Collection Zone Rouge. La Comtesse De Forchambeau (16/16)

Je viens de signer un pacte avec madame Arlette, il y a quelques semaines, en deux points, le premier je m’habile en homme une fois par semaine le lundi, pour éviter de finir par avoir le cul cassé par les dix à quinze bites que je prends depuis que j’ai accepté d’enfiler le costume de garçon et nous faisons 55 – 45 pour les recettes à mon avantage.

Cela fait trois semaines que je me fais enculer et la douleur des débuts a laissé place à du plaisir ignorant dans les premiers temps qu’il est possible de jouir par l’anus, mais finissant par apprécier surtout quand je vois les assignats s’entasser.
Le chiffre d’affaires du bordel a grossi les clients moins peureux les troubles semblant se ralentir revenant en nombre.

Isabelle se donne de plus en plus et chaque fois que je parle de la possibilité qu’Émile soit un affreux maquereau qui profite de sa chatte pour vivre à ses crochets, j’ai l’impression qu’elle va m’arracher les yeux.
Une nouvelle fille vient d’arriver, je suis persuadée qu’elle a été amenée par Émile ce qui me fortifierait dans mon sentiment qu’il se fiche d’elle.
Je frappe à la porte du bureau de madame Arlette.

• Je viens de voir sortir du bureau Émile qui comptait des billets, il comptait l’argent qu’Isabelle à gagner et qu’il vient toucher tout les mois ?
• Oui et avec une prime pour la nouvelle qui va tapiner pour lui, il va aller au bistrot du père Jules et dans trois jours il aura tout picolé, j’ai honte qu’il exploite ces filles.
• Je suis prête, demain le commissaire va venir, je vais aller écrire la lettre qu’Églantine glissera dans la poche de son pantalon, tu me le présenteras et tu nous conduiras dans le petit boudoir, tu es toujours d’accord ?
• Je risque de perdre gros, Émile est un bon rabatteur, mais grâce à toi mon affaire est repartie de plus belle, alors je suis d’accord.

Le lendemain, je satisfais pleinement le commissaire et je profite de l’avantage que me donne la protection de cet homme pour sortir habiller en garçon et aller voir le notaire qui a été mon client.



• Que voulez-vous, jeune homme, nous avions rendez-vous ?
• Je voudrais vous parler, c’est très important.

Il me laisse passer et je rentre dans son bureau, j’ôte ma casquette qui cache ma chevelure qui tombe sur mes épaules.

• Que faîte vous là, ma femme pourrait venir.
• Il est marié le gros vilain et pourtant, il va voir les putes au bordel de madame Arlette, ou est votre femme que je la mette au courant de vos turpitudes ?
• Non, je ferais tout ce que vous voudrez.
• J’aime, je vais avoir besoin de toi mon gros loup, si tu es sage, je pourrais venir de temps en temps te faire une petite gâterie, mais tu bandes mon salop.
• Tu me tiens la bite à travers mon pantalon, je suis un homme, c’est normal que je réagisse.
Que veux-tu que je fasse pour toi ?
• Connais-tu le commissaire ?
• Oui, nous buvons un coup à la taverne de temps en temps.
• Glisse-lui à l’oreille qu’un dénommé Émile travail pour une contre-révolution, il faut l’arrêter et l’envoyé à la guillotine.
• Émile, le poivrot ?
• Émile, le bon comédien qui fait croire que c’est un soûlot, mais qui a été comédien dans une autre vie.
• Finis-moi, je vais aller de ce pas le voir, entre notable, il ne sera pas étonné.
• Une petite fellation te ferait plaisir ?
• Sur, mais fait vite ma femme est chez sa sœur.
• Calme-toi mon gros loup, tu vas apprécier.

Encore une bite à sucer, ils sont cons ces paysans, j’étais pénarde dans mon château, mais quand il éjacule, j’aime avaler son sperme, travail vite fait, travail bien fait.
Avant de venir, j’ai donné la lettre à Églantine, il va falloir que je voie les tendances qu’à cette petite, incroyable, je ne pense qu’au cul et dire que j’ai failli épouser Justin le boutonneux.

C’est le cas de le dire, la soubrette réussit à placer la lettre sans encombre, reste à attendre la réaction.
Étant en tenu homme, de mon côté, le commissaire me prend en levrette dans l’anus, je lui offre le champagne, il est étonné, mais se laisse corrompre.


