Corinne Au Boulot

Ce jour là, Corinne fut convoquée chez le directeur de son service. Elle était l'une de ses adjointes chargée de l'animation d'une équipe composée uniquement de femmes. Il lui tint ce discours :
- Pour une fois, je vais vous envoyer un homme mais il ne sera qu'observateur afin de s'adapter à notre environnement et partir ensuite dans un autre service. Il vient de notre agence de Pointe à Pitre, il est Guadeloupéen, c'est un jeune homme et votre rôle sera de le guider pendant quelques jours avant qu'il soit titularisé ailleurs. Je fais confiance à votre sens de la pédagogie pour que tout se passe bien.
Corinne acquiesça. Après tout, cette arrivée changerait son service de la routine quotidienne et elle était curieuse de découvrir ce stagiaire.
Il arriva le lendemain et ce fut un choc. Elle découvrit un mâle superbe, très grand (1,90m environ), mince, la peau café au lait, les traits fins, un gabarit de sauteur en hauteur, se dit-elle. Son entrée dans son service provoqua un petit séisme parmi le personnel féminin, composé pour l'essentiel de femmes mariées mais toutes plus jeunes que la quinqua Corinne. C'est pourquoi celle-ci mettait un point d'honneur à ne pas paraitre son âge, et y arrivant sans peine grâce à un physique soigneusement entretenu de fausse blonde aux longues jambes souvent très découvertes, aux seins toujours haut plantés et aux yeux émeraude faussement candides.

L'homme se prénommait Célestin et lorsqu'il s'avança vers Corinne, sa poignée de main se révéla ferme et brûlante. Elle le présenta aussitôt à ses collègues Agnès, Sandrine, Christine et Coralie qui lui firent fête d'une manière qu'elle trouva légèrement indécente. Seule la benjamine, Oriane, se montra plus réservée alors qu'elle était la seule à ne pas être mariée ou en couple. Agée de trente ans, célibataire, de petite taille, toujours coiffée d'une queue de cheval, portant lunettes, elle faisait partie de ces femmes ni laides ni jolies qu'on voit sans les voir parce qu'elles ne cherchent pas à se distinguer.

Sa mise était toujours classique avec un pantalon qui ne dissimulait pas un fessier un peu trop charnu et des "hauts" qui ne soulignaient qu'à peine ses petits seins. Mais c'était une bosseuse acharnée au rendement bien supérieur à celui de ses collègues et c'est pourquoi Corinne l'appréciait beaucoup.

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Les jours suivants, Corinne s'attacha à bien former son stagiaire en essayant d'évacuer la forte attirance qu'il lui inspirait. On l'a vu lors des précédents épisodes (Corinne en auto, Corinne à vélo, Corinne en bateau, Corinne au culot et déculottée), cette pétulante quinquagénaire, bien que mariée et même mère de famille, avait parfois du mal à résister à la tentation de l'adultère lorsque l'occasion lui en était offerte. Certes sans lendemain mais avec un plaisir toujours renouvelé en raison d'une libido particulièrement riche. Néanmoins, elle considérait que mélanger le travail et le plaisir était une faute à ne pas commettre et se contentait de rapports professionnels avec le splendide Célestin tout en se masturbant le soir dans son lit en pensant à lui.

