Vacances Sans Frontières - 04 Une Vitesse De Croisière

Ève venait de revenir de la salle de bain où elle s'était occupée de nettoyer son visage de la semence de son mari tout en en profitant pour se démaquiller. Elle prit ensuite place entre Jean et son mari, s'allongeant de tout son long entre les deux hommes. Pascal fit alors doucement glisser le drap sur sa femme jusqu'à lui couvrir les hanches.
Jean, quant à lui, n'arrivait pas à vraiment réaliser ce qui s'était passé. En à peine une journée, il avait fait la connaissance d'un homme et d'une femme qui lui avaient permis non seulement d'être le spectateur de leurs ébats mais qui l'avaient également invité à y assister puis à y prendre part. Un tel changement donnait à l'impression d'avoir passé en leur compagnie plusieurs semaine et non à peine plus de vingt-quatre heures.
Perdu dans ses pensées, envahi par une impression qui lui était encore si peu familière de fatigue et de sérénité mêlée, il tourna les yeux vers le couple sur sa droite et se rendit compte que tous deux le regardaient, les visages à la fois amusés et attentifs.

« - Alors mon petit Jean, commença Ève, comment te sens tu ?
• Pas trop fatigué ? Poursuivit Pascal. Tu sembles étrangement silencieux.
• Ça va, répondit Jean. Ça va très bien.
• Est ce que ça t'a plu ? Généralement les premières fois sont un peu difficile pour les hommes mais je trouve que tu t'en es bien sorti, pas vrai mon chéri ?
• Oui, il a eu l'air de très bien se débrouiller, continua Pascal.
• Tu sais qu'il m'a surprise. Je ne m'attendais pas à ce qu'il parvienne à me faire jouir juste durant les préliminaires, poursuivit-elle à l'intention de son mari.
• J'ai vu ça. J'étais sur que notre Jean allait nous apporter de bonnes surprises. Franchement, de voir comme tu as fait du bien à ma femme m'a vraiment excité tu sais.
• Ah... merci, répondit Jean qui ne savait que dire d'autre.
• J'ai bien remarqué que ce que tu m'as fait lui a plu.

Dès l'instant j'ai commencé à le sucer il avait déjà des difficultés à se retenir. C'est la preuve que tu as été parfait mon grand. Mais et toi ? Est ce que ta première fois t'as plu ?
• Oui, répondit Jean avec une pointe d'hésitation. Je ne m'étais jamais senti aussi bien.
• Raconte-nous Jean, demanda Pascal d'un air curieux.
• Hé bien, j'ai beaucoup aimé le gout et le parfum d’Ève. C'était comme si ils me dictaient ce que je devais faire. Et, j’ai aussi adoré quand je suis entré. Je n'aurais jamais cru que c'était si chaud. J'ai juste eu l'impression d'aller un peu trop vite ajouta-t-il en rougissant.
• Oh que non mon grand, c'était très bien, dit Ève. Cette première fois tu ne l'oublieras jamais et elle restera un bon souvenir. Et crois moi beaucoup d'autres viendront. Je pense même que cela pourrait venir plus vite que tu ne le penses. Mais en attendant, il vaudrait mieux garder nos forces pour demain. Sinon il y a des chances pour que nous ne soyons pas à l'heure demain soir.
• Oh bon sang, déjà 1h. Je ne pensais pas qu'il était si tard, soupira Pascal. Ce n'est pas grave, nous n'aurons qu'à nous relayer demain si l'un de nous a du mal à tenir la route, ajouta-t-il en regardant sa femme. Il faut que nous soyons debout à 8h. Allez !! tout le monde au lit.
• Pas de problème, dit Jean en se levant et en commençant à descendre du lit mais Pascal le retint.
• Reste là. On va perdre du temps à descendre ton lit. Et de toute façon, nous aimons dormir à plus de deux tu sais. On ne sait jamais.
• Bien, dit le jeune homme en se recouchant tandis que Ève éteignit la lampe.
• Bonne nuit mes hommes. »

Jean prit soin de laisser de l'espace entre le couple et lui. Tous trois s'endormirent assez vite.
L'heure fatidique du réveil arriva si vite que Jean n'eut pas le temps de le réaliser. Entendant la radio s'élever du réveil, il se retourna et ouvrit les yeux juste à temps pour voir Pascal s'extirper du lit et se vêtir d'un peignoir de chambre léger d'un noir bleuté avant de se diriger vers la salle de bain d'où il sortit moins d'une minute plus tard vêtu d'un short léger et d'un débardeur.
Ève le suivit, également revêtue d'un léger peignoir sombre à bords pourpre fait de la même soie que celle de son mari et sous lequel seule une nuisette saumon cachait sa nudité.
En se redressant, Jean vit Pascal s'installer au volant puis démarrer tandis que sa femme préparait le café dans le coin cuisine. Jean se préparait déjà à les rejoindre pour aider mais Ève l'arrêta.

" - Ne bouge pas mon grand, je m'occupe juste du café de Pascal qui doit conduire et je nous fais un petit déjeuner rapide. Reste couché, je te l'apporterai."

Sur ces mots Jean s'allongea de nouveau et s'assoupit brièvement entre les vibrations du camping car et les échanges indistincts, qu'il ne cherchait d'ailleurs pas à distinguer, entre les deux époux.

Quelques minutes plus tard, qui lui semblèrent en fait bien plus longue en raison d'un de ses assoupissements matinaux qui lui valaient souvent de très grasses matinées durant ses week-end universitaires, il sentit la main d'Ève lui caresser doucement l'épaule, achevant ainsi de l'éveiller. Ce contact allié au réveil de son corps encore endormi firent naître un début d'érection matinale tandis qu'il se redressait à nouveau pour voir la table du véhicule encombrée de tout le nécessaire à une revigorante collation matinale. Il essaya tant bien que mal de dissimuler la subite raideur de son bas-ventre tandis qu'il descendait et fouillait dans son sac à la recherche de son short de pyjama et d'un tee-shirt.
Il n'eut que le temps de s'asseoir et de se rendre compte de la présence d'un copieux petit-déjeuner prêt le revigorer avant qu’Ève ne vienne prendre place à son côté, posant dans le même temps une cafetière rempli et fumante de café chaud. Jean s’apprêtait à servir quand Ève arrêta son geste.

• " - Il vaut mieux attendre un peu que nous soyons sortis de Lyon, ça évitera de renverser. Ça ne t'ennuie pas de t'être lever tôt ?
• Non, non répondit le jeune homme d'une voix un peu plus ensommeillée qu'il ne l'aurait souhaité.
Il vaut mieux de toute façon, car j'ai souvent tendance à trop profiter des vacances et à me lever beaucoup trop tard.
• Comme tous les jeunes hommes, soupira-t-elle. Allez, préparons nos tartines. Je suppose que nos petits exercices d'hier soir t'ont donné faim.
• Euh...oui répondit-il, légèrement gêné par l'allusion."

Ils préparèrent leur collation et déjeunèrent rapidement après s'être versé une large tasse de café chaud. Le petit-déjeuner achevé, Ève débarrassa très vite et laissa un instant Jean seul sur le siège (malgré l'insistance du jeune homme à l'assister dans sa tâche) avant de le rejoindre et de poser ses pieds près de ce dernier.

" - Alors ? Repu ? Demanda-t-elle en voyant Jean s'appuyer contre son siège l'air rassasié.
• Pas repu, non. Mais beaucoup mieux ça je peux t'en assurer. J'ai toujours adoré un bon petit-déjeuner avec un café bien chaud.
• Oui tu as l'air plus réveillé en effet. Remarque, il me semble que tu l'étais déjà tout à l'heure, non ?
• Quoi ? Qu'est ce que tu veux dire ? Demanda Jean, passablement désorienté.
• Tu sais, j'ai bien remarqué la forme de ton short lorsque tu t'es levé dit-elle l'air malicieux. J'avoue que sur le coup ça m'a donné des idées.
• Ah bon ? Répondit Jean d'un air plus intéressé que gêné.
• Donc je me disais que tu aimerais sans doute que l'on s'occupe de toi, si mon mari est d'accord bien sûr, ajouta-t-elle en haussant la voix.
• Comme si tu avais besoin de demander, répondis Pascal en riant. Mais j'aimerais bien avoir ma part aussi après, si ça ne t'ennuie pas. Avec une condition spéciale peut-être.
• Ça marche !! allez, viens à coté de moi mon petit Jean."

