Vacances Sans Frontières - 18 Dernière Nuit

Eve se réveilla soulagée et heureuse. Elle avait toujours été d'une grande générosité et les initiatives qu'elle prenait depuis quelques temps la rendaient rayonnante. Elle avait la veille gardé un œil sur ses petits protégés et avait eu plaisir à constater que leur complicité était revenue.
Elle avait été sérieusement contrariée par l'attitude de Sabrina le jour précédent mais en avait suffisamment appris sur elle pour rapidement comprendre que ce n'était qu'un instant de panique. Elle connaissait également assez le caractère de Jean pour savoir que ce dernier ne serait en aucun cas rancunier envers elle. Mais ils s'étaient rapidement rapprochés, réconciliés et leur amour sincère leur avait permis de passer outre cet incident.
Dès que Pascal lui avait parlé de Jean, elle avait tout de suite senti une porte s'ouvrir, une opportunité, une chance de vivre quelque chose de vraiment distrayant. Elle avait toujours fantasmé sur l'idée de prendre la virginité d'un jeune homme, de se sentir maitresse du jeu avec un partenaire inexpérimenté et timide. Et Jean avait satisfait ce fantasme au-delà de ses espérances. Le tempérament très sentimental de Jean, qu'il ne cherchait d'ailleurs pas à cacher, sa tendresse, ses attentions l'avaient transportée au moment de leur première jouissance. Tout comme son mari, bien qu'elle l'avait deviné avec davantage d'acuité, elle sentait qu'elle pourrait offrir à ce jeune homme timide la possibilité de devenir un bon amant et de le révéler à lui-même. En faire leur jouet sexuel, leur complice de plaisir avait été leur but à tous les deux. la méthodes qu'ils avaient tous deux choisie était simple : lui donner confiance, le tenir à l'abri du risque de s'attacher et enfin l'initier aux plaisirs, multiples avec femmes et hommes pour le libérer et en faire un homme assumant ses jeux et envies.
Tout se passait selon leurs prévisions jusqu'à l'arrivée de Sabrina. Ces regards que le jeune homme avait voulu discret mais qui trahissait un intérêt grandissant, tout comme les gestes involontaires et le regard de la jeune femme sur celui qui allait devenir son compagnon.

Pascal et elle avait presque immédiatement compris ce qui se passait et était tombés sous le charme. Voir Jean se métamorphoser, quitter son attitude de timidité pour devenir un protecteur oblatif les avait tous deux touchés. Et aucun d'eux ne le regrettait.
Voir ce jeune couple partager les épreuves tout en restant aussi soudés rappelait à Eve la passion qui ne l'avait jamais quitté depuis sa rencontre avec Pascal. Leur gout pour les jeux sexuels, à plusieurs ou à deux, avait failli les séparer mais leur union, leur respect, leur attachement, en un mot, leur amour profond l'un pour l'autre les avait sauvés de la rupture.
Depuis plus de quinze ans, ils avaient ensemble affronté bien des problèmes et s'étaient construit une vie de confort à force de travail. Ce confort dont ils profitaient tous deux. Juste tous les deux. Pourtant leur mode de vie et la précocité de leur rencontre avait eu de terrible conséquence sur leur entourage, les préjugés ayant la vie dure et les ayant laissés progressivement seuls, l'un avec l'autre, ne partageant leurs joies qu'avec un cercle restreint d'amis qui acceptaient la nature particulière mais pourtant si profonde de leur amour.
C'était seuls qu'ils évoluaient dans leur vie, depuis qu'ils savaient, l'un et l'autre que personne ne viendrait agrandir leur famille. Ils avaient affronté cette vérité et en avaient souffert ensemble, puis s'étaient résignés à ne jamais transmettre leur modèle, à ne jamais pouvoir un jour apprendre à leur à traverser les épreuves de la vie à deux.
Et puis Jean fit irruption dans leur vie. Tout en ignorant alors ce qu'il avait vécu, ils avaient tout de suite ressenti en lui ce besoin de repère. Il était là pour qu'ils puissent lui apporter ce qu'il n'avait pu trouver : des regards compréhensifs, des valeurs qu'il transmettrait à son tour. Oh bien sûr lui et sa belle les attiraient beaucoup et ils comptaient bien profiter de la dernière soirée de leur voyage pour partager à nouveaux des moments de plaisir.