Deux jours après, la rumeur a couru qu’Émile serait un agent du roi, qui voulait fomenter une contre-révolution, il joue les alcooliques afin de récolter des renseignements sur les paysans pour mieux les confondre lorsque l’ordre royal aura repris ses droits.
Le commissaire a investi sa masure et il a trouvé deux Louis d’or à l’effigie du roi, ils ont scellé son destin, considéré comme les nobles l’était, il est parti en charrette vers Paris ou un homme en cagoule l’a guillotiné au cri de traite par le bon peuple.
Ne chercher pas d’où sont venue les deux Louis d’or, si vous chercher dans mes bas, ils n’y sont plus.

• Te rends-tu compte, Blanche, un espion du roi, j’ai vendu mon cul pour entretenir un espion du roi.
• Isabelle, vit ta vie et garde ton indépendance à partir de ce jour.

Dans les semaines qui ont suivi, elle est montée deux fois plus, jusqu’au jour ou Arlette m’a dit qu’elle était venue lui demander son pécule, en ce moment, elle est partie sur un bateau vers les Amérique, elle veut devenir une tragédienne.

Je viens de monter un client quand j’en entends un autre arriver à la porte du bordel, je suis dans la salle à boire une coupe de champagne.

• Jeune homme, seriez-vous libre ?
• Pour vous servir beau mec, allez payer Arlette, je vais vous faire passer un moment de rêve, je suis celui qui a le meilleur petit cul à des kilomètres à la ronde.

Mon client bien mis à une barbe grise, se faire des clients qui semble être centenaire, cela arrive dans le métier, il paye.

• Jeune homme, vous avez fait le meilleur choix que vous pouviez faire, vous avez en main une experte des jeux pour garçon.

Le vieillard à du mal à grimper l’escalier appuyé sur sa canne, je vais devoir le sucer des heures pour le faire bander, je le fais passer devant moi et extraordinaire, il se déplie enlevant sa barbe.

• Duc, que fais-tu là, pourquoi ce déguisement ?
• Qui peut se méfier d’un vieillard, quand je t’ai laissé au couvent, je t’ai dit que je te retrouverais, je dois dire que nous avons de la chance.

• Pourquoi ?
• Avant que je t’explique, embrasse-moi, tu m’as tellement manqué.
• Je suis une pute, tu sais, j’ai fait des choses qu’une jeune fille de bonne famille ne devrait jamais faire.
• Qui t’as mis le pied à l’étrier en t’offrant Tyran, il est ici, je te l’ai amené avec un autre cheval, pour moi, il se repose dans une écurie aux abords de la ville, tu le verras demain quand je vais te raccompagner chez toi.
• Ça va trop vite, Albert, explique-moi, je te croyais en Vendée, j’étais en chemin avec sœur Agnès pour te retrouver, j’ai dû me cacher ici, madame Arlette m’a recueilli, c’est la sœur jumelle de la supérieure du couvent où tu m’as laissé.
• Je sais tout cela, elle est dans le bureau de sa sœur en ce moment, quand je t’ai quitté, je voulais aller vers la Vendée, c’est ce que je t’avais dit, mais je voulais retrouver mon indépendance pour aller châtier un mec abject.
• Celui qui a tué ton fils ?
• Oui, l’homme que j’avais vu tout bardé de cuir avec sa cagoule me rappelait vaguement quelqu’un, c’est quand j’ai vu un manoir non loin d’ici, que je me suis souvenu, dans ma jeunesse mon père m’avait emmené dans une maison à peut près identique.
Nous venions acheter des chevaux pour la carriole de ma mère, deux chevaux blancs parfaitement identique, c’est le fils qui nous a emmené les voir aux écuries.
Il avait une tête de plus que moi, ses mains étaient de vrai battoir, les années en plus, j’ai eu le sentiment que la brute qui avait coupé la tête à mon fils s’était lui.
Je suis retournée sur mes pas, j’ai rejoint son manoir à dix kilomètres de nos deux maisons, je suis entré discrètement, tout avait été pillé, j’allais repartir quand j’ai entendu des cris.
Ils venaient d’une maison de fermiers à deux pas, je me suis approché et j’ai vu cette brute sauter une femme, je ne l’ai pas reconnu, mais sur la table, il y avait la hache et la tenue de cuir.
C’était un noble qui nous tuait pour faire croire qu’il était un homme du peuple.

