Collection Histoire Courte. Enfin Mon Camping-Car (1/1)

• Et si nous achetions un camping-car ma chérie...

C’est ainsi qu’a débuté la petite aventure que j’ai vécue hier au soir alors que nous nous étions arrêtés sur un belvédère dans les Alpes.

• Gwendal, tu sais que j’aime avoir mes aises dans un bon lit.
Regarde, au prix que ce genre d’hôtel roulant coûte, ce sont des dizaines de chambres que nous pourrions nous payer.

Adeline est loin d’avoir tort, mais la liberté de dire, larguons les amarres, moi qui viens de faire plus de trente ans dans la marine Nationale, me tentent plus que des hôtels.
Trente ans, mais encore jeune, car entré à 19 ans à l’école de Maistrance à Brest, j’ai fini major à 49 ans avec une solde de retraite très conséquente.
C’est aussi avec la prime de départ assez conséquente qui nous a servi d’avance que j’ai pu convaincre ma chère et tendre que mon idée était la bonne.
Dans les hôtels, plusieurs fois, nous avons été dérangés par la faune des chambres voisines, madame, voulant nous faire participer à ses ébats de façon plus que de nécessaire.
Ce que j’aime dans le camping-car, c’est la presque liberté de décider comme ce soir de nous arrêter là ou bon nous semble, toutefois à proximité d’autres personnes aimant notre façon de profiter de la nature.
J’ai bien étudié sur Internet ce que disent les gens sur cette méthode de déplacement.
Je savais madame aimant dormir des heures dans un lit douillet.
J’ai vite repéré un modèle, le moteur assez puissant pour nous déplacer comme cette semaine dans les Alpes face à la Suisse sans être obligé de descendre pour pousser.
Mais je savais en lui montrant ce modèle de marque bien française que le lit à l’arrière de plain-pied, nous évitant de passer un brevet d’alpinisme pourrait lui plaire, ce qui fut le cas.
Les repas furent une source de conflit, mais la cuisine elle aussi française et le petit frigo ou nous pouvons acheter des ingrédients sur les marchés ou directement sur le bord de la route à de petits producteurs, m’a permis de réaliser mon rêve.


Avoir enfin les pieds sur terre moi qui ai passé plus de temps à me faire ballotter sur les mers qu’à contempler de magnifiques paysages comme ce soir.
Enfin et c’est peut-être ce qui a été ma perte.
La liberté de manger en buvant mon pastis sous l'auvent tiré du côté du camping-car, en maillot de bain alors que lorsqu’à l’hôtel vous êtes obligé de rester couvert, même d’un strict minimum, pour aller au restaurant.

• Regarde Adeline, ce camping-car du 75 des Parisiens, ils semblent s’installer pour la nuit, si nous leur demandions de nous rester à leurs côtés, tu serais rassuré.

Paul et Anne ont accepté, tous deux un peu plus de la quarantaine.
Lui responsable d’une petite TPE, mais géré avec leur fils resté à Paris.
Elle rentière de l’héritage de ses parents.
C’est dans leur camping-car plus grand que le nôtre qu’ils nous donnent ces renseignements alors que ma femme la langue toujours bien pendue leur parle de nos trois s et de ses quatre petits-s.
Au cours du repas à l’intérieur donc, car en montagne le froid descendant très vite, elle part deux fois chercher des photos et autres dessins qu’elle emporte toujours avec elle.
Ce qui me plait dans ce couple, c’est qu’Anna est très mignonne dans sa quarantaine.
Adeline a essayé de capter les réseaux, elle a eu beau se déplacer, nada, rien.
Hier en soirée, aux portes des Alpes, Adeline a eu toute notre petite famille et souhaitant parler aux un et aux autres, j’ai failli dîner en tête à tête avec mon verre de pastis.
Quand elle a fini par être rassurée, j’ai paniqué quand elle a dit à Erwan l’un de nos petits-fils.
« À demain mon chéri. »
Elle fait pareille à la maison, mais là je me réfugie devant la télé dans le salon alors qu’elle téléphone depuis notre chambre.

Ce soir donc, nous sommes tous les quatre, ces dames nous ont préparé une salade de chèvre chaud avec en dessert une tarte que Gwendeline a finie de cuir pendant le pastis et le Martini que ces dames ont dégusté.