Mais Eve le considérait aussi comme un ami, presque un frère, presque un fils. Elle était heureuse et fière de le voir développer ses sentiments pour sa petite amie, fière de son attitude, de l'homme qu'il était en train de devenir.
Mue par ces sentiments, elle se redressa et vit son mari lui sourire tandis qu'il sortait de la douche, se penchant vers elle pour l'embrasser avant même de lui dire bonjour.
- Bonjour chérie. Il faut te lever, j'ai déjà commencé à préparer les sacs. On va débarquer dans deux heures. Le temps de te doucher et d'aller prendre le petit déjeuner ….et de retrouver nos deux tourtereaux et il faudra faire fissa. Le temps de retourner à la villa et de tout fermer on aura intérêt à se dépêcher.
- Compris chef !! Je me dépêche. Pars devant je te rejoins. J'ai juste besoin de me refaire un brin de toilette et je suis prête.
- D'accord. A tout de suite ma chérie.
Elle le vit sortir de la cabine puis se leva et se dirigea vers la douche, pensant à ces moments d'extase dans les bras d'Isabelle et de Marc durant la nuit avant de se retrouver à nouveau avec un mari toujours aussi en forme.
Quelques minutes plus tard, elle sortait de la salle de bain, vêtue d'une petite jupe blanche et d'un débardeur blanc également, ses beaux cheveux noués en une queue de cheval et ses yeux et ses lèvres décorés par un magouillage clair et discret se confondant presque avec ses couleurs naturelles. Elle sortit, impatiente de se restaurer près de son cher ange et de voir ses protégés.
Lorsqu'elle arriva à table elle ne put que constater l'absence du couple et commença à se restaurer avec son cher mari, lequel était en grande conversation avec Marc, Yannick et Antoine. Quelques minutes plus tard, elle vit justement arriver Jean et Sabrina qui s'attablèrent à leur côté.
Tous échangèrent au sujet de leurs rencontres du soir. Eve fut soulagée de les voir à nouveaux aussi amoureux et les entendit surtout parler de leur nuit ensemble, lorsqu'ils étaient retournés dans leur chambre.
Comme Pascal, Eve devinait que Sabrina ressentait encore un certain malaise et surtout beaucoup de remord de s'être conduite de façon si excessive. Il lui semblait surtout que la jeune femme regrettait d'avoir perdu une nuit durant laquelle elle aurait pu profiter de son petit-ami.
L'heure passait et les passagers regagnaient tous petit à petit leurs chambres respective afin de boucler leurs bagages et de se préparer à débarquer. Eve et Pascal se dirigèrent vers leurs cabines afin de se saisir de leurs sacs, tout comme le jeune couple.
Quelques minutes plus tard, ils en ressortirent et tous les passagers se rendirent sur le pont. Le bateau était arrivé à quai.
Les passagers se saluèrent de façon parfois presque passionnées, bribes des plaisirs des soirées précédentes et des jouissances qu'ils avaient partagés. Jean et Sabrina ne firent pas exception à la règle et Yun ainsi que son conjoint vinrent les saluer, la belle chinoise prenant le jeune couple dans ses bras en leur faisant promettre de se revoir durant l'année, leur confiant son numéro de téléphone et son adresse électronique. Yannick et Sandra leur adressèrent un salut particulièrement chaleureux également. Bien entendu, tous saluèrent et remercièrent les deux couples d'organisateurs et certains ne manquèrent pas de garantir leur présence à la prochaine croisière.
Puis tous débarquèrent et Pascal manifesta un réel empressement à parcourir les kilomètres séparant le quai de la villa. Le trajet se fit dans un silence détendu, et Pascal, en bon organisateur, insista sur la nécessité de quitter rapidement la villa pour garantir à Jean de pouvoir arriver à la gare à temps pour son train.
Ils arrivèrent à la villa mais n'y restèrent pas plus d'une demi-heure, laps de temps durant lequel tous rangèrent leurs bagages, chargèrent le camping-car et remirent la villa rapidement en ordre avant d'investir le véhicule et de repartir.