Ses autres collègues ne prenaient pas autant de précaution. Elles minaudaient auprès du Guadeloupéen comme Sandrine ou Christine, lui faisaient une cour discrète comme Agnès ou indiscrète comme Coralie, laquelle ne faisait pas mystère de le mettre dans son lit, d'autant que son couple battait de l'aile. Bizarrement, Agnès se mit à porter des décolletés dévoilant généreusement ses seins lourds, Sandrine et Christine des jupes leur arrivant à mi-cuisses et Coralie décréta qu'après avoir vu une émission à la télé, elle ne porterait plus de soutien-gorge, joignant le geste au propos et relevant prestement son tee shirt pour exhiber deux seins pointus qui ne pouvaient pas avoir échappés à Célestin.
En revanche, Oriane restait toujours étonnamment neutre alors que Célestin lui adressait souvent la parole et trouvait en elle une formatrice aussi assidue que Corinne. Celle-ci les surprit même ensemble à la cafeteria à l'heure du déjeuner alors qu'il était censé manger avec elle et en conçut une légère déception.
Oriane conduisait régulièrement Célestin aux archives pour parfaire son information après avoir demandé la clé à Corinne. Coralie lançait alors des réflexions un peu aigres qui témoignaient d'une jalousie naissante :
- Mais qu'est-ce qu'il lui trouve à ce thon et à cette mal baisée ? glissa-t-elle un jour à Corinne.
- Je t'en prie, pas ce genre de réflexion chez moi et d'ailleurs, Oriane n'est pas un thon comme tu dis, elle ne te ressemble pas, c'est tout, répliqua Corinne.
De fait, avec sa forte ossature et son grand gabarit de sportive, son tempérament libertin et son langage cru, Coralie était un peu le contraire d'Oriane.

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Cependant, Corinne commençait à avoir quelques doutes sur la nature des relations entre sa discrète subordonnée et le beau Guadeloupéen. Un jour qu'Oriane lui avait demandé la clé pour se rendre aux archives en compagnie de Célestin, Corinne attendit quelques minutes et descendit au sous-sol, lieu de l'entrepôt des documents. Elle comptait faire son entrée discrètement mais trouva porte close. Intriguée, elle rapprocha un escabeau de la lucarne au-dessus de la porte d'entrée pour bénéficier d'une vue plongeante sur le local. Sans bruit, elle grimpa et le nez à la vitre, découvrit une scène qui la stupéfia et faillit la faire tomber de l'échelle. Nue de la tête aux pieds, assise sur la table de consultation, cuisses ouvertes, Oriane offrait sa vulve à la bouche de Célestin accroupi, nu lui aussi, prélude évident à un coït imminent. La main d'Oriane était crispée sur sa nuque, elle se léchait et se mordait les lèvres, les yeux pétillants jusqu'au moment où le Guadeloupéen se releva, dévoilant un pénis faramineux qui faillit faire dégringoler Corinne une seconde fois de son piédestal de voyeuse. Après l'avoir coiffé d'une capote, le jeune homme tapota son engin sur la fente béante de sa partenaire comme pour la préparer à l'introduction et celle-ci se coucha sur la table en s'avançant légèrement afin de faciliter l'opération.


Instinctivement, Corinne ouvrit la braguette de son jean et chercha son sexe pour le doigter tant la charge érotique de cette scène était puissante à ses yeux de voyeuse. Quand il pénétra Oriane, lentement, presqu'avec douceur, Corinne réprima difficilement un cri. En revanche, elle entendit nettement celui d'Oriane lorsque le pénis s'engagea totalement en elle. Une véritable frénésie agita le couple, la jeune femme répondant avec ardeur aux assauts du jeune homme en prenant appui sur les bras tendus de son amant et en lui talonnant les reins de ses pieds aux orteils contractés vers la plante. Alternant coups de boutoir et rotations des hanches, le Guadeloupéen manifestait un sens de la baise qui n'étonna guère la voyeuse, laquelle connaissait le talent des Antillais pour l'amour depuis un séjour de jeune fille en Martinique où elle avait largement développé sa culture érotique.

Après une rafale de coups de bite, Célestin s'interrompit comme s'il craignait d'éjaculer prématurément et après s'être débarrassé du latex, offrit son gland à la bouche vorace d'Oriane. La manière avec laquelle celle-ci engloutit l'engin stupéfia Corinne. Jamais elle n'aurait imaginé que sa subordonnée fût aussi experte dans l'art de la pipe. Elle avalait presque totalement le membre quitte à s', le relâchait, le reprenait, le cajolait, l'engloutissait à nouveau, mettant son amant au supplice à en juger par la crispation de son visage. Corinne avait toujours reçu de ses amants de vifs compliments pour ses fellations mais elle était obligée de reconnaitre, tout en agitant son doigt dans sa fente trempée, que la douce, l'humble, la discrète Oriane la surpassait dans ce registre.

