Une Semaine Particulière (1er Jour)

Vendredi 17 novembre 2017

Ma tête est pleine ce soir. Pleine d’interrogations, pleine de fantasmes. J’ai vécu aujourd’hui une journée particulière. Je vous avoue tout de suite que le récit que je vais vous faire n’est pas comme les autres histoires présentes sur ce site. Ce n’est que le déroulement de ma journée, dont je ne peux m’empêcher de laisser une trace quelque part. Ce ne sera ni exagéré, ni romancé. Juste quelques lignes laissées par un jeune homme de 34 ans.
Je suis célibataire, brun aux cheveux bouclés, yeux marrons, 1m75 pour 65 kilos. Je plais aux filles. Juriste de formation, je travaille au sein d’une société de conseils. Ma boîte compte une quarantaine d’employés, dont beaucoup de femmes. Nous sommes organisés en open-space, chaque salle comprenant plusieurs postes de travail.
Parmi mes collègues, se détache Sarah. J’ai tout de suite accroché avec elle. Sans être mannequin, elle dégage une sensualité et une féminité qui m’ont toujours pluess. Brune, matte de peau, un corps fin et élancé posé sur de longues jambes, des fesses sublimes et des seins plantureux, cette jeune femme de 30 ans me fait rêver. D’autant plus que nous partageons le même bureau et sommes en contact toute la journée. Nous flirtons en permanence, mais sans qu’il ne se soit jamais rien passé.

Nous sommes vendredi. Sarah arrive à 9 heures, comme à son habitude. Elle est très belle ce matin : jean, bustier laissant apparaître la naissance de ses seins, cheveux lâchés, sourire éclatant. Ses yeux verts plongent dans les miens.
« Bonjour Lucas, ça va? »
Ses cheveux me caressent lorsqu’elle me fait la bise. Une bise douce, appliquée, juste trop longue pour me réveiller les sens et laissant l’emprunte de son parfum sur mes joues.
« Oui. Dernière journée avant le weekend. »
« J’ai hâte d’être à ce soir. »
Et chacun, sans plus de mondanités, se plonge dans ses dossiers.

Une heure passe, chacun travaillant de son côté sur son ordinateur, répondant à quelques appels et se levant de temps en temps pour aller faire des photocopies dans la salle d’à côté.

Ma concentration est à chaque fois perturbée par les fesses fermes, ondulées et généreuses de ma collègue. Elle le sait et elle en joue. Elle se déplace comme un chat. J’adore ça.
« Lucas, j’ai une question à te poser. »
« Je t’écoute. »
« J’aimerais que tu me donnes ton avis sur un dossier. Penses-tu que les actions de la société peuvent-être vendues? »
« Oui, la règle est claire. Je mets ma main à couper. »
« Oh, tu es bien sûr de toi. »
« Absolument, je parie n’importe quoi. » En lançant ce genre de propos, je sais qu’avec Sarah , la conversation peut prendre une tournure coquine. Elle sait rebondir. Si j’avais su…
« Ah bon? Tu veux parier? » me dit-elle en souriant.
« Je suis partant. » Nous faisons souvent des paris.
« Alors, écoute-bien : celui qui a tort fera tout ce que l’autre exigera. Pendant une semaine. »
« Tout? C’est-à-dire? »
« Tout, c’est tout! Si tu gagnes, ce sera à ton bon-vouloir. En revanche, si je gagne, nous allons nous amuser, je te le garantis. »
Je ne savais pas ce qu’elle avait en tête. Je n’ai pas réfléchi.
« D’accord. Marché conclu. »
Son regard étincelle, elle pétille. L’enjeu lui plaît, tout comme moi.
« Allez, viens, on fait les recherches maintenant. »

******

Nous avons étudié le dossier. Une heure plus tard, la solution : Sarah a raison. Le regard qu’elle me jette…
Elle prend un air malicieux et me dit :
« J’ai gagné! Tu te rends compte? Tu es mon jouet pendant une semaine! »
« Je dois m’inquiéter? » je demande un peu gêné…
« Bien sûr que non…tu me fais confiance quand même… »
« Je n’ai pas le choix, c’est ça?…Je verrai bien. »
« Mais oui… »

******

La journée se passe calmement. Nos conversations sont légères, sans aucune référence au pari. J’en viens à penser qu’elle l’a oublié et que ce n’était que des paroles en l’air. Je suis néanmoins intrigué et garde à l’esprit que je suis, comme elle me l’a dit « son jouet ».
Mon corps est inconsciemment tendu, dans l’attente de ce jeu inconnu.