Ce dernier s’exécuta et prit place sur le siège passager avant de se tourna vers Ève. Cette dernière n'attendit pas et posa sa main sur la protubérance du sexe du jeune homme avant de l'extirper de sa prison de tissu et de le prendre dans sa main et de la caresser doucement.
De son autre main elle saisit celle du jeune homme vers son entrejambe et guida ses doigts sur son intimité déjà humide.
Jean, au contact de cette chaleur moite, commença à explorer doucement les grandes lèvres de la femme haletante laquelle resserra son emprise sur son membre et se mit à le masturber avec plus de ferveur. Le jeune homme continua sa progression et repéra au toucher le léger renflement du clitoris. Aguerri par son expérience de la veille, il se mit à laisser glisser ses doigts sur l'appendice tout en fermant les yeux pour s'abandonner aux voluptés que la main d'Ève lui prodiguait.

Il se surprit un bref instant à penser à la facilité avec laquelle les situations bouleversaient les préoccupations de chacun et à quelle point le sien actuellement ne se réduisait plus qu'au sensations combinées de sa main sur le sexe d'Ève, des sons résultant des caresses qu'il essayait de lui prodiguer et des sensations délicieuses de la main de sa bienfaitrice dur son pénis durci par le désir. Il sentait de temps à autre le pouce d'Ève s'attarder sur le méat et en étaler les sécrétions sur le gland, le rendant plus sensible, ce qui lui arracha un soupir de plaisir. Il sentit soudainement Ève changer de position et ouvrit les yeux juste à temps pour voir le visage empourpré de cette dernière se rapprocher de son pénis et y déposer délicatement le bout de sa langue. La chaleur du contact fit frémir Jean, encore peu habitué à ce traitement. Cela ne l'empêcha cependant pas d'enfouir ses doigts dans le ventre de la belle tout en effleurant le clitoris à chaque nouveau va-et-vient.

Les caresse du jeune homme semblèrent très efficace et Ève se mit bientôt à gémir et à onduler les hanches au rythme des doigts qui la parcouraient tandis qu'elle suçait et caressait le membre avec plus de vigueur.

Quelques secondes plus tard, Ève sortit le sexe de sa bouche pour jouir dans un râle de soulagement. Comblée et bien décidée à terminer son ouvrage, elle se jeta à nouveau sur le sexe de Jean et se mit à sucer son gland rougi et le masturbant frénétiquement.
Le jeune homme ne put résister longtemps à un tel traitement et poussa également un profond soupir au moment d'éjaculer à quelques centimètre d'Ève qui avait senti venir son plaisir et qui contemplait à présent sa réussite perler en gouttes blanchâtre le long de sa main.
Ève sourit et en recueillit quelques gouttes du bout de la langue tandis qu'elle achevait de caresser le jeune homme légèrement essoufflé.

• Décidément, tu es toujours aussi douée ma chérie, intervint Pascal qui avait semble-t-il tout observé dans le rétroviseur. Un régal à regarder.
• Pas seulement à regarder mon chéri. À sentir également...et à goûter aussi, ajouta-t-elle en souriant l'air malicieux.
• Qu'en as tu pensé Jean ? Ajouta Pascal en regardant Jean reprendre contenance, à peine conscient de son sexe encore poisseux de sperme et de sa main qu'il n'avait encore pas retiré de l'intimité de sa partenaire.
• Oui, dit-il, c'était vraiment agréable. Mais tu nous as vraiment regardé tout le long ?
• Bien sûr, répondit Pascal, et c'est ce qui m'a mis dans un tel état à vrai dire. Je crois que tu devrais venir voir ça mon cœur, ajouta-t-il à l'attention de sa femme se leva et vint surplomber son mari toujours occupé à diriger le véhicule.
• En effet, ça t'a fait un bel effet, dit Ève en posant la main sur le sexe durci de son époux. Je pense qu'il serait bon de s'occuper de ce problème avant qu'il ne provoque un accident de la circulation dit-elle malicieusement.
• Je t'en prie, ne te retiens pas mon amour. Cependant j'ai toujours une petite condition spéciale ajouta-t-il tandis que sa femme s'installait dans le petit espace entre les deux sièges conducteurs et passagers. Je veux que notre petit invité se tourne et te regarde en train de me sucer. Tu veux bien Jean ?
• Euh, oui, oui, répondit ce dernier pris une fois de plus au dépourvu de la situation.

Ainsi, orienta son regard vers le membre d’Ève qui, après s'être si bien appliqué sur son membre, s'activait désormais sur celui de Pascal qui, bien que toujours concentré sur sa route, laissait échapper des gémissements et des soupirs de volupté. Il admira la sensualité des caresses et des baisers que l'épouse de Pascal prodiguait à celui-ci. Il la regardait jouer de sa langue sur le sexe gonflé de son époux et éprouver la raideur de son membre lorsqu'elle laissait ses lèvres vagabonder sur le gland luisant de salive et de sécrétion. Il se sentait comme projeté en Ève, voyant à travers ses yeux, éprouvant le même plaisir qu'elle même sentait ressentir en laissant ses lèvres s'emparer de la tige de chair.
Soudain, il s'imagina tenant lui même le sexe de Pascal, le caressant, y déposer doucement les lèvres. Les gémissements soudains de ce dernier le tirèrent de sa rêverie et Jean se rendit compte que son sexe avait retrouvé de la vigueur tandis qu'Ève s'appliquer à extirper du corps de son mari les dernières gouttes de son plaisir.

• Bien, dit-elle finalement en réajustant la tenue de Pascal d'une façon plus appropriée à la conduite. Je pense que je devrais m'habiller et me préparer un peu pour ce midi. Jean, tu peux rester là si tu veux. Pascal va sans doute te mettre au courant de nos projets pour aujourd'hui pendant que je ferai ma petite toilette. Ça te va ?
• Oui, oui, répondit Pascal sans laisser le temps à Jean de répondre lui-même. Tu peux y aller ma belle, nous allons t'attendre. De toute façon nous avons plein de choses à nous dire avec Jean, pas vrai ? Ajouta-t-il en se tournant vers le jeune homme.
• Oui, tu peux y aller, je peux attendre, répondit-il d'un ton sans assurance. »

Tandis que la belle se levait, Jean ne put s'empêcher d'éprouver une certaine gêne teintée d'appréhension à l'idée de rester seul avec Pascal, compte tenu de ce qu'il avait vécu avec cette dernière les heures précédentes. De plus, le fait de s'être senti excité en voyant Ève lui faire cette fellation ainsi que les fugaces désirs qu'il en avait éprouvé lui faisait redouter cette proximité avec cet homme qui semblait déjà le considérer comme un ami proche.

