Le Corbeau Ou Le Renard ? 6

La scène derrière la vitre sans tain devient chaude. Les deux prédateurs se montrent vraiment déterminés. Mais à chaque fois qu’ils s‘apprêtent à franchir les limites qu’elle s’est fixées, Chantal dit stop. Mais cela ne les décourage pas. Le festin promis est trop alléchant. Ma femme ! Alors les deux compères, de concert, usent et nt de ruses de plus en plus fines et hypocrites.
Et ma petite femme là dedans ? Elle a déjà donné de sa personne et de son corps ! Cependant, je ne peux m’empêcher de croire qu’elle s’amuse de ses deux séducteurs. Après ses interrogations du début, elle a pleine conscience qu’ils veulent la baiser. Aussi n’a-t-elle pas décidé de mener le bal avec les risques que cela comporte ?
Les deux hommes enserrent étroitement la jeune femme. Côté fesses, Pierre, qui maintient toujours la robe relevée, a fait glisser la petite culotte noire maintenue à mi cuisses. Elle ne réagit pas ! A plusieurs reprises il prend du recul pour contempler, le regard plein de gourmandise, le cul blanc devant ses yeux. Par contre Chantal est plus préoccupée par René qui, côté pile, essaie à nouveau de lui voler un baiser.
Elle a passé ses mains sur sa nuque qu’elle caresse amoureusement tout en le regardant, sourire aux lèvres, essayer de l’embrasser. A chaque fois qu’il avance sa tête vers sa bouche, espiègle, elle esquive en se déportant sur le côté, ce qui a pour effet de lui offrir son cou en pâture, qu’il s’empresse de couvrir de baisers. Ces refus sont amusants et me confortent. Ce faisant il lui caresse les seins sans doute dans l’optique de la chauffer et de la faire céder. C’est de bonne guerre : tromper la vigilance par des tentatives apparemment anodines pour atteindre le principal.
Ce qui est certain, c’est que René et Pierre affichent désormais l’assurance et la conviction d’avoir apprivoisé leur victime. Chantal semble s’amuser et se prête visiblement au jeu, prenant un certain plaisir à la situation qu’elle peut maîtriser.


Soudain, Pierre la prend par la taille, l’arrache aux bras de René et la tourne face au miroir. La petite culotte est laissée sur place. Je comprends, abasourdi, qu’il veut m’humilier. Lentement il l’emmène tout près, tout près du miroir derrière lequel je ronge mon frein. Sa robe libère ses seins, le bustier entièrement abaissé. Derrière, elle est toujours maintenue relevée sur ses reins par Pierre.
- Regarde-toi Chantal, regarde comme tu es belle.
Elle garde les yeux fermés, peut-être pour ne pas assister à sa débauche. Pierre insiste, il la pousse en avant la forçant à se courber et à s’appuyer de ses mains sur le miroir. Si près de mon visage que j’ai un mouvement réflexe de recul. Je pourrais la toucher et l’embrasser. C’est un vrai martyr que je vis.
- Ouvre tes yeux, regarde comme tu es belle dans l’amour.
Flattée sans doute, Chantal finit par ouvrir les yeux et se regarde avec un sourire qui en dit long sur son état d’âme. Ce sourire me fait l’effet d’un coup de poing. Je le perçois comme le signe de sa trahison.
Se sentant évidemment convoitée et courtisée, Chantal ne fait rien quand Pierre la saisit à la taille et vient se coller contre elle, contre ses fesses. La robe relevée ne la protège plus d’une bite conquérante qui ne rencontrerait plus aucun obstacle pour la saillir. Pierre le sait. Carrément allongé sur elle, il lui embrasse le cou, la nuque. Il s’autorise même à lui lécher l’oreille (ce dont elle a horreur !), assuré qu’il est d’être sur la bonne voie. Il lui suffirait de sortir sa queue pour la baiser avant même qu’elle ne puisse s’échapper tant elle paraît accessible et sous sa domination.
Je retiens mon souffle ! Va-t-elle finir par céder ?
Mais, peut-être pour assurer le coup, il se contente de glisser une main entre les fesses dénudées et de l’autre de malaxer un sein. L’orientation des cuisses féminines ne laisse aucun doute qu’elles sont écartées ouvrant l’accès à son intimité.