Je n’avais plus ma faux, mais une bonne lame, je te passe les détails comment il s’est retrouvé avec un sourire un peut plus bas que sa bouche, le sang a giclé sur la femme la faisant hurler encore plus fort.
C’était la sœur jumelle d’Arlette, elle m’a reconnu quand elle m’avait refusé l’entrer de son couvent, elle m’a dit avoir perdu ta trace, mais t’avoir donné l’adresse d’ici.
Il a fallu que j’attende que tout ce calme pour venir surtout que j’étais avec cette femme, alors me voilà, je sais ce que tu vas me demander, hélas, ils sont morts tout les deux.
Te voilà devenue madame Blanche de Forchambeau, madame et non pas Comtesse, car pour calmer le peuple nous n’avons plus le droit de porter nos titres, veux-tu devenir madame Blanche de Bellegarde, voici la bague ayant appartenu à ma mère, ma grand-mère, mon arrière-grand-mère et certainement une génération de plus.

Il a de la pudeur, sa femme disparue a dû la porter.

• Attends !

Je me déshabille, dans mon armoire, je trouve une robe avec corset que j’ai mise et c’est une femme qui a tendu son doigt.

Depuis, je suis rentrée, dans mon château habillé en homme pour galoper plus facilement sur Tyran.
J’ai épousé le Duc, pardon Albert, je suis enceinte, je suis certaine que c’est un petit garçon, Agnès est près de moi, nous avons ouvert une école dans le manoir de mon époux, qu’elle dirige.

Agnès refuse les hommes, il faut dire que mes fermiers ont entretenu notre domaine malgré leurs maîtres disparus, elle vit avec Adèle ma femme de chambre, nous lui avons fait faire des études et elle est l’une des trois institutrices de notre école.
Les penchants de l’une, associé au refus des hommes de l’autre fond-elle deux jolies gouines.

La mère supérieure est restée près d’Arlette, nous nous y rendons une fois par an pour faire les comptes, Albert et moi avec l’argent gagné avec mon cul ont racheté le bordel, il a lui aussi un peu investi.

Nous avons eu des nouvelles d’Isabelle, son voilier pour les Amérique semble avoir été attaqué, le commandant des pirates à ce qui nous a été rapporté en est tombé amoureux.
Elle naviguerait sur une goélette qu’elle commanderait à des dizaines de soudards, certains ou certaines ont leur destin tracé, son compagnon pirate navigant sur un autre bateau à ses côtés.
Es-ce vrai, je l’ignore, j’ai lu que la piraterie avait cessé vers 1730, mais qui croire, certain ancien noble regrettant les temps de leur splendeur accrédite la thèse que le roi n’est pas mort et qu’il se repose sur les bords de la méditerranée.

Le Duc, je persiste à l’appelé ainsi est souvent à Paris, il vient d’être élu député de notre secteur avec 72% des votes, la façon dont il a débarrassé notre terre de ce Marquis y a bien contribué.

Tyran me fait la gueule depuis que j’ai interdiction de le monter, à oui avant de vous quitter pour aller vivre ma vie, j’ai fait remettre des toilettes en porcelaine dans le château, des soudards les ayant cassés.

J’ai une nouvelle dame de compagnie, elle a dix-huit ans, c’était la fille d’un de nos fermiers ayant refusé de suivre les révolutionnaires jusqu’à en perdre la vie.
C’est Louise qui fait vivre toute sa famille avec mon aide, elle me prépare mon bain tous les jours, finis les robes me protégeant, j’adore quand elle entre dans l’eau avec moi, nous jouons comme des gamines entièrement nues.
Elle adore me caresser le ventre, bébé aussi qui lui donne des coups de pied, sa main est douce quand le Duc s’absente trop longtemps, surtout quand elle descend et écarte mes grandes lèvres.
Le reste du temps, outre nos employés que je visite souvent avec elle, j’écris, je suis monté à Paris avec le Duc et un éditeur est fortement intéressé par un dictionnaire des mots sur la sexualité, ça va s’appeler.

« La sexualité des puceaux par les nuls »

Je sens que ça va faire un tabac.
Je fais aussi parti d’un groupe travaillant sur le modernisme, nous sommes persuadés que bientôt nous n’aurons plus besoin de lampe à huile, des lampes nous éclairerons en appuyant sur un simple bouton, c’est beau de rêver.

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