Repas terminé par un café et une bouteille de Gentiane acheté par Paul dans la journée.

• Puisque vous en êtes aux pousses café, je vais me coucher.
Demain, nous avons encore de la route à faire vers la Suisse et moi en temps normal il me faut douze heures.
• Vous allez vers la Suisse, dommage, nous descendons vers le cap d’Agde chez nos amis.

Adeline a embrassé Anna et Paul et photos et dessins en main, elle est partie en me déposant un bécot sur les lèvres.
Encore un verre et Paul a demandé à Anna une chose insolite.

• Tu vas te préparer, tu vas bien nous montrer tes talents de danseuse.

C’est bon la gentiane, mais ça enlève bien des facultés de jugement.

• Je suis prête.

La voix d’Anna nous parvient de l’arrière de la porte coulissante qu’elle a fermée derrière elle et où j’ai pu voir un lit un peu comme le nôtre, mais avec de ce que j’en ai vu plus d’espace.
Paul démarre la chaîne à sa portée ou pendant que notre amie se préparait, il a placé un CD remplaçant la musique douce d’ambiance ayant ponctué notre repas.

La porte s’ouvre et là Anna nous apparaît en tenue et robe orientale, mais avec un soutien-gorge sans bonnet, juste des lanières de cuir croisant sur sa poitrine et sa chatte épilée.
Des bandes de tissu semblant être prévues pour protéger son intimité sont très inefficaces quand elle commence à onduler du basin.
Je suis fasciné parce que je vois.
Certes, en maillot quand elle se déplaçait, j’aimais discrètement la regarder tant qu’Adeline était là.
Mais comme elle est partie se coucher, comme dans les dessins animés ou le loup a les yeux lui sortant de la tête, les miens sont aimantés vers la fente qu’elle nous montre.
De longues minutes à faire onduler son ventre, ça commence à bouger dans mon slip de bain.
En face de moi, sur la banquette opposée, avec seulement entre nous la table et les verres de Gentiane, je vois Paul rigoler doucement.

Trente ans à bourlinguer sur toutes les mers du globe dont les quarantièmes rugissants.
Trente ans à visiter des villes et des ports du monde entier sans le moindre coup de canif dans mon contrat avec Adeline.
Trente ans, mariés ou pas ou les copains allaient aux putes alors qu’après avoir, dîner découvrant les spécialités locales, je rentrais sagement à bord.
Couscous à la tête de moutons à Casablanca.
Paella et tortilla de patata Espagnole à Barcelone et Málaga.
Tortillas au Mexique.
Poissons crus à Tahiti.
La poutine du Canada.
Qui aurait pu inventer une telle recette avec le nom du président russe !
Bref, la liste serait longue et fastidieuse si je parlais de tous les ports visités, alors que je rentrais sagement à bord refusant de me retrouver dans des endroits où j’aurais pu dér.
Je devrais rejoindre Adeline.
Je suis sûr que si je la caresse doucement, remontant le long de sa jambe, évitant son mont de Vénus et allant jusqu'à ses seins aussi beaux que ceux d’Anna.
Elle se retournerait me dégageant sa chatte ou mes doigts vérifieront le rêve scabreux qu’elle faisait me permettant de lui entrer mon sexe doucement jusqu’à la faire hurler de plaisir.
Il fut un temps après avoir déchargé, je me serais relevé pour aller fumer, touchant mes rations de gauloise tous les mois.
Mais ayant arrêté, je me contenterais de me lover, la queue gluante de sperme au creux de ses fesses et je me serais endormi le sexe repu.
Ce soir, le lieu de débauche semble un camping-car ou je me sens piégé quand Anna s’approche en ondulant, ses mains se glissant là ou il est interdit de toucher.
Pourtant, elle le fait, faisant apparaître la trique que sa danse érotique m’apporte avant de repartir me frustrant de son abandon.
Qu’aurait-elle fait si j’avais réagi autrement quand bandant et en voulant partir ?
Je l’ignore et je l’ignorerai toujours, car c’est sa bouche qui me prend.

