Corinne Au Culot (Et Déculottée)

Ce soir là, Christophe, le mari de Corinne, était nerveux. Il devait assister avec son épouse à une soirée organisée par le patron de son entreprise pour fêter les bons résultats de l'année. Tous ses collègues seraient présents avec leur épouse. Corinne serait du nombre et cela ne le rassurait qu'à moitié. Certes, il était fier de sa femme parce qu'âgée de 50 ans, elle en paraissait dix de moins. Ses cheveux aux mèches blondes tombant sur ses épaules, son sourire et ses yeux émeraude, ses longues jambes, ses seins toujours haut plantés attiraient invariablement les regards mâles mais aussi la jalousie des autres femmes que la nature avait moins bien servi. Or, Christophe se trouvait dans une position délicate. Il postulait pour une promotion comme chef de service et se trouvait en concurrence avec d'autres cadres. Il savait que cette soirée pouvait le conforter comme le condamner en fonction de l'image qu'il donnerait avec son épouse.

Tout cela, Corinne le savait. Elle considérait néanmoins qu'elle était l'atout charme majeur de son mari. Au moment de partir, Christophe découvrit ce qu'elle avait choisi de porter. C'était une robe lui arrivant à mi-cuisses, mettant ses jambes en valeur, mais aussi son dos uniformément bronzé. Si la robe, par devant, montait jusqu'au cou, par derrière, elle descendait très bas, beaucoup trop bas aux yeux de Christophe puisqu'elle arrivait au niveau du sacrum. L'effet était proprement saisissant et révélait l'absence de soutien-gorge, sous-vêtement que la tenue parfaite des seins rendait du reste superfétatoire.
Mais pour Christophe, le pire était à venir. Lorsque Corinne était montée en voiture à côté de lui, la robe s'était redressée si haut qu'il aurait presque pu voir son slip en se penchant un peu. A peine arrivé à destination, il ne put s'empêcher de lui faire une remarque :
- Tu aurais quand même pu mettre une robe plus décente. Tout le monde va voir ta culotte quand tu vas t'asseoir.


- Comment ça, on va voir ma... oh mon dieu, j'ai complètement oublié d'en mettre une.
- Quoi ? Tu... tu veux dire que... que tu n'as pas mis de culotte ?
- Ben non. Tu m'as pressée pour partir, je l'ai sortie de l'armoire et elle est restée sur le lit. J'ai... j'ai complètement oublié de la mettre.
- Mais ce n'est pas possible ! Cela ne se fait pas ! Tu vas me couler ! C'est insensé, enfin !
- Tu n'as qu'à revenir à la maison.
- Mais on est déjà presque en retard ! Je ne peux pas me le permettre. S'il te plait, fais attention, serre bien les jambes quand tu seras assise, sinon je suis mort de chez mort.
- Bah... De toute manière, je serai fusillée du regard par les autres nanas dès que je vais arriver. Je les connais, ce sont toutes des mal baisées et elles ne supportent pas que la comparaison ne soit pas en leur faveur. Fais-moi confiance et tu verras, tu l'auras, ton poste de chef.
Christophe n'eut pas le temps d'argumenter. Ils étaient déjà arrivés et il fallait rejoindre la vaste maison où le patron devait accueillir ses subordonnés. Il regarda Corinne sortir de la voiture et frémit quand il vit la robe se retrousser très haut sans qu'elle prenne la précaution de fermer les cuisses. Heureusement, la portière s'ouvrait dans le bon sens et il n'y avait personne pour les accueillir...

*****

Un grand buffet avait été installé dans le vaste jardin derrière la maison et la plupart des invités étaient déjà présents. Christophe et surtout Corinne firent une entrée remarquée. Si le premier se sentit mal à l'aise devant tous ces regards braqués, la seconde en fut aussitôt flattée et sourit à la cantonade. Elle fut aussitôt l'objet d'empressements mâles venus la saluer et tourna sur elle-même au gré des salutations et présentations pour faire apprécier sa tenue. Elle ne pouvait pas ne pas remarquer les grimaces de dépit de la plupart des femelles présentes, à la mise beaucoup plus conventionnelle.
L'homme le plus empressé fut le patron lui-même, prénommé Pierre, un quinqua alerte, divorcé deux fois, dont les conquêtes féminines étaient notoires.
Il lui tendit une coupe de champagne et lui servit quelques banalités d'usage tout en la complimentant pour sa bonne mine. Stoïque, Christophe se tenait légèrement en retrait et surveillait le duo du coin de l'oeil tout en conversant avec ses collègues, lui aussi un verre à la main.

