Un Mail Particulier Suite À Une Semaine Particulière (Iii)

Bonsoir Osoave,

Le compte-rendu de tes deux jours était parfait. Malheureusement pour toi, aucune de tes lectrices ne s’est manifestée. Seulement un lecteur, que tu remercieras. Dès lors, ton sort ne dépend que de moi, et de moi seule.
Je te sens aux abois ce soir, n’est-ce pas? Tu es mon petit chien, mon toutou qui fera n’importe quoi pour moi… Je suis sûre que tu t’es mis à bander dès que tu as vu mon mail dans ta boîte de réception. Je suis contente que tu aies durci à la seule vue de jeunes femmes appétissantes dans la rue, de ta voisine dans les escaliers, en regardant ta cousine même…Tu m’as fantasmé pendant ces instants, ces brefs instants pendant lesquels tu as croisé leurs regards, braqué tes yeux sur leurs poitrines et admiré leurs jambes galbées.

As-tu aimé leurs collants? Sentaient-ils? Etaient-ils mouillés par une nuit torride avec un amant sans retour? Portaient-elles des dessous? Est-ce que je porte des dessous? Tu les as croisées, tu les as imaginées, tu m’as vue en chacune d’elle, et tu nous as imaginés, moi debout, impériale, te surplombant et t’offrant mon sexe et toi, à genoux, nu, ta petite queue dressée, mains dans le dos, en train de me lécher la chatte, en train de me faire plaisir sans aucune contrepartie, si ce n’est le plaisir de mon plaisir et le plaisir de ta souffrance.
Je te sonde Osoave, et j’observe mes plaies. Et nos gouffres sont profonds. Est-ce un tort de descendre et de pénétrer les méandres de nos âmes?
Ce soir nous cherchons tous les deux là où l’horizon finit et où les ténèbres commencent. Contemplons-nous à nu. Mets-toi à poil Osoave, tout de suite. J’ose espérer que tu es dur, par dévotion, par excitation et en vue de tout ce que tu vas faire pour moi.

As-tu du lubrifiant? Si oui, prends-le, mets-en sur ta queue, sur tes couilles, beaucoup. Si tu n’en as pas, utilise de la salive. Crache sur ta queue. Ne te sers pas de tes mains et vise bien.

Etale, partout. Je te veux liquide ce soir.

As-tu des pinces à linges à portée de mains? Prends-les et pince tes tétons et tes testicules. J’espère que ça te fera mal.
Ensuite, allonge-toi et mets tes mains derrière ton dos, N’utilise tes mains que pour me lire.

Je suis excitée Osoave. Je suis debout, vêtue d’un seulement d’une culotte noire et d’un pull gris, très fin, moulant le haut de mes fesses et mes seins, ronds et pleins. Je n’ai pas de soutien-gorge.

Tu imagines mon corps de 23 ans? Ferme et tendre, ma peau blanche qui frémit sous mes doigts. Mes longues boucles brunes descendent jusque sur mes seins. La pointe de mes cheveux titille mes tétons, qui durcissent sur mes belles mamelles plantureuses. Je suis une cochonne, je crois. Ecrire ces mots me rend folle de désir, de sexe, de bite…de bite à mes ordres, comme la tienne, qui ne dégorgera que quand je le déciderai. Tu m’as donné ce pouvoir, n’oublie pas. Respecte-le, respecte-moi et nos jouissances seront délicieuses.
Je me caresse doucement les fesses. J’en écarte une d’une main, je sens ma chatte se détendre sous le tissu…Imagine ce tableau : Tu es allongé, complètement nu et tes mains entravées et moi au-dessus de toi fixant ton sexe bandant, me passant la langue sur les lèvres et te faisant admirer mes fesses? Je les bouge, les écarte, je fais glisser mon pull dessus.
Branle-toi Osoave, doucement. J’espère que ton entrejambe est toujours bien entretenue pour moi : je n’aime pas les poils. Si je devais m’amuser avec du papier adhésif, tu sais le marron avec lequel on ferme les colis, t’entourer la queue et les testicules avec, bien serrer pour que tu ne puisses plus te toucher pour qu’il te soit difficile de bander, si je devais t’enlacer avec, des poils seraient un obstacle. Je ne pourrais pas faire une belle petite momie de ta petite queue..Mon Dieu, je suis une vicieuse. Où vais-je chercher tout ça? Mon imagination…j’ai honte.

