Vacances-Découverte (2)

En arrivant chez Gerald, je comprends immédiatement que le terme « pied-à-terre » n’a pas la même signification pour lui que pour moi. Appartement au dernier étage d’un petit immeuble, salon immense et cuisine attenante, salle de bain entièrement carrelée avec baignoire et douche ouverte, terrasse de 20 m², bref pas le studio-cabine des familles.
Il m’explique que lors de son divorce, sa femme a gardé la villa et lui a hérité de l’appartement de vacances. Ses s étant grands et dispersés, il a donc rapidement transformé le 4 pièces selon ses envies. Visiblement des cloisons ont sauté.

Je m’installe sur la terrasse pendant que Gerald s’occupe de la préparation d’un « cocktail maison » qu’il nous sert bien frais. Le jus de fruit masque la vodka et je ne sais quoi d’autre.
Sa potion, je le sens, risque d’être redoutable.
Lorsqu’il évoque notre après-midi et mes talents de suceur, je ne peux lui dire la vérité. J’ai subitement honte de mes séances ciné et je m’invente un copain de classe à qui je prodigue régulièrement des fellations. Grand sourire de sa part. Et lorsque je lui confirme être encore vierge des fesses, il semble être aux anges.
Il me fait aussi à nouveau la morale quand à mon comportement du jour. Pas sur mon irrespect d’un lieu public, non, mais sur le fait d’avoir avalé son sperme. Bien que pour lui, scientifiquement, il n’y ait encore rien de sûr concernant la fellation, je ne le connais pas et je dois faire très attention. Il est manifestement bien informé et me fait un peu peur. Il s’en aperçoit et cherche aussitôt à me rassurer. Je ne risque absolument rien avec lui, il est exclusivement actif et pour le reste, dès qu’il a un doute, il prend ses précautions.
Paternaliste mais pas trop quand même, il a apprécié et ne compte visiblement pas en rester là.

Je suis maintenant assis à coté de Gerald. Je sirote ce qui doit être mon troisième cocktail et commence à le ressentir sérieusement.

Grisé par l’alcool je me sens complètement détendu et surtout très câlin. Ma main ne quitte plus son sexe que je caresse tendrement. Ma bouche s’offre quelques escapades vers son gland, juste ce qu’il faut pour le tenir en éveil. De son côté il prend énormément de plaisir à m’embrasser, me caresser l’intérieur des cuisses et le ventre. Mon sexe ne l’intéresse pas vraiment. Il me flatte bien un peu les bourses, me titille du bout des doigts le haut de la tige, mais cela ne dure jamais bien longtemps. Par contre sa main et plus particulièrement son doigt se glissent régulièrement vers mon œillet pour un massage de plus en plus entreprenant.
Nos verres finis Gerald décide qu’il est peut-être temps d’aller prendre notre douche.

Alors que je m’attends à une eau plutôt fraîche et revigorante, il choisit une température élevée qui me rend complètement flagada. Je ne sais pas s’il cherche à recréer l’ambiance d’un sauna, toujours est-il que je me sens comme une poupée de chiffon dans ses bras.
Puis il coupe l’eau et commence à me savonner.

Dès lors, aucune partie de mon corps n’échappe à ses mains. Des mains qui glissent une fois de plus sur ma peau avec énormément de sensualité. Des mains qui comme je le pressentais commencent à s’attarder de plus en plus sur mes fesses et mon sillon.
Il me retourne, colle son torse contre mon dos et, alors qu’il me caresse le ventre et m’embrasse le cou, glisse son membre redevenu bien dur le long de ma fente.
Le savon, comme la crème cette après-midi pour sa main, permet à son sexe de coulisser tendrement de bas en haut. La sensation est divine et je commence instinctivement à creuser les reins imprimant à mes fesses un mouvement se voulant en osmose avec les ondulations de son bassin. Chaque passage de son gland sur ma petite rondelle me donne des frissons et je n’attends maintenant plus qu’une chose ; qu’il s’y arrête définitivement.
Au lieu de ça, il rouvre le jet d’eau, prends à peine dix secondes pour nous rincer, et après m’avoir sommairement séché m’entraîne hâtivement vers sa chambre.