La soirée s'avança. Les invités firent honneur au somptueux buffet après avoir entendu le discours de bienvenue du patron. Des fauteuils en plastique gonflés à l'air offraient la possibilité de manger assis, à la fois confortablement pour le corps et périlleusement pour les vêtements. Corinne s'y enfonça une assiette à la main à l'invitation du patron qui s'assit en face d'elle. A l'instant, sa préoccupation n'était pas de fermer les jambes mais de tenir son assiette en équilibre et le patron eut ainsi une vue plongeante sur son intimité que le bref mais incontestable écartement de ses cuisses avait révélée. Il faillit en lâcher son assiette et Christophe, qui n'avait rien perdu de la scène, placé qu'il était face à son épouse, debout derrière le patron, blêmit. Encore n'avait-il pas vu le visage de son hôte, qui s'était brièvement empourpré. Le malheur est que la femme d'un collègue, réputée pour son venin verbal, avait également tout vu. Deux personnes, en plus de Christophe, savaient désormais que Corinne ne portait pas de culotte. Deux personnes qui allaient bientôt se multiplier par l'effet des commérages.

*******

Par la suite, Pierre l'hôte ne quitta plus Corinne d'une semelle, au grand dam des autres invités. Christophe renonça à toute surveillance, du reste inutile. Gaie et virevoltante, son épouse était ravie d'être le centre de la fête et même d'être prise en charge par le patron, qui ne cessait de lui offrir à boire. La nuit était tombée lorsqu'il lui proposa de visiter son hôtel particulier. Inquiet, Christophe vit le dos nu de son épouse quitter le jardin pour entrer dans la pièce attenante en compagnie de son patron. D'autres regards avaient capté la même scène mais ils étaient courroucés, envieux et parfois même mesquins.
..
Dans un premier temps, Pierre fit l'honneur de son salon à Corinne en lui montrant ses tableaux et ses objets de valeur. Puis il l'entraina dans une pièce très particulière, fermée mais entourée de miroirs, y compris au plafond. Une grande banquette trônait au milieu de la pièce.
- C'est mon jardin secret, lui souffla-t-il à l'oreille.
- Je vois, lui répondit succinctement Corinne.
Elle se découvrit sous toutes les coutures, et put apprécier son décolleté dorsal sous un angle inhabituel. Elle vit donc la main de Pierre s'y insinuer en même temps qu'elle ressentait son léger toucher. Elle frissonna, mais ne le repoussa pas. Enhardi, l'homme poursuivit son exploration pour arriver au ventre et en apprécia le satiné. Sa main remonta vers les seins dont il titilla les pointes qui, constata-t-il non sans satisfaction, avaient durci. Elle redescendit par les flancs jusqu'au fesses et un doigt s'insinua dans la séparation jusqu'à l'oeillet. A ce contact, Corinne ressentit une forte humidité envahir son intimité. Il avait découvert un de ses points sensibles. Puis la main contourna les hanches et atteignit le pubis. Au moment où elle allait atteindre sa chatte, Corinne l'attrapa et la maintint fermement à distance :
- Non, pas ça.
- Même pas une petite caresse ? Tu as l'air d'aimer ça.
- Si tu veux plus, il faut m'en donner plus.
- C'est à dire ?
- Il faut nommer mon mari chef de service.
Pierre en resta coi et en retira sa main. "Elle est gonflée, cette nana", pensa-t-il. Il répliqua :
- Je n'ai pas l'habitude de prendre ce genre de décision sous la pression, fut-ce d'une jolie femme.
- Alors, restons-en là. Je retourne au jardin.
Il y eut alors un moment de flottement. Corinne remarqua la bosse sur la pantalon de Pierre. Surtout ne rien lâcher.
- Ecoute, lui dit-il, on fait l'amour ici, j'ai très envie de toi et je te promets que ton mari en profitera.
- Tss tss... Tu vas signer un papier qui t'engage d'abord.

Et elle sortit de son sac une feuille dactylographiée où il était mentionné le nom du patron et celui de son mari, l'un s'engageant à nommer l'autre au poste convoité. Pierre le lut d'un air interdit. Pendant ce temps, Corinne s'était accroupie, avait ouvert la braguette et fait surgir le dard qu'elle avait embouché. L'homme soupira profondément. Elle le tenait par la queue, c'était clair.
- Alors, tu signes ? souffla-t-elle entre deux succions. Et de lui tendre un stylo trouvé dans son sac, qu'elle portait toujours en bandoulière.
- Oui, oui, je signe.
Et il s'exécuta sur un coin de table pendant que Corinne se débarrassait de sa robe et de ses escarpins pour s'allonger, nue autant qu'on peut l'être et cuisses à demi entrouvertes sur la banquette au milieu de la galerie des glaces.
- Alors viens maintenant, lui dit-elle, j'en meurs d'envie et tâche d'être à la hauteur, je suis exigeante.