Les premières minutes du trajet furent assez calmes et étrangement silencieuses, comme si chacun des passagers du véhicule se montraient préoccupés devant la fin du voyage qui s'annonçait.
Pascal conduisait tandis qu'Eve restait près de lui et observait la durée prévue du trajet. Derrière eux, Jean et Sabrina restaient également silencieux, se tenant la main et se jetant des regards assez préoccupés.
Ce fut Sabrina qui rompit le silence.
- Je ne sais pas pour vous mais ….. Franchement je ne suis pas pressée d'arriver.
- Pourquoi tu dis ça, ma puce ?
- A ton avis gros bêta ? Quand on arrivera tu iras tout de suite à la gare … et franchement je n'ai pas hâte qu'on y soit. J'appréhende un peu en fait. Pas toi ?
- Si, un peu. En fait je n'y pense pas vraiment. Je me connais : je ne vais commencer à réaliser qu'une fois sur le quai de gare. Là je n'aurai vraiment pas envie de partir. Mais pour l'instant je suis avec toi. Enfin avec vous tous même.
- Ah c'est sûr que ça va te faire un sacré changement quand tu vas rentrer chez toi, intervint Pascal. Tu en auras fait des choses pendant ton voyage.
- Oui, mais, pour être franc le plus gros changement ne va pas être avec Saby. Le plus gros changement c'est que vous ne serez plus là non plus. Je veux dire : de toutes les choses que j'ai vécu depuis que je vous connais, vous avez pris une place super importante. Et si Saby va me rejoindre, vous et nous on se verra beaucoup moins. Et ça me fait bizarre en fait.
- Bizarre comment ? demanda Eve.
- Je ne sais pas vraiment. Vous avez pris une place énorme dans ma vie depuis le début de notre voyage. Vous m'avez apporté tant de choses, à commencer par ma première fois, et ma rencontre avec toi, ma chérie, et tout ce qui s'est passé entre nous. Et d'ici demain je ne vous verrai presque plus, comme ça, du jour au lendemain. J'ai presque l'impression que ça aura été une parenthèse, une formidable parenthèse mais une parenthèse.
- Tu sais ce n'est pas parce qu'on vit loin qu'on ne se verra plus. On se tiendra au courant comme avant, via internet. Et on essaiera de se voir, dit Pascal. Vous nous donnerez des nouvelles. Je veux dire qu'il n'est pas question qu'on perde contact.
- Ah, ça non. Même pas en rêve. Je n'ai pas envie de ne plus jamais vous voir. J'espère bien qu'on va rester en contact. Le plus possible même. Pas vrai ma chérie ?
- Oui, c'est sûr, mais de toute façon, tu l'as dit : on va rester en contact. Et puis toi et moi on va rester ensemble. A vrai dire j'ai hâte d'être jeudi pour pouvoir te revoir. Emménager avec toi, c'est ….. j'ai trop hâte.
- Moi aussi bien sûr. A vrai dire c'est ce que je me dis. Ça va me faire super vide lorsque je vais reprendre le train. Ça sera comme une autre vie. Et je pense que lorsqu'on va se retrouver il va falloir vraiment qu'on se redécouvre comme …. Dans la vie normale en fait.
- C'est normal, tu sais, dit Pascal, de vouloir se retrouver un peu au calme. Ces vacances doivent te sembler vraiment spéciales. Pour nous c'est une habitude mais pour ceux qui ne sont pas dans ce milieu c'est toujours un peu bizarre, d'autant que tu étais vierge avant nous. Donc ment c'est surprenant. Après nous rencontrons aussi de temps en temps par des sites de rencontres. Mais en général on prend notre temps, sauf si on connait déjà les partenaires de jeux.
- Ah ? Je n'y connais pas grand-chose pour ma part.
- Moi un peu plus. Mon ex était passé sur ces sites pour trouver des partenaires mais j'ai plus fait de l'exhib, jamais je n'ai voulu coucher avec un autre que lui dans ces moments-là. Dans ce sens-là vous m'avez sacrément décoincée. Mais je pense qu'on va attendre un peu avant de se lancer là-dedans, pas vrai mon cœur. Il faut déjà qu'on regagne un rythme de vie à deux. Après on verra même si je pense qu'on en aura envie tous les deux, non ?
