La Pension Les Mimosas (Partie 1)

L’histoire se déroule en 1987.
« Mademoiselle Delecour, pouvez-vous passer chez la directrice s’il vous plait ? » A cette demande, Virginie sursauta. Qu’avait-elle fait de particulier pour être ainsi convoquée ?
Virginie Delecour avait 31 ans. Elle avait entamé sur le tard ses études d’infirmière après que son conjoint l’ait quittée pour épouser une amie d’enfance. Généreux malgré tout, il lui avait laissé de quoi subvenir à ses besoins le temps de ses années de formation. Dans quatre mois elle serait diplômée et une nouvelle vie s’offrirait à elle.
Intriguée plus qu’inquiète par la demande, elle se rendit dans la partie administrative de l’école et frappa à la porte de la Directrice. Après avoir obtenu l’autorisation d’entrer, elle salua Madame Rochereau.
« Bonjour Virginie. Je vous remercie d’être venue aussi rapidement. Je ne voudrai pas vous faire perdre votre temps. Voila. Votre prochain stage est prévu au Service des Personnes Agées, ici à l’hôpital. Je sais que vous êtes motorisée, et j’aurais voulu vous demander si vous accepteriez d’échanger votre lieu de stage contre un service équivalent, mais distant de vingt kilomètres et situé dans un village qui n’est pas desservi par les transports en commun. Une vos camarades, qui n’a pas de moyen de locomotion y a été affectée et il parait compliqué qu’elle puisse s’y rendre. Le stage dure trois semaines, et je vous serais reconnaissante si vous acceptiez l’échange. »
Virginie accepta spontanément. Cela ne lui posait aucun problème. Madame Rochereau la remercia chaleureusement. « Très bien, et bien je vais faire le nécessaire. Vous commencerez donc comme convenu lundi 4 mars à la pension des Mimosas. Vous verrez, Mère Geneviève qui dirige la pension est très gentille et très humaine. Merci encore Virginie. » Après le départ de Virginie, Simone Rochereau eut un petit sourire. Virginie gèrerait sans doute plus facilement que la petite Aubret…
Le lundi 4 mars, à sept heures trente, Virginie se présenta à l’accueil de la pension « Les Mimosas ».

Elle fut reçue par Sœur Geneviève. Agée d’une cinquantaine d’années, c’était une femme assez forte, semblant déborder d’énergie. « Bonjour Virginie. Je suis ravie de vous accueillir ici pour votre stage. Nous sommes une petite structure familiale. Nous avons quatorze pensionnaires. Il y a quatre sœurs qui se relaient et dont vous ferez connaissance au fur et à mesure. Les horaires : sept heures à quatorze heures quand vous êtes du matin, treize heures à vingt heures quand vous êtes du soir. Vous n’aurez pas de nuit à faire. Le vestiaire est situé derrière la porte jaune que vous voyez au milieu du couloir. Votre blouse vous attend sur le banc. Ah aussi. Pas de pantalon sous la blouse. C’est antihygiénique et les sœurs n’en portent jamais dans notre congrégation. Voila. A vous de jouer. Changez-vous et vous rejoindrez sœur Nadine. Bienvenue ! »
Virginie se dirigea vers le vestiaire. Sur un banc une blouse blanche pliée l’attendait. Elle ouvrit un casier, y déposant son sac à main, sa veste et son pull. Elle retira son pantalon et enfila la blouse. Elle lui arrivait au niveau des genoux. Elle retira ses chaussettes et chaussa ses sabots. Elle mit dans ses poches son matériel habituel et se dirigea vers les chambres. Une lumière blanche près d’une porte attestait de la présence de la soignante. Elle frappa et entra dans la chambre. Sur le lit, un homme, nu, allongé sur le dos discutait avec une infirmière, âgée d’une quarantaine d’année. Celle-ci se retourna et gratifia Virginie d’un grand sourire. Virginie remarqua que placée en contre-jour, la silhouette de la femme se dessinait sous la blouse. Elle avait le teint rose, l’allure joviale. Pas très grande, une poitrine généreuse et des hanches larges. « Bonjour Virginie, bienvenue aux Mimosas. Désolée, j’ai commencé sans toi. Je te présente Pierre. Ici, on appelle tous nos résidents par leur prénom. Pierre est le plus charmant d’entre eux. » Pierre regarda Virginie avec un sourire franc. « Bonjour Virginie. Cela fait trois jours qu’on ne parle que de vous ici.
