Course Dunaire ... (Suite 2)

A peine la porte de la chambre verrouillée, il m’enlace fougueusement et m’embrasse sans me laisser le temps de reprendre mon souffle.

Je sens, contre mon ventre, la dureté de sa braguette témoigner de son état et de son impatiente attente.

Nous nous sommes, alors, juste disjoints pour nous dessaper et une fois nus, il m’attire vers la salle de bains où, sous la douche, nous nous agaçons d’attouchements, d’étreintes et de savonnages.

Nos souffles courts et nos bites érigées indiquent sans ambages notre fébrilité à nous aimer réellement sans plus tarder.

Sous les fines gouttelettes, nos mains glissent mieux sur nos peaux devenues plus sensibles qu’à la plage, ou le sable fin et dans l’eau salée des ressacs.

Hans, plein de détermination câline, parcourt de ses doigts longs et fins mon anatomie complaisamment offerte et ouverte à ses douceurs dont il développe, sans retenue et dans cette intimité, tous les talents.

Je me laisse aller contre la paroi, subjugué par le bien-être qui envahit chaque parcelle de mon corps.

Il alterne ses baisers d’accolades et de léchages, de mordillements finement instigateurs occupant toute ma disponibilité à les percevoir.

Se redressant derrière moi il se pointe entre mes cuisses écartées et se collant à l’orifice sacré lubrifié des coulées de savon, se fiche à l’orée serrée que je lui offre maintenant sans retenue.

Les yeux clos, je perçois toute sa poussée aussi ferme que douce à m’écarter, se glisser et s’introduire à petits coups de reins relevés et tendus à me réduire.

Se redressant sur les jambes qu’il a fléchies pour mieux se présenter dans l’axe de mon bassin, il me pénètre avec une telle retenue de lenteur que rien n’échappe à mon exaspération sensitive.

Je le chausse avec une suavité que je découvre dans l’instant, en savourant cet assaut où se devine tout son plaisir à me combler.



Il reste ainsi un très long moment, comme pour me laisser le temps de me plaire à le percevoir au plus profond de ce que je peux loger.

Raide en moi de toute sa puissance, que je retiens avec délectation, il butte contre mes fesses élargies par sa pénétration et me soulève subtilement à chacune de ses butées.

Ses bras enlacés sur mon ventre, il me serre contre lui pour atteindre ma bitte qu’il excite de lentes et fermes empoignades.

Ses lèvres sucent mon cou et ma nuque, parmi des halètements et mots tendres lâchés dans un jargon que je ne comprends pas mais où je devine le simple bonheur profond qui l’anime et qu’il expectore.

Notre coït trouve un rythme où le plaisir se répand dans la suavité d’un accomplissement perçu à la millième de seconde.

Je ne veux rien faire ni bouger qui peut précipiter son ultime excitation, pour le conserver en cet état, au plus intime de moi, le plus longuement possible.

Il est bien conscient de ce qu’il envahit de ma personne et de ce qu’il s’octroie de son plus profond, pour en jouir avec escient et sans brusquerie.

Nous restons ainsi longuement à nous aimer d’une solidarité physique qui nous fige et nous soude de ravissement.

Nos fermes mais langoureux déhanchements donnent juste à nos érections le moyen de se maintenir vers le suprême plaisir escompté.

Je le pressens en voyant soudain une raideur de tout son corps se manifester, de ses jambes jusqu’à son étreinte et à l’empoignade raffermie de mon sexe.

Alors que son liquide se répand par giclées brûlantes et épaisses en emplissant mes boyaux, il me lève d’une poussée de ses reins pour que, fléchissant sur mes jambes, je m’affaisse encore plus sur lui.

Il me fout avec la plus parfaite jouissance partagée et je reste la bitte gluante de mon foutre échappé par subite surprise dans le bonheur accompli.

Son chibre débande sans conviction en moi et je contracte mon cul pour le retenir encore plus, alors que ses mains gluantes maintiennent toujours emballées mes couilles et bitte, soulagées de plaisir.


Ni lui ni moi ne bougons plus, comme par peur de nous dessouder et de perdre cette extase qui nous paralyse tout entier.

Il me couvre de caresses et d’attouchements courant partout sur mon corps abandonné et rendu à ses effusions dont il ne cesse de m’envelopper comme pour ne jamais m’amener à le quitter.

Sans nous disjoindre nous arrivons à nous asseoir dans l’eau dont la baignoire s’est remplie et allongés, moi sur lui, nous nous laissons aller à un moment de pure connivence et de détente.

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