- Oui, je pense aussi. Il faut qu'on apprenne à vivre notre vie d'étudiant. On a déjà fait tellement de choses.
- Vous avez raison tous les deux, dit Eve. Et puis …. Les vacances ne sont pas encore finies. Il y a encore toute la nuit devant nous.
- Oui, c'est vrai, répondit Sabrina. Et j'ai l'impression que vous avez une idée derrière la tête.
- Oh que oui, ma chérie. Ne t'en fais pas, toi et moi allons être à l'honneur ce soir.
- C'est normal que je sente monter la chair de poule, demanda Jean. Entre vous deux et Pascal qui sourit d'un air entendu, ça ne me rassure pas, plaisanta-t-il.
Tous rirent de bon cœur et continuèrent à parler, échangeant sur leur séjour sur le bateau. Jean et Sabrina furent assez longuement questionnés par Pascal et Eve sur leurs rencontres respectives. Sabrina évoqua avec plaisir les ébats avec Sandra et Yannick, insistant particulièrement sur le final.
- Franchement c'était vraiment à la hauteur de ce que j'espérais. Deux hommes dont lui …. Le paradis.
- C'est vrai qu'il n'est pas mauvais non plus Yannick dans son genre, dit Eve.
- Ah, un amant formidable. Il masse vraiment très, très bien et il est … vraiment très bien pourvu. C'était vraiment très, très bon.
- Ravie que tu te sois amusée ma chérie, dit Eve. Mais c'est vrai, j'atteste, pour l'avoir pratiqué, qu'il est vraiment doué. Et pas que pour les massages. Et j'ai rarement couché avec un homme avec une queue aussi grosse.
- Sandra n'est pas mal non plus, intervint Jean. Elle est … sensuelle. Vraiment très sensuelle. Un délice.
- Oui, oui, c'est ça Môsieur le jaloux. Tu crois que je ne te vois pas venir, dit Sabrina en souriant.
- Quoi ? C'est vrai. Elle a beaucoup de savoir-faire ça se sent tout de suite. Mais tu sais bien que ça n'est pas comparable avec toi. Par contre oui, j'avoue que je suis un peu jaloux …. Je veux dire. La taille est si importante que ça ?
- Ben …. Pas importante mais c'est sûr qu'une queue plus large donne plus de sensations. Ça frotte plus. Mais bon ce n'est pas exceptionnel non plus. Tu as bien senti que j'aime quand tu me fais l'amour, même si la tienne est moins large. Au final je préfère avec toi. Mais de temps en temps, un partenaire qui en a une plus grosse c'est bien aussi.
- Ben à vrai dire c'est un peu de ça que je suis jaloux : lui peut te faire plus de bien, ou plu facilement.
- Oui, mais après trop gros ce n'est pas agréable non plus : tiens Christian par exemple, la sienne est presque plus grosse que Yannick. Mais lui ça devenait limite douloureux parce qu'il était super brutal. Yannick et toi vous savez vous y prendre bien mieux. Et la preuve, Yun disait aussi que tu assurais autant que son mari malgré la différence de taille. Comme quoi ça n'est pas seulement ça qui compte.
- Ah, Yun a dit ça ? Dit Eve.
- Oui, elle me l'a dit juste avant qu'on débarque. D'ailleurs elle avait l'air d'en vouloir à son mari.
- Ben en fait, est ce que tu sais que ce n'est pas son mari ? Yun ne l'a rencontré qu'il y a quelques mois. Elle me l'a dit. Il l'a demandé en mariage mais elle a refusé mais depuis il l'appelle quand même sa femme.
- Oui, en même temps ça me rassure : il est trop bourrin pour une fille comme ça. De toute façon j'ai l'impression que ça ne va pas durer. Elle avait vraiment l'air assez remontée contre lui hier soir. En même temps c'est la première fois qu'un homme me fait mal comme ça.
- Il t'a fait mal ? C'est à ce point là ? Demanda Pascal.
- Oui, il m'a masturbé assez bien au début, même si c'était vigoureux, mais d'un seul coup il s'est montré si brutal qu'il m'a fait mal. Il a fallu que Jean intervienne pour qu'il arrête. Sur le coup ça m'a presque fait peur. Si tu n'avais pas été là Jean, je n'aurais rien fait avec ce …enfin avec lui. Mais bon. En tout cas Yun était délicieuse, douce, coquine. Vraiment adorable. Mais il y a une chose qui me chiffonne.