• Alors, Jean, comment trouves tu ce début de vacances ? Demanda Pascal, tirant ce faisant Jean de ses pensées.
• Très bien, s'entendit répondre Jean. En fait, poursuivit-il, ce sont véritablement les vacances les plus surprenantes que j'ai jamais connues.
• Ça, je n'en doute pas, répondit Pascal en souriant. Ce sont aussi tes premières vacances en tant qu'homme. Après tout, vu ce que tu as partagé avec ma femme, tu es maintenant devenu un homme, pas vrai, ajouta-t-il devant Jean qui rougit soudain, pensant qu'il s'agissait là d'une allusion à ses premières confidences.
• Oui, balbutia-t-il avec l'air soudain contrit.
• Que se passe-t-il ? Demanda Pascal à qui le changement d'attitude de Jean n'avait pas échappé. C'est le fait d'avoir parlé du fait qu'Ève soit ma femme qui te gène ? Tu ne dois pas être gêné. Nous t'avons déjà dit que nous aimions nous partager. Tu sais j'apprécie beaucoup voir ma petite femme prendre du plaisir avec un autre homme. En réalité ça me donne des envies, comme tu as pu le voir. Et toi, tu as aimé la voir me sucer ?
• Oui, bien sûr, répondit Jean sans réfléchir. C'était vraiment très plaisant.
• Ça t'a excité ?
• Un peu, oui, dit Jean sur le ton de l'aveu.
• Donc tu te plais toujours avec nous je suppose ?
• Oui, bien sûr.
• Parfait, parce que je peux te dire que la journée ne fait que commencer. Il faut que je te dise que nous avons pris une décision moi et Ève. Tu veux savoir laquelle ?
• Euh...oui, répondit Jean, redoutant légèrement ce que Pascal s’apprêtait à dire.
• Hé bien nous avons remarqué hier, pendant que tu étais en train de choisir tes vêtements pour notre promenade dans Lyon, que tu n'étais pas beaucoup équipé en vêtement de sortie.
• Oui, je le sais bien, coupa précipitamment Jean. En général je me contente de prendre quelques shorts d'été et quelques jeans car cela suffit largement pour aller en boite dans ma région à condition d'avoir des chaussures. Mais je n'ai rien de plus habillé en fait ajouta-t-il d'un air désolé.
• Ce n'est pas un reproche, ne t'en fais pas. Tu nous avais déjà parlé des origines modestes de tes parents quand nous étions sur internet. Ça ne nous a pas surpris du tout. Seulement nous avons l'habitude d'aller dans des endroits qui, sans être nécessairement chic, exigent quand même une certaine tenue avant de pouvoir entrer.
• Vous savez, je peux très bien vous attendre si vous voulez sortir, je ne veux pas être un poids pour vous deux, intervint encore une fois Jean.
• Ne t'en fais pas, tu es tout sauf un poids pour nous. Crois-moi. Et je dirais même qu'au contraire ta présence est un véritable cadeau. C'est pour ça que nous avons décidé de faire les boutiques avec toi, si tu le veux bien.
• Comment ça ? Demanda Jean, n'étant pas sûr de comprendre.
• Hé bien le programme d'aujourd'hui est simple. Nous allons arriver à Clermont-Ferrand dans un peu plus de deux heures. Donc, durant le trajet, une fois que tu seras passé à la salle de bain, tu vas passer un peu de temps avec Ève sur l'ordinateur et regarder par internet des adresses de boutiques de vêtements à Clermont-Ferrand. Tu en profiteras aussi pour regarder certains genres de vêtements pour avoir une idée de ce qui te conviendrait. Une fois arrivés, nous déjeunerons puis nous irons faire un peu de shopping pour toi tous ensemble. Et ce soir nous allons sortir tous les trois dans un endroit dont nous avons entendu parler et où nous avions prévu de passer la soirée. Est ce que ce programme te convient ?
• Oui, oui, répondit Jean, l'air éberlué. Mais...je....
• Ne t'excuse pas, le devança Pascal. Nous avons largement les moyens de te faire profiter de tes vacances avec nous. Et ne nous remercie pas. Ta présence et tout le plaisir que tu nous apporte nous suffit très largement.
• D'accord, finit par dire Jean, se refusant à décevoir ses si étonnants nouveaux amis. Et je regarderai ces tenues avec Ève pendant le chemin. Je ne savais pas que vous aviez internet ici.
• Tu sais bien que j'aime être équipé et à mon aise mon grand. »

Tous deux se mirent à rire et l’atmosphère se détendit un peu. Ève sortit de la salle de bain un quart d'heure plus tard, uniquement vêtue d'une culotte et d'un soutien-gorge où se mêlaient dentelles noires et soie grises élégamment intriquées. Ses paupières avaient été auréolées d'une nuance d'un gris très clair tirant vers le bleu pastel tandis que ses lèvres étaient recouvertes d'une couleur fuchsia d'un ton mât.

Après une vingtaine de minutes, Jean sortit à son tour de la salle de bain vêtu d'un pantacourt en toile rigide noir et d'une chemisette à carreaux bleus. Ève quitta alors le siège du passager et Jean pu contempler l'élégance de sa jupe de toile oblique blanche et du débardeur clair qui montrait décidément à quel point cette femme savait mettre en avant la finesse de sa silhouette.
L'espace d'un instant, Jean songea qu'elle n'avait véritablement rien à envier à toutes les filles qu'il côtoyait à l'université et qu'il avait, pour certaines, convoité sans jamais oser les aborder.
Il se rappela soudain sa capacité à s'attacher sentimentalement très vite, parfois trop vite et s'obligea à la voir comme la femme de Pascal pour ne pas risquer d'entrer dans un rapport de rivalité avec ce dernier.

Ève le rejoint et sortit du porte-bagage situé au dessus du siège un ordinateur portable muni d'une clé lui assurant la connexion à la toile par réseau sans-fil. Jean fût enthousiasmé par cette découverte et vit avec plaisir l'écran s'allumer et la barre de réseau afficher un signal suffisant.

" - Bon, dit-elle en s'asseyant. On va commencer par regarder le genre de boutiques qu'il y a sur Clermont-Ferrand. Ensuite on regardera vite fait les tenues qu'on te proposera et tu nous diras ce que tu aimes. Comme ça nous auront des idées sur quoi nous orienter. Ça te va comme ça ?
• Oui, je veux bien mais...
• Mais ? Il y a un "mais" ?
• Je ne vais pas vous embêter avec la question d'argent, seulement, si vous m'achetez des vêtements, mes parents le verront à mon retour. Comment pourrai-je justifier tout ça ?
• Ne t'inquiète pas pour ça, dit Pascal. Tu mettras tes vêtements chez nous et quand tu retourneras à l'université tu diras que tu t'es trouvé un petit travail et tu reviendras nous voir chercher ce que tu auras acheté. De cette façon on sera sûr que tu viendras nous revoir, ajouta-t-il en plaisantant.
• Allez ! Assez discuté ! Passons aux choses sérieuses, si mon chéri veut bien nous laisser travailler. Tu te sens prêt pour le relooking, Jean ?
• Je pense que oui, dit ce dernier en plaisantant.
• Parfait ! Alors que la quête commence !"

Joignant le geste à la parole, sur l'ordinateur désormais allumé, elle enclencha le démarrage du moteur de recherche et se mit à chercher les boutiques disponibles dans le centre de Clermont-Ferrand. Au fur et à mesure que sa recherche avançait, elle pu établir une liste des boutiques tout en ponctuant chaque recherche de commentaires parfois cinglants sur la qualité qu'elle attribuait à chaque commerces.
Jean se rendit rapidement compte que l'essentiel des vêtements proposés par la belle était tous de l'ordre des vestes en pantalons de villes et chemises et hauts légers. Des costumes de soirées branchées en somme, pensa-t-il tout en continuant de donner son avis sur les propositions de sa relookeuse.

Le cyber-shopping ne prit fin lorsque Jean sentit la vibration du véhicule se garant dans un parking mais ce dernier avait désormais la ferme impression que le couple cherchait à l'émanciper et à lui donner les moyens de se mettre en valeur, et pourquoi pas de briser sa timidité qui l'étouffait tant depuis qu'il était en âge de distinguer les filles des garçons.
Malgré tout, un sentiment tenace de remord qu'il ressentait à l'égard de ce que ses bienfaiteurs lui avaient déjà apporté ainsi que les promesses de largesses future qu'ils lui réservaient ne cessait de le tirailler. Il se sentait profondément chanceux mais aussi honteux de n'avoir pas le mérite qu'une telle fortune lui fût accordée. Mais pourquoi ne pourrait-il en être ainsi, se dit-il en lui même comme une contre-attaque aux idées qui le minaient. Si Pascal et sa femme étaient décidés à lui offrir cette chance en y prenant autant de plaisir, le meilleur des remerciements ne serait-il pas de leur donner satisfaction ?

Toutes ces considérations n'eurent pas longtemps le loisir de lui divertir l'esprit, Pascal demandant à tous de sortir afin d'aller se restaurer. Ce n'est qu'étant sur le point de sortir du véhicule que Jean réalisa que le parking où ils se trouvaient semblait être non loin d'une zone marchande de Clermont-Ferrand.

"Bon, dit Pascal une fois que tous eurent mit pierre à terre, vu l'heure je pense qu'il serait bon de se dépêcher si vous voulez avoir le temps de faire toutes vos emplettes."
Jean ne s'était en effet pas réellement rendu compte que l'heure avait avancé bien davantage durant le trajet, si bien que lorsqu’ils eurent fait leur choix puis commandé et terminé leur repas, sa montre affichait déjà plus de 14h30.

• Allez, mon grand, déclara Ève avec un enthousiasme vraisemblablement authentique, il faut que nous y allions. Pascal et moi allons nous occuper de ton allure, pas vrai mon cœur ?
• Absolument. De toute façon, tu auras besoin d'un œil masculin pour t'aider un peu. Est ce que le programme te convient ?
• Oui, répondit avec empressement Jean qui rougit, surpris de sa propre réponse. En fait j'ai hâte de voir si le genre de vêtements que cherchait Ève pourrait m'aller.
• Fais moi confiance, ça t'ira très bien. Je connais un peu Clermont-Ferrand et je pense savoir où t'emmener. En même temps nous prendrons des choses un peu plus classiques, des vêtements d'été si tu le veux bien.de cette façon tu auras un peu de tout. Ça te va ?
• Oui, oui, je ferai ce que vous me demandez, car j'imagine qu'il s'agit à nouveau d'un cours, n'est ce pas ? Lança Jean en plaisantant.
• Absolument, s'esclaffa Pascal. Bon allez, direction les boutiques !!"

