La Pension Les Mimosas (Partie 3)

Le lundi Virginie était donc d’après-midi. Sœur Sylvie avait charge du rez-de-chaussée et
elle de l’étage. Sœur Sylvie, on ne lui donnait pas d’âge. Son visage respirait la bonté.
On dit que l’habit fait le moine. Au genre près, il s’agissait de cela. Virginie était
un peu angoissée à l’idée de rentrer seule dans la chambre de Raoul, se doutant des
avances qu’il ne se priverait pas de lui faire. Et pourtant elle se sentait impatiente et
excitée. Elle commença par les autres chambres, prenant son temps pour discuter avec les
pensionnaires. Victor, bien que la regardant en coin, semblait avoir oublié ses envies de
voir ses seins. Il fallut bien qu’elle rentre dans la chambre de Raoul. Il eut un sourire
carnassier en la voyant. Elle devait vérifier sa tension artérielle et son pouls. Il
était en robe de chambre, une robe de chambre courte qui s’arrêtait à mi cuisses. Il lui
tendit son bras. Bien entendu elle ne pouvait remonter la manche. « Il faudrait que vous
enleviez votre robe de chambre Raoul que je puisse vous prendre la tension ». Raoul se
leva et, la regardant dans les yeux, défit la ceinture. La robe de chambre s’ouvrit sur
son corps nu. Il bandait, le sexe pulsant à l’horizontale. Il se débarrassa du vêtement.
Virginie posa le brassard sur son bras. Ses deux mains étaient prises. Raoul en profita
et posa sa main libre sur sa hanche. Elle réussit à prendre tant bien que mal sa tension.
Elle libéra son bras. Son autre main vint se poser sur son autre hanche. Elle lui faisait
face. Il l’attira contre lui. Elle sentait son sexe dressé contre son pubis. Il retroussa
sa blouse sur ses reins. Elle sentait à présent son sexe presser contre sa culotte. Elle
mouillait malgré elle. « Demain, je veux voir tes seins. Ne mets pas de soutien-gorge.
Et ne boutonne pas le dernier bouton. Mercredi, je te veux sans culotte, la chatte à
l’air.

Tu finiras par moi après t’être exhibée chez les copains... Je sais que tu ne
travailles ni jeudi ni samedi. Vendredi on ira voir Gédéon dans le bureau de la dirlo.
Dimanche, c’est le jour du seigneur. Je te baiserai sur le lit. Voilà ton programme de la
semaine. » Tout en lui parlant il donnait de petits coups de rein, écrasant sa verge
contre son bas ventre. « Je suis sûr que tu mouilles. Tu es une chaude toi. Une bonne
salope comme je les aime. Vas-y, frotte-toi contre moi. Frotte-toi bien. Oui comme ça.
Laisse-moi toucher ton cul ». Complètement excitée, Virginie se laissait faire, comme
dépourvue de toute volonté. Son bas ventre protégé par le fin nylon tournoyait contre le
sexe dressé. Elle se laissait caresser par cet homme au sexe épais. Elle regardait autour
d’elle. Elle accrocha leur image dans le miroir de l’armoire. Raoul était nu, collé
contre elle. Sa blouse était retroussée sur ses reins. Ses fesses étaient caressées par
les mains baladeuses glissées sous la culotte. Ils se trémoussaient l’un contre l’autre,
dansant sur place. La jeune femme avait soif de sexe et de jouissance. Raoul donnait à
présent de grands coups de reins. Soudain il gronda sourdement et elle sentit un liquide
chaud gicler sur son ventre. « Vas-y, finis toi à la main, montre-moi comment tu fais «
lui ordonna Raoul. « Les petites salopes elles aiment se branler ». Virginie, comme un
automate, glissa sa main dans sa culotte. Ses doigts habiles et entrainés trouvèrent
rapidement le clitoris. Perdant toute pudeur, il lui fallut moins d’une minute pour
jouir en hoquetant.
Le lendemain, comme Raoul lui avait ordonné, Virginie ne mit pas de soutien-gorge. Les
pointes de ses seins frottaient contre le tissu, les maintenant en état d’excitation
permanente. Quand elle se penchait en avant, ses seins dansaient dans l’encolure de sa
blouse sous le regard intéressé des pensionnaires.