Je suis là, allongé sur le ventre et complètement dépourvu de toute réaction.
Gerald a troqué le savon par une huile parfumée et repris ce qu’il avait abandonné sous la douche. Le massage du dos et des épaules est rapidement expédié. En fait, mes fesses sont devenues son seul centre d’intérêt. Il soulève mon bassin et me positionne en levrette, à genoux le cul en l’air, et selon l’expression, la tête dans l’oreiller. Sa douceur a disparu. Il n’est pas devenu violent, non. Disons plutôt que ses pulsions de mâle viril et dominant prennent le relais. Maintenant je peux vraiment dire qu’il me « pelote le cul ».
Et pourtant je vais vite m’apercevoir qu’il n’est qu’un savant mélange de délicatesse et de vigueur toute masculine.
Sa langue qui lèche l’entrée de mon petit trou avant de s’y glisser plus profondément n’est que douceur.
Ses doigts, le premier puis le deuxième, même s’ils m’écartent un peu plus sérieusement les chairs et m’arrachent des petits gémissements de douleur, me pénètrent calmement et sans brusquerie.
Et lorsqu’il caresse ma rondelle du bout de son gland, ce n’est toujours que volupté.
Par contre, le petit coup de rein qui lui permet de forcer le passage restera pour moi un model de virilité. Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas hurler. Peut-être l’ai-je fait, je ne sais plus. Toujours est-il que la douleur est foudroyante.
Gérald me maintient alors fermement par les hanches pour m’empêcher de me dérober et ce faisant, m’attire vers lui afin de continuer sa pénétration et me remplir entièrement.

Son sexe est maintenant totalement en moi et mon homme ne bouge plus. Il me laisse reprendre mes esprits et m’habi à ce gourdin qui me déchire les entrailles.
Il passe une main sur mon torse et m’invite à me redresser. La tendresse est à nouveau de mise. Il m’embrasse, me glisse des mots doux à l’oreille et surtout me demande de me détendre. Le passage est fait, désormais ce ne sera plus que du bonheur.

Effectivement la douleur s’estompe laissant place à une gêne. Un embarras dans le fondement que j’ai envie d’expulser. Heureusement Gerald redémarre. Tout doucement d’abord.
Il reste collé à moi et imprime un lent mouvement circulaire à son bassin, comme s’il cherchait à m’élargir un peu plus. Puis il commence à aller et venir, ne se dégageant de moi que par étapes. Quelques millimètres, un peu plus, puis enfin la quasi-totalité.
Il laisse mon visage rejoindre l’oreiller et entame maintenant, vraiment, sa sodomie.
La douleur a disparu et je ne me concentre plus que sur les longs va-et-vient de son membre qui à chaque poussée semble vouloir s’introduire toujours plus loin.
Je prends de plus en plus de plaisir dans cette pénétration. Un plaisir étrange, nouveau ; plaisir de me sentir écarter, rempli, plaisir de me faire prendre tout simplement.
Il accélère le mouvement et le claquement de son bassin sur mes fesses commence à raisonner dans ma tête. Mes gémissements se transforment en petits cris qui à eux seuls donnent encore plus de vigueur à ses coups de boutoir. Un nouveau claquement, sec et cuisant celui-ci, me réchauffe subitement les fesses alors que l’intensité de sa pénétration augmente encore et encore, toujours plus vite, toujours plus fort. Et de nouveau sa main, cinglante, qui me cuit gentiment. Je suis maintenant complètement offert à mon homme, docile et ouvert à tous ses caprices. J’aime cette condition de soumis qui me transporte bien au-delà du plaisir purement physique.
Et puis brusquement, dans un dernier coup de rein puissant, il explose en moi et m’inonde au plus profond de mon intimité. Je suis à moitié groggy, les jambes en coton et le corps transpercé de petits spasmes incontrôlables.
Première sodomie et première jouissance exclusivement anale.
Gerald m’a conquis, il vient de m’ensemencer, désormais mon corps lui appartient.