17 heures. Le bureau est quasiment désert. Sarah lève la tête, me regarde dans les yeux et d’une voix claire et autoritaire, me dit :
« Lucas, baisse ton pantalon. »
« Pardon? » Je demande, surpris par cette demande soudaine.
« Tu as bien entendu. Tu te souviens quand même de notre pari de ce matin? Baisse ton pantalon, j’ai dit. »
« …Très bien…je t’obéis… »
« Reste assis à ton bureau. » Sa voix est impérieuse et ne me laisse pas le choix.
Je déboutonne ma braguette et fais glisser mon jean le long de mes jambes.
« C’est bien, Lucas. On va bien s’amuser. »
De son bureau, juste en face du mien, elle ne peut rien voir. Mes jambes - et mon boxer - lui sont cachés.
« Je vais rester longtemps comme ça? »
« Tant que je le déciderai. Il n’y a plus personne dans les bureaux. Juste toi et moi. Comment tu te sens? »
« Un peu déstabilisé…Tu avoueras que ça change de notre quotidien. »
« Allez. Reprends ton boulot Lucas. »
Je retourner à mon dernier dossier de la semaine, tant bien que mal. J’ai le jean baissé, ma collègue est juste en face et n’a plus l’air du tout de s’en soucier. Vingt minutes passent en silence. Le vendredi soir, plus calme, permet de travailler tranquillement. Mais ma tête est ailleurs.
« Lucas? »
« Oui? »
« Tu es prêt à m’obéir? »
« J’ai le choix? »
« Non..tu es mon jouet. Tu portes quoi? Boxer, slip, caleçon? Avoue! »
« Je porte un boxer noir Sarah. Tu veux le voir? » dis-je.
« Non. Mais tu vas le baisser aussi.. »me dit-elle avec un grand sourire.
« Dépêche-toi. »
« Tu es sérieuse? »
« Dépêche-toi. »
Je rougis. La situation devient vraiment chaude. Timidement, mal assuré, je me lève.
« Reste assis. Je t’ai dit de te lever? »
Je me rassois sans rien dire et je m’exécute. Me voilà le sexe à l’air. Je bande. Sarah me fixe et scrute mes gestes.
Cette situation m’excite : Je suis sous son contrôle.
« Interdiction de te rhabiller » me dit-elle en me faisant un clin d’oeil.
« Et si quelqu’un arrive? »
Elle ne me répond pas. Je tente de passer le temps, complètement décontenancé, à moitié nu sur mon lieu de travail, à la merci de ma collègue. Pour elle, cela semble naturel.
« On va pouvoir y aller. Ecoute-moi bien : je vais te donner mes instructions pour ce weekend. Tu vas faire exactement ce que je te dis. Premièrement, tu as interdiction de te caresser. Interdiction de jouir. Je veux que tu souffres en pensant à moi, à mes ordres. Je veux que ton sexe te fasse mal. Tu ne regardes pas de porno, bien entendu. Je suis ton obsession.
Deuxièmement, tu vas te faire beau. Tu vas te tondre le corps : torse, aisselles, jambes et bien sûr tes parties intimes. Je veux que tu soies propre comme un sou neuf lundi. Ce n’est pas compliqué. Tu as compris?
« Oui Sarah ». Elle a dû réfléchir à ça cet après-midi.
« Tu vas réussir à ne pas te branler? »
« J’ai perdu le pari, j’assume ».
« C’est bien, je te réserve une belle semaine, tu sais. » me dit-elle, contente d’elle.
« Je suis dans une belle galère… »
« Tu verras. On se casse? »
Nous nous levons, éteignons les lumières et nous nous dirigeons vers la sortie. Au moment de se dire au revoir, elle me lance un regard et me dit :
« Lucas, à genoux. Baise ma main. »
J’hésite. Si quelqu’un nous voyait?
« Je n’ai pas toute la soirée, obéis. »
Je m’agenouille et me trouve au niveau de ses longues et fines jambes. Elle me tend la main. J’approche mes lèves et j’y dépose un baiser.
« A lundi, Lucas. Pense à moi ce weekend. » Et elle part, vite, sans me laisser le temps de répondre.

********

Je suis chez moi. Seul. Je ne peux pas m’empêcher de repenser à cette journée. Je vous la confie. Je vais lui obéir. Je vais suivre toutes ses instructions ce weekend.
Lundi?

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