Victor semblait apprécier plus que
les autres. Il déboutonna les deux autres boutons et glissa ses deux mains dans
l’ouverture de la blouse, empoignant les seins dénudés qu’il caressa longuement,
s’attardant sur les mamelons sensibles. Elle se laissait faire. Quand elle rentra dans
la chambre de Raoul, il était assis sur sa chaise. Il se leva et se mit devant elle. «
Vas-y, défais-toi. Enlève ta blouse. Montre-moi tes jolis seins. Victor a dû apprécier et
s’en occuper. » Virginie se retrouva en culotte devant Raoul. Il se recula et s’assit sur
le lit. Il l’attira contre lui. Sa langue lécha et suça les seins de la jeune femme,
mordillant les pointes hypersensibles. Il la garda avec lui une demi-heure, léchant,
mordillant, embrassant, titillant les seins, tandis que ses mains, glissées sous la
culotte, caressaient ses fesses, venant au contact de l’œillet violacé qu’un doigt
inquisiteur honorait de temps à autre en s’enfonçant jusqu’à la garde. Virginie haletait
sous ce double traitement. Raoul l’amena aux portes de la jouissance et l’abandonna au
dernier moment.
Le mercredi, Virginie retira sa culotte juste avant de rejoindre Raoul. Elle n’avait pas
osé l’enlever avant. Pourtant elle mouillait comme une folle. Raoul se leva et s’avança
vers elle. Il s’agenouilla devant elle et plongea la tête sous la blouse contre le ventre
tiède. Sa langue trouva rapidement la fente détrempée et s’enfonça, entamant un ballet
terriblement efficace. Pendant ce temps les deux mains de Raoul prirent possession des
fesses féminines, les caressant. Elle sentit un doigt s’immiscer contre son anus et
forcer l’étroit canal. Raoul amena ainsi Virginie au plaisir. Elle jouit dans un long
feulement rauque. Raoul se redressa. Il descendit son pantalon et appuya sur les épaules
de Virginie. « A toi de me donner du plaisir. Suce ». Virginie entreprit de faire
pénétrer le pénis dans sa bouche, agaçant les bourses de ses doigts.
Raoul donnait des
coups de bassin, coulissant dans la bouche accueillante. Il faisait durer le plaisir.
Virginie commençait à avoir mal aux mâchoires. Enfin il éjacula dans la bouche de la
jeune femme, maintenant son sexe rivé, l’empêchant de recracher la semence. Virginie
avala le sperme tiède.
Le vendredi, Virginie passa rapidement dans les chambres. Elle finissait par Raoul. « Il
est bientôt dix-sept heures Virginie, ne fais pas attendre l’abbé. Déshabille-toi ici,
enlève ton soutien-gorge et ta culotte et remets ta blouse. Tu dois te présenter à Dieu
comme au jour de ta naissance. Viens, je t’accompagne » Ils descendirent au rez-de-
chaussée et entrèrent dans le bureau de la directrice. Virginie se laissait guider. Elle
se sentait excitée. Elle savait ce qui l’attendait. Ce pieu d’ébène dans son ventre.
Gédéon était déjà arrivé. Grand, les cheveux crépus, vêtu d’une soutane et de
sandalettes. Virginie remarqua d’emblée l’imposante bosse visible sur le devant à hauteur
de l’entre-jambe. Raoul s’était placé derrière Virginie. « Gédéon, je te présente
Virginie. C’est une pêcheresse qui doit se confesser car elle a fauté. Beaucoup fauté.
Les plaisirs de la chair avec plusieurs hommes. En plus elle a désobéi. Elle devait faire
sa tournée cul nu mais elle avait gardé sa culotte. Je vous laisse. Virginie, à
dimanche pour ce que tu sais. » Gédéon regarda Virginie. « Mets-toi à genou ma fille.
Confesse tes pêchés et je t’absoudrai » Disant cela, il s’était rapproché de la jeune
femme. Il posa ses mains sur sa tête, psalmodiant une prière indistincte. Il avança son
bassin à hauteur du visage féminin, frottant peu à peu son sexe contre la bouche de la
jeune femme. Elle sentit le sexe grossir et se tendre. Petit à petit, abandonnant la tête
de Virginie, il fit remonter sa soutane et la faisant passer par-dessus tête et s’en
débarrassa.