Nous sommes à présent tous les deux allongés cote à cote sur le lit.
Mon homme semble sur un nuage et le rythme de sa respiration diminue doucement alors qu’il récupère. Pour ma part il me manque encore quelque chose. Je me redresse et me dirige vers son entrecuisse. J’ai envie de son sexe, de son goût, de son odeur. Envie de sucer, de lécher et de me délecter de son membre maculé de jus chaud et savoureux.
Malheureusement je dois stopper net dans mon élan et je ne peux m’empêcher de faire une petite grimace. Son sexe bien que ruisselant de sperme n’a soudainement plus du tout le même attrait. Il est maintenant d’une propreté plus que douteuse et il est impensable pour moi que je le prenne en bouche.
Gerald me regarde, sourit et se lève.

- J’ai encore beaucoup de choses à t’apprendre. Va aux toilettes puis rejoins-moi sous la douche.

Je m’exécute puis me retrouve quelques minutes plus tard près de lui.
Je le regarde dévisser le pommeau de douche pour ne garder que le flexible en main. Il me demande de me retourner, de me pencher en avant et d’écarter les fesses. De l’eau tiède m’envahit les intestins et je laisse Gerald me remplir jusqu’à ce que je commence à avoir très mal au ventre. Il stoppe, me demande de rester comme ça quelques secondes avant de m’autoriser à expulser le liquide. Un jet puissant et continu gicle de mon cul.
Je deviens rouge pivoine tellement cette situation me met mal à l’aise. Heureusement Gerald me laisse seul avec pour consigne de répéter l’opération jusqu’à retrouver une eau bien claire. Je devrais à l’avenir penser à me nettoyer ainsi l’intérieur chaque jour.

Nous avons passé le reste de la soirée et le début de la nuit à profiter de la fraîcheur de la terrasse, sirotant un nouvel élixir sorti de l’imagination de mon homme, heureusement moins corsé cette fois-ci.
Puis après avoir réintégré la chambre, Gérald me prit à nouveau cherchant à présent à varier les positions. Pour ma part, la levrette restait la plus excitante, celle où je prenais le plus de plaisir physique et mental. Il se retira avant de jouir et n’oublia pas ma récompense, ma délicieuse gourmandise que mon petit trou bien propre m’autorisait désormais à déguster.
Je m’endormis dans ses bras, la bouche fleurant bon le sperme et une impression de vide au niveau de mon anus que je sentais maintenant ouvert à tous les courants d’air.

Je passais les 15 jours qui suivirent avec Gerald. J’appris à mieux le connaître. Sa personnalité éclatait chaque jour un peu plus, me rendant toujours plus docile et obéissant à ses moindres envies. Ce n’était pas un homme brutal ou caractériel, loin de là ; il aimait simplement me dominer, décider, diriger, et mon tempérament malléable lui correspondait merveilleusement bien.
Il adorait ma bouche (pour mon plus grand plaisir) et il pouvait me demander de le sucer à n’importe quel moment : en voiture, aux toilettes publiques ou dans l’allée d’un immeuble.
Un soir il me fit même passer sous la table en plein repas. Restau plutôt class’, clientèle clairsemée et nappe blanche retombant sur les côtés ; mais visiblement pas assez et nous fûmes rapidement et assez énergiquement priés de déguerpir.
Ce jour-là, je me serais volontiers glissé dans un trou de souris.

Bien qu’à cette époque les hommes en couple soient très discrets, Gerald lui ne semblait absolument pas gêné. Il aimait se balader avec moi et paraissait ravi et fier de m’exhiber à son bras. J’eus un peu de mal à m’y habi mais c’était comme ça. Et puis ici je ne connaissais personne. M’afficher ainsi dans ma ville aurait été inconcevable pour moi.

Nous sommes aussi, bien sur, retournés à la plage de notre rencontre. Gerald m’avait promis de nouvelles sensations ce qui ne manqua pas de m’étonner, lui qui m’avait fait la morale à propos de la bienséance. Mais au regard des situations vécues, même s’il faisait toujours attention à ce que nous soyons un minimum caché (aucun de nos petits jeux ne se déroulait directement à la vue de tous), je me dis qu’il avait peut-être changé d’avis.