Mais ce n'était pas fini. Célestin hissa sa partenaire à quatre pattes sur la table et, à nouveau capoté, l'enfila debout grâce à sa haute taille. Dans sa vulve d'abord puis dans son anus après l'avoir léché. Le gros derrière d'Oriane s'agitait de contentement, nullement rebuté par la taille du pénis qui s'était enfoncé lentement mais sûrement dans son rectum.
A l'évidence, la partie charnue de sa partenaire était ce qui inspirait le plus Célestin, à en juger par la manière dont il pétrissait la chair copieuse tout en l'honorant de ses coups de boutoir. "Il l'encule et elle aime ça, visiblement ce n'est pas la première fois vu comme ils sont à l'aise" constata Corinne, qui avait cessé de s'étonner devant la frénésie sexuelle de sa subordonnée."Décidément, je connais bien mal mes troupes", se dit-elle, un rien dépitée. "Et encore moins la nature humaine, faut croire".

Mais elle était tellement fascinée par les fesses café au lait de Célestin, qu'elle aurait dévorées tout cru, qu'elle en oublia son dépit. Elle accéléra sa masturbation en regardant le cul en mouvement de l'Antillais, atteignit l'orgasme individuel, entendit dans un état second Oriane bramer de jouissance et, constatant que Célestin venait d'éjaculer, descendit précipitamment de son perchoir, les jambes cotonneuses, juste le temps de remiser l'escabeau et de se réinstaller à son poste de travail. Honteuse mais édifiée de ce qu'elle avait vu.

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Oriane et Célestin retrouvèrent leur bureau comme si de rien n'était et Corinne en conclut que ce n'était pas la première fois qu'ils baisaient aux archives. Elle avait encore du mal à croire ce qu'elle avait vu. Surtout l'attitude d'Oriane qui cachait bien son jeu, la coquine. Sa sexualité bouillonnait littéralement derrière sa façade un peu austère. Célestin devait prendre beaucoup de plaisir avec elle. "Et pourtant, j'ai quand même un corps plus sexy que le sien, c'est incroyable qu'il puisse prendre son pied" se disait Corinne in petto. "Bon d'accord, elle aime se faire sodomiser et ça plait toujours aux mecs mais bon, je ne crache pas là-dessus non plus et j'ai un plus joli cul". On voit par là que la chef de service ressassait une scène qui l'avait déstabilisée.

Et elle ne cessait de penser aux fesses de Célestin, à sa façon de les tournicoter comme s'il vissait son pénis et aux cris de plaisir d'Oriane que ces rotations provoquaient. Lorsqu'il venait la voir au bureau, elle ne pouvait s'empêcher de regarder discrètement le devant de son pantalon comme si elle avait pu voir à travers. Elle s'imaginait en train de lui tirer la fermeture éclair, de lui sortir sa bite et de l'emboucher séance tenante, comme le faisait sans doute Oriane. Une nuit, elle rêva qu'il était un arbre dont une branche était son sexe et qu'elle se balançait en s'y accrochant, tant elle était rigide. Elle se réveilla en sursaut et en sueur, le bas ventre en feu, et se calma en se masturbant avec la vision de la bite de Célestin telle qu'elle l'avait vue du haut de son perchoir, fugitivement, avant qu'elle ne s'enfonce en Oriane et la fasse bramer de plaisir.

