Un Mail Particulier Suite À Une Semaine Particulière (I)

Ecrire une histoire érotique, fantasmée sur ma vie réelle, a été une expérience divertissante et pour tout vous dire, très excitante. J’ai passé quelques jours sur mon récit « une semaine particulière », à l’imaginer, le rédiger et le corriger afin d’obtenir le meilleur résultat possible.
Je me suis imposé, moi qui d’habitude ai une vie sexuelle quasi-quotidienne, seul ou avec ma compagne, une période d’abstinence afin de coller au mieux avec les ressentis et sentiments de mon personnage. J’ai également testé personnellement les épreuves imposées à ce pauvre Lucas, toujours dans un souci de véracité et de n’écrire que des lignes réalistes.
Et j’ai été heureux des quelques commentaires qui m’ont été faits, surtout, je ne vous le cache pas, de la part de lectrices.
Pour autant, mon histoire semblait s’être égarée dans les milliers d’autres histoires publiées, se mélangeant peu à peu aux autres récits similaires et se noyant dans les profondeurs des archives de ce site.
J’ai laissé mon adresse mail délibérément. Avec en tête une idée naïve : M’écrira-t-on? Intéresserai-je quelqu’un?
Un mois plus tard, je m’étais fait à l’idée que cela avait été peine perdue.

Sauf que…

26 décembre 2017 10h37 misssarah.****@yahoo.com
Bonjour Osoave, je m'appelle Sarah, comme ton héroïne. Est-ce mon vrai nom? Tu le sauras peut-être un jour. J’ai beaucoup apprécié ton histoire. Pour tout te dire, elle m’a retournée. Je l’ai lue au bureau, je l’ai relue chez moi et j’ai adoré.
Je suis une jeune femme de 23 ans, brune aux cheveux bouclés, aux yeux verts, plutôt bien faite. Je mesure 1m68, et suis fine et élancée. Je suis plutôt bien foutue, les mecs me le disent. Mes seins sont ronds, fermes et plantureux. Rien que le fait de te les décrire me fait ressentir une impulsion d’excitation.
Je suis en nuisette, dans ma chambre, à mon bureau…je ne porte pas de culotte.
Mes tétons pointent, je croise mes jambes.



J’aimerais que tu ne lises pas ce mail n’importe comment. Je souhaite que tu te trouves au calme, disponible et sans trouble, pour pouvoir me comprendre et me suivre avec la plus grande attention.
Si tu es dans un endroit bruyant, s’il y a du monde autour de toi, si tu as des choses à faire, arrête de lire. Tu reprendras quand tu seras seul et tranquille pour apprécier ce que je vais te proposer.

Je continue.

Dans la vie, je travaille comme toi, dans un bureau, entourée de collègues. C’est mon premier poste. Je m’applique. Je fais le boulot qu’on me donne, sans discuter, car je suis plutôt timide et réservée. Ton histoire, sur un lieu de travail, est pour moi carrément dingue, tant j’aurais peur d’être surprise.
C’est peut-être pour ça qu’elle m’a autant excitée.
Le fait de te lire m’a, comme je te l’ai dit, remué les entrailles. Je suis célibataire et après quelques déceptions amoureuses, en recherche de sensations : j’ai envie de profiter. Mais qu’ai-je en tête?
Je me suis mis à la place de ta collègue, qui avait tant de pouvoir sur toi. J’ai attendu avec impatience chacune de tes publications. Je me demandais, à chaque fois, ce que tu allais inventer.
Et à chaque fois, je me retrouvais nue, chez moi, jambes écartées, mon téléphone dans une main et me caressant la chatte en te lisant. Je peux t’avouer que tu m’as fait mouiller. Tu m’as procuré de beaux orgasmes, avec mes doigts et mes jouets. Je peux aussi t’avouer que je me suis faite épiler, ma chatte est lisse et nette, et qu’à cet instant précis, je pensais à toi : je t’imaginais me regarder, allongée sur la table de soins, avec une belle vue sur mon entrejambe ; je t’imaginais nu, attaché à un fauteuil, bandant, avec ta belle bite en l’air, et le tout sous le regard goguenard de mon esthéticienne. Je suis sûre que cela t’aurait plu…Mais c’est un fantasme, je m’égare.
Osoave, ton scénario m’a fait en imaginer un autre.

Je t’imagine en train de me lire : Déshabille-toi, je veux que tu sois complètement nu et à ma merci en me lisant.
Je veux te faire bander, comme tu m’as fait mouiller.
Je serai ta maîtresse imaginaire. Tu ne me verras pas, tu ne m’entendras pas. Mais tu me liras et je te lirai. Tu seras lié à moi par un lien invisible, fort et ténu. Tu auras l’étrange impression d’être en cage, alors que tu seras complètement libre de tes mouvements..Tu m’obéiras, tu ne résisteras pas. Tu exécuteras le moindre de mes ordres. N’est-ce pas ce que tu désires au fond de ton être? Ta petite queue doit te titiller, non?

J’ai pu me rendre compte que tu aimes être « comprimé » : As-tu des élastiques sous la main? Prends-les : un tour autour de ta queue, à la base et l’autre tour entoure tes couilles. Prends un deuxième élastique : englobe ta bite et tes boules avec. Ça va te serrer. Comme si je te les écrasais avec ma main. Tu vas aimer, bien sûr.
Assis. Ecarte les jambes. Ne te touche pas. Ça brûle, n’est-ce pas? Tu bandes? Tant mieux. S’il te plaît, ne te touche pas. Lis-moi, déguste-moi.