- Ah ? Quoi donc ? Demanda Jean.
- Ben il parait qu'elle t'a appris quelque chose : je voudrais bien savoir de quoi elle parlait.
- Ah ! ça tu ne le sauras que quand j'aurais décidé. Mais crois-moi tu ne le regretteras pas.
- T's chéri. Dis-moi, s'il te plait.
- Non, non, non. Pas question. Mais promis je te montrerai tout à l'heure si tu es sage, dit-il en riant, l'attirant dans ses bras et l'embrassant d'un air taquin.
- Ne t'inquiète pas ma belle : moi aussi j'en ai une belle de surprise. Et Môsieur Jean va devoir assumer ses bêtises. Il vient de remporter un gage. On ne se refuse pas à la femme qu'on dit aimer.
- HEIN ?! Mais non, ce n'est pas juste !! Objecta Jean tandis que Sabrina et Pascal éclataient de rire. Je la taquinais c'est tout, sinon il n'y aura plus de surprise.
- Trop tard. Tu vas devoir payer le prix de ton arrogance ce soir. Tu seras à nous trois ce soir. Et tu as intérêt à "être bien sage", dit Eve en reprenant l'intonation qu'il avait utilisé envers sa bien-aimée.
Le reste du trajet se passa tranquillement, dans la bonne humeur, Jean triant ses photos tandis que Sabrina regardait la route ou discutait avec le couple. Jean appris par message que ses parents allaient lui laisser sa maison pendant 15 jours, le prévenant qu'il allait devoir s'en occuper. Il s'en réjouit car cela serait plus facile de rejoindre Sabrina une fois qu'elle serait arrivée à son appartement.
Petit à petit le soir arriva et la circulation joua cette fois en la faveur des vacanciers qui parvinrent à gagner un temps considérable grâce à quelques initiatives de Pascal qui parvint à éviter les embouteillage, gagnant presque deux heures par des trajets stratégiques.
Ils purent donc s'arrêter prendre leur repas et, ayant trouvé un stationnement adéquat, ils décidèrent de s'installer pour la nuit. Une fois le repas consommé, Eve et Pascal installèrent le grand lit et tous s'y reposèrent, appuyés sur les gros oreillers, s'apprêtant à regarder un des films de Jean, ce dernier prenant sa douce dans ses bras tandis qu'elle se blottit contre lui.
Comme il aimait la sentir ainsi contre lui. Il désirait profiter de ces instants, pensant qu'ils seraient bientôt séparés. Sabrina le ressentit, le regarda dans les yeux et l'embrassa tendrement, puis langoureusement, laissant sentir à son petit-ami son désir croissant de faire l'amour.
- Hop, hop, hop. N'oublie pas que c'est moi la maitresse du jeu ce soir, dit Eve d'un air espiègle. Ma chérie je ne t'autorise pas à faire l'amour avec lui pour le moment. Juste des préliminaires. Met Jean bien en forme. Tu vas voir on va beaucoup s'amuser. Et toi Jean tu as intérêt à faire du bien à ta chérie.
- Alors dans ce cas mon cœur c'est moi qui vais m'occuper de toi, dit ce dernier à sa belle qui le regardait en souriant.
Sur ces mots il la renversa sur le matelas et la prit dans ses bras, collant sa bouche à la sienne, dégustant ses lèvres, la pressant contre lui. Elle l'accueillit, caressant sa nuque, le prenant dans ses bras tandis qu'il glissait ses mains sous ses vêtements, caressant son flanc, son ventre, ses seins, si tendres aux pointes dressées qu'il prit en bouche, les mordillant au travers le tissu. Sabrina avait déjà parfaitement compris ce qu'il cherchait à faire et le laissa la débarrasser de son haut, se dévoilant à lui tandis qu'elle lui ôtait son tee-shirt.
