Le Remplacement. (5/X)
À partir de ce chapitre V, Nadia pend en grande partie la plume et apporte sa touche féminine dans le déroulement de lhistoire de la nouvelle vie dAurélie.
Je voulais rester sage chez moi quand le téléphone de Nadine a sonné, Véronique qui semble bien connaître ma sur car elle me tutoie en minvitant à venir finir la soirée chez eux.
Chez eux car cette jolie femme est mariée et dans la soirée je viens de me faire sodomiser par Aurélien son mari.
Cest au champagne quils me donnent une douche alors que je suis allongé sur la table de leur salle à manger et quil se relaie pour le boire entre mes cuisses.
La bouteille vide Véronique prend ma place et me prend par la main pour que nous formions ce que jai déjà fait avec ma cliente lautre jour un 69.
Son mari vient à la hauteur de ma bouche et me plante son dard au fond de ma gorge en se masturbant, mes doigts étant dans la chatte de sa femme.
Il quitte ma gorge pour planter sa queue dans le vagin que jécarte pour quil glisse plus facilement mais cest bien inutile car elle mouille comme la belle salope quelle semble être.
La verge va du vagin à ma bouche mapportant la cyprine quelle dégage.
Jaime le champagne quils mont fait boire mais la liqueur quil mapporte est très agréable surtout quand elle jouit devant mes yeux sa chatte souvrant et se fermant au rythme de ses muscles intimes quelle sait faire fonctionner.
Un taxi pour le retour et à minuit après un bel orgasme que la bouche de Véronique ma apporté un bain et à deux heures du matin dodo ma cagnotte sétant grossie de trois mille euros supplémentaires.
Le lendemain, après avoir alimenté le système qui permet à la chatte grisette de Nadine pendant ces deux jours davoir ses croquettes et davoir mis une litière neuve dans le bac prévu à cet effet pour quelle face ses besoins encore un taxi pour Orly. Depuis que je suis devenu une pute cest mon moyen de locomotion principal bien que je monte dans un avion et à dix-sept heures, nous atterrissons à Toulouse.
Comme prévu un homme mattend avec une pancarte sur laquelle est marquée Natacha.
Cest le chauffeur qui doit me conduire sur les lieux de mon rendez-vous.
Je dois me rendre au château de Joyce où mon client mattend quand ce maudit portable sonne.
Je peste contre moi-même davoir oublié de larrêter.
Allo oui !
Le ciel me tombe sur la tête, mon rendez-vous mapprend quil a eu un problème en début daprès-midi et est dans lobligation de décommander notre soirée.
Il me rassure, la chambre reste toujours à ma disposition tout le week-end tout est réglé et lenveloppe prévue initialement me sera remise à partir de vingt heures au bar de létablissement.
Il faut une petite demi-heure pour franchir les grills dune magnifique demeure avec deux tourelles de chaque côté, entourée dun parc magnifique.
Sur la plaque en cuivre fixée sur le poteau de la grille dentrée jai le temps de lire « Maison dhôte libertine »
Avant de venir quand jai eu la demande pour ce contrat je suis allé sur Internet et je savais à quoi mattendre mais de voir le mot « libertine » pour la première fois de ma vie sur cette plaque je suis plongé dans ce monde inconnu pour moi, même si mon client ma fait faux bond.
Il est plus de dix-huit heures quand lon mouvre la porte de ma chambre.
Chambre magnifique dans les tons grenat avec les rideaux assortis, mais dans deux trois nuances moins marqué et un très grand lit à baldaquin où je risque de me perdre seule cette nuit.
Je prends un bain pour me détendre et pour récupérer du voyage.
Je métant nue sans enlever le couvre lit dans cette chambre digne dune princesse.
Après cette petite sieste je me prépare, une robe de cocktail sans manche, moulante et à mi-cuisse avec mon dos nu.
Cette robe minterdit le soutien-gorge je décide de ne rien mettre du tout dessous.
Une paire de « Dim-Up » et mes « Louboutin » célèbres paires de chaussures aux semelles rouges que jai trouvées dans les armoires de ma sur qui en possèdent une dizaine terminent mon habillage.
Comme il ma été demandé à vingt heures, je rejoins le bar pour prendre un apéritif.
En entrant, je suis agréablement surprise par lambiance cossue qui règne dans la pièce.
Dans le fond, face à lentrer un bar tout en cuivre rouge.
À lune des extrémités, deux couples, apparemment damis conversent entre eux, une coupe de champagne à la main.
Les deux hommes sont en complet trois-pièces alors que les femmes portent des robes qui sentent bon les noms de grands couturiers.
À lautre extrémité, parlant avec la personne tenant le bar une femme magnifiquement belle, possédant une classe folle et beaucoup de charisme.
Je suis sous le charme, je me surprends à regarder cette femme étant conquise sans la connaître.
Elle exerce sur moi une fascination qui minterdit de détacher mon regard dune telle beauté même si je la vois que de dos.
Est-ce la conséquence de mes toutes premières expériences bisexuelles, mais je la regard comme une femme avec beaucoup denvie ?
Je lai dit, elle est magnifiquement belle, probablement au début de la quarantaine quand dans un mouvement plein de grasse elle fait pivoter son siège se plaçant de côté pour moi.
