Collection Histoire Courte. Champion Du Monde (1/1)


Valérie, tu viens, j’aimerais aller sur les Champs-Élysées fêter notre titre de champion du monde.
Je lis, vas-y tout seul, tu sais le foot et moi !
Le foot, c'est fini, nous avons battu les Croate 4 à 2, regarde, ils soulèvent la coupe du monde, ils viennent de gagner leur deuxième étoile.

4 à 2, deuxième étoile, je m’en fiche, Jennifer la petite salope se fait un grand black, trompant Luc son amant, lors d’une soirée entre amis.
Depuis que je suis avec Bastien, je suis fidèle, j’ai pendant un temps été une chaude de la chatte, un soir, un homme, j’allais danser dans une boîte non loin de chez moi.
Danser, c’est un grand mot, j’attendais au bar que l’on vienne me payer mon verre, plutôt deux ou trois même, le garçon étant récompensé, je finissais la nuit dans son lit.
Dans cette période, il y a eu Alex et Béatrice, jolie blonde, Alex m’a payé mon verre quand il m’a présenté sa copine, ni lesbienne, ni partouzeuse, dans les premières minutes loin de moi l’idée de faire ça à trois.
C’était mal connaître Béatrice qui a tous fait pour faire cela à trois, ce soir-là, j’ai appris que la jalousie pouvait s’effacer devant le plaisir, je lui ai sucé la chatte pendant que son mari me sodomisait.
La sodomie, j’ai pratiqué très vite avec Robert, l’homme marié m’ayant dépucelé, notre liaison a duré six mois, c’est dès le premier soir qu’il m’a fait sauter ma rondelle, j’ai eu mal au cul pendant trois jours.
Maintenant ça va, j’ai toujours le tube de Vaseline que je me servais, mais je crois que je peux le mettre à la poubelle, date de péremption oblige.
Bref des amants dont le nombre serait impossible à compter, jusqu’à Bastien, qui m’a rendu sage, il me baise régulièrement, comme je veux lui rester fidèle, je me réfugie dans ma lecture.
J’adore certains sites sur Internet, le plus intéressant, c’est Histoire de sexe, mon travail me prenant du temps, je vais dans « Recherche » lire les textes de mes auteurs préférés, je tairais leurs noms pour éviter les jalousies.


Bref, je suis en vacances, nul besoin d’aller me mettre dans une foule, cela me stresse.

Chérie, ils viennent de dire que demain à 17 heures, la coupe du monde et les joueurs descendront les champs, ils seront sur un bus à impérial, j’y avais été en 1998, je l’avais vu ainsi que Zidane et Thuram.
Tu te rends compte vingt ans, j’avais douze ans, je me souviens avoir pris une trempe à double titre, je suis rentré chez mes parents à 22 heures, ils avaient déjà appelé les flics et j’avais perdu mon cartable sac à dos.
J’étais parti après le repas à la cantine, c’était la première fois que je séchais les cours, j’avais réussi à sortir par la porte où les fournitures arrivaient, ils avaient oublié de la fermer.
Aujourd’hui, tu restes couché à lire, demain nous sommes en vacances, nous allons aller les voir, nous partirons à 15 heures.
C’est pour te faire plaisir, tu es tellement prévenant avec moi.

Ce soir-là, il m’a rendu heureux comme jamais depuis le début de notre relation, se sentait-il coupable de m’emmener là ou je m’en fous, ou était-il, nostalgie de ses 12 ans, nous vieillissons trop vite.

Il fait chaud, pas encore la canicule, les nuits restent fraîches, le foot, c’est bien, l’écologie, c’est mieux, à mon travail, j’ai un ami qui évolue dans ce milieu, il s’appelle Christophe, il habite à Créteil.
Il m’a souvent invité à des réunions chez lui, mais j’ai toujours refusé craignant que ces réunions de groupe me ramènent à mes folies sexuelles, j’ai réussi grâce à Bastien à réfréner les emportements de mon sexe.
Je dis donc, qu’il fait chaud, aussi j’ai mis une petite robe sans protection sur ma poitrine, je sais qu’elle risque de tomber avec l’âge, mais elle est assez ferme pour attendre demain que je le remette.
Nous arrivons par une petite rue adjacente, la foule malgré l’heure est déjà impressionnante.

Valérie, donne-moi la main, je connais une petite rue, nous pourrons passer et nous approcher du parcours, suis-moi.


Notre petite expédition commençait à me courir, tout ça pour un bout de métal et 22 bonshommes courant après un ballon.
Nous venons de retourner en arrière et il me fait prendre une impasse.

Viens, au bout, il y a une porte qui nous permettra de passer par un hall donnant sur les champs.
Comment sais-tu ça, une impasse, une porte d’un côté, une porte de l’autre et c’est fait, on est sur les Champs-Élysées ?
J’ai eu une vie avant toi, au quatrième étage, il y avait une femme que j’avais rencontrée dans un restaurant, son mari était fonctionnaire de haut rang et souvent en province.
Elle s’ennuyait et tu as comblé son ennui, mais je pense que cette porte est fermée !
Je connais la possibilité de l’ouvrir de l’extérieur, si elle est toujours la même, ce sera facile.
Si je comprends bien, tu te baisais une vieille !
Elle était plus jeune que toi à l’époque, c’était une salope qui avait épousé ce mec friqué, je lui ai tous fait jusqu’au jour où il est rentré, je suis sortie par cette porte à poil, j’ai remis mes affaires dans cette impasse derrière ces poubelles.

