By The Pool

— Il avait des mains.... Et une bite... Un vrai délice.

Nue sur un transat au bord de la piscine, Patricia écoutait le récit de la soirée de sa copine Lucie. Comme presque chaque jour, elle l'appelait en début d'après-midi pour lui raconter comment la veille au soir elle s'était fait prendre par un bel inconnu rencontré en boite.

Elle l'écoutait sans faire attention, à moitié endormie. Les exploits sexuels estivaux de Lucie ne la passionnaient pas plus que cela. Sauf, peut-être, quand elle l'avait fait avec une fille. Elle ne l'enviait pas. Elle savait le côté déprimant de sa vie. Cette façon de noyer son mal-être dans l'alcool et le sexe.

Elle raccrocha. Posa son téléphone. Remit ses écouteurs. But une gorgée de son soda. S'endormit un peu. Sa mère la réveilla pour lui dire qu'elle partait faire quelques courses. Patricia ne réagit pas. Elle savait très bien que ses courses la conduiraient dans les bras de son amant.

Elle l'avait déjà surpris avec un autre type que celui qu'elle voyait en ce moment. En rentrant de la fac en milieu d'après-midi. Elle les avait vus, baisant comme des animaux dans la chambre de ses parents, sur le lit conjugal. Elle les avait observés de longues minutes, leurs corps nus s'agitant frénétiquement dans des positions diverses. Depuis, sa mère avait eu d'autres amants qu'elle voyait plus ou moins régulièrement. Patricia, sans approuver, comprenait. Sa mère était encore jeune assez belle pour susciter le désir, et surtout son père n'était jamais là.

Quand il n'était pas en déplacement, il rentrait tard. Père absent. Mari en pointillé. Il devait lui aussi tromper sa femme. Vraisemblablement avec une secrétaire qu'il baisait sur son bureau. Elle culotte baissée. Lui pantalon aux chevilles. Ou comme dans les mauvais films de cul, elle passant sous le bureau pour le sucer vite fait entre deux rendez-vous.

Sa mère partie, Patricia plongea dans l'eau fraiche de la piscine.

Elle fit quelques longueurs avant de retourner s'allonger, et laisser le soleil lui sécher sa peau ambrée.

Entre Lucie et sa mère, elle se sentit bien seule. Pas qu'elle soit jalouse des aventures sexuelles de l'une comme de l'autre. Mais depuis qu'elle est de nouveau célibataire, elle est un peu en manque. Pas au point d'inviter le jeune voisin qui la mate assez peu discrètement quand elle bronze nue. Elle le devine derrière les haies, la bite à la main, se branlant en fantasmant sur elle. Elle est flatée.

Il y a quelques jours, pour lui faire plaisir, elle s'est masturbée devant lui, par jeu, par provocation. Excitée aussi de s'offrir en spectacle ainsi. Elle s’est fait jouir. Et l'a entendu lui aussi pousser un petit cri de plaisir.

Elle se tourne pour offrir son dos et ses fesses aux rayons du soleil, ainsi qu'au regard de son voyeur. Elle ira peut-être dans l'eau encore une fois avant de rentrer se doucher, dîner seule ou avec sa mère. Enfin Lucie passera et elles sortiront. Lucie allumera deux,trois types dans l'espoir de se faire sauter sur le parking.

Au fond de la boite, avec un groupe d'ami, elle repère son voisin. Il ne l'a pas vue. Il discute sans doute d'elle. Raconte à ses potes le spectacle gratuit qu'il a sous ses fenêtres. Patricia l'observe. Jeune, mais mignon. Après un second verre, l'idée de l'inviter lui parait moins stupide. Lucie est déjà partie dans les toilettes avec un grand blond. Un allemand. Lucie est très portée sur les Germaniques l'été.

Le petit voisin a enfin vu Patricia. Il rougit. Patricia lui fait signe de la main en arborant son plus large sourire. S'il pouvait disparaitre sous terre, il le ferait dans la seconde. Il s'écarte de son groupe de potes. Se dirige vers la sortie. Patricia l'att au passage. Il ne dit rien. Elle lui prend la main. Ils sortent. Marchent dans les rues encore pleines de monde. Elle le conduit jusque chez elle. Sa mère n'est pas là. Il n'a pas dit un mot de tout le trajet.


Patricia laisse glisser ses vêtements sur le sol. S'offre nue à son regard, au bord de la piscine, comme cette après-midi. Elle se rapproche. Pose sa main sur sa braguette. Il bande comme un âne. Elle défait un à un les boutons de son jean. En sort sa bite et se met à genoux pour le sucer. Elle n'aurait jamais cru qu'elle serait capable d'un tel geste, de se comporter comme Lucie. Mais alors qu'elle avale le sexe de son voyeur, dont elle ignore le nom, à qui elle n'a pas dit un seul mot avant de le prendre dans sa bouche, elle comprend aussi le plaisir qu'il y a se taper un bel inconnu.

Il faut peu de temps à son jeune voisin pour jouir entre les lèvres de Patricia. Elle laisse le foutre couler de sa bouche sur son corps. Il s'excuse d'être venu si vite. Les premiers mots qu'il prononce. Elle s'allonge sur le transat, et lui demande de la lécher à son tour. Timide, il vient. Sa langue hésite. Patricia l'encourage. Lui donne des conseils. Peu à peu, il trouve un rythme, de l'assurance. Sans être un expert, il arrive tout de même à faire monter le plaisir dans le ventre de Patricia.

Il bande de nouveau. Patricia l'invite à la prendre. Il se glisse en elle en poussant un râle de plaisir. Ils baisent sur le transat, sur la terrasse en bois, et finissent par glisser dans l'eau fraiche de la piscine. Patricia jouit un peu avant qu'il ne le fasse à nouveau. Le foutre forme des petites boulettes à la surface de la piscine. Ils s'allongent côte à côte. Il voudrait parler. Elle le fait taire. Elle n'a pas envie de ses mots. Elle a aimé baiser avec lui, mais n'est pas d'humeur à lui faire la conversation. La queue entre les jambes il s'en va. Déçu. Mais il retrouve le sourire quand Patricia lui dit qu'ils pourront remettre ça demain, peut-être.

Elle laisse ses vêtements par terre, s'allonge sur le transat, regarde le ciel étoilé, la lune, et se dit que pour la première fois de l'été, elle aura quelque chose à dire à Lucie le lendemain.

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