, quand je fais claquer ma cravache dans ma main, ils entendent, mais ignorent quand je vais les frapper, mais ils sont venus là pour ça.
Je suis une dominatrice.

Comment en suis-je arrivé là ?
Un client, sur mon divan, classique chez une psy m’a consulté, car il avait des envies dans ce domaine.
Ses propos étaient si précis que, rapidement j’ai mouillé à l’entendre.
Je me suis senti attiré par ce monde parallèle du sexe un peu glauque, mais si excitant que lorsque l’appartement voisin de celui où j’exerçais s’est trouvé libre, je l’ai acheté et surtout aménagé.
Il va sans dire que ce client a été le premier à passer le passage de la bibliothèque et d’étrenner tout ce que j’aie fait installer dans les diverses pièces pour les masochistes de tous bords parisiens.
Aucune pub, ce premier client a vite évolué dans ce monde m’amenant un à un ses clients friqués dont la plupart recherche la détente dans ce lieu où à part le bruit de ma cravache, c’est silence complet.
Impossible de voir, surtout que celle que j'appellerais madame la PDG se trouve là.
Bondée et pendue par ses cordes, bien sûr, sans voir au moment où je passe avec mon client tenu en laisse par le collier que je lui ai mis, ma cravache que j’abats sur ses seins.

J’ai essayé une fois de me flageller moi-même, j’ai définitivement abandonné ce jeu pour moi.
Je préfère dominer les autres et comme il semble apprécier mes traitements puisqu’ils reviennent, pourquoi m’en privé.
J’ouvre la cage, lieu de plaisir de monsieur Blanc qu’il m’est facile de le faire entrer et de lui enlever sa laisse.
Une pendule bleue laissant une lumière diffuse, me montre qu’il est temps de rejoindre la salle voisine où une autre cliente m’attend, placée là depuis une heure.
Faire attendre la douleur, c’est un de mes points forts.
Cette femme, elle aussi friquée ce sont les bougies l’entourant que je verse consciencieusement sur elle qui la font flipper alors je lui donne son plaisir.

Je retourne aux vestiaires, la pendue encore une heure, l’adepte des bougies, elle est là pour digérer ce que je viens de lui faire, aussi je remets ma robe et après avoir arrêté le magnétophone, j’ouvre la porte.

- Entre Laurine, comment se sont passées les choses depuis la semaine dernière.
- Bien madame, j’ai suivi vos conseils et je commence à me faire au divorce de mes parents.

À 8 ans, bien sûr, Laurine venant depuis plusieurs semaines, va rester sur mon divan pour que je l’aide à passer ce mauvais moment indépendant d’elle.

Hors de mon cabinet qui suis-je ?
Mariées trois s, j’aime mon mari et à part les onze mois de l’année où je reçois, le 12e j’aime avoir les doigts de pieds en éventaille sur le sable au pied de notre maison de vacances sur la Côte atlantique.
Sexuellement, suis-je la même dominatrice avec mon mari et mes s ?
Pour mes s même si je les vois peu, mon travail m’accaparant.
Mais je suis une perle pour eux.
Mon mari, un peu dans nos rapports ce que j’aime, hormis être prise en levrette, j’ai être déçu.
Je suis un poids plume petit cul malgré mes trois s, mais je l’écrase de toute mon envie, car c’est la position où je jouis le plus fort et le plus longtemps.


- Marie, faite entrer madame Blanc, comme d’habitude, aucun dérangement.

La cagoule, afin que mes clients soit anonyme.
Le mari et la femme sont mes clients sans que l’un ou l’autre le sache.
Ces deux-là sont mariés, ont les mêmes goûts, mais sans jamais s’être retrouvé.
Je pourrais le leur dire, mais il faut bien gagner sa vie.

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