Le couple commença par entraîner Jean dans plusieurs magasins vestimentaires assez passe-partout où se mêlaient une grande diversité de vêtements qui, sans être luxueux, étaient d'une qualité tout à fait satisfaisante.
En premier lieu, Ève orienta d'abord le jeune homme dans les rayons de vêtements décontractés où ce dernier porta son choix au fur et à mesure des enseignes sur quelques pantalons et pantacourts légers dans des tons gris-bleu, crème, blanc et généralement uni (Jean ayant insisté pour ne pas porter de vêtements aux couleurs trop voyantes, leurs préférant des couleurs plus sobres). Jean se vit également offrir quelques hauts légers courts et longs ainsi qu'une ou deux chemises d'été qu'il accepta de prendre cintrées sur les conseils de Pascal, lequel argua que cela pouvait le mettre davantage en valeur que les chemises amples qu'il affectionnait jusqu'alors.

Cependant, Jean se rendit vite compte que ce n'était qu'une partie aisée de l'atelier relooking qui lui était alors proposé. En effet, Pascal et Ève l'attirèrent bientôt dans les enseignes proposant des tenues plus habillées. Il se vit alors proposé un certain nombre de costumes qui, s'ils suivaient la ligne à laquelle le couple avait désormais habitué le jeune homme au long de l'après-midi (élégant sans être excessivement onéreux) avait le don de déstabiliser Jean qui ne savait que choisir.
C'est à ce moment que l'aide de Pascal lui sembla la plus précieuse et Jean remarqua que l'expérience de ce dernier ainsi que le goût indéniable de sa femme lui permettait d'orienter ses choix. Cette raison rendit d'ailleurs plus compliqué le moment où Pascal lui annonça qu'il devait ramener une partie de leurs achats au véhicule et laisser Ève continuer seule le coaching, laquelle en profita pour faire durer les séances d'essayage auxquelles Jean se plia avec bonne humeur.
Ainsi furent choisis la bagatelle de trois costumes complets (un gris anthracite brillant, un blanc à coutures noires et un noir à rayures en reflets gris clairs) auxquels s'ajoutèrent deux pantalons de ville (noir et crème) et un peu moins d'une dizaine de chemises cintrées allant du gris nuancé à quelques couleurs vives (fuchsia, bleue nuit et pastel, verte clair et noire) qu'Ève réussit finalement à lui imposer pour pouvoir mettre les costumes en valeur.
De plus, le couple insista pour faire cadeaux de chaussures de cuir en adéquation avec les nouvelles tenues dont il disposait à présent.

En fin d'après-midi, ils revinrent tous trois les bras chargés des sacs contenant les toutes les affaires qu'ils étaient parvenus à faire retoucher durant leur shopping (initiative négociée de manière magistrale par Ève). Un repas fût de nouveau partagé après avoir bu un verre sur une terrasse non loin du camping-car.
L'estomac plein et la garde-robe largement renouvelée, tous trois rentrèrent et se proposèrent d'attendre ensemble l'heure approchante où il faudrait se préparer pour la sortie qu'avait prévu le couple.

Êve sortit un jeu de carte des tiroirs sous le lit du fond et ils entamèrent une partie tous les trois.
Ce ne fut qu'une fois la partie achevée que Jean remarqua les regards insistants du couple à son endroit.

• Jean, entama Pascal, nous voulions te poser une petite question.
• Euh, oui, bien sûr répondit ce dernier, légèrement surpris et assez mal à l'aise en repensant au désir éprouvé le matin-même durant la fellation d'Êve à son mari.
• Est ce que tu saurais nous dire comment tu perçois notre notion libertinage ?
• Hé bien, hésita Jean, totalement pris au dépourvu, je dirais que c'est un mode de vie permettant à un couple de se laisser aller au désir d'autres partenaires tout en conservant une complicité et un amour solide. Comme une façon de dissocier l'amour et le sexe.
• C'est un bon début, répliqua Êve. Mais ce n'est pas vraiment ça. Nous ne dissocions pas uniquement l'amour et le sexe mais l'amour et le désir. Nous considérons que le désir est une chose normale et naturelle bien sûr. Mais elle est aussi une chose riche pleine de beauté, de partage, de possibilités offertes au couple et qui permet de ne pas pour autant menacer les sentiments amoureux qui sont vitaux à notre union.
• Et cela passe justement par le partage et par le caractère non exclusif du désir au sein de notre relation, poursuivit son mari. Et c'est justement à ce propos que nous pensons qu'il est temps que tu puisses t'ouvrir.
• C'est à dire ? Demanda Jean qui n'était pas vraiment sûr de saisir ce que le couple allait cette fois-ci attendre de lui.
• Hé bien vois-tu il y a une chose que nous voulons éviter en particulier, autant pour toi que pour ton parcours initiatique, si tu me permets l'expression, entreprit de lui expliquer Êve en le regardant droit dans les yeux. Toi et moi avons partagé des moments très intenses depuis deux jours. Nous nous sommes caressés plusieurs fois et de plusieurs façon, nous avons fait l'amour et je ne pense pas me tromper en disant que nous avons tous les deux aimé ça, de même que Pascal. Mais il ne faut pas que tu oublie que nous ne sommes pas et ne serons jamais un couple car l'homme que j'ai dans ma vie me convient à merveille. Et il est avec moi en ce moment, tu comprends ?
• Oui, j'ai bien compris, répondis Jean.
• C'est la raison pour laquelle nous voulons que tu puisses vraiment nous considérer comme des amis libertins. Et pour ça nous pensons qu'il faut que tu explore, que tu vives des expériences sans que nous soyons présents. De cette façon tu pourras si notre relation par rapport à d'autres relations qui seront tout aussi libres.
• Oui je comprends bien, répéta Jean. Par contre, je ne pourrai jamais m'empêcher de penser que la relation que je partage avec vous est des plus spéciale ajouta-t-il en souriant.
• C'est parfait que tu le prennes comme ça, reprit Êve. Bon maintenant, il est temps de passer aux choses sérieuses. Nous allons bientôt nous préparer pour notre sortie mais il y a un petit préliminaire d'abord.
• Oui, nous avons décidé, reprit Pascal, que tu allais te préparer et rester dans le club avant nous. Je suis allé moi même t'acheter quelques petits accessoires tout à l'heure et je t'ai préparé l'un d'entre eux sur le lit.
• Tu vas donc aller t'habiller et te faire tout beau pour ce soir tandis que nous allons diriger le camping-car vers l'endroit de notre sortie. Ton cours pour ce soir va être de te fondre dans le décor et de séduire une ou plusieurs personnes en attendant notre arrivée. D'ailleurs, tu ne devras d'ailleurs pas tenir compte de notre présence. Nous allons donc passer une véritable soirée libertine tous les trois dans un lieu libertin et tu devras tout simplement passer ta première en tant que vrai libertin acheva sa femme et regardant Jean sur le visage duquel la surprise s'était faite de plus en plus visible à mesure que la consigne progressait.
Jean ne mit pas plus d'une quinzaine de minutes pour se laver, bien qu'elles lui eussent semblé être quadruples. Il passa par précaution un coup de rasoir pour être sûr d'être convenable puis choisit parmi l'un des vêtements acheté le jour-même le pantalon noir et la chemise bleue nuit. Il trouva sur le lit du fond un boxer d'un noir transparent à travers lequel le sexe n'était guère dissimulé que par un léger triangle où le tissu était doublé.
Tout à ses ajustements, Jean ne cessait d'entendre les voix de Pascal et de sa conjointe lui prodiguer leurs conseils afin que ses approches soient le plus fructueuses possible.

Lorsqu'il en sortit, Pascal était en train de garer le camping car sur une petite esplanade aménagée en parking. Ce dernier lui indiqua par l'une des fenêtres du véhicule l'emplacement de la discothèque où ils se proposaient de passer la soirée à peine à une centaine de mètres dont les néons bleus et rose brillaient et ne laissaient aucun doute quant à sa localisation.
Ève s'était dirigée vers le lit du fond du camping car et se tenait devant l'un des bagages rangés sous le lit, à la recherche d'une tenue pour la soirée. L'entendant sortir, elle se retourna pour apprécier ses efforts vestimentaires.

• Eh bien, tu as fait ça bien. Tu vas faire fureur, commenta-t-elle un sourire mutin au lèvres.
• Bon, il est temps pour notre élève de plonger en terre inconnue ; dit pascal qui venait de couper le moteur. Prends l'argent que j'ai mis sur la table de la cuisine et vas-y.
• Maintenant ? Demanda Jean, étonné par la précipitation de l'ordre émis.
• Oui, oui mon grand, répondit Ève, il ne faut pas perdre du temps. Découvre et profite, nous arriverons et en attendant fait comme bon te semble.