Je te surplombe et sais-tu ce que je fais? Je soupèse tes couilles, avec mon pied.
Tu as les mains dans le dos, tu es impuissant. De mon talon, j’écrase ta queue, je joue avec, je lui fais faire des vas-et-vient. Tu gouttes de plaisir et d’excitation. Ton liquide séminal pointe au bout de ton gland. Mais tu y prends trop de plaisir…je te donne des petits coups dans les bourses pour te calmer..tu sursautes, tu as mal…je souris.

Je me tourne, je te fais voir mon ventre, mon nombril, et te dévoile ma culotte, noire en dentelle. Je passe ma main entre mes jambes, je remonte sur mon corps, je remonte mon pull au dessus de mes seins. J’espère que tu aimes le spectacle que je t’offre..

Prends une des pinces à linges et pince ton gland avec…

Je me caresse les seins maintenant, je les prends à pleine mains, je les malaxe. Mes tétons pointent, c’est bon.

Branle-toi, branle le corps de ta queue sans toucher ton gland. Vite. Plus vite…Je mouille…j’ai trop envie…

Je fais descendre ma culotte, lentement. Je me touche la chatte, humide, doucement.

Je fais une pause, c’est trop bon. J’enlève ma culotte et je te dévoile ma chatte. Je l’ai rasée, elle est lisse et chaude. J’écarte les jambes pour que tu puisses contempler mes lèvres. Je glisse une main, un doigt, de ma bouche à ma chatte. J’écarte mes lèvres. Tu vois ma langueur rose et torride pour toi?
Je pourrais fléchir les jambes, m’agenouiller et te présenter ma chose. Te la faire prendre en plein face, m’imposer à toi et te faire lécher. Te faire me lécher, t’en mettre plein le visage. Je t’agripperais les cheveux et te forcerais à plonger ta langue, ta bouche, ton nez. Dans ma chatte. Tu respirerais mon cul. Uniquement moi, rien d’autre. Plus d’oxygène. Je t’empêcherais de respirer. Ton univers, ton monde se résumerait à ce petit endroit à l’odeur tendre et humide. Toutes tes pensées seraient tournées vers un seul but : me lécher. Et ta récompense : mes gémissements.
Je serais assise sur toi, mes jambes de chaque côté de ton visage.
Je serre et desserre à volonté. Je te laisse juste le temps de reprendre ton souffle quelques secondes pour mieux t’r ensuite. Je te chevauche, à l’envers, le visage tourné vers ton sexe. Je me penche vers ta bite. Ne t’arrête pas de me lécher. Je vais m’amuser…encore…avec ta queue. Avec quoi? Avec mes petites pinces à cheveux. Tu connais ces toutes petites pinces? J’en ai plein…Ecarte les cuisses, offre-toi complètement. Je commence par en poser une juste en dessous de tes couilles. Sur le moment, tu vas voir, cela ne fait pas mal. Plus tard, la morsure va se faire cruelle, crois-moi. Ensuite, ton scrotum..une, deux, trois, quatre, partout. Ça commence à tirer, n’est-ce pas? Enfin ta queue, ta belle queue bien raide pour moi, que tu aimerais soulager. Une pince à la base, puis je monte, petit à petit, jusqu’à ton frein. J’emprisonne ton frein avec cette toute petite pince, si petite, mais si puissante. La pression sur ta queue est supportable? Tu te riais de moi quand je t’ai montré ces minuscules accessoires…et maintenant?
Je me tourne à nouveau. Regarde mon cul. Je le prends à deux mains cette fois.