Enfin une vraie belle journée ensoleillée. En effet, le temps plutôt changeant et venté de ces derniers jours nous avait quelque peu contrariés et contraint à boycotter la plage.
A peine arrivé, je cours prendre un bain alors que Gerald se pose sur sa serviette et me regarde barboter dans une eau plutôt fraîche. Je le rejoins rapidement, m’allonge et réclame ma dose de crème.
Premier contact suave de ses mains sur ma peau et déjà les premières sensations dans le bas-ventre. Et que dire de mon homme qui se met directement au garde à vous dès qu’il s’attaque à mes petites fesses.

- Viens, suis moi. J’ai l’impression que nous aurions dû commencer par là.

Je le suis et nous nous enfonçons dans les dunes.
Nous croisons quelques hommes qui nous dévisagent en se caressant lentement, plus loin un autre pratique une fellation sous le regard d’un voyeur, bon dieu où sommes-nous ?
Tout en continuant à avancer, je remarque que certains nous ont emboîté le pas et je commence à ne pas être très rassuré. Heureusement je ne suis pas seul et Gerald me dit de ne pas m’inquiéter.

Il trouve un coin à sa convenance, étale sa serviette, s’assied, puis me dit de me mettre à quatre pattes le cul bien pointé vers le ciel et de le sucer comme jamais je ne l’ai encore fait.
Je suis habitué à cette façon de me traiter, sans préliminaire, surtout lorsque nous sommes hors de l’appartement et je ne m’en offusque pas. Au contraire, cela m’excite et je m’exécute sans protester et plutôt avec gourmandise.
Je gobe son gland, le titille et l’excite avec ma langue puis entame la fellation la plus baveuse possible.
J’adore entendre les bruits de succion ainsi que mes petits miaulements de plaisir que je ne réfrène plus depuis un moment déjà. Il veut la pipe du siècle, il va l’avoir.
Concentré sur mon affaire je ne remarque pas nos suiveurs qui se sont rapprochés et lorsqu’une main se glisse vers ma fente je ne peux que sursauter et tenter de me redresser. Gerald m’en empêche, me dit de continuer et de me laisser faire. L’homme derrière moi commence à me pétrir les fesses, joue avec, les écarte puis m’enfonce brutalement un doigt et me fouille l’anus sans vergogne. Il s’amuse ainsi avec mon cul un bon moment puis j’entends mon homme lui dire « et mec, capote obligatoire sinon tu dégages ». Je n’en reviens pas et j’ai de plus en plus de mal à me concentrer sur ma fellation. L’homme a visiblement compris le message et quelques secondes plus tard je me retrouve embroché par un excité du kiki qui me bourre les fesses comme si sa vie en dépendait. Une petite minute à tout casser et il a fini. Tant mieux, je ne sais pas la tête qu’il a mais de toute façon je n’en garderais pas un souvenir impérissable.

Je reprends avec application ma gâterie en espérant ne plus être perturbé par des soubresauts provoqués par la nouvelle attaque d’un « frénétique ». Mais mon cul a l’air de plaire puisque qu’un autre homme vient rapidement me présenter ses attributs. Heureusement celui-ci sait y faire et rend un merveilleux hommage à mon petit trou. Enfin je peux apprécier le sexe de mon homme et m’occuper correctement de lui tout en savourant la pénétration de cet inconnu. Il me prend magnifiquement bien, sans à-coups inutiles et bien profondément, comme j’aime. Je prends un réel plaisir et je crois qu’une fois encore, le psychisme prend le dessus sur le physique. La situation me plaît, ma situation d’objet sexuel dont on se sert selon ses envies. Dire que c’est mon homme qui m’offre ainsi. C’est lui qui décide et je n’ai rien à dire.
Au rythme qui s’accélère derrière moi, je sens que la fin est proche. Gerald n’est pas loin non plus du point de rupture mais il continue à faire de la résistance. Puis brusquement l’homme se retire et se finit hors de la capote en me parfumant les fesses de son jus bien chaud.
Gerald qui n’a toujours pas joui me prend la tête à deux mains et m’embrasse à pleine bouche. Je suis toujours collé à lui lorsque je sens un liquide chaud qui m'arrose. Gerald ressent mon trouble, me relâche puis se lève d’un bond, complètement furax.

- Non mais tu te crois ou connard. A qui tu as demandé la permission. Il n’y a qu’une personne ici qui a le droit de lui pisser dessus et c’est moi. Dégage, vite !