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Corinne voulait malgré tout percer le mystère de sa jeune collègue et attendait le moment propice. Il survint quand elle voulut prendre la clé des archives que sa chef de service avait décidé de contrôler. Assez froidement, Corinne lui dit :
- Tu vas décidément souvent au sous-sol avec Célestin, il doit drôlement bien connaitre les dossiers maintenant.
Oriane rosit et comprit que Corinne se doutait de quelque chose. Celle-ci poursuivit, mezzo voce :
- Vous faites ce que vous voulez ensemble, vous êtes jeunes, célibataires mais en privé, pas ici.
Oriane se le tint pour dit. Et laissa la clé des archives là où elle était.
Le lendemain, Corinne et elle se retrouvèrent face à face à la cafeteria. La chef de service attaqua sa subordonnée bille en tête.
- C'est un bon amant, Célestin ?
- Euh, excuse-moi mais en quoi ça te regarde ?
- Je suis curieuse en tant que femme et je te fais remarquer que j'ai gardé pour moi vos ébats au sous-sol alors que j'aurais pu en référer en haut lieu.
Oriane encaissa le coup et concéda :
- Bon, euh, oui, c'est un très bon amant.
- Mais comment as-tu fait pour le séduire alors que toutes les femmes du service ne demandaient qu'à être à ta place ?
- Absolument rien. C'est lui qui m'a séduite et je t'avoue que j'ai sauté sur l'occasion. J'ai toujours été attirée par les peaux colorées, c'était un fantasme chez moi. Je suppose qu'il l'a deviné. Il m'a dit aussi que ma discrétion l'excitait. Et mon cul aussi.
- Il te sodomise ?
- Tu veux vraiment des détails. Eh bien oui, il m'encule, si tu veux tout savoir, il aime ça et moi aussi, voilà, tu es contente ?
- Tu aimes sa bite ?
- Je ne l'aime pas, je l'adore et je vois que tu aimerais bien être à ma place, n'est-ce pas ?
- Ce n'est pas faux, mais je ne baise pas avec des collaborateurs.
- C'est vrai que tu es chef, pas moi. Je baise avec qui je veux, quand je veux.
- Je ne te croyais pas aussi portée sur le sexe, tu caches bien ton jeu.
- Eh bien oui, j'adore ça, mais je n'ai pas ton physique et les occasions ne courent pas les rues. Alors, quand j'en ai une, j'en profite au maximum. Je donne tout et mes amants en général ne sont pas déçus. Ils en redemandent même jusqu'au moment où ils se lassent et me larguent. Mais je suis habituée. Et toi au fait, tu trompes souvent ton mari ?
Prise de court, Corinne hésita à répondre mais la franchise d'Oriane nécessitait aussi la sienne.
- Je ne suis pas la vertu incarnée. J'aime autant le sexe que toi. Mais je fais passer en priorité ma vie conjugale.
- Ce qui veut dire que tu donnes de temps en temps des coups de canif dans le contrat. Alors, je vais te dire : si tu as envie de Célestin, ne te gêne pas pour moi. C'est un partenaire de cul pour moi, rien de plus.
Corinne ne dit mot, touchée par la réaction de sa subordonnée. Une complicité nouvelle était née entre elles.