Joignant le geste à la parole, elle se leva et ouvrit la porte. Jean, cette fois ne protesta pas et descendit du véhicule

Il hésita un instant puis prit la direction de l'établissement. Sur le chemin il se demanda ce qu'il allait y trouver et y vivre mais sa pensée fut rapidement interrompue, en se rendant compte qu'il ne se tenait plus qu'à une dizaine de mètres du club. Il décida donc de suivre le conseil donné par ses nouveaux et proches amis : ne plus penser à rien et laisser arriver ce qui devait ou allait arriver.

Il franchit donc le seuil de la porte, sonna avant d'entrer comme indiqué et entra.
Il découvrit un corridor éclairé dans des lumières tamisées fuchsia.
Au bout de se couloirs se trouvait un guichet, décoré de lumières vives où une femme brune aux cheveux courts l'accueillit en souriant.
Jean s'acquitta du montant demandé pour l'entrée, avant que la guichetière, dont il pu au passage apprécier la finesse des traits, ne lui indique une porte située en face du guichet, juste derrière lui.

Jean franchit cette porte après un "bonne soirée" lancé d'un ton aussi doux que cordial par l'employée puis gravit l'escalier juste derrière la porte. Il arrivé en face d'une porte à double battant qu'il traversa à son tour avant d'arriver devant de lourds rideau de tissu aux reflets de velours dont les teintes grenat tranchaient parfaitement avec les nuances bleutées de l'escalier qu'il venait de franchir.

Il passa alors au travers de ces rideaux et arriva sur une piste de danse assez spacieuse où les jeux de lumières s'étaient déjà mis en mouvement.

Personne ne semblait encore occuper la piste, les quelques personnes présentes pour le moment occupées à discuter sur quelques uns des nombreux fauteuils disposés autour de la piste de danse.
Le long du mur de gauche trônait un bar, éclairé dans des lumières vives et au dessus duquel brillait le nom de l'établissement écrit en néon rose vif.

Jean distingua plusieurs portes en face de lui et sur le mur de droite en face du bar vers lequel il se dirigea, n'osant pour le moment pas aller sur les banquettes et fauteuils de la salle. Il prit le temps de remarquer qu'au coté de chacune des portes qu'il avait vu se trouvait une petite plaque brillante semblant en indiquer la destination.

Jean s'accouda au bar, prenant place sur un tabouret en velours noir et observa les personnes déjà présentes qui n'étaient apparemment pas plus d'une trentaine. À sa montre, l'heure affichée était de 22h55.

Il se surprit un bref instant à se demander que faire lorsqu'une voix l'interpella.

• « Vous désirez boire quelque chose ? , entendit-il venir de la barmaid qui était venue se placer juste derrière lui sans qu'il ne s'en soit rendu compte.
• Non, pas maintenant, répondit il en balbutiant. Pendant un instant, Jean fut consterné de la platitude de sa réponse puis, se rappelant subitement les consignes de ses nouveaux amis, tenta de feindre l'assurance et de suivre le conseil prodigué plus tôt par Ève, celui de rester aussi naturel et détendu que possible.
• En fait vous tombez bien car j'aurais quelque chose à vous demander.
• Quoi donc ? Répondit avec curiosité son interlocutrice qui devait avoir environ une vingtaine d'années.
• Hé bien j'aimerais savoir où mènent les différentes portes que j'ai vu un peu partout avant de venir me poser ici.
• Oh, je vois, répondit aimablement la barmaid en souriant, c'est la première fois que vous venez ici. Normalement je vous aurais conseillé d'aller inspecter les lieux car c'est pour moi la meilleure façon de se rendre compte mais puisque c'est gentiment demandé je veux bien vous faire un petit exposé rapide. Alors la porte sur votre gauche mène aux quelques coins câlins de l'établissement il y a 11 chambres où les clients peuvent aller avec leurs partenaires. Chaque chambre peut accueillir jusqu'à 8 personnes voire plus et toutes sont ouvertes. Ce qui veut dire que vous pouvez à tout moment aller regarder ce qui s'y passe. Il y a aussi des petites pièces donnant sur les miroirs sans teint des chambres et où se trouvent également des glory-hole.
• Des quoi l'interrompit Jean.
• Des trous dans la cloison pour que les hommes puissent y passer leur joujou afin que les dames puissent en profiter de l'autre côté. Il y a aussi 3 chambres entièrement noires où vont certains couples pour faire l’amour dans le noir. J'y vais de temps en temps, c'est assez agréable.
Cette dernière remarque fit rougir légèrement Jean qui ne s'attendait pas à autant de naturel de la part de sa guide descriptive improvisée.
• Ensuite la porte juste en face donne surtout sur le coin douche où les personnes peuvent aller se rafraîchir. Il y a des serviettes et tout ce qui est nécessaire. Et ensuite il y a l'escalier à gauche tout de suite en entrant, presque derrière le bar où on a davantage d'accessoires plus ludiques, pour ceux qui veulent être attachés par exemple. Voilà, le tour est fait. Bien sûr il y a des petits kits de protection un peu partout ajouta t elle en désignant une vasque emplie de préservatifs. Ici tout est fait pour s'amuser. La réponse est elle à la hauteur ?
• Oui, je vous remercie, c'était parfait, répondit Jean en souriant.
• Et donc, est ce que vous voulez boire un verre ? Après tous les efforts que je viens de faire pour vous aider à passer de bons moment dans l'établissement.
• Hé bien puisque vous insistez, je vais accepter un kir si vous avez.
• Evidemment, mais uniquement du royal, donc au champagne, et les consommations seront à régler en sortant, ajouta t elle en voyant Jean sortir les billets que Pascal lui avait donné avant qu’il ne sorte du camping-car.
• Ça me va.

Jean prit son verre, et continua d’observer la salle. Il distingua ainsi de nombreuses décorations, statues et tableaux, représentant toutes des groupes d’hommes et ou de femmes à deux ou plus dans des poses lascives et suggestives. Il prit également quelques instants pour regarder de nouveaux arrivants prendre place dans les banquettes pour parfois rejoindre d’autres personnes qu’ils semblaient connaitre. Jean remarqua que d’autres couple se tenaient à l’écart, parfois par paire de couples, et semblaient se préoccuper autan de leurs conversations que des personnes présentes ans la salle qu’elles observaient parfois avec intérêt. Parmi eux se trouvaient quelques hommes généralement mêles à des groupes. Jean se fît alors la réflexion qu’il était l’unique homme seul de la salle et remarqua avec surprise qu’il n’était pas le seul à l’avoir remarqué, quelques couples lui lançant des regards soutenus.
L’un d’entre eux lui adressa un sourire et le saluèrent de leur place, ce à quoi il répondit par un signe de tête. Jean se tourna vers la serveuse qui lui tendit son verre en souriant.

• Hé bien il semble que vous attirez l’attention, lui dit-elle d’un air mutin.
• Justement j’aimerais vous poser une question.
• Encore !, lui répondit elle d’un ton faussement agacé.
• Oui. Comment avez vous su que c’est ici ma première visite
• C’est très simple. D’abord vous avez posé beaucoup de question, s’amusa t elle. Ensuite vous avez pris le temps de regarder autour de vous et vus vous êtes mis à l’écart des autres groupes, ce qui veut dire que vous n’êtes habitué ni de cet endroit, ni des endroits coquins en général. Enfin je connais les habitués et vous n’en faites pas partie.
• Donc j’ai été identifié dès mon arrivée
• Tout à fait. Et je pense que vous avez compris que je ne suis pas la seule à l’avoir remarqué, dit elle en désignant l’un des couple assis de l’autre côté de la pièce.
• Ah…oui, je pense l’avoir vu aussi, dit-il en se retournant, ne pouvant s’empêcher d’être soudainement gêné.
En effet, il ne remarqua qu’à ce moment que parmi l’un des groupes constitué de deux couples, l’un des hommes et la femme assise près de lui se parlaient sans cesser de lui lancer des regards appuyés. Jean, subitement mal à l’aise ne sut que leur rendre un sourire tendu auquel les conjoints lui répondirent par un signe de tête aimable pour l’homme et par un ravissant sourire pour la femme.