Les caresses se succédaient et déjà Sabrina sentait son bas-ventre s'alourdir, cette familière sensation de chaleur gagnant sa fente qui s'humidifiait. Elle avait envie de lui, de sentir ses doigts sur elle, en elle. Elle savait ce désir réciproque, même sans essayer de sentir sa turgescence. Elle le ressentait dans son souffle, sa respiration, ses caresses, ses yeux si tendres et brulant du désir de la combler. Elle adorait se sentir si essentielle à ses yeux, même si elle avait aimé le sentir parfois plus viril.
Jean la dévorait de baisers. Il se sentait enflammé mais contrôlait son désir. Ne pas lui laisser sentir un instant qu'elle pouvait n'être qu'une autre femme. Qu'elle n'oublie jamais, un seul instant comme elle était précieuse à ses yeux. Pourtant il avait la sensation qu'il devait se départir de cette image, mais n'y parvenait pas encore. Il avait besoin de lui montrer comme il l'aimait, il craignait qu'elle ne l'oublie. Mais peut-être était-ce une autre clé de leur relation. Perdre ce regard parfois trop émerveillé pour un regard plus détaché mais aussi plus libre. Ne plus faire que l'aimer. La baiser, la sauter comme il l'avait vu faire par Yannick, Nicolas ou Pascal. Se faire plus viril pour elle afin de redoubler de tendresse. Il l'envisageait avec appréhension mais savait qu'elle n'hésiterait pas à lui dire ce qui pourrait la déranger.
Il la couvrait donc de baiser, la caressant avec impatience, avide d'elle, de sa peau, de ses seins, de son sexe trempé. Il lui semblait qu'elle s'abandonnait sous cette initiative. Il lui ôta son short et se mit à embrasser cette zone humide au travers de sa culotte, poussant de sa langue contre sa belle fente dont le parfum l'enivrait. Il sentait sa belle se plier à ces caresses, gémissant sans retenue, comme si elle avait compris son intention. Il décida de la débarrasser de son dernier vêtement et entreprit de la lécher, lui offrant un cunnilingus sauvage, passionné, caressant son bouton, sentant ses tremblements, puis enfonçant sa langue dans son sexe trempé. Il y enfouit ses doigts, cherchant une zone légèrement bosselée comme il l'avait fait avec Yun sous ses indications. Il trouva cette zone de relief sans difficultés et la chatouilla à chaque fois qu'il faisait coulisser ses doigts en elle. Sabrina gémissait, haletait sous les doigts de son compagnon. Elle n'avait jamais ressenti un plaisir si intense et n'avait pourtant pas encore joui. Elle sentait Jean se faire toujours plus entreprenant en elle, toujours plus attentif, sortant ses doigts et lui suçant les lèvres et son clitoris avant d'enfoncer à nouveau ses doigts en elle et de reprendre ce massage, si délicieux, si intense qu'il la plongeait dans une attente insupportable mêlée d'impatience de cette jouissance libératrice et d'appréhension face à un orgasme qu'elle pressentait dévastateur.
Subitement Jean se mit à la stimuler de façon effrénée et enfonça à nouveau ses doigts en elle, stimulant cette fois sans aucune pause les parois de son vagin tandis qu'il léchait son bouton avec avidité. Subitement, elle se sentit inondée, excitée comme jamais, agrippant avec force les poignets de son amant dont elle redoutait la caresse autant qu'elle le suppliait de continuer. Elle sentit son intimité passer d'humide à suintant, puis trempée tandis qu'un jet de liquide clair submerger son intimité, jaillissant de son intimité tandis qu'elle gémissait, éructant sous le coup d'un orgasme puissant, éternel. Elle plongea son regard dans celui, souriant, satisfait, de Jean, lequel continuait de la masturber de l'intérieur. Elle jouit ainsi intensément avant de se laisser retomber, les yeux dans le vague.
Jean vint près d'elle, les doigts toujours fichés en elle et la prit dans ses bras tandis qu'elle reprenait son souffle. Elle échangea un long baiser puis le regarda, surprise.
- Tu as aimé ma chérie ?
- C'était … tu m'as tuée, souffla-t-elle. C'était incroyable. C'est Yun qui t'a montré ça ?
- Tout juste ma chérie. Ça t'a plu ?
- Oui, mais …. Il va falloir changer les draps. Désolée, ajouta-t-elle à l'adresse de Pascal et Eve.