Nous étions impatients de vous découvrir. Il parait que l’on a qu’une chance de faire une bonne impression la première fois. Veuillez excuser ma tenue légère, mais c’est l’heure de la toilette. Et un vilain tassement vertébral me contraint à me faire laver au lit pendant trois mois. Heureusement, dans moins d’un mois je retrouverai mon autonomie et je vous débarrasserai de cette corvée gênante. La toilette de Pierre fut menée à bien sans difficulté. Pierre fut réinstallé dans son lit. « Voilà, je te présente la pension : quatorze pensionnaires. Neuf au rez de chaussée dont une chambre double pour un vieux couple, donc huit chambres. Et cinq à l’étage. Tu verras à l’étage ils sont plus…comment dire… turbulents. Il faudra que tu te fasses respecter. Tu verras ça avec sœur Marinette qui s’occupe de l’étage. »
A dix heures, après avoir terminé les toilettes ou aides à la toilette des pensionnaires, sœur Nadine proposa de faire une pause et de prendre un café. Les deux femmes venaient de s’installer quand elles furent rejointes par sœur Marinette. Agée d’environ quarante ans, elle avait le teint rose. Très rose même et elle aussi semblait pétiller de joie. Le premier bouton de sa blouse était ouvert, laissant découvrir une poitrine généreuse voilée par un soutien-gorge blanc lorsqu’elle de pencha pour s’assoir. « Marinette, ta blouse » souffla Nadine. Avec un petit sourire entendu, Marinette se reboutonna. La semaine s’écoula. Nadine, qui avait travaillé en Afrique pendant dix ans avait appris à Virginie des « trucs » qui lui seraient utiles dans son exercice futur. Les pensionnaires étaient faciles et adorables. Vendredi, en passant devant le bureau de sœur Geneviève, Virginie sembla entendre des gémissements. Un peu inquiète, elle s’arrêta et s’approcha de la porte. C’était bien des gémissements que Virginie identifia aisément. Sœur Geneviève prenait du bon temps ! En souriant, Virginie s’éloigna. Elle s’apprêtait à rejoindre la chambre numéro trois, occupée par Juan, lorsqu’elle vit sa porte s’ouvrir, et Juan en sortir à pas de loup, suivi par sœur Nadine.
Les deux avaient un air de conspirateurs. Ils traversèrent le couloir et empruntèrent un petit corridor. Poussée par la curiosité, Virginie décida des suivre. Arrivée dans le corridor, elle risqua un œil. Les lieux étaient déserts. Virginie s’aventura. Sur sa gauche, du fond d’un renfoncement, une volée de marches semblait conduire vers l’étage. Elle s’engagea dans l’escalier. Elle se sentit tout d’un coup tirée vers le mur. Juan la tenait fermement par la main et, le doigt sur la bouche, lui intimait l’ordre de se taire. Elle se retrouva assise sur une marche, le dos contre le mur d’un petit couloir situé en demi-étage. En face d’elle, à travers les vitres, se trouvait une pièce en contre-bas qu’elle reconnut être le bureau de sœur Geneviève. Celle-ci était allongée sur son bureau, la blouse ouverte, entièrement nue. Entre ses cuisses on distinguait la tignasse crêpue d’un noir. « C’est Gédéon, le prêtre » lui souffla Juan à l’oreille. Virginie reporta son attention sur le couple assis à côté d’elle. Sœur Nadine était assise, la blouse déboutonnée, jambes largement écartées et se prêtait aux jeux de main de Juan qui fouillait sans vergogne son sexe détrempé. Les deux observaient le manège de la sœur et du prêtre. On voyait Geneviève se tortiller sous les coups de langue de l’homme. Virginie commençait à avoir chaud. A côté d’elle, Juan embrassait à présent Nadine à pleine bouche, sans cesser de la caresser. Virginie vit la main libre de Juan se déplacer vers elle, se poser sur son genou et remonter doucement vers l’intérieur de la cuisse. Elle ne tenta pas de la bloquer. Dans la pièce d’en face, l’homme s’était redressé. Il était habillé d’une soutane dont l’avant révélait une bosse éloquente. Il attrapa le bas de soutane et la fit passer par-dessus sa tête, l’abandonnant sur un fauteuil. Il apparut nu, le sexe d’ébène tendu par le désir. Un sexe décalotté aux dimensions impressionnantes. Geneviève se redressa et l’emboucha d’un coup. La main qui glissait sur les cuisses de Virginie avait atteint son but et butait contre le string humide.