Jean profita ainsi de cette occasion pour les détailler. La femme semblait avoir aux alentour de 40, brune aux cheveux courts. Et si sa silhouette n’était vraisemblablement pas aussi fine et sportive que celle d Ève, elle apparaissait sans doute aussi équilibrée, les formes apparemment légèrement plus opulente mais élégamment mises valeur par une robe fine aux formes largement évasées et au tissu ostensiblement transparent.
L’homme, brun lui aussi, semblait plutôt grand et d’une allure athlétique à en juger par la largeur de ses épaules.
Tous deux semblaient discuter avec un autre couple.
Il se retourna vers la barmaid qui le regardait toujours d’un air amusé.
• Vous avez de la chance car je les connais bien, ce sont Eric et Françoise, un couple de réguliers. Rassurez vous, vous n’avez rien à craindre…..quoique.
• Ok, sourit Jean que les blagues de son interlocutrices finissaient par détendre. Ça ne me rassure pas mais ce n’est pas grave, je verrai bien.
• Commet tu t’appelles ?
• Euh, Jean, répondit il un peu surpris.
• Moi c’est Sabrina, enchantée et bienvenue au paradis des coquins, répondit elle en souriant. Ici on essaie généralement de se tutoyer, c’est plus intime. Oh, excuse moi un instant.
Jean vit Sabrina fit quelques gestes en direction des fauteuils agrémentés d’un sourire. Jean ne retourna pas cependant, il surprit un rapide coup d’œil de la barmaid vers lui.
Lorsque cette dernière eut terminé, elle sortit aussitôt cinq coupes de champagne et un seau à glace dans lequel elle plongea une bouteille après l’avoir débouchée. Tout à son ouvrage, Sabrina lui glissa avec un sourire
• Je pense que tu es attendu, fît-elle. Eric me fait signe qu’ils aimeraient que tu les rejoignes.
• Ah, je m’en doutais un peu en fait mais….en fait …. Pourquoi ?
• Je pense qu’ils veulent faire ta connaissance en partageant un bon verre.
• Oui, je comprends mais ….Jean s’interrompit. Il ne savait comment expliquer qu’il ne comprenait pas comment des personnes qu’il ne connaissait pas avait si rapidement jeté son dévolu sur lui, alors que lui-même avait beaucoup de mal à se trouver le moindre charme.
• Tu sais ici il ne faut se poser que deux questions : est ce qu’ils te plaisent et est ce que tu leur plais. La réponse à la seconde question est oui, et la première….. ?
• Euh, oui, répondit Jean, pris au dépourvu par la simplicité évidente mais si naturelle de la barmaid.
• Alors vas-y. Tu sais ce n’est pas la peine de se poser trop de question ici. Même quand tu es dans un club non-libertin d’ailleurs. Si tu pense que tu peux plaire, tu y vas.
• Ok.
• Donc prend ces coupes, je vous apporterai une autre bouteille ensuite, d’accord ?
• Ça marche.