- Pas de soucis ma chérie. Par contre Jean tu aurais pu prévenir que tu allais faire ça. On aurait pris des protections. En tout cas tu es doué. Je pense que tu mérites une punition ….. Et des félicitations pour avoir assuré à ce point-là.
- Oh que oui, surenchérit Pascal. On va s'occuper de toi.
- Non, non, mon chéri. Moi je vais m'occuper de lui avec Sabrina. Toi je te garde pour plus tard.
Sur ces mots, elle s'approcha de Jean et l'embrassa langoureusement et le prit dans ses bras devant sa belle qui les regarda, momentanément repue de désir, reprenant toujours son souffle. Eve caressa Jean, l'embrassant de tout son corps, léchant et mordillant légèrement ses tétons tandis qu'elle saisit son membre resté bien dur sous le plaisir de faire jouir sa belle avec autant d'intensité. Un filet de sécrétion perlait à l'extrémité de son gland. Eve le recueillit et lécha le sexe de Jean avant de l'emboucher et de le sucer avec passion, pétrissant ses fesses et malaxant ses bourses qu'elle prit dans sa bouche. Elle le poussa le matelas, le fit allonger à coté de Sabrina qui observait son ami. Puis Eve jeta un regard à Pascal qui se dirigea vers elle et pris un tube qu'il ouvrit. Il déposa une grosse noix de gel lubrifiant sur les doigts de sa femme. Sabrina, s'était redressée, suivant ce qui se passait puis se rapprocha de son compagnon qu'elle embrassa tandis qu'Eve déposa ses doigts sur l'anus de Jean qui sursauta au contact du gel froid.
Contrairement à la première fois, il n'opposa pas de résistance et laissa agir la belle qui enduit son orifice en appuyant progressivement, faisant doucement mais surement pénétrer un puis deux doigts dans son fondement. Elle fit signe à Sabrina de s'approcher, lui enduisit les doigts de lubrifiant et la laissa l'imiter.
Sabrina caressa de ses doigts luisant le petit orifice déjà ouvert de son compagnon. Attentive à la moindre réaction de Jean, elle y introduit doucement un doigt puis un second. Au bout de quelques minutes, elle faisait coulisser ses doigts dans le cul de Jean qui gémissait d'aise de s'abandonner aux caresses de son amante. Eve avait commencé à honorer de la même manière l'anus de Pascal tout en léchant son sexe avec délectation, jetant de temps à autre un regard satisfait vers son mari et vers le jeune couple. Elle demanda à Pascal de s'occuper de sa chatte trempée le temps de revenir vers sa jeune apprentie.
Elle ouvrit un tiroir du camping-car et en sortit un gode transparent. Elle s'approcha de Sabrina et enduisit l'appendice en latex d'une grosse dose de lubrifiant. Ainsi préparé, elle le tendit à Sabrina qui le saisit, en présenta l'extrémité devant l'anus ouvert de Jean Petit à petit elle força le passage de la rondelle de Jean qui gémit doucement. Bien préparé, son anus accueillit sans difficulté le gode qui fut avalé sur toute sa longueur par les parois dilatées de l'anus de Jean qui gémit désormais de plaisir lorsqu'elle entama les mouvements de va et vient.
Eve retourna s'occuper de son mari, le doigtant tout en le suçant, ce lui qui arrachait désormais des cris de plaisir alors que sa femme téta son gland avec force. Sabrina godait désormais franchement le cul de son amoureux, se caressant dans le même temps, excitée, haletante de désir de voir son homme se tordre sous le plaisir de ses caresses. Elle ressentait son amour pour lui, se sentait heureuse de le combler comme il pouvait lui-même la combler. Elle voulait le faire jouir, elle voulait qu'il éructe sous ses caresses, elle voulait le voir éjaculer et le boire. Elle voulait sentir sa semence dans sa bouche, avalant cet amour liquide qu'il lui offrirait en remerciement de la volupté qu'il lui offrait. Elle l'aimait tant en cet instant qu'elle avait le désir de le lui hurler jusqu'à ce qu'il soit emporté par la vague de plaisir qu'elle lui offrait.
Elle sursauta légèrement lorsqu'elle vit Eve s'approcher d'elle.
