Une Semaine Particulière (2Ème Jour)

Lundi 20 Novembre 2017

J’ai passé un étrange weekend. Je n’ai pas arrêté de penser à Sarah et à notre petit jeu. Ce matin, je m’habille avec plus d’élégance que d’habitude : jean, chemise blanche, chaussures marron. J’enfile ma veste et file au bureau. Lorsque j’arrive, Sarah est déjà là. Cheveux attachés, jean, petit haut transparent, bretelles de son soutien-gorge légèrement apparentes. Elle est bandante.
Je frissonne quand elle pose ses grands yeux sur moi et se lève pour me faire la bise.

« Bonjour Lucas, tu as passé un bon weekend? »
« Très bon, et toi? »
« Oui, je n’ai rien fait de spécial. »
« Nous avons réunion à 11 heures, c’est ça? »
« Oui, nous devrions nous y mettre. »
Aucune allusion à notre petit secret. Après quelques mots badins, chacun allume son ordinateur et se met au travail.

J’ouvre ma boîte mail et tombe sur :

9h15 Sarah.xxx@conseilxxxx.com
Alors Lucas, on fait comme si de rien n’était? Je n’ai pas oublié notre petit pari. Sais-tu ce que tu vas faire? Tu vas me raconter et me décrire tout ce que tu as fait pendant ces deux jours. Je veux la vérité, nue. Ne maquille rien, ne manque rien…Confie-moi tes impressions. N’oublie pas, tu es à moi. »

9h40 Lucas.xxx@conseilxxx.com
Sarah, ces deux jours m’ont rendu fou. Je vais essayer d’être le plus sincère possible : je ressens des choses inédites, que je n’avais jamais approchées. Au moment même, mon sexe se rappelle à moi et me fait passer des ondes de plaisir et d’excitation. J’ai fait exactement ce que tu m’as dit ce weekend. Je ne me suis pas touché, ça a été difficile. J’ai passé un coup de tondeuse sur toutes les parties de mon corps, comme tu me l’as ordonné. Mon sexe et mes bourses sont lisses et propres. Pour toi. Je les sens à travers mon jean. Je jette un regard sur toi : je te trouve belle ce matin, et je ne sais pourquoi, tu dégages une aura particulière.

Une aura de puissance et de domination. Mon inconscient, sûrement. Je me sens petit. Comme tu le dis, je suis à toi.

J’envoie le mail. Sarah le reçoit immédiatement. Elle lève les yeux sur moi et me sourit. Elle ne dit rien. Ce jeu nous plaît. Que me réserve-t-elle?

Chacun est tout à son travail. Nous passons souvent les premières heures du lundi matin à répondre aux appels et à organiser la semaine. Une réunion de travail est prévue à 11 heures. Il ne se passe rien de particulier jusqu’à 10h30. Sarah est concentrée et studieuse.
Soudainement, vers 10h40, Sarah se lève et se dirige vers mon bureau.
« Tu es prêt pour la réunion? » me demande-t-elle.
« Oui, tout est ok. »
Je suis assis, elle s’approche et d’un geste nonchalant et innocent, détache ses longs cheveux. Elle lève ses bras au dessus de sa tête, ce qui met en valeur sa poitrine. Ses deux seins rebondis et pleins, à quelques centimètres de moi, allument une étincelle de désir. Elle le sait, elle le sent.
Elle fait mine de lisser ses cheveux et dépose, comme un oubli, le noeud qui lui tenait sa chevelure, sur le bord de mon bureau. Je n’y fais pas attention sur le moment.

9h15 sarah.xxx@conseilxxxx.com
J’ai laissé un noeud sur ton bureau. Il est l’heure d’aller à notre réunion. Mais avant, tu vas aller aux toilettes. Tu vas baisser ton pantalon et prendre mon noeud. Je veux que tu le fixes à la base de ton sexe. Je veux que ta queue et tes couilles soient liées et que tu sentes le lien serré qui t’unit à moi. Fais passer le noeud en dessous de tes couilles, j’insiste. Tout doit être à moi. Ensuite, viens à la réunion.

