Collection Escorte. De Mère En Fille (2/5)

Ma vie a changé quand un chauffeur de maître est venu vers moi à la sortie de mon lycée pour me remettre une lettre avec un camée et un numéro de téléphone.
J’ai fini par appeler pour découvrir que celle que je croyais morte était bien vivante.
Ma grand-mère Sonia mère de Mia, ma maman.
Depuis que je suis petite, j’ai appris que maman était seule au monde.
Je viens de découvrir que ma vie était photographiée et se retrouvait sur le mur et dans une boîte dans la salle à manger de mamy.

- Dis-moi mamy, tu viens de me parler de maman et même de mon père te l’ayant vendu pour acheter sa came et de la cure de désintoxication que tu as su lui payer.
Mais toi, tu continues à voir des clients pour vivre dans un tel luxe.
- Je vais sur ma soixantaine, mais j’ai toujours une certaine libido.
Après avoir créé ma propre boîte d’escorte, en ce moment j’en ai une quarantaine qui tourne.
Quelquefois, j’accompagne les filles dans les soirées.
Souvent ce sont des grosses sociétés qui souhaitent recevoir des personnes qu’elles veulent récompenser.
Mes filles servent à ça.
Quand un de ces clients aime les femmes d’expérience, quand la soirée est calée, je me laisse aller.
Julie, es-tu vierge ?

À ce moment, je me souviens avoir fait marcher mamy.

- Vierge, non Taureau.
- J’aime ton humour, mais je parlais de ta virginité, on est entre femmes.
Regarde, cette photo de groupe, reconnais-tu ce garçon.

J’avais regardé la photo, nous étions une dizaine dessus.
Tous je les connaissais, mais je savais de qui mamy voulait me parler.

- Adrien, tu veux me faire voir Adrien.
Oui, mamy j’ai perdu ma virginité avec lui lors d’une soirée ou maman m’avais permis de me rendre.
- Tu l’aimes.

J’étais une nouvelle fois prête à rire, ce garçon m’avait fait mal et j’en avais gardé un simple moment de ma vie.



- J’ignore où il est parti.
Je vais t’avouer que c’est en revoyant cette photo que son nom m’est revenu.
Il a déménagé et j’ignore ou il a atterri.
Pourquoi me parles-tu de ma virginité ?
- Je vais te faire de la peine, je vais bientôt quitter cette terre, j’ai une maladie orpheline qui me donne quelques mois avant de rejoindre le crématorium.

Quand mamy me fait cette révélation, je viens dans ses bras la serrant très fort.

- Non, Julie, j’ai construit ma vie et je pense être utile à mes filles.
Je veux quitter cette terre en étant sûr qu’elles auront toujours leur travaillent.
Ce sont de jolies filles dont certaines font ce boulot d’escorte parallèlement à leur vie journalière.
J’aurais aimé les confier à ma fille, mais même si elle a recadré sa vie, elle m’a fait voir ses faiblesses.
C’est en toi que je crois ma chérie.
Je voudrais avant ma mort t’apprendre, comment il faut les gérer si tu es d’accord bien sûr.
Réfléchi y, je propose qu’Alfred te ramène à Courbevoie et que nous nous revoyons dès que tu le désireras avec ta réponse.
Tient, voici un portable qui te reliera directement à moi.

Une nouvelle fois, je me souviens de ma réaction, je tombais de haut.
Moi gérer des escortes, des putes car je me souviens que ce mot pour moi était celui qui était le mien à cette époque.
Quand j’ai quitté la maison de mamy, je me suis rendu compte que j’étais avenue Victor-Hugo.
Mamy semblait avoir son propre immeuble.
Quelle réussite.

Pendant trois jours, je réfléchis et comme pour le numéro j’appelle.

- Julie serais-tu libre samedi soir.
- Je suis majeure, mais pour éviter les questions inutiles, je dirais à maman que je vais dormir chez Carla, ce sera ma couverture.
- Fait comme cela pour cette fois, mais je vais voir ce que je peux faire.
À quel moment pourrais-tu te rendre dans l’institut où la plupart de mes filles entretiennent leur beauté ?
Tu seras relookée, si tu le veux bien sûr.


J’en suis entrée Julie, la petite banlieusarde et j’en suis ressortie aussi jolie que ses filles que l’on voit dans les magazines.
Quand je me suis vu, il m’était impossible de rentrer à Courbevoie maman aurait constaté le changement.
Alors, j’ai rejoint l’avenue Victor-Hugo cet endroit ou mon look pouvait passer.