Le bras entre les fesses s’agite et son mouvement donne à penser que sa main et ses doigts s’activent sur ses parties intimes.
Chantal ferme à nouveau les yeux, respire plus vite en poussant des petits gémissements. Elle prend plaisir c’est sûr. S’abandonne. J’imagine qu’il a dû introduire un, voire deux doigts, dans son minou et qu’il s’applique à la doigter pour qu’elle exprime un tel plaisir. Par instants, il braque son regard dans le miroir à mon attention avec un sourire plein de suffisance. A d’autres il croise celui de René qui est venu à ses côtés et qui d’une main caresse sans se lasser le sein laissé libre par Pierre et de l’autre ses cheveux. L’un est dans l’émotion, l’autre dans la bestialité. Ensemble ils se sourient, convaincus que cette fois ils ont réussi enfin, à vaincre la résistance de Chantal.
Sous les caresses des quatre mains, Chantal ne sourit plus. Son visage tendu, crispé exprime le plaisir qui petit à petit l’envahit. Une nouvelle étape est en train d’être franchie. Va-t-elle aller jusqu’à se laisser jouir sous l’effet de cette caresse adultérine ? Et se laisser prendre dans cette position qui s’apparente à une levrette ?
Non ! Je le savais ! J’applaudis en silence quand soudain, elle se redresse et s’échappe de l’étreinte des deux hommes. Elle est de nouveau souriante, se rajuste et va vers la table basse prendre son verre de champagne et le finir d’un trait.
- Ça donne soif, dit-elle, avec un sourire coquin.
Elle ajoute quand elle a reposé son verre :
- Cette fois, je crois qu’il est préférable de me raccompagner avant de dépasser des bornes que nous regretterions tous d’avoir laissées filer.
Quelle lucidité et maîtrise de soi ! Elle sait garder, contrairement à moi, la tête froide. Que je l’aime…
Les deux prédateurs en restent bouche bée.
Elle a déjà ramassé sa petite culotte, son chemisier et montre une détermination nouvelle. Cette fois, elle ne reviendra plus sur sa décision.
René est le premier à réagir.
- Une minute Chantal, une petite minute.
Que prépare-t-il ? Il s’éloigne dans le fond du salon.
Quelques instants après, une musique lente s’élève. Le salaud a des ressources. Il passe à un autre moyen de séduction. Je comprends que les deux complices sont loin de vouloir abandonner la bête. Je me souviens d’avoir avoué à Pierre que Chantal adorait danser. Visiblement le message a été transmis.
Pierre s’est installé dans son fauteuil en spectateur. A l’affût !
Mon assurance m’abandonne. Le restaurant, la pochette orange, les oiseaux, les plantes, les verres de champagne et tous ces compliments et attouchements de plus en plus chauds, ont sans aucun doute entamé la résistance et la volonté de la jeune femme. Elle risque de céder maintenant, bercée par cette musique lente chargée de sensualité qui lui offre l’occasion de s’évader dans la danse.
René prend tendrement Chantal dans ses bras et l’attire contre lui. Elle lui tend les bras et accueille l’invitation avec un sourire de ravissement. Elle est conquise.
Ils se mettent tous les deux à danser lentement. Les deux corps ondulent sensuellement. René lui maintient le bassin serré contre le sien. J’en déduis qu’il veut lui faire sentir son érection. Elle s’écarte légèrement et le fixe toujours souriante, l’air de dire « message reçu ». Quel revirement de situation ! Il y a deux minutes elle était décidée d’arrêter.
Doucement René remonte délicatement le bas de la robe pour dénuder les cuisses puis les fesses de Chantal à son complice. La petite culotte noire git toujours sur le divan à côté du chemisier, les fesses sont nues, superbes. René est un ami fidèle et partageur. Il me devient moins sympathique. Elle le laisse faire sans la moindre réaction. Pierre ne tient plus ! Il se caresse le sexe au dessus de ses vêtements. Le regard une nouvelle fois injecté de sang par le désir, il doit maintenant se contenter de mater alors qu’il était à deux doigts de conclure.