Ça fonctionne, nous ressortons sur l’avenue, c’est noir de monde, Bastien me prend la main, trois mètres, je suis bousculée, je lâche cette main, rapidement, je me retrouve isolée, je cherche mon portable, merde, je me revois le mettre en charge, Bastien surexcité à vouloir tout m’apprendre sur l’équipe, je l’ai oublié.
Comment faire, une idée, retourner à la porte sur l’avenue, il va venir à cet endroit me retrouver ?

Je suis là depuis plusieurs minutes, autour de moi, une bande de jeunes blacks, blancs, beurs sautent et me prennent dans les bras.
La porte s’ouvre, une dame brune essaye de sortir, la foule fait mouvement à ce moment, elle se retrouve expulsée de chez elle, mais dans le mouvement, le groupe qui m’entoure me propulse dans le hall.
Nous continuons à danser, je me rends compte que la porte est refermée et que je suis isolée avec cinq ou six types.

Je sens des mains partout sur mon corps, j’avais perdu l'habitude de ses enflammements que j’adorais il y a peu, je sens même que l’on me met une verge dans la main, j’ai du mal à en faire le tour.

Tient suce salope, elle est championne du monde.

Championne du monde, je comprends que l’on peut mettre ces mots à plusieurs sauces.
Je devrais crier au viol, mais mes dépravations antérieures, me font me taire, j’adore retrouver le contact avec une verge nouvelle, je me rends compte que la fidélité c’est pour les autres femmes et non pour moi.

Je craque, je me penche dans cet espace restreint, je lèche cette verge, elle est noire, si j’avais su du temps ou j’étais folle du cul, j’aurais dû rechercher ce type d’engin, même si elle est trop grosse pour que je la fasse entrer dans ma bouche.
J’ai des mains partout, l’une d’elles passe sous ma jupe, att mon string et casse la ficelle, plus rien pour me protéger, quoique ce morceau de tissu si petit soit plutôt symbolique en temps normal.
Mes seins ont le droit au même traitement, cinq à six types qui veulent un bout de vous et votre sang s’échauffe.

Poussez-vous, elle veut de la bite, elle va en avoir, cette championne de la baise.
Tu en as envie, salope.
Je suis toujours partante pour les mecs, j’aime la bite, j’aime vos bites.

Je me trouve soulevée, littéralement décoller du sol, j’ai l’impression de m’envoler, je suis arrachée de la verge que je suçais ce qui me frustre.
Je m’envole, mais je redescends, black, blanche, beur, quelle couleur est en moi, je m’en fiche surtout quand je suis arraché d’une, j’en retrouve une autre.
Dire que si j’étais sorti hier, nous serons certainement restés sagement chez nous aujourd'hui, à ce moment au lieu de cinq à six bites qui partouze avec moi, seule celle de mon chéri serait à ma disposition.
Que dire du nombre de fois où je jouis ou j’ai des orgasmes, ils doivent finir par être un peu fatigué, il me pause sur l’escalier à quatre pattes sur la deuxième marche, mince où se trouve ma robe, dans la mêlée, ils me l'ont ôté, je suis nue ?
De nouveau une bite entre en moi, dans le même temps, c’est un beur qui se présente à ma bouche, le champion du monde, est venu s’asseoir sur la marche au-dessus de moi et je peux voir son type méditerranéen.

J’ai une main de libre, je le masturbe et le faisant entrer jusqu’à ma glotte, dans ma bouche, je le pompe jusqu’à l’éclatement, je me retire au moment où il éjacule, j’en prends sur le visage, une giclée m’arrivant dans un œil.
Là encore, je sens que l’on se relaie dans mon vagin, je suis épuisée, c’est à ce moment que l’on me sodomise, je viens d’avaler une nouvelle rasade de sperme quand ma rosette saute.
Je suis en extase, je jouis par tous les pores de ma peau.

Nous sommes les champions du monde, retournons dans la rue, elle a son compte cette salope.
J’ai récupéré sa culotte, ce sera mon trophée de champions du monde.

C’est la dernière chose que j’entends, je m’affaisse sur les marches, comment ai-je pu accepter de tels débordements, certainement l’euphorie de la coupe du monde.
Je reprends mes esprits, je retrouve ma robe, mon cerveau me rappelle que j’ai entendu partir mon string dans la poche d’un de mes amants, je m’essuie la figure avec elle et je la remets sur mon corps.
Elle est déchirée, ils ont dû me l’arracher, je tiens l’un des pans sur ma poitrine et je pousse la barre de sécurité de la porte de l’impasse, c’est grâce à elle que Bastien a réussi à ouvrir, avec son truc.

De retour à la maison, par chance, Bastien doit être bloqué, je mets ma robe dans le vide-ordure, les éboueurs me libéreront du poids de ma tromperie que je cache à mon ami, surtout après une bonne douche qui me nettoie des turpitudes dues aux champions du monde.
C’est à la télé que je vois le bus des joueurs entrer à l’Élysée, deux heures plus tard, il arrive, il me fait l’amour, je l’accepte malgré ma chatte qui me fait mal malgré la pommade que je lui applique.
Quand il décharge, j’arrive à jouir, persuadez que cette journée restera mémorable.

Pour être mémorable, elle l’est, neuf mis plus tard, je mets au monde un petit garçon black, blanc, beur, dans vingt ans, il sera champion du monde pour faire honneur à ses papas.
Le lendemain, je pourrais être sur les Champs-Élysées à applaudir mon fils, étant sur le bus à impérial la coupe du monde dans les mains à chanter « On est les champions » ou « Troisièmes étoiles, troisièmes étoiles, troisièmes étoiles. »

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