Jean prit aussitôt le plateau chargé des flutes de champagne dans ses mains et se dirigea vers l’endroit où les deux couples discutaient.
Arrivé enfin près d’eux, Jean, qui ne savait comment se présenter, se fit devancer par la femme se tenant près de celle qu’il supposait se prénommer Françoise.
• Ah, voilà ce qui t’intéresse tant ma Franny. Tu va pouvoir être satisfaite maintenant, ajouta t elle d’une voix joyeuse.
• Bien sur, répondit Françoise. Monsieur semble avoir apporté tout ce qu’il faut.
• Pose le plateau et viens t’asseoir avec nous, dit Eric à Jean, soulagé de se le voir proposer.
• Comment t’appelles-tu ? demanda l’homme assis près de la voisine de Françoise.
• Jean, répondit ce dernier.
• Ok, moi c’est Thierry et ma femme Mathilde. Et le couple d’intenables là c’st Françoise et Eric.
Jean observa chacun d’entre eux au fur et à mesure et observa déjà que Thierry et Eric semblaient se ressembler beaucoup, ou du moins avaient tous deux une silhouette musculeuse que ne parvenait pas à dissimuler leur chemise ample et les cheveux bruns assez courts.
Il prit alors le temps de détailler davantage Françoise. Il se dit que cette belle brune aux cheveux courts lui semblait effectivement aussi attirante qu’Eve tout en étant très différente, moins raffinée, sans doute car elle se comportait avec une attitude aussi excessive que celle d’Eve était naturelle. L’autre femme quant à elle se montrait aussi labile et était aussi charmante que la première avec laquelle elle semblait d’ailleurs partager une grande complicité.
Sa robe en moulante d’un violet vif était largement décolleté et Jean ne put s’empêcher de noter que ses lèvres étaient ornées de la même teinte que son vêtement.
Tous les quatre bavardaient et questionnaient Jean.
• Alors c’est ta première fois en club ? demanda Thierry ?
• Euh oui.
• Et qu’est-ce que tu en penses pour le moment ?
• En même temps je viens juste d’arriver. J’ai pas encore l’habitude.
• Mais tu connais quand même le principe du club ? demanda Françoise, un sourire légèrement moqueur sur ses lèvres brillantes d’une couleur chair.
• Euh ….. C’est une tombola pour gagner la collection complète de T’choupi c’est ça ? répondit Jean d’un ton innocent qui déclencha quelques rires des deux couples, ce qui lui permit dans le même temps de se détendre davantage.
Jean partagea ainsi une coupe de champagne, puis une seconde tandis que l’ambiance se réchauffait de plus en plus. La piste de danse semblait désormais se remplir d’hommes, de femmes et de couples qui dansaient, le plus souvent avec des postures ouvertement lascives.
Durant les minutes qui suivirent, tout en conversant avec les quatre congénères, il se surprit d’abord à trouver les conduites ouvertement sexuelles de ces mains frôlant ou même pétrissant sans retenue les formes clairement offertes de femmes qui parfois repoussaient avec douceur et sourires entendus mais qui semblaient le plus souvent simplement heureuse de ces marques d’attentions et de convoitise qui leur étaient témoignées.
Puis il se rappela, comme un éclair de lucidité que l’établissement où il se trouvait était justement dédié à ces conduites et prit ainsi la place d’observateur.
• Alors Jean, tu es toujours aussi timide ? lui demanda Mathilde.
• Oui, j’avoue. Mais je me soigne je crois.
• Soigner sa timidité en allant en club libertin : c’est carrément extrême comme démarche ……. Un véritable défi souligna Françoise.
• Oh, intervint Thierry, tu vas bien relever le défi non ?
• Mmmh, ça dépend ……
• Allons, je suis sûr que tu as déjà des idées en tête, pas vrai, dit Éric en faisant glisser ses mains sur les cuisses de sa femme, remontant vers son entrecuisse tandis que celle-ci s’écartant légèrement pour lui en faciliter l’accès. Oui, c’est certain.
Jean se mit subitement en tête de laisser aller ses envies, se souvenant de l’un des conseils prodigués par Pascal tandis qu’il se préparait : pour surpasser sa timidité il suffit d’imaginer ce qu’on a envie de faire et de le faire sans réfléchir. Il prit ainsi le parti de réagir.
• Ça demande vérification. Il se leva donc et se dirigea vers Françoise et vit Éric lui laisser une place près de sa femme.
Il s’installa donc et sourit avec une assurance feinte mais convaincante car Françoise lui lança un sourire tandis qu’il laissa sa main prendre la place laissée vacante par Éric. Remontant à son tour cette cuisse douce et accueillante, il vit subitement le regard de Françoise changer, cesser d’être provocant pour exprimer un véritable désir, une attente, qu’il combla ainsi en laissant ses doigts remonter vers son entrecuisse, les approchant d’un endroit de plus en plus moite. Il ne tarda pas à atteindre une zone humide de cyprine qu’il entreprit de caresser, arrachant un soupir de contentement à la jolie brune qui se laissa aller cette caresse en le regardant droit dans les yeux.
• Alors ? demanda Éric
• Un délice à découvrir ……. Dit Jean.
• Je confirme …… dit Françoise, un sourire de contentement sur le visage ….. c’est vraiment très bieeen … frémit elle tandis que Jean s’activait à titiller son clitoris du bout de son doigt.
• Il se soigne bien le petit jeune non, dit Thierry. Qu’est-ce que tu en penses chérie, demanda-t-il à sa femme.
• J’en pense que Franny va me donner envie si elle continue, répondit-elle.
Sur ces mots elle s’approche de son amie puis entrepris de poser sa main sur sa cuisse tandis qu’elle attira son visage vers elle pour l’embrasser langoureusement avant de caresser son ventre puis son corps avant de libérer puis de s’occuper ouvertement d’un des seins de Franny qui gémit de contentement.
Jean, tout en continuant de s’appliquer sur le sexe de Franny, restait attentif à ses réactions, à sa respiration et désormais aux caresses que Mathilde lui prodiguait. Il sentit alors la main de Franny se poser sur son sexe qu’elle se mit à palper à travers son pantalon avant d’entreprendre d’ouvrir sa fermeture et d’y glisser une main manifestement rompue à ce genre d’attouchements. Il sentit cette dernière s’emparer de son sexe, caresser son extrémité gonflée sous un pouce rendu glissant par l’excitation s’écoulant du méat du jeune homme.
Cette sensation fit s’accen la pression et l’intensité des mouvements des doigts de Jean sur l’intimité de sa partenaire qu’il pénétra ainsi en veillant à stimuler le clitoris à l’aide de sa paume, son majeur s’agita dans cette antre humide.
Cette caresse fit soudain se cabrer la jolie brune dont l’intimité lui enserra le doigt comme pour le conserver pour elle, tandis que Franny émit un râle de contentement.
• Je vous apporte la seconde bouteille, intervint Sabrina, la barmaid, qui regardait Jean avec un large et magnifique sourire. Tout se passe bien ?
• A merveille répondit Thierry, n’est-ce pas Franny.
• Très bien. Très, très bien. Ma chérie est ce que tu peux nous amener une bouteille d’eau dans 5 minutes en coin câlin.
• Bien sûr, aucun problème. Tu sembles en appétit.
• Mets plutôt deux bouteilles d’eau et trois coupes, intervint Mathilde devant Sabrina qui acquiesça. Ne crois pas que tu vas me priver de tes jolis seins, ajouta-t-elle à l’attention de Françoise.
• Pas de problème répondu la brune. Elle sortit sa main du pantalon de Jean et lui souffla de la suivre.
Jean la suivit donc. Ce dernier fut d’ailleurs d’abord surpris. Il s’était attendu à ce que Franny se montre pressée et désire rejoindre rapidement l’endroit où il entendait bien continuer de s’occuper d’elle. Cependant elle marchait naturellement, comme si elle ne ressentait pas le désir qu’il avait pu constater du bout de ses doigts quelques instants plus tôt.
Il comprit que cela était voulu, pensant qu’il ne semblait pas à sa partenaire nécessaire de s’impatienter, justement pour accen l’intensité des prochaines caresses.
Il parvint ainsi dans un couloir tamisé aux murs sombres éclairés d’une douce lumière rosée.
Franny inspecta quelques portes rapidement puis entra dans la première qu’elle trouva ouverte.
Jean l’y suivit aussitôt décidé à tenter de prendre les devants. Il n’en eut pas le temps car à peine la porte franchie Franny se retourna et se colla contre lui, ondulant des hanches sans retenue contre le jeune homme qui sentait ainsi son sexe se presser contre ce corps. Il sentit ainsi immédiatement son sexe reprendre la vigueur que lui avait fait perdre ces quelques mètres jusqu’à cette chambre.
• Tu m’as bien fait jouir mais maintenant j’ai vraiment envie. Viens t’occuper de moi tout de suite.
Joignant le geste à la parole, elle glissa ses bras autour du cou de Jean. Ce dernier accueillit ce langoureux baiser avec plaisir, jouant avec la langue fraîche de Franny. Il laissa ses mains glisser sur ses hanches, palpant cette fois ses fesses et glissant ses mains sous sa robe.
Franny se courba et sa main vint une seconde fois palper la bosse qui déformait clairement le pantalon du jeune homme. Elle entreprit immédiatement de reproduire le traitement qu’elle lui avait fait subir quelques minutes plus tôt en s’insinuant à nouveau dans la fermeture du pantalon de Jean.
Ce dernier sentit la main de la brune désormais volcanique enserrer à nouveau son membre et le palper doucement.
Jean remonta la robe et laissa ses doigts dériver vers l’entrejambe de la belle à nouveau, rencontrant à nouveau le tissu trempé de son dessous au travers duquel il caressa la fente toujours humide de Franny.
• Ohh…. Tu m’excites. Je veux voir ta queue. Maintenant.
Franny se recula légèrement, et entrepris de déboutonner le pantalon de Jean qui, désarçonné, se retrouva bras ballant. Franny vit son hésitation et le saisit par la nuque, enfouissant sa langue dans sa bouche dans un baiser brûlant de désir. Jean sentit sa langue et ses mains revinrent sur la poitrine de la belle tandis que cette dernière ouvrait son pantalon et glissait ses mains sous son boxer pour se saisir cette fois entièrement de son sexe, désormais à l’air libre.
• Tu as une belle queue, dit-elle, interrompant son baiser.
Sans lâcher Jean du regard, elle se pencha légèrement et caressa son sexe, étalant les gouttes de sécrétions qui suintait avec son pouce, replongea son regard dans celui du jeune homme avant de s’accroupir et d’engloutir la queue qu’elle convoitait.
Pour la troisième fois en quelques jours il ressentait cette douce chaleur autour de son membre, qui plus est venant de deux personnes différentes. Un sentiment brusque l’envahit soudain " et si tout cela n’était qu’un rêve ? méritait-il d’avoir cette chance ? " A cette idée, il sentit son sexe perdre sa sensibilité en même temps que sa fermeté. Jean sentit subitement son cœur battre la chamade mais cette fois sous l'effet d'une panique qu'il ne contrôlait subitement plus. Sa partenaire avait bien entendu tout de suite relevé ce changement et lança vers lui un regard interrogateur. Jean eu l'impression que ses jambes étaient sur le point de se dérober sous lui lorsqu'il vit de la tendresse dans le regard de la Franny.
• Je t'ai effrayé ? ….. Ne t'en fais pas. Je vais prendre soin de toi.
La belle brune se releva, lui sourit et l'embrassa, par de petits baisers brefs puis plus appuyés, puis dans un baiser langoureux et lascif. Elle lui sourit à nouveau, lui enleva sa chemise et le jeune homme put à nouveau admirer les délicieuses nuances de violet qui coloraient ces lèvres. Ces nuances lui rappelèrent, comme dans un flash, les nuances douces des lèvres d'Eve, auxquelles il avait gouté pleinement depuis 2 jours. Il se rappela ses paroles "il faut que tu explores, que tu découvres". Il se rappela leurs conseils, leur liberté, leur désir qu'il puisse découvrir et s'épanouir, la promesse qu'il leur avait tacitement fait dans ce sens.
Il posa à nouveau les yeux sur Françoise qui venait de quitter ses lèvres pour descendre gouter son cou, caressant son corps. Il la trouva belle, non pas uniquement physiquement. En dépit de l'âge qu'elle affichait, il ne put qu'admirer ses jolis traits, les délicieuses couleurs qui les soulignaient, ses épaules, ses seins, ses hanches. Il posa à nouveau ses mains sur ses épaules, les faisant glisser sur son dos, qu'il débarrassa se sa robe, dégustant de ses main la douceur de cette peau. Il eut l'envie de la gouter.
Tandis que Franny continuait de descendre, embrassant son ventre, il la retint, la releva délicatement, l'embrassa à nouveau, se mit à parcourir tout son corps de ses baisers. Il sentit son sexe se durcir à nouveau tandis qu'une osmose nouvelle se créait. Il fit glisser ses lèvres vers son ventre, ses mains jouant le rôle d'éclaireur pour sa bouche et sa langue. Il caressa à nouveau la douce grotte humide de sa partenaire qui frémit et soupira profondément à ce contact. Il laissa sa langue vagabonder et toucha à cette humidité qu'il lécha avec douceur puis accentuant la pression, arrachant cette fois à Franny des soupirs mêlés de gémissements.
Cette dernière se recula, s'allongea sur le lit de la chambre, les jambes écartées pour mieux s'offrir. Durant de longues minutes Jean s'appliqua à donner du plaisir, dégustant le nectar de la belle qui haletait, lui caressant les cheveux, écartant ses chairs pour mieux sentir la douceur de ces caresses.
Elle le prit subitement par les cheveux, l'attira à elle, l'embrassa fougueusement tout en se saisissant de son membre dressé, vers lequel elle se pencha avant de le lécher puis de le prendre en bouche. Elle ne cessa de le regarder dans les yeux, lui souriant entre deux coups de langue. Jean se sentait si bien, cette caresse était si délicieuse et pourtant le jeune homme ne se sentait pas arrivé au bout de son plaisir. Il sentait chaque sensation prodiguée par la langue de la belle, autant que par son regard et ses mains.
• Elle est bien dure maintenant …… tiens ma belle, donne-moi une capote pendant que tu es là, dit-elle en s'adressant à la serveuse qui regardait depuis quelques minutes.
• Je ne voulais pas te déranger, répondit Sabrina, amusée. Je te pose ça ici. Mathilde, je te laisse distribuer les coupes.
• Pas de soucis, répondit l'intéressée qui entra dans la chambre, manifestement impatiente de rejoindre son amie. Je crois que j'arrive pile au bon moment.
• Tu ne crois pas si bien dire. Allez viens, souffla-t-elle à Jean tandis qu'elle s'allongea sur le dos alors que Sabrina lui tendait un préservatif.
• Non, non. Je t'en prie, intervint Mathilde. Laisse-moi m'en occuper.