- Mon dieu que tu es belle, ta tenue te va à ravir.
Tu vas faire baver tous les hommes de cette soirée.
Mais tu seras mon bras droit pour placer les filles que j’ai convoquées.
Tu connaîtras, Leila, Olga d’origine slave aux grands yeux verts.
Viviane, la pétillante Viviane qui fait ce travail pour payer une opération à sa maman.
Wafae jolie marocaine qui plait beaucoup aux hommes venus du désert.
Dans mon équipe de fille, je monte le panel suivant ce que m’en dit la personne chargée de communication.
Samedi, on m’a prévenu qu’un des clients aimait l’orient même s’il est marié avec une Suédoise.
Je fais venir Akeko d’origine japonaise qui est escorte pour se payer ses études.
- Comment font-elles pour faire l’amour avec des hommes inconnus quelques minutes avant ?
- Pose-toi la question, dis-moi comment s’appelait le garçon en photo qui t’a déniaisé ?
- Euh…ah oui Adrien.
- Qu’en est-il resté dans ta tête.
- Si tu me poses cette question, je dois reconnaître une douleur et après plus rien, comme je te l’ai dit, il est parti.
- Pour moi quand j’ai commencé à me prosti, je savais que je prendrais des bites mais que je pourrais nourrir ma fille.
Dis-toi que quelques fois j’ai été heureuse avec des clients.
Chaque fois que je rencontrais l’un d’eux, si c’était un bon baiseur, je prenais ça comme une simple rencontre que j’aurais pu faire dans un bar.
- Mamy quand tu m’en parle, je dois reconnaître qu’il manque quelques photos sur ce mur et dans ta boîte.
J’ai eu quatre autres amants que j’ai jetés comme des Kleenex, mes études avant le sexe.

- Tu vois cela est possible grâce à mon milieu, Akeko est en master de biologie.
Elle travaille pour moi quand elle a le temps.
Quarante filles en ce moment, certaines débutent pendant que d’autres arrêtent.
Je trouve toujours, à mes clients, des chaussures à leurs pieds en leur faisant voir les photos de mes filles.
Internet a changé ma vie, j’ai ouvert un site ventant leurs charmes.
En quelques secondes une transaction est faite.
En France la prostitution est toléré seul, le racolage est punissable.
Une jeune femme arrive dans un hôtel, elle rejoint une chambre et y reste tout le temps de sa prestation.
Financièrement j’ai tout réglé avant avec le client ou les organisateurs de ces manifestations.
Tout est net, sans bavure j’encaisse, la fille touche sa part et moi le reste, je prélève, les impôts l’état lui aussi est satisfait.

Mamy m’a expliqué cela comme si elle me parlait de vulgaires soirées d’étudiant.
En fait, elle me demandait de l’aider à faire travailler des filles.
Le samedi, Alfred a sorti du parking, une voiture noire neuf places.
Nous sommes allés chercher les filles toutes apprêtées comme je l’étais moi-même.
Mamy avait soigné mon maquillage moi qui était toujours jean basket.
Robe du soir blanche, elle rouge et bijoux pris dans une boîte ou il y en avait pour tous les goûts.
Robe du soir que j’avais essayé lord de mon Relooking.

- Olga, tu as vu Leila, elle devait te rejoindre et nous devions la prendre avec toi !
- Elle vient de me téléphoner, elle est malade et doit rester alitée.
Les filles, je vous présente Julie, ma petite fille, elle est là pour voir, comment se déroule une soirée et apprendre, comment se fait la répartition des clients.
Putain de merde, j’ai horreur des imprévus, Leila me fait perdre 5 000 €, trois pour elle, deux pour moi.
Tu vois Julie, les prix sont si serrés pour emporter les marchés contre d’autres équipes d’escortes que cette perte va mettre cette soirée dans le rouge après les frais engagés.


Cette première fois mamy est restée silencieuse jusqu’à ce que l’on arrive à l’hôtel ou le rendez-vous devait se tenir.
Nous sommes entrées dans un salon privé, des hommes en smoking étaient là.

- Messieurs bonsoir, je vous présente ma petite fille.

Mamy m’a regardé et m’a demandé d’attribuer les filles aux hommes.
Au début, j’étais hésitante.
J’ai regardé les garçons, tous avaient plus de 40 ans.

- Cet homme maigre avec ses lunettes d’écaille, je pense qu'Akeko sera très bien pour lui.
Ses lunettes me montrent que ce que tu m’as dit qu’un client aimait le Japon correspond à son allure.
- Bien vu Julie, continue.
- Le blond là-bas, je le verrais bien avec Olga.
- Pourquoi ?
- Au feeling, j’adore ce travail.
- Bien, Wafae !
- L’homme avec la rose à la boutonnière, il semble être bien bronzé, il doit aimer les filles du soleil.
Il reste Viviane, elle va être obligée de s’occuper des deux hommes qui se tapent sur les épaules et qui semblent copain comme cochon.
- Hélas, tu te trompes, le bedonnant est un grand timide, l’autre est pour Viviane.
Rendons-nous service, va passer un moment avec le deuxième, tu gagneras 3 000 € ?

Je l’ai fait, comme on va le voir, c’est ce soir-là que mamy a fait de moi une pute…

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