Entièrement nu, uniquement vêtu de ses sandales, il présenta sa verge noire à
la bouche de Virginie, appuyant pour forcer le chemin. Elle ne pouvait l’absorber en
entier. Jamais de sa vie elle n’avait vu une verge si grosse. Le mandrin était large,
long, au gland luisant. Elle le lécha, le suça, l’humidifia, agaçant le gland avec sa
langue. Le pénis était doux et dur à la fois. Le prêtre continuait sa litanie. Virginie
prenait plaisir à sucer cette queue. Elle savait qu’elle allait être prise par ce sabre
d’ébène et que ce serait bon. Toute l’attente érotique accumulée depuis ces trois
semaines allait se concrétiser dans un feu d’artifice dont elle profiterait. Gédéon la
fit se relever et se tourner. Passant ses mains sur le côté, collé à son dos, il défit un
à un les boutons de sa blouse. Ses mains prirent possession de ses seins. Elle sentait la
hampe dure frotter contre le haut de ses fesses. Elle réalisa qu’il l’avait tournée face
à un pan de mur en haut duquel de petites fenêtres donnaient sur une pièce surélevée en
demi-étage. Elle l’identifia. Et derrière les fenêtres, elle apercevait Marinette, Juan,
sœur Geneviève et Raoul. Ils regardaient le spectacle qu’elle offrait. Les deux femmes
avaient la blouse ouverte sur leur corps nu. Les deux hommes étaient nus. Comme elle dans
le bureau, la blouse grande ouverte, leur offrant la vision de son corps caressé par le
noir. Il l’attira vers le bureau et l’allongea dessus. Il releva largement ses cuisses et
plongea sa tête vers son abricot ruisselant. Il joua avec ses lèvres, remontant vers le
clitoris hypersensible puis plongea sa langue aussi loin qu’il put dans son sexe avide.
Elle sentait le plaisir monter. Il faisait durer. Il savait y faire. Il l’abandonna aux
portes de l’orgasme. Il la retourna et, allongé sur elle présenta son glaive triomphant
aux portes de sa grotte. « Je te lave de tes fautes passées, présentes et à venir. Tu
n’as pas été sage, tu as commis le pêché de chair. Tu as désobéi. Je dois purifier ton
corps. » Il poussa et s’enfonça d’un coup en elle. Elle crut manquer d’air pendant
l’intromission. Elle se sentait remplie comme jamais. Elle noua ses jambes autour des
reins de l’homme pour mieux le sentir en elle. Il entama un long mouvement de va et
vient, sortant presque sa verge pour la replonger aussitôt, coulissant dans ce fourreau
détrempé. Il la besogna doucement longtemps, lui arrachant des gémissements sonores.
Elle tourna la tête vers les fenêtres. Les deux femmes étaient assises sur les hommes et
bougeaient en cadence. Tous regardaient dans sa direction. Elle entendait des
gémissements et des soupirs. D’être vue ajoutait à son excitation.
Gédéon se désaccoupla et la positionna, les mains en appui sur le bureau. Il la prit en
levrette. Le rythme n’était plus le même, il accélérait, la besognant avec force. Elle
sentait un incroyable plaisir monter en elle. Elle était face aux fenêtres. Là-haut, les
corps semblaient repus. Les hommes avaient sans doute déchargé. Tous guettaient la fin de
sa joute amoureuse. Gédéon donnait de grands coups de rein en la tenant aux hanches. D’un
coup, le plaisir l’emporta. Elle jouit dans un long cri étranglé, bougeant convulsivement
la tête dans tous les sens. Un orgasme comme elle en avait rarement connu. En tout cas
depuis longtemps. Gédéon se retira d’elle. Elle sentit des jets gicler sur ses fesses et
le bas de son dos. Il semblait ne pas devoir s’arrêter d’éjaculer. Il se rhabilla en
silence et quitta la pièce. Elle mit du temps à récupérer. Là-haut, les protagonistes
étaient partis. Elle se rhabilla. Son sexe était meurtri par les assauts de cette verge
hors du commun. Elle avait pris un plaisir insensé. La porte du bureau s’ouvrit.
Geneviève entra. « Je vois que vous vous êtes confessée. D’ailleurs, j’ai assisté à cette
charmante confession. Vous avez expurgé vos pêchés dans ce cri destiné à Dieu. Vous nous
avez émerveillés. Vous avez bien mérité votre jour de repos. Soyez en forme dimanche.