Assez grande, mince et élancée, de longues jambes somptueuses, une poitrine superbement dessinée, mise en valeur par un décolleté laissant apparaître son sillon mammaire sur pratiquement toute sa longueur.
Assise sur ce tabouret de bar, les jambes croisées, sa robe fendue sur le côté montre la dentelle de ses jolis bas.
Continuant à descendre le long de ses jambes interminables, je suis en admiration en découvrant des mollets au galbe parfait ou ses pieds sont parfaitement mis en valeur dans des escarpins Garavani.
Cest étonnant mais cest la première fois que je détaille une femme de la tête aux pieds avec des envies de luxure avec elle.
Étant plus près delle, mon impression saccentue quand je vois son port de tête haut et assuré, presque princier.
Elle reprend sa position face au bar dun mouvement de ses jolies fesses et je peux admirer son dos droit et à demi dénudé comme le mien bref elle a une classe fabuleuse que beaucoup de femmes, moi la première, aimeraient avoir.
La seule place libre se trouve à son côté, un peu timide impressionné par cette ambiance toute nouvelle pour moi qui a vécu dans ma jeunesse dans la banlieue parisienne, je my installe.
Sapprochant la barmaid me salue.
Bonsoir madame que voulez-vous boire.
Une coupe de champagne pour noyer mon chagrin.
Vous avez des soucis.
Souci pas vraiment, plutôt une contrariété, je mappelle Natacha.
Je comprends mieux, jai quelque chose pour vous quun coursier a déposé tout à lheure.
Elle se retourne pour ouvrir un tiroir situé derrière elle.
Elle sort une petite enveloppe quelle me donne discrètement.
Ce geste aussi discret fût-il est vu par ma voisine qui détourne le regard au moment où mes yeux se lèvent sur elle.
Sans en vérifier le contenu je la glisse dans mon sac.
Vous maccompagnez, il est difficile, voire gênant, de boire seul.
Je suis avec madame qui ma déjà offert une coupe.
Profitant de cette introduction et madressant à cette femme si belle et féminine.
Accepteriez-vous une coupe vous aussi ?
Pourquoi ai-je prononcé ces paroles, à part mon attirance pour elle ?
Suis-je sous son charme ?
Cest la première fois que je ressens ce besoin de connaître une autre femme surtout depuis que jai appris à les faire jouir et quelles me fassent jouir ce qui était impensable il y a peu.
Merci, je mappelle Nadia et vous si jai bien compris, vous vous prénommez Natacha.
Effectivement, jarrive de Paris.
Moi, je suis de la région, jhabite Aix-en-Provence et je suis venue voir mon amie qui gère ce château.
La situation, sauf à trinquer, me semble ambiguë.
Quil est difficile dengager la conversation quand personne ne se connaît, rapidement voulant quelle reste près de moi je cherche ce que je peux dire, cest la jolie barmaid qui vient à notre secours.
Êtes-vous satisfaite de votre chambre ?
Tout à fait, jadore le rouge et plus particulièrement cette nuance soutenue, qui est très belle sans compter les tentures des fenêtres, qui sont magnifiques et sans oublier le lit à baldaquin qui est dun romantisme.
Cétait celle que tu mavais donnée la dernière fois.
Mon regard bascule de lune à lautre avec un certain étonnement.
Excusez-moi, vous êtes notre hôtesse ?
Absolument !
Désolée, mais je vous avais pris pour une employée de ce très bel établissement.
Elle fait cela très bien, je lui dis chaque fois que je viens.
Ces quelques phrases nous suffisent pour trouver des terrains de conservation surtout quand notre hôtesse se rend vers les deux couples qui réclament une autre bouteille.
Vous venez profiter du soleil pour le week-end.
Non, javais, rendez-vous avec un ami qui ma appris quil avait un empêchement, je me retrouve seule pour dîner.
Si vous le voulez, on peut dîner ensemble, je repars pour Aix après avoir souper.
Alors, on peut se tutoyer, jai horreur de dire vous je trouve cela prétentieux et arrogant.
Bien sûr, Natacha tutoyons-nous !
Cest comme cela que cette femme, devant qui je suis en admiration, mentraîne vers la salle du restaurant.
Nous choisissons nos plats agrémentés dune bouteille de vin rosé du pays.
Nous entamons ce repas déjà un peu guillerettes conséquences des coupettes que nous avions bues au bar.
Les plats sont succulents, le vin fini de nous rendre quelque peu euphorique au point de pousser, Nadia à me poser une question qui semble la tarabuster.
Puis-je te poser une question indiscrète, mais si cela te gêne je le comprendrais.
Bien sûr !
Lami qui ta fait faux-bond, cétait un client ?
Comment répondre à cette question sans dévoiler la personnalité que jai acceptée dendosser en remplaçant Nadine ?
Après un moment dhésitation pendant lequel son regard reste river au mien.
Oui.
Tu es une escorte.
Oui.
Moi aussi, quand tu es arrivée, je venais de quitter un homme avec qui je venais de passer laprès-midi et qui officiellement avait une obligation ce soir.
Il est retourné rejoindre sa femme.
Il y a de fortes chances.
À mon tour puis-je te poser une question ?
Bien sûr !
Il y a longtemps que tu fais la pute
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