- Pas si vite ma belle. J'ai quelque chose pour toi, lui dit-elle en lui montrant un harnais, un large sourire aux lèvres.
Sabrina considéra un instant le gode-ceinture qu'Eve lui enfila et constata qu'il comportait un autre appendice fait contenter celui qui le portait.
- Tu vas voir ma chérie, lui dit Eve. Tu vas adorer.
Elle prépara à le nouveau gode tandis que Sabrina ré-enduit l'anus de son ami de lubrifiant. Sabrina s'avança vers son ami et le pénétra tandis qu'elle sentait désormais le sextoy qui y était associé en train de vibrer en elle. Elle se mit à faire onduler ses hanches et entama de lents et profonds coups de reins tandis qu'elle enculait Jean, lequel la regardait le saisir par les hanches.
Jean sentait son anus investit par sa belle, il voyait son regard trouble ou pouvaient se lire le plaisir, l'excitation de ce moment de partage si particulier. Il se faisait prendre par la femme qu'il aimait et n'en ressentait aucune honte. Il n'en éprouvait que plus d'amour, plus de gratitude de l'avoir rencontrée. Il se sentait plus que jamais chanceux de l'avoir rencontrée. Il se sentait plus amoureux que jamais de cette formidable jeune femme dont il avait pu croiser la route, celle qui partagerait sa vie, celle avec laquelle il ferait un jour des s. Il sentait les coups de reins désormais de plus en plus profonds et fougueux de sa belle qui le regardait dans les yeux, cherchant à voir le plaisir de son homme. Il se laissa aller et gémit de plaisir sous les sensations formidables d'être baisé, enculé par sa belle. Ses gémissements devinrent progressivement des cris de plaisirs tandis que Sabrina se laissa emportée par ce bonheur de prendre son homme tandis que le sextoy introduit en elle stimulait les parois de sa chatte et la pénétrait au rythme de ses propres coups de reins.
- Tu aimes, hein, mon amour. Je sais que tu aimes que je t'encule. Moi aussi j'aime ça. Dis-moi que tu aimes ça mon cœur. Je t'aime.
- Oui, j'adore ça mon cœur. Encule-moi plus fort encore. Je t'aime. Prends-moi. Ouuiiii .
Dans un cri de plaisir, Jean jouit, libérant de grandes giclées de sperme. Sabrina se dégagea de lui et vint recueillir les dernières gouttes de la semence de son amant, léchant son sexe ce qui le fit tressaillir une dernière fois.

De leur côté, Eve s'était empalée sur son mari et jouit bruyamment tout en regardant le plaisir du jeune couple.
Pascal sortit sa queue de la femme et vint éjaculer sur son visage, la barbouillant de tâches blanchâtres qu'elle s'efforça ensuite de recueillir pour lécher lorsqu'elles maculèrent la queue de son homme.
Puis les deux couples s'installèrent les uns près des autres, se souriant, profitant chacun de leurs présences. Ils s'aimaient, dans leur couple et les uns les autres.
Eve regardait son jeune amant serrer doucement sa belle dans ses bras. Elle en ressentait de la fierté, un profond bonheur, une satisfaction de pouvoir partager ces instants. Elle regardait Sabrina baignée de volupté de sentir les bras de Jean l'enlacer. Elle les trouvait beaux, chanceux, amoureux. Elle échangea un regard avec Pascal qui lui aussi gardait les yeux sur le jeune couple en souriant. Elle sentait cette communion entre elle et son mari et bénit le ciel de l'avoir rencontré, lui, l'amour de sa vie, l'homme qui l'avait toujours soutenu et pour lequel elle resterait toujours là.
Jean laissa Sabrina se reposer, vint éteindre la lumière tandis qu'Eve et Pascal s'allongèrent et se recouvrirent de leur couverture.
Il s'allongea près de Sabrina, laquelle vint se blottir contre lui, posant sa tête sur son épaule et déposant de légers baisers sur le torse de son chéri.
Elle s'endormit quelques instants plus tard, soupirant d'aise de se trouver dans ses bras. Jean la suivit, respirant ses cheveux tout en caressant ses hanches.
Enfin, le camping-car se fit silencieux, laissant le repos gagner ses occupants, après avoir été secoué des cris de leur plaisir.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!