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Deux jours plus tard, le directeur annonça à Corinne que Célestin avait terminé sa formation en sa compagnie et se préparait à rejoindre un autre service où il serait titularisé. D'abord déçue, elle se raisonna en se disant qu'elle était désormais libre de le séduire, si toutefois il voulait bien d'elle car rien dans son comportement n'avait montré qu'elle l'attirait. Avant qu'il ne parte définitivement de son plateau, elle le convoqua dans son bureau, ferma la porte, et lui tint se langage :
- Célestin, je regrette votre départ mais je crois que nous avons fait du bon travail ensemble.
- Je crois aussi Corinne et je vous remercie de votre aide.
- Une question me turlupine néanmoins. Je sais que vous avez fait la conquête d'Oriane, que vous avez été son amant et que vous avez profité de vos recherches aux archives pour y faire l'amour ensemble, ce qui est naturellement interdit. Je le savais mais je n'ai rien dit. Ma question est celle-ci : que lui trouvez-vous ?
D'abord interdit, Célestin finit par sourire et déclara :
- Je pourrais vous répondre que cette question ressort uniquement de ma vie privée mais comme vous avez été un peu complice, je veux bien vous satisfaire votre curiosité féminine. Ce que je lui trouve ? C'est vrai que ce n'est pas une beauté comme vous (Corinne ressentit alors une bouffée d'orgueil) mais j'aime ce genre de femmes qui dissimulent derrière leurs lunettes d'employées modèles un tempérament de feu. J'ai tout de suite senti qu'elle avait très envie de moi et comme elle était très soucieuse de mon travail, j'ai eu envie de la récompenser. J'avoue que je n'ai pas été déçu. J'ai rarement connu une femme aimant autant le sexe.
- Mais d'autres ici aiment autant ça qu'elle, je vous l'assure (elle pensait notamment à elle) et vous n'aviez que l'embarras du choix.
- Je sais bien. Agnès, Sandrine, Christine et Coralie ont un très joli corps (tiens, il ne la citait pas, elle, Corinne ? ) mais que voulez-vous, j'avais une attirance particulière pour celui d'Oriane, même moins avantagée, cela ne s'explique pas. C'est le feu sous la glace. Elle accepte tout, vraiment tout. Et c'est un bonheur pour un homme.
Corinne pensa fugitivement à la séance de sodomie où Oriane avait manifesté une ardeur étonnante malgré le volume du pénis de son amant. Or, elle-même n'accordait son petit trou qu'à son mari. Un point pour elle. Elle abrégea la conversation et Célestin s'en fut, un peu ébranlé par cet échange inattendu.

***********

Les semaines passèrent. L'équipe de Corinne retrouva sa routine de travail. La chef de service ne savait pas si les relations d'Oriane avec Célestin se poursuivaient et préférait ne pas le savoir. Difficile d'ailleurs de déchiffrer le visage de sa subordonnée, toujours concentrée sur son travail, comme si rien de notable ne s'était passé dans sa vie.
Puis comme tous les deux ans, la direction organisa un séminaire dans un club de vacances à l'intention des cadres et de leurs adjoints, histoire de resi les ambitions de l'entreprise et de resserrer les liens dans un contexte ludique. Corinne était accompagnée d'Agnès, son adjointe et occupaient toutes les deux une chambre double avec lits jumeaux. Agnès lui avait avoué qu'elle se faisait draguer depuis un bon moment par un cadre d'un autre service et qu'elle risquait de lui céder pendant ce séminaire où l'adultère était d'ailleurs monnaie courante.
- Préviens-moi et je te laisserai la chambre le temps que vous fassiez votre petite affaire, lui avait glissé Corinne, d'un air complice.
La surprise était venue de la présence de Célestin, devenu adjoint du service qu'il avait rejoint après son départ de stage. Corinne l'avait retrouvé avec un plaisir visiblement partagé. Il lui avoua qu'il ne voyait plus Oriane et qu'il était redevenu "libre comme l'air", ce que Corinne interpréta comme une perche tendue vers elle. Un dîner suivi d'une soirée disco acheva de les rapprocher, comme d'autres couples provisoires heureux, l'excitation de la fête et de l'alcool aidants, de profiter de cette liberté exceptionnelle pour forniquer. Célestin n'arrêtait pas de la toucher ce qui provoquait chez elle une sorte de transe de moins en moins dissimulable d'autant qu'elle s'était remise à penser à sa bite qui avait tant remué ses pensées quelques semaines plus tôt. Au point qu'elle lui lâcha à l'oreille lors d'un slow :
- Viens dans ma chambre, j'ai envie.
Le jeune homme ne se fit pas prier et la prit par le bras pour la conduire dans le couloir menant à la chambre. Corinne fit jouer la clé et lorsqu'elle entra, une surprise l'attendait. Agnès, à quatre pattes en travers du lit et face à la porte, se faisait prendre en levrette par un homme grisonnant qui la besognait vigoureusement, ce qui faisait trembler ses seins lourds entre ses bras tendus. Elle jeta à Corinne un regard de noyée sans proférer le moindre commentaire tant elle était concentrée sur son plaisir.
- Oh, excuse-moi, j'avais oublié, lui dit Corinne, qui entra néanmoins avec Célestin. Agnès et son amant poursuivirent leurs ébats sans s'interrompre comme si rien de nouveau ne s'était produit. Célestin enlaça Corinne en lui soufflant :
- On sera vraiment dans l'ambiance, j'adore baiser à quatre.