Je lève les yeux. Nos regards se croisent. Je rougis. Je ne suis pas long à me décider. Je récupère le noeud et je file vers les toilettes. Je ferme à clé. Je baisse mon pantalon et je sors mon sexe, propre, sans poil. Il gonfle, la situation me fait bander. Il se dresse. J’enfile le noeud autour, je descends jusqu’à la base.
J’att mes testicules et les insère aussi dedans. C’est serré. J’ai l’impression d’être attaché par mes parties intimes, comme un collier, comme une laisse invisible. Elle ne m’a laissé aucune autre instruction. Je sors des toilettes et me dirige vers la réunion. Sarah y est déjà. Je passe la porte. Elle me sourit.

Je passe la réunion à me tortiller, mal à l’aise, sous le regard de Sarah. Je ne retiens rien de ce qui se dit. Ma tête est ailleurs. Elle me regarde de temps à autre et se délecte silencieusement de mon inconfort. Les sensations sont d’autant plus troublantes qu’il y a de nombreuses autres personnes dans la pièce. Se doutent-ils de quelque chose? Bien sûr que non…

Midi - Déjeuner - Le noeud de Sarah est toujours solidement arrimé. Chaque mouvement me rappelle sa présence.
14 heures. Rédaction de contrat. Je suis concentré. J’en oublie - presque - mes aventures.

16 heures. Texto de Sarah
« Tout va bien? »
« Oui. »
« Regarde tes mails. »

9h15 sarah.xxx@conseilxxxx.com
J’ai adoré te voir te dandiner sur ta chaise lors de la réunion. Portes-tu bien mon noeud autour de ta queue? Dans un quart d’heure, fais une pause. Vas aux toilettes. Je te rejoins….Prends ton téléphone, on ne sait jamais…si tu dois appeler à l’aide….

Que va-t-elle aller chercher? J’attends un petit moment et je me lève. Les toilettes se trouvent à l’écart, au fond d’un couloir. Une première porte, une salle commune avec lavabo et miroir, puis deux autres petites salles séparées, une pour les hommes, l’autre pour les femmes.
Texto de Sarah : « Entre dans les toilettes Hommes. »
J’ouvre la porte, allume la lumière puis scrute mon téléphone.
Texto : « Déshabille-toi, complètement. Dis-moi quand c’est fait. »
Quelle drôle de situation. Après un moment d’hésitation, j’enlève ma chemise, mes chaussures, mes chaussettes, mon jean et finalement, mon boxer. Me voilà nu. Je porte juste le noeud de Pascale.
Je range soigneusement mes affaires et je réponds :
« Voilà, je suis nu. »
Texto : « J’arrive. »
Quelques secondes plus tard, la porte commune s’ouvre. Des talons résonnent, puis s’immobilisent.
Texto : « Je suis là. As-tu fermé ta porte à clé? »
Texto : « Oui. »
Texto : « Dévérouille. »
J’hésite. Si elle ouvre, je suis à sa merci.
Texto : « Dépêche-toi. »
Ma main déverrouille la sécurité. Le clic de la serrure retentit.
Texto : « Je suis juste derrière la porte Lucas. Mets-toi à genoux! »
Texto : « Voilà. »
Texto : « Tu bandes? »
Je prends conscience que ma queue est dressée, dure et palpitante. Cette situation m’excite au plus haut point.
Texto : « Oui Sarah. »
Texto : « C’est bien. Tu m’entends? Tu sens mon parfum? Tu es en mon pouvoir. Tu aimerais te toucher? »
Texto : « Oui »
Texto : « Hé bien non. Interdiction. Je veux un beau selfie de toi, juste là, nu et à genoux. Tu le fais? Ne réponds pas, fais-le. Je te retrouve au bureau. J’attends ton MMS. »

Une photo? Elle va loin. Mais je suis trop excité. Au point où j’en suis, je tends mon bras droit vers le haut, cache mon sexe de l’autre main, tant bien que mal, et je prends la pose. Le cadrage me convient. Je lui envoie la photo.
Je me rhabille et regagne ma place. Elle me fait un clin d’oeil quand j’arrive.
18 heures. La journée s’achève. Je ressens une grande tension autour de mon sexe, frustré et excité toute la journée par le contact avec le noeud.

9h15 sarah.xxx@conseilxxxx.com
Merci pour la photo…Tu peux retirer mon noeud quand tu arrives chez toi. Chez toi, ce soir, tu seras nu. Tu dors nu, tu ne te touches pas et tu ne regardes pas de porno, bien entendu. N’oublie pas, tu ne penses qu’à moi. Bises, à demain.

J’écris ces dernières lignes chez moi, sur mon canapé. Je ne porte rien sur moi. Ma queue est dure à m’en faire mal.




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