Chantal a sa tête langoureusement posée sur l’épaule de son cavalier. Il lui embrasse le cou et lui murmure des compliments qui lui soutirent un léger sourire.

A un moment, elle fixe le miroir et je croise son regard. Me devine-t-elle derrière sa propre image ? Réalise-t-elle ce qu’elle est en train faire ? Toujours est-il que brusquement, pour la première fois. je lis de la tristesse dans ses yeux d’un vert profond.
Je suis presque à vouloir sauter et franchir cette barrière de malheur.
Je suis freiné dans mon élan quand elle tourne son regard vers René, ce même regard triste. Alors, avec dans les yeux une infinie gentillesse, il s’approche pour déposer un baiser furtif sur ses lèvres. Rien de sexuel, mais que du sentiment ! Je suis choqué car pour la première fois, je prends conscience du contraste de la différence d’âge. Elle est jeune, belle, il affiche des années de plus.
Cette fois elle ne se refuse pas. Leurs lèvres restent soudées un moment. Un moment qui me semble une éternité. L’homme a sorti sa langue et veut envahir la bouche dont il pense qu’elle est prête à l’accueillir. C’est une erreur ! Elle le repousse. Une nouvelle fois ! Mais assez vivement. Elle reste figée face à lui les yeux fixés dans les siens, le visage vidé de toute expression. J’imagine qu’elle prend la mesure de la situation. René lui sourit et baisse les yeux. Il est vaincu. Puis comme pour s’excuser, elle lui rend, du bout des lèvres, le même baiser furtif. Pour lui signifier que c’est la limite à ne pas franchir, et qu’elle a pardonné ? René a, semble-t-il, compris le message.
Moi, je ne sais plus quoi penser face à son attitude ni sur son degré de soumission à ces deux pervers. Pas pervers dans leur objectif. Non ! Ce sont des libertins pour lesquels le sexe est une passion. Dans le respect de chacun, ils chassent, et c’est la liberté de chacun de les accompagner. Mais ces deux là sont pervers dans les moyens dénués de noblesse utilisés pour réduire et abolir lentement les défenses de leurs proies. Tout est bon pour baiser la femme adultère. Et dans ce cas précis pour faire du mari un cocu humilié et impuissant car complice.
Dans le salon, le petit jeu du chat et de la souris ne peut pas durer continuellement. Le dénouement approche, je le redoute alors que la danse se poursuit avec l’enthousiasme retrouvé. A son sourire, je comprends qu’elle a repris la maîtrise de ses sens et montre sa volonté de mener le bal. Je la trouve décidée, confiante.
Quand un nouveau slow arrive, les deux danseurs restent collés l’un à l’autre. Chantal conserve sa tête posée toujours tendrement sur l’épaule de son cavalier. C’est un véritable couple.
Et l’incroyable se produit.
Sans bouger sa tête, elle glisse une main entre leurs deux corps pour la porter sur son pantalon en regard d’une bosse qui témoigne de toute la tension sexuelle de cet instant.
Mais que fait-elle ?
Je sais qu’elle est capable de se laisser aller dans des moments propices à offrir à l’autre. C’est ce qui se passe : pas de baisers avec la langue ? Je peux offrir mieux. Je crois qu’elle a décidé de le remercier pour son ardeur à la séduire (un comble !) et pour lui faire part du sentiment qu’elle ressent à son égard.
La main caresse, touche, prend la mesure de ce qui est caché. Sa seconde main rejoint la première, défait la boucle de la ceinture et dégage la chemise du pantalon dégrafé à la taille.
Noooooon ! Ce n’est pas possible.
Elle glisse ses mains sous la chemise de l’homme et les porte dans son dos qu’elle caresse en l’attirant tendrement contre elle. C’est une véritable attitude amoureuse.
Pierre réagit, prêt à bondir, alors que son ami se lâche avec un profond soupir devant cette caresse inattendue.
Chantal ramène ses mains sur le ventre de l’homme, termine d’ouvrir le zip de la braguette, dégage le pantalon et introduit timidement sa main dans le slip pour en extirper entre le pouce et l’index une bite à moitié bandée.
Elle marque une pose pour examiner ce sexe qu’elle tient en main et qui manifestement ne lui rend pas hommage.