Ce n'était certes pas la première fois que Corinne se retrouvait dans cette situation (voir les épisodes précédents) sauf que ce n'était jamais avec une collègue et d'entendre Agnès implorer son amant d'aller "plus vite, plus fort" lui donna brièvement à penser. Mais comme Célestin la déshabillait, comme elle sentait sa bite tendue contre elle, elle laissa de côté l'accouplement voisin pour se concentrer sur le sien.
Célestin l'avait dévêtue avec adresse, elle se trouvait désormais entièrement nue sur le lit et tendit le pied vers la braguette de son amant pour un début de masturbation pédestre. Elle sentait grossir sous ses orteils le membre ô combien viril de l'Antillais. Celui-ci comprit la manoeuvre et libéra son chibre, que Corinne entoura aussitôt de ses deux pieds pour un délicat massage propre à faire soupirer d'aise son destinataire. Entre deux pressions, le gland surgissait, de plus en plus proéminent. Le jeune homme se régalait en même temps du spectacle que lui offrait le couple voisin. Agnès chevauchait maintenant son partenaire, les bras tendus en arrière, son bas-ventre poilu de brune en avant, le faisant aller et venir lentement mais profondément, cherchant manifestement à faire durer son plaisir et celui de son amant, tout en jetant un oeil de côté, admirative de la technique masturbatoire de sa chef de service mais aussi du volume du pénis de Célestin.

Celui-ci eut alors une inspiration qui chamboula la nature des ébats du quatuor. Après s'être débarrassé prestement de son pantalon et de son slip qui encombraient ses chevilles, il tendit son dard à la bouche d'Agnès qui, tout en continuant à cavaler sur la bite de son partenaire, l'emboucha sans coup férir. Interdite, Corinne se retrouva spectatrice du trio alors qu'elle mourait d'envie d'être pénétrée. Fort heureusement pour elle, Célestin était un gentleman et après s'être libéré de la bouche vorace d'Agnès puis avoir coiffé un latex sorti de la poche de son jean, prit Corinne aux chevilles sur le lit et, à genoux, s'enfonça en elle millimètre par millimètre afin qu'elle puisse prendre possession de sa matraque sans souffrir. Enfilée, possédée, écartelée, Corinne se mit à ruer dans les brancards en couinant, à l'unisson d'Agnès qui elle aussi encaissait sur le moment une rafale de coups de bite de son amant grisonnant positionné en missionnaire. Les deux lits chahutés grinçaient, comme s'ils protestaient du traitement que les deux couples enfiévrés leur faisaient subir.