Puis il me relève, ramasse nos affaires et nous repartons sur la plage. Gerald ne décolère pas.

- Je n’aurais jamais dû le laisser approcher celui-là, dès le début ça se sentait.

Je file me rincer avant d’avoir enfin l’explication. Le frénétique était resté et Gerald pensait qu’il voulait continuer à profiter du spectacle. Mais visiblement non, et l’éjaculation du second mec sur mes fesses lui avait donné d’autres envies.
Nous sommes restés un moment au soleil mais sans véritable apaisement.

- Il faut toujours que des connards se croient tout permis. Il a bien vu que tu es à moi. C’est moi qui décide de ce qu’ils peuvent faire ou pas. C’est quand même…

Je ne l’écoutais plus vraiment. J’essayais plutôt de donner un sens à ses paroles. A mon statut véritable par rapport à lui.

De retour à l’appartement, nous retrouvons enfin un peu de sérénité.
Et puis rien de tel qu’une bonne douche pour se détendre. Nous sommes à nouveau l’un contre l’autre et l’engin qui se dresse fièrement devant moi me rappelle que je n’ai pas fini ma fameuse pipe du siècle. Je me remets donc à la tache. Je ne sais pas si je lui fais vraiment la pipe du siècle mais en tout cas, j’y mets tout mon cœur. Et lorsque enfin il déverse son jus sur ma langue et que les effluves de son nectar m’envahissent à nouveau, je sais que j’ai gagné.
Je pourrais d’ailleurs en ressortir un bon slogan :
« Énervé, irascible : une bonne bouche gourmande est à votre disposition, résultat garanti ».

Nous restons un moment encore sous la douche puis je décide de me lancer. Trop de questions trottent dans ma tête.

- Dis moi, tout à l’heure quand le type a voulu me faire pipi dessus.
- Oui ?
- Ce que tu lui as dit. Qu’il n’y avait que toi qui pouvais le faire.
- Je t’ai choqué ?
- Non, c’est juste que… Tu as envie des me faire pipi dessus, c’est quelque chose que tu aimes ?
- Disons que c’est un plaisir un peu spécial. C’est surtout cérébral, une certaine façon de marquer mon territoire. Parfois cela me procure du plaisir à travers l’humiliation, parfois c’est plus pour montrer au mec qu’il m’appartient. Bien que les deux se rejoignent.

Je suis un peu désarçonné. Je ne sais plus que faire, mon cœur bat à 100 à l’heure.
Puis, d’un souffle, les yeux baissés :

- Tu sais, tu peux si tu as envie.

Gerald me relève la tête et me sourit.

- Ce n’est pas une obligation. Je m’en passe très bien. Et puis je crois que c’est quand même un peu tôt pour toi.

Soutenant son regard je me laisse glisser à ses pieds. Je ferme les yeux et attends. Un ange passe. Soudain un jet chaud et puissant vient s’écraser sur mon torse puis remonte doucement pour m’arroser le visage. Je reste immobile. Le jet s’arrête et je sens le gland de mon homme qui se pose sur mes lèvres. J’entrouvre la bouche, il s’y introduit.
Un premier jet contrôlé me remplit. J’hésite puis déglutis. Ni bon ni mauvais, aucune saveur en fait, juste peut-être un arrière-goût d’amande amer. J’avale encore deux nouvelles gorgées avant que Gerald ne se retire et ne termine en m’urinant sur le sommet du crâne.
Il me relève et m’embrasse amoureusement. Que puis-je refuser à un homme qui n’hésite pas à m’embrasser goulûment après avoir joui ou uriner dans ma bouche. Surtout lorsque je vois le plaisir que cela lui procure.

Les vacances s’achèvent pour lui. Pour ma part, il me reste encore une dizaine de jours. Je refuse sa proposition de terminer le mois chez lui. Là ça va bien trop vite. Je ne sais pas encore si je resterais ici, surtout sans lui, mais le suivre même pour une semaine implique encore autre chose pour moi, comme un engagement.
Je suis déjà allé beaucoup plus loin que je n’aurais jamais imaginé.
J’ai besoin de souffler, de réfléchir à ce que je viens de vivre.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!