Branle-toi fort, enlève la pince à linge. Mouille ta queue. Je te veux au bord de la jouissance, descends et remonte sur ta queue mouillée, ne te ménage pas. Fais monter ton jus pour moi, mais ne gicle pas. Astique-toi pendant une minute comme ça. Je t’ordonne de ne pas gicler…

J’écarte mes fesses rebondies, je découvre ma chatte et mon trou du cul. J’ai envie d’être remplie…partout…Osoave, cette attente, ce sentiment de pouvoir sur toi…je me caresse mon petit trou, sensible, nature et sauvage. Je n’ai jamais été sodomisée. Aucun mec n’a eu le courage de me chevaucher et me prendre totalement, par le cul et me laisser pantelante, haletante de douleur, de plaisir et dégoulinante de foutre.

J’écris ! J’écris mes désirs, mes fantasmes. Personne ne les connaît vraiment. Les gens me croisent sans les connaître…S’ils savaient ce que je pense, ce dont j’ai envie…S’ils savaient que ma chatte est en chaleur et que, parfois, je ne porte pas de culotte…Toutes les filles sont comme ça? Je ne sais pas.
Je ne crois pas. Putain. J’aime t’écrire ces choses dégoutantes. Tu es mon exutoire Osoave. Il faut que ça sorte.

Je me penche, au-dessus de ton visage. Arrête de te branler et mets-les mains derrière ton dos. Tu es à moi, je domine ton corps et ton âme, n’oublie pas.

J’écarte bien mes jambes, je glisse ma main droite sur ma moule et je me caresse. Un doigt, mon majeur, joue avec ma fente. Doucement…Je rentre, je sors, c’est humide et chaud…
C’est bon…j’écris avec mes doigts mouillés, mouillés du jus de ma chatte. J’aimerais te les faire lécher, te faire goûter mon intérieur doux amer, te l’enfoncer au fond de la gorge et te faire avaler ma moiteur intime.

Prends tes couilles dans ta main et serre. Serre fort jusqu’à ce que je te dise d’arrêter. Ne te caresse pas. Je veux une pression sur tes couilles comme si je les écrasais de ma main. Ne te ménage pas Osoave. Fais-toi mal pour moi.

Je vais m’asseoir. Je m’appuie contre un mur. J’écarte mes cuisses, largement, le plus possible. Ma chatte lisse et chaude est offerte à la lumière et à l’air. Quelle sensation exquise d’être ainsi offerte à tous, mais pas à toi. Personne ne me voit. Dommage? Non, je suis trop timide et tiens trop à ma réputation de jeune fille bien. Je me doigte de la main droite, juste un doigt dans mon intimité. Mon clito est gonflé. Je commence à gémir de plaisir.
Branle-toi avec moi. Je suis avec toi. Je suis en toi, dans ta tête. Ecarte les cuisses comme moi. Branle-toi vite et fort. Je me rentre deux doigts. Je les lèche, j’écarte mes lèvres et je joue avec mon clitoris. Branle-toi. Frappe-toi la queue comme je me frappe la chatte.
Je pleure de plaisir, je souris en même temps, mes soupirs se font plus insistants. Je me goûte. Je remonte mon pull au dessus de mes seins. Je suis quasiment nue. J’ai envie de jouir.

Toi, arrête tout. Tu vas te mettre quelque chose dans le cul. Un objet, pas trop gros, une brosse à dent ou le manche d’une brosse à cheveux, l’un des deux.. Mouille-le, lèche-le. Et vas-y franchement, juste parce que je te l’ordonne. Il restera dans ton cul jusqu’à la fin. Enfonce bien. Titille ta prostate avec. Tu dois bander comme un fou. J’aimerais que tu jouisses de cette manière…si tu peux…si tu y arrives, tu as le droit…

Je me doigte vite, je me caresse en même temps. Ça va venir, je crie…des soupirs, je viens..voilà.