Je rigole, le vieux est certainement bloqué devant l’importance de la situation. C’est une petite bite qui émerge à peine d’une forêt clairsemée de poils gris !
Elle lui adresse un petit sourire qui veut dire « ce n’est pas grave », puis, poursuivant son idée, elle le branle lentement pour lui donner de la vigueur. Elle lui sourit pour lui faire comprendre qu’elle cherche à lui donner du plaisir. René tout confus baisse les yeux.
Pierre sur son fauteuil ne tient plus.
Voilà bientôt deux heures que cette femelle leur résiste, chipote. Il veut la soumettre et la sauter. Il va pour se lever quand il voit Chantal qui s’accroupit très lentement et se laisse glisser le long des jambes de René, entraînant le pantalon, qui tombe à ses pieds. Réalisant le ridicule de la situation, Chantal l’aide à s’en dégager.
En experte de la fellation, une qualité que je lui reconnais, elle passe une main dessous les testicules pour les faire jouer entre ses doigts. Son autre main a déjà enroulé la tige qui lentement prend de la vigueur. Chantal fixe la bite et sans se précipiter, avance ses lèvres pour déposer un chaste baiser sur le gland qu’elle vient de décalotter avec précaution. Le méat laisse sourdre instantanément une goutte de mouille. Du bout d’un doigt, elle l’en débarrasse.
Son visage plaqué contre la queue, elle semble comblée, frottant sa joue et ses lèvres sur le sexe dénudé. Les yeux fermés elle semble se livrer à une dévotion au dieu Priape.
Puis redressant la tête, elle fixe la colonne de chair un instant entre ses doigts, avant d’ouvrir la bouche et de l’engloutir à moitié. Elle conserve cette position quelques secondes avant de se dégager pour reprendre son souffle. Après un rapide regard vers son amant, elle entreprend de lécher avec sa langue la colonne de chair, maintenant bien bandée. Elle s’applique, la bougresse, ne laissant nulle place ou la langue ne passe et repasse.
Ensuite, elle présente sa bouche sur le sommet du gland décalotté. Puis, après l’avoir englouti, elle imprime à ses lèvres un mouvement de péristaltisme buccal qui introduit, dans une progression lente, la tige de chair dans la plus intime et profonde partie de sa bouche. René, les yeux fermés respire de plus en plus vite, maintenant fermement la tête féminine contre son ventre.
Avec moi c’est une habitude et elle m’a avoué aimer sentir ma queue en gorge profonde. Cette perte d’exclusivité attise ma jalousie.
Pierre a baissé son pantalon jusqu’aux genoux exhibant son sexe bandé. Il se caresse lentement.
Reprenant sa fellation, en creusant les joues elle aspire, pompe, s’active pour arracher au corps de l’homme sa liqueur séminale. Je m’interroge : va-t-elle la recevoir dans sa bouche, ce qu’elle m’a toujours refusé ?
Avec un regard satisfait, elle maintient le mandrin entre les paumes de ses deux mains, qu’elle mobilise alternativement pour faire rouler le sexe et son gland dans sa bouche.
Je le sais, cette manipulation est diabolique ! Elle me l’applique quand elle veut me « finir », comme elle dit.
René qui sent l’éjaculation approcher, lui demande de ralentir. Pierre a rapproché son fauteuil du couple et présente sa bite qui demande sa pitance.
Chantal qui s’est dégagée, regarde la nouvelle venue. Incontestablement, ce n’est pas le même calibre ! Elle est bien deux fois celle de René. En plus, débarrassée de tous ses poils pubiens, elle prend une dimension encore plus imposante. Le véritable organe du libertin ! Je n’ose la comparaison avec la mienne aux dimensions très modestes. Une humiliation de plus, quoique la taille…
Ça soutire à Chantal un sourire moqueur d’admiration et de gourmandise, qui ne manque pas de vexer René.
Pierre s’est avancé au bord de son fauteuil. Prévenant il propose à Chantal un énorme coussin pour s’asseoir (ou s’allonger) par terre devant eux, à leurs pieds.
Le salaud est déjà en train de préparer la suite. La curée est annoncée.
(à suivre)

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