Virginie déboutonna fébrilement sa blouse. La main se glissa sous le tissu contre ses lèvres accueillantes et un, puis deux doigts la pénétrèrent pendant que Juan continuait d’embrasser Nadine à pleine bouche. Prise de frénésie, Virginie envoya sa main sur le bas ventre de l’homme, la glissant sans difficulté sous le pantalon de survêtement. Elle trouva de suite le cylindre tendu. Enveloppant le pieu de ses mains, elle entreprit de le branler doucement. Nadine avait fait glisser sa culotte sur ses chevilles. Juan se pencha sur le sexe offert de la sœur et, langue dardée, s’employa à lui donner du plaisir. Celui-ci vint très vite, Nadine jouit silencieusement et brièvement. Juan se retourna vers Virginie. Il tira sur le string et entreprit de lécher et de doigter en même temps la jeune femme. En face, Gédéon s’était allongé sur le bureau et Geneviève, le chevauchant, s’empalait sur lui. Les yeux clos, elle se laissait aller au plaisir, montant et descendant sur le pieu d’ébène l’air extatique. Virginie sentait le plaisir monter. Juan savait manifestement y faire. « Tu aimerais être à la place de Geneviève, hein ? « lui demanda Juan. Virginie ne répondit pas. « Tu aimerais hein ? petite salope » « Oui » répondit-elle dans un souffle. « Tu as déjà baisé avec un noir ? Raoul va t’organiser ça ma cocotte. Tu as envie ? » « Oh oui, j’ai envie de sa queue. Vas-y fais mois jouir maintenant » Comme stimulé par sa réponse, Juan accéléra ses mouvements, poussant sa langue aussi loin qu’il le pouvait dans le conduit détrempé. Virginie jouit dans un long gémissement qu’elle essaya d’être le plus discret possible. Juan se redressa et, tirant son pantalon vers le bas, la regarda avec un air de défi « à toi maintenant ». Virginie se pencha et prit le membre dans sa bouche, le pompant et l’aspirant, agaçant les bourses avec ses doigts. Un mouvement lui indiqua que Nadine avait bougé. La sœur avait déboutonné la veste de Juan et suçait ses têtons tout en caressait son torse. Virginie prenait du plaisir à sucer ce membre. Elle avait décalotté le gland et appuyait avec sa langue sur le méat. Puis elle glissait le long de la queue et remontait. Elle sentit son amant se crisper et le sperme jaillit. Elle le recracha doucement sur le cylindre de chair.
Un long cri parvint à leurs oreilles. Ils reportèrent leurs regards vers le bureau de la directrice. Tel un pantin désarticulé, sœur Geneviève semblait convulser sous les coups de boutoir endiablés de l’abbé. Ils s’immobilisèrent tous les deux avant de se séparer. Gédéon enfila sa soutane et Geneviève sa blouse. L’abbé se signa et quitta la pièce. Geneviève se rassit à son bureau et ressortit un classeur, plongeant le nez dedans. Juan, Nadine et Virginie se réajustèrent et regagnèrent précautionneusement le rez de chaussée.
Virginie terminait sa première semaine. Comme convenu, au moment de partir, elle passa voir sœur Geneviève. Il flottait une odeur de stupre dans le bureau. Virginie regarda la directrice. Elle distinguait les têtons encore bandés sous la blouse. Geneviève ne s’était pas rhabillée. « Alors Virginie, cette première semaine ? » « Très bien ma sœur. J’ai beaucoup appris auprès de sœur Nadine. Les pensionnaires sont très sympathiques. Je suis heureuse d’être parmi vous ». « C’est très bien. Je crois, d’après ce que j’ai vu, que vous êtes prête à travailler à l’étage. Vous allez adorer, j’en suis certaine. Ah, et pendant que j’y pense ma fille, si vous souhaitez vous confesser, nous avons un prêtre qui est présent dans l’établissement le vendredi. Il sera ravi de vous confesser. Passez un bon weekend. A lundi. »

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