Au fil des diverses positions adoptées, Corinne et Agnès se retrouvèrent un moment museau contre museau, leur baiseur bien calé contre leurs fesses tendues en levrette, et la chef de service fut toute surprise de sentir la langue de son adjointe entre ses lèvres, une langue brûlante de femme qui baise. Le quatuor finit pourtant par se dissocier en raison de la jouissance de l'homme grisonnant dont l'éjaculation arrosa copieusement l'abondant pubis brun d'Agnès. Celle-ci acheva de l'essorer d'une langue experte et se retrouva disponible car, à l'évidence, elle n'était nullement rassasiée.
Alors, Célestin se détacha de Corinne et fit basculer Agnès sur le dos pour s'enfoncer entre ses cuisses dodues. Celle-ci ne s'attendait pas à partager l'amant de sa supérieure hiérarchique et celle-là non plus. Il ne s'agissait plus cette fois d'une simple succion mais d'une pénétration en bonne et due forme. Corinne dut se rendre à l'évidence : Célestin baisait Agnès. Il la baisait même avec une telle vigueur, avec claquements de peaux, que la plantureuse quadragénaire se mit à proférer des cris étranges, comme des jappements, chaque fois que le gland proéminent atteignait son tréfonds : "aw aw aw". Corinne et l'homme grisonnant observaient avec une attention soutenue cet intense accouplement en se demandant si la femme n'allait pas mourir de plaisir sous l'homme qui la fouillait de sa somptueuse matraque.

Cette union étant partie pour durer, l'homme grisonnant eut l'heureuse idée de s'intéresser à Corinne. En position tête bêche, il plongea son museau entre ses cuisses et l'honora d'un cunnilingus que la blonde accepta d'autant plus volontiers qu'elle était en feu. Le pénis flapi de l'homme se trouvant à portée de main, elle l'attrapa avec l'espoir de ranimer sa flamme, pour elle ou pour sa collègue. Pendant qu'elle se faisait lécher par l'homme grisonnant à la langue habile, elle devait le reconnaitre, Agnès proférait toujours ses étranges cris, aw aw aw, sous le joug de l'inlassable Antillais qui la tournait et la retournait sans débander. "Elle ne va plus rien me laisser", se dit Corinne en pensant à celui qu'elle avait tant désiré.
Aussi délaissa-t-elle le museau et la queue de l'homme grisonnant pour revenir à Célestin dont les fesses vibraient à chaque coup de boutoir. Elle les lécha, les mordilla, titilla du bout de la langue son petit trou, glissa ses lèvres sur les couilles qui ballotaient en cadence tant et si bien que l'homme s'interrompit :
- Tu en veux aussi, hein ? Allonge-toi, lança-t-il à Corinne, qui ne se fit pas prier et ce qui permit à Agnès de retrouver son souffle.

Alors, Célestin la plia en deux et les yeux dans les yeux, lui infligea le même traitement qu'à Agnès, tout aussi vigoureux, presqu'impitoyable et Corinne comprit pourquoi sa collègue avait complètement perdu les pédales. Cette bite n'était pas une bite ordinaire, elle provoquait d'intenses sensations, allait loin, très loin, frottait délicieusement les parois vaginales, produisait une cadence soutenue et surtout, ne s'arrêtait jamais. Célestin était de ces hommes nés pour donner du plaisir aux femmes, en tout cas celles qui aimaient le sexe comme elle, Corinne, mais aussi Agnès, à l'évidence, et bien sûr Oriane. Corinne perdit la notion du temps et ne s'aperçut même pas que l'homme grisonnant avait recommencé à baiser Agnès qui gigotait pourtant à côté d'elle en couinant. L'homme grisonnant était visiblement au bout du rouleau et se retira après avoir éjecté une minuscule semence alors qu'au contraire, Célestin, décidé à prendre son plaisir, expulsait un baquet de sperme, moitié dans sa capote, moitié sur ventre de Corinne qui s'en barbouilla comme d'un précieux nectar...

*****

Le séminaire s'acheva plus calmement, à la satisfaction générale, qui était double pour Célestin, Corinne, Agnès et l'homme grisonnant, mais officieusement. L'Antillais rejoignit sa base, Corinne et Agnès la leur, avec entre elles un petit secret et la promesse de ne rien dire qui puisse arriver aux oreilles de leur conjoint. Leurs liens se renforcèrent et Corinne appuya fortement la promotion de son adjointe pour qu'elle devienne elle aussi chef de service. Mais il n'y eut plus d'histoires de cul entre elles. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'il n'y en avait plus du tout chacune de leur côté, mais c'est une autre histoire...

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