Raoul vous attend avec impatience. J’ai profité de son cierge aujourd’hui mais le coquin
garde des munitions. Et vous lui plaisez diablement »
Dimanche après-midi. Dernier jour. Virginie était excitée. Elle savait qu’elle allait
vivre un nouveau moment particulier. Elle avait mis une paire de bas couleur chair tenant
tout seuls. Elle était nue sous sa blouse. Elle alla directement dans la chambre de
Raoul. Il était allongé sur son lit, nu, le sexe déjà prêt pour la bataille. Il se leva
et vient à elle. Il défit les boutons de la blouse un à un et la débarrassa du vêtement
inutile. Nus l’un en face de l’autre, ils se regardaient dans les yeux, savourant ce
moment de calme avant la bataille, tenaillés par le désir. Elle tourna la tête pour
accrocher leur image dans le miroir. Ils se faisaient face, on voyait de lui son sexe
tendu, dressé. Il était moins bien doté que Gédéon mais sa queue était de belle taille.
D’elle, elle voyait les jambes gainées de nylon, le ventre plat, les seins en pomme aux
mamelons dressés. Il y avait trente ans d’écart entre eux, mais un même désir sexuel,
une même envie. Il la tira doucement vers le lit, la fit assoir et présenta sa verge
roide à sa bouche. « Vas-y ma salope, suce le sucre d’orge de Raoul. Oh comme tu es bonne
tu suces mieux que toutes les femelles de la pension réunies. Et je te parle en
connaissance de cause, il n’y a pas une semaine sans que je me fasse au moins une d’entre
elles. La plus salope, c’est sœur Geneviève. Mais toi tu les surpasses toutes. Vas-y
lèche, aspire, pompe. Gratte-moi les bourses. Ah tu fais ça bien coquine. » Il se
laissa sucer pendant un gros quart d’heure. Puis il allongea Virginie sur le lit,
parcourant son corps avec sa langue, s’attardant sur les seins, la vulve et l’anus. Il
l’amena ainsi aux portes du plaisir, sans jamais le lui laisser atteindre. Il monta sur
le lit et s’allongea sur elle. « Dis ce que tu veux. Demande » « Vas-y, prends moi,
viens en moi, fourre moi, baise moi. J’ai envie. Tellement envie ». Il se guida avec sa
main et la pénétra. Il commença à bouger en elle. « J’ai pris du Viagra à midi. Tu vas
passer un bon moment ». Elle sentait le sexe dur aller et venir en elle. Le plaisir
venait. Dès qu’il la sentait venir, il ralentissait, s’arrêtant parfois pour mieux
repartir. Il mordillait son cou comme un jeune chiot. La vague arriva brutalement et la
cueillit. Il accéléra et s’épancha en grondant. Il se retira d’elle, le sexe encore
raide, la retourna et la fit mettre à quatre pattes. Il la prit en levrette, claquant ses
fesses en l’invectivant. Il semblait inarrêtable, la besognant telle une machine-outil
avec une régularité d’un horloger suisse. « Dommage que tu finisses ton stage, on
t’aurait bien fait ton affaire avec Juan. Une bite devant, une bite derrière. Geneviève
adore ça. » Virginie sentit l’orgasme revenir. Un orgasme long et intense qui la
désarticula. Raoul continuait à la pilonner. Sa respiration se faisait sifflante. Il se
retira et présenta sa verge contre l’œillet violacé. « Dis-moi que tu veux » « Oui.
Viens. Prends-moi encore » « Tu la veux où ? Je veux t’entendre le dire » « Dans le
cul. Oui. Encule moi » Raoul poussa contre l’anus et l’investit centimètre après
centimètre. Quand il fut entièrement entré, il commença à remuer. Virginie, à quatre
pattes sur le lit, subissait l’assaut final. Une nouvelle vague naissait au fond de son
ventre. Ils jouirent au même moment et s’effondrèrent sur le lit.
Virginie ne revint jamais aux Mimosas. Quelques années plus tard, en vacances dans le
sud, elle reconnut Marinette, habillée en civil. Marinette lui apprit que les Mimosas
avaient fermé cinq ans après le passage de Virginie, n’étant plus aux normes
réglementaires. Les pensionnaires avaient été dispersés dans d’autres maisons de
retraite. L’équipe avait été remise à disposition de l’évêché. Marinette avait quitté la
congrégation, changé de région et s’était reconvertie comme infirmière libérale. Elle
avait rencontré un veuf et l’avait épousé. Mais elle regrettait parfois les récréations
érotiques des Mimosas….


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