De mon côté, je descends les contours de ma nuisette en dessous de mes seins. Je les sors, les caresse à deux mains et me pince les tétons. Sache que le simple fait d’écrire ces lignes me rend humide et chaude.
J’ai eu un orgasme quand Lucas a dû se toucher dans les toilettes. J’ai joui quand tu l’as fait passer sous le bureau et qu’il s’est fait compresser les couilles avec une chaussure. J’ai découvert un côté de moi que je ne connaissais pas. Aurais-je des tendances de dominatrice?
Les élastiques sur le sexe…ça, c’était très fort. Tu m’as fait découvrir des horizons que je ne connaissais pas. J’adore.

Comment es-tu? Ressembles-tu à Lucas? Je t’imagine beau, fin et musclé, nu et à mes pieds…ça y est, je ressens une chaleur entre mes jambes. Me liras-tu?
En ce moment, je suis chez moi, seule. Tu sais quoi? Je vais me déshabiller. J’enlève ma nuisette, là, maintenant, pour toi.
Je suis nue désormais. Je dégouline.

J’espère que tu m’as obéis.
D’ailleurs, mets-toi à quatre pattes maintenant, pour moi, juste parce que je te le demande.

Je me caresse. Je suis assise à mon bureau, tout nue. J’écarte les cuisses. J’ouvre mes cuisses pour que ma chatte soit pleinement visible, disponible, que mon jus puisse exhaler tout son parfum. Sache que j’adore écrire. J’espère que toi aussi.
Je me touche : j’écarte mes lèvres, mon clito est là gonflé et n’attend que mes doigts. J’y suis, dessus, doucement. Je me glisserai un doigt plus tard.

Tu écris bien.

J’aimerais correspondre avec toi. Juste par mail, sans photos, sans vidéos. Je me plais à t’imaginer répondre à la moindre inflexion de mes désirs.
Caresse-toi ton petit trou, mets un peu de salive sur un doigt et fais-toi un massage de cette zone si sensible, en même temps que tu lis. J’espère que tu as envie de te branler…j’espère que ce mail te plaît et que tu en attendais un de cette sorte.
Alors voilà : Je serai ta maîtresse, ta dominatrice. Ta vie de tous les jours m’appartiendra. Branle-toi maintenant : Prends ta queue, comme tu l’appelles, dans ta main, fermement et fais des mouvements rapides. Lis-moi. Déguste-moi. Je me doigte. Je pénètre mon vagin, mouillé, liquide et me goûte. Mes doigts me fouillent et remonte à ma bouche. J’ai bon goût.
Seras-tu mon esclave? Je ne te demanderai rien d’autre que de m’obéir. Au doigt et à l’oeil, et de me raconter en détails comment se sont déroulés mes ordres, mes instructions, mes scénarios, tes sentiments et ressentis.
Tu m’appartiendras. Ton âme m’appartiendra. C’est elle; et elle seule, qui m’intéresse. Totalement.

Comment te convaincre? Je ne suis pas très originale et surtout, je suis débutante. C’est la première fois que j’écris ce genre de choses…
As-tu des pinces à linges? Jusqu’à présent, je ne sais pas si je te donne envie de me suivre. Récupère trois pinces à linges, tout en te branlant. Tu te branles d’une main. Tu poses une première pince à linge sur ton téton gauche.
Tu pinces ton téton droit avec la deuxième. La troisième est pour ta langue. Tu n’as pas le droit de parler, tu n’as que le droit de lire.

Masturbe-toi doucement, très doucement, de haut en bas, pendant deux minutes., avec deux doigts seulement. Mets de la salive si tu veux. Concentre-toi sur ton gland, regarde-le, ne le quitte pas des yeux. On ne regarde pas assez son corps, on est obnubilé par celui des autres. Une fois les deux minutes passées, tu pourras reprendre ta lecture.

De mon côté, je vais me faire jouir. Je m’appuie sur le dossier de mon fauteuil. Je monte mes jambes, écartées sur mon bureau. Je me touche, je me pilonne avec mes doigts. Seras-tu mien? Oui.

Arrête de te branler, d’ailleurs. Je vais te contrôler : ta vie, tes orgasmes sont miens. A partir d’aujourd’hui, je décide de tout : tu te touches quand je te l’ordonne, de la manière dont je te l’ordonne. Tu ne viendras que lorsque je te l’autoriserai. Connais-tu les ceintures de chasteté? Oui, j’en suis sûre. Désormais, considère que tu en portes une, invisible et imaginaire, et que j’en détiens la clé.
Sois fort, ne me déçois pas. Je te veux soumis, courageux et dévoué jusqu’au gouffre.

Je jouis Osoave. T’écrire me fait jouir. Puissamment. Juste en t’imaginant à mes pieds tous les jours, attendant mes messages. Je vais te faire devenir fou.
Retire les pinces à linge, range tes élastiques, range ta queue. Caresse tes couilles gonflées. Toi tu ne jouiras pas. Je veux te réduire à l’état de chose, qui répondra à la moindre de mes exigences afin d’obtenir ce qui deviendra ton obsession : un orgasme, en un claquement de doigt de ma part.
Mon but ultime sera que tu jouisses instantanément, sans te toucher, dès que je te le dirai. Une domination cérébrale totale, à distance, et sans que tu ne m’aies jamais vue, entendue ou sentie.
Es-tu intéressé? Si oui, j’attends ta réponse mon Cher Osoave.
Bisou.

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Je réponds?

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