Il faut que je reprenne mon souffle.
Laisse-moi quelques instants…

A toi, maintenant, tu as toujours tes profondeurs emplies de ma volonté. Branle-toi. Viens au bord de l’orgasme. Viens, approche. Ta délivrance ne va plus tarder. Mais il y a une condition et tu auras le choix Osoave…

Si tu veux jouir, il va falloir être souple : tu vas devoir passer tes jambes par dessus ta tête…oui je veux ta queue au-dessus de ta tête, pour qu’elle décharge sur toi, sur ton visage. Tu vas ouvrir la bouche et recueillir toute ta semence..parce que ta maîtresse te l’ordonne, parce que c’est sa volonté. Je t’ordonne et t’oblige à jouir dans ta propre bouche, au fond de ta gorge. Je ne veux pas une goutte perdue. Tu vas te boire, tu vas déguster ton liquide chaud et pâteux. Fais-le tourner en bouche et avale-le. Je serai contente de toi.
Si tu ne veux pas le faire, tu arrêteras tout. Tu ne jouiras pas ce soir. Ton sexe redeviendra flasque et tes couilles te feront mal. Tu mettras un élastique autour, en guise de laisse. Tu te frapperas le sexe. Tu mettras le plus de pinces à linges possible sur ta queue et tes couilles et tu les laisseras pendant vingt minutes. Tu regarderas pendant ce temps des vidéos porno, sur le site de ton choix, mais sans te branler. Interdiction de te branler jusqu’à demain soir. Je vais te dire la vérité : j’aime autant cette version de ta destinée que la première..Mon soumis au bord de l’explosion, face à un choix…que vas-tu décider?
L’envie de jouir l’emportera-t-elle sur l’envie d’être frustré? Le choix t’appartient.
Ta queue est mienne Osoave. Ce soir, je la libère pour quelques instants.

Demain, nous passerons à une étape supérieure. Je veux que tu fasses l’acquisition d’une cage de chasteté. On en fait de très modernes aujourd’hui. C’est un petit objet en plastique, ou métal, dans lequel tu insères ton sexe. La cage est ensuite fermée et bloquée par un dispositif avec une clé.
Tu ne mettras pas cette cage de suite Osoave. Mais tu la garderas chez toi, à disposition. Pour le jour où tu décideras de te soumettre complètement à moi. Je ne t’y obligerai pas, je ne t’en parlerai pas : c’est toi, qui à un moment ou à un autre, y viendra et qui me supplieras de t’encager…Tu verras, si ça peut te paraître excessif aujourd’hui, ce ne le sera plus demain. Tu vas t’enfoncer dans ma toile d’araignée, tu en voudras toujours plus, dans ta soumission, ton avilissement, ton humiliation.
Je prendrai ta petite queue. Je vais la mettre en cage à distance. Et tu ne m’auras jamais vue. Juste avec notre correspondance.
Comment allons-nous procéder? Tu engonceras ta queue dans la cage. Tu fermeras la clé. Et tu dépasseras tes limites, débordé d’excitation et d’incertitude : Tu m’enverras la clé…Tu veux rester anonyme, je sais. Nous verrons. Si tel est encore ton désir, nous mettrons chacun en place une boîte postale anonyme. Cela existe et ce sera parfait : tu pourras m’envoyer la clé de ton cadenas, sans que tu saches qui je suis, et sans que de mon côté, je connaisse ton nom. Je serai maîtresse de ta queue. Je t’écrirai tous les jours, le soir, toute nue, avec ta clé autour du cou. Je jouerai avec tous les jours, je me la glisserai dans la bouche, sur ma langue, dans la chatte, en pensant à toi…toi frustré en permanence, obsédé par moi, ne pensant plus qu’à moi à en pleurer et à faire pleurer ta queue.
Tu auras mal Osoave. Il faut t’y préparer. Je ne te relâcherai qu’à mon bon vouloir. Je serai sans pitié.

Auras-tu assez confiance en moi? Soumettras-tu ton corps à une parfaite inconnue dont tu n’as jamais vu le visage? Et si je ne te plaisais pas? Tu as les cartes en mains.

Demain soir, tu te confesseras. A moi. A moi seule. Je suis jalouse et égoïste. Tu ne publieras plus sur Histoires de sexe. Je serai ta seule et unique maîtresse et propriétaire de tes mots. Tu ne t’épancheras plus. Tes fantasmes sont miens, tes écrits sont miens et uniquement miens. Je t’emprisonne dans mes liens. Dis Adieu à tes lecteurs et lectrices.

- Point Final -

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