Adeline et les fellations, elle est contre malgré que dans notre jeune couple, j’ai essayé.
Elle me branle et me suce en rythme avec la musique.
Je suis à deux doigts d’éjaculer dans sa jolie bouche.
Elle me tire par la main, me conduisant vers le lit que j’avais bien vu.
Elle s’allonge les cuisses bien écartées me présentant sa mangue juteuse où ma bouche et ma langue peuvent constater que son clito aime que je le suce.
Paul est resté mollement allongé sur sa banquette, semblant apprécier le spectacle.
Anna sous ma langue à un orgasme, j’ignore à quel moment la musique orientale s’est arrêtée.
Se plaçant à quatre pattes, elle attend que je la saillisse.
Je dis « saillis », car aucun sentiment d’amour, mon cœur est couché parallèlement à moi dans notre camping-car.
Je l’empoigne par ses hanches et je lui donne de violents coups de reins la faisant hurler comme moi quand je décharge.
Quand je me laisse tomber à côté de la salope qui a su m’amener vers l’adultère, je vois son mari s’astiquer le manche et ayant déchargé en même temps que nous, nous rejoins et s’allonge de l’autre côté de moi.
Moi aussi je sombre après tant d’émotion et je dois le dire de plaisir.
Une voiture passe ses pneus crissant dans le virage qui précède le belvédère.
Coup de chance, je me réveille et remontant mon slip de bain resté autour de mes pieds, je quitte discrètement le camping-car de celle qui restera à vie ma seule maîtresse.
J’ouvre la porte de notre véhicule le plus doucement possible ayant peur de recevoir un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête.
J’entends son léger ronflement habituel, alors je redescends.
Je vais à la soute ou je récupère le jerrican d’eau de réserve et je me lave la queue.
Je range l’auvent et les chaises pliantes faisant le minimum de bruit et remettant mes baskets, je me mets au volant.
La pente aidant dès que j’enlève la vitesse et le frein à main.
J’enclenche simplement le contact déverrouillant la sécurité du volant, je sens le véhicule bouger.
Par chance, la nuit est étoilée et c’est la pleine lune.
Dès le virage ou la voiture a fait crisser ses pneus, m’ayant réveillé, je lance le moteur et je prends la direction de la Suisse.
Par chance à part la marine et la Bretagne, Adeline est restée vague sur notre domicile.
Je fais quelques kilomètres et voyant un parking de super-marcher, je vais me garer à l’abri des regards.
Je rejoins ma femme nouvelle cocue sur cette terre.
Je dors du sommeil de celui qui souhaite oublier ses turpitudes.
Je sens une main caresser ma verge, madame en se réveillant à des envies de sexe.
À mon âge, deux exploits sexuels en ce court laps de temps auraient pu être catastrophiques.
Par chance des portières de voitures claquent et des gens parlent.

• Chéri, ce sont Anna et Paul qui semble partir, je vais aller leur dire au revoir.
• Tu te trompes mon amour.

Une nouvelle fois en parlant de se tromper, c’est moi qui l’ai trompé à quelques mètres d’elle dormant du sommeil de la femme trompée mais heureuse.

• Je vidais le dernier verre avant de te rejoindre quand une voiture de police est passée voulant nous verbaliser, car ils nous étaient interdit de nous garer là.
J’ai voulu te réveiller, mais ils ont dit que je te salue.
Nous nous sommes congratulés avec nos nouveaux amis et chacun a pris une route vers la suite de nos vacances.
Regarde si tu as du réseau, ils m’ont donné leur numéro de portable.
06 05 03 00 00, appelle-les ?

J’énonce un numéro au hasard.
Au pire, elle verra que ce numéro était bidon si on lui répond au mieux, on pourra penser que ma mémoire m’a fait défaut.

• Dommage, tu as dû te tromper, ça serait trop difficile de chercher quel numéro il faut changer, j’aimais bien Anna.

Je me remets au volant, je quitte le parking direction les Alpes suisse.
Adeline m’a rejointe à mes côtés.
Je tourne la tête, nos regards se croisent, nous montant tous l’amour que nous avons l’un pour l’autre.
Je vois un petit chemin dans la forêt que nous traversons, je me gare.
J’ignore si c’est l’air de la montagne, mais dès que nous nous sommes glissés sur notre lit, elle descend mon slip de bain et me fait une fellation.
Ouf, je vais passer pour un soudard, mais je reviens de loin.

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