Sur ces mots, la nouvelle venue s'approcha, prit la protection des mains de la serveuse, en déchira l'emballage puis saisit le sexe de Jean, qu'elle caressa doucement avant de dérouler l'enveloppe de latex le long de la tige de chair qu'elle dirigea vers le sexe humide de Françoise. Cette dernière gémit lorsque Jean la pénétra. Ce dernier commença à baiser sa partenaire, par lents va-et-vient, puis plus rapide, puis plus lents, tout en caressant les beaux seins de la belle brune que son amie venait embrasser dans le même temps, passant d'un sein à l'autre, s'égarant parfois vers le vagin qui s'étirait toujours sous les assauts du jeune homme.
Jean ne pensait plus à ses craintes, il ne pensait plus. Il ne voulait que le plaisir de sa partenaire dont chaque soupir semblait accen les sensations qui envahissaient son sexe, son gland.
• Alors, dit Mathilde, il est bon ton petit jeune ?
• Oooh, pas mal du tout, répondit son amie. Il est en forme. Plus vite mon grand, je crois que je vais bientôt venir. Baise-moi bien !! Fais-moi du bien !!
• Eh bien Saby, dit Mathilde. Tu ne devais pas redescendre en salle?
• Si, si, répondit la serveuse qui ne quittait pas la scène du regard. Mais vous savez que j'adore vous regarder.
Mathilde se leva et prit la main de Sabrina.
• Viens avec moi ma belle. Je serais surprise que tu n'aies pas envie de jouer aussi.
Elle embrassa la belle barmaid qui lui rendit son baiser. Elle fit se pousser Franny qui obtempéra sans cesser de subir les coups de rein de son jeune partenaire et s'assied avec la barmaid sans cesser ses baisers langoureux qu'elles n'interrompaient toutes deux que pour regarder leur amie qui haletait de plus en plus vite.
Franny jouit ainsi, criant son plaisir tandis que Jean continuait de la prendre. Il n'osa rien dire, embarrassé de n'avoir pas partagé cette extase. Il ralentit ses mouvements puis se rendit compte que Franny continuait de gémir. Il reprit donc ses va-et-vient, arrachant à la belle de nouveaux soupirs tandis que Mathilde et Sabrina léchaient toutes deux les seins de leur amie.
Mathilde intervint de nouveaux.
• Viens me lécher ma belle, tu me donnes trop envie.
Franny ne se fit pas prier. Elle se redressa, laissa Mathilde s'allonger à sa place et se plaça à quatre pattes pour lécher la nouvelle venue qui avait dégagé son intimité, déjà très humide. Jean n'osait bouger mais Sabrina l'encouragea à prendre de nouveau Franny avant de s'éclipser. Jean la pénétra de nouveau. Ses va-et-vient redevinrent de plus en plus rapide mais le jeune homme parvint à ralentir la cadence. Se contrôler pour faire durer le plaisir, la magie du moment. Sa partenaire semblait apprécier cette attention autant que son amie qui gémissait sans retenue sous les coups de langue. Franny jouit une seconde fois sous les coups de queue de Jean qui cette fois se laissa emporter et éjacula, gémissant à l'unisson avec sa partenaire, se collant à elle pour mieux profiter de cet instant tandis que Mathilde les rejoignit dans un orgasme bruyant.
Il avait conscience du jeu auquel il se livrait mais n'en tirait désormais qu'une satisfaction décomplexée.
Après quelques minutes, il se retira de la brune qui le regardait, souriant de contentement.
• Tu as tenu tes promesses. C'était super. Ça fait un superbe début de soirée. Pas vrai ma belle, ajouta-t-elle en se tournant vers son amie.
• Je veux bien le croire. Heureusement que tu t'es occupée de moi. J'aurais détesté rester sur ma faim.
• Un petit passage aux toilettes, on se refait une beauté et on va rejoindre nos hommes ma chérie ? Jean, tu restes avec nous ou tu repars tout de suite ?
• Je veux bien rester avec vous et prendre un verre. Si vous le voulez.
• Bien sûr qu'on le veut. A tout de suite.

Jean se rhabilla, quitta la chambre tandis que le duo partait de leur côté. Arrivé sur la piste, il regagna la table qu'il avait quitté plus tôt dans la soirée.
Thierry et Éric l'accueillirent en souriant.
• Hé bien, tu as abandonné les dames ?
• Elles m'ont dit qu'elles arrivaient.
• Oui, elles ont toujours tendance à vouloir se refaire une beauté après avoir joué. Tu as dû bien t'amuser, ça fait une petite heure que vous êtes partis.
• Quoi? Une heure, s'étonna Jean. Ah c'est vrai je n'ai pas mis de montre.
• Ne t'en fais pas. De toute façon une fois qu'on est dans une chambre ici le temps passe très vite, dit Thierry.
• Même Sabrina a mis un peu de temps à revenir, dit Éric. Tu sais qu'elle n'a pas le droit de participer normalement mais nos femmes sont très convaincantes et elle n'est pas très farouche. Elle a participé un peu.
• Juste embrassé Mathilde en fait.
• Oh elle a déjà fait bien pire, même si elle risquait de se faire virer pour ça. Mais bon le patron n'irait jamais jusque-là. Il l'aime bien et il a bien raison. C'est un ange cette fille.
• Bien pire ? demanda Jean.
• Oh oui, répondirent les deux amis en souriant …… mais uniquement avec des femmes. On a déjà essayé mais elle n'a jamais voulu aller plus loin que les préliminaires.
• Tu devrais essayer, poursuivit Éric. Tu as l'air de lui plaire.
• Je confirme, intervint Mathilde qui venait d'arriver accompagnée de Franny. Elle avait l'air très excitée.
• Elle en aura de la chance si elle t'a ce soir, surenchérit cette dernière. Mais bon pour le moment elle doit aussi travailler. Elle est occupée au bar ta jolie serveuse, regarde mon chéri, dit-elle à l'adresse de son mari.
En effet, Jean vit la jolie Sabrina occupée à servir quelques hommes seuls et plusieurs couples, dont Eve et Pascal.
• J'en déduis que tu t'es bien amusée ma puce, n'est-ce pas ?
• Oh que oui !! Il ne paye pas de mine le petit jeune mais il sait y faire : il a la fougue des jeunes de son âge sans chercher à brûler la chandelle par les deux bouts. C'était très bien. C'est vraiment parce que je sais que les jeunes ne te plaisent pas ma chérie car je te l'aurais prêté…. Ou peut-être pas d'ailleurs.
La brune éclata alors d'un rire joyeux, imité par son mari. Jean se sentait détendu mais une légère pointe de gêne commençait à émerger, ne sachant comment évoquer ce qui venait de se passer avec légèreté sans paraitre graveleux. Dans le doute il sourit mais resta tout de même muet.
• Je maintiens que notre petit jeune a vraiment eu l'air d'avoir fait de l'effet à Saby, reprit Mathilde.
• Et qu'est ce qui te fait dire ça ma puce ? Demanda Thierry.
• Ses réactions. D'habitude elle se laisse caresser sans soucis mais il me faut toujours quelques instants avant qu'elle ne soit vraiment excitée au point de m'embrasser. Mais là, quand je l'ai rejointe, elle n'était même pas encore entrée dans la chambre et était toute fébrile. C'est tout juste si elle n'avait pas commencé à se caresser en vous regardant. Je mettrais ma main à couper que Jean lui a plu.
• Tu te prends pour une entremetteuse maintenant, dit Franny en s'esclaffant.
• Bah, si elle a raison Jean devrait tenter le coup, intervint Éric. Tu auras séduit une perle si tu réussis. Après tout tu as toujours eu du nez pour ce genre de chose. C'est quand même toi qui nous as présenté Fran et moi. Et ça fait plus de 18 ans que ça dure. Si j'étais toi Jean, je retournerais au bar et je reprendrais une coupe.
• Plutôt de l'eau. Je n'ai pas l'habitude de boire autant, répondit Jean.
• Ça ne pourra que faire un meilleur effet, affirma

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!