Ainsi défié, et ayant déjà mis de côté le petit chantage, Pierre ôta à son tour ses vêtements et vint s'allonger aux côtés de Corinne pour une masturbation réciproque. "Elle est trempée, elle m'a bien eu" constata-t-il, mais sans déplaisir. L'idée de baiser la femme d'un collaborateur à quelques mètres de celui-ci l'excitait au plus haut point. Lorsqu'il vint la lécher entre les cuisses, Corinne se découvrit sur le miroir du plafond en proie au plaisir ineffable du cunnilingus. Sa langue était habile et elle se laissa aller à gémir de plaisir. Son mari s'était effacé de son esprit. Seul comptait désormais d'être bien baisée par ce type élégant et racé.

Lorsqu'il vint se positionner au-dessus d'elle pour la pénétrer enfin, elle l'accueillit avec reconnaissance et lui talonna les reins de ses pieds impérieux. Elle ne quitta pas des yeux, sur le miroir du haut, les fesses de son amant dont la chair tremblait à chaque coup de boutoir, vision qui décuplait le plaisir de la bite en elle. Elle lui signifia verbalement sa satisfaction et l'encouragea à persévérer par quelques mots simples mais expressifs qu'il reçut cinq sur cinq. Il comprit rapidement qu'il était tombé sur une femme vraie, expérimentée, vicelarde, ardente, affamée de sexe, sans tabous et il comptait bien en profiter pour peu qu'il parvînt à retenir son sperme, ce qui n'était pas gagné.
Corinne sentit qu'il devenait de plus en plus pointu et qu'il était temps de réagir si elle voulait faire durer l'accouplement. Elle le fit s'allonger et s'empala sur lui, les fesses vers son visage. Elle savait d'expérience que cette position permettait à l'homme de durer davantage en raison d'un frottement moindre sur sa verge, tout en lui permettant de profiter de celle-ci. Le miroir lui renvoya son visage concentré, son rictus de plaisir, son corps en mouvement et, lorsqu'elle tournait le tête sur le côté, l'attitude tout aussi concentrée de son amant qui lui pétrissait les hanches et ondulait sous elle, autant que faire se pouvait car elle s'empalait vigoureusement.

Lorsqu'elle jugea que l'éjaculation n'était plus imminente, elle se releva, se mit à quatre pattes, et invita son partenaire à venir la prendre par derrière. Elle avait le nez presque sur le miroir et une petite buée, provenant de ses halètements, apparut sur la vitre. Elle aimait la levrette qui convenait parfaitement à la forme de son vagin et lui faisait sentir la bite mieux que dans toute autre position. C'est pourquoi elle s'emballa tout en observant, via le miroir, son amant de plus en plus tendu, comme s'il craignait de ne pas suivre le rythme endiablé de la belle blonde qui tournicotait des hanches tout en l'asticotant verbalement. Cette conjonction du son et de l'image (la vision de Corinne à quatre pattes, les seins ballants entre ses bras tendus et la mine rayonnante, le subjuguait) le mit une nouvelle fois au supplice. Bon dieu quelle baiseuse, se dit-il, elle est vraiment faite pour la bite.
Effectivement, Corinne prenait son pied, sans retenue et sans honte malgré la proximité de son mari, décidée à jouir et à faire jouir. Néanmoins, elle refusa la sodomie que Pierre lui proposa, réservant celle-ci à Christophe ou à un amant plus régulier. En revanche, elle bascula sur le dos, emprisonna son partenaire entre ses cuisses, et lui ordonna :
- Viens maintenant, mets la moi bien profond, je suis prête.
Pierre n'en attendait pas tant, tellement il était désireux d'expulser ce sperme qui se massait dans sa hampe depuis un bon moment et ne demandait qu'à jaillir. Bras tendus, les yeux dans ses yeux, il la mitrailla de coups de queue ce qui la fit piailler et lui mit le corps en arc de cercle, les pieds vissés sur la couche pour lui renvoyer la balle. Ils jouirent quasi simultanément avec des cris rauques venus du fond de leurs entrailles et se désunirent enfin, repus et apaisés...

*****

Pierre offrit sa douche à Corinne qui se lava des secrétions de l'amour mais pas vraiment de sa culpabilité de femme adultère. Même si ce n'était pas la première fois qu'elle trompait Christophe (lire à ce sujet "Corinne à vélo", "Corinne en auto", "Corinne en bateau" et bientôt "Corinne au boulot"), elle ressentait toujours un petit pincement post coïtum avant de l'oublier dans la vie conjugale. Lorsqu'elle sortit de la maison, elle vit son mari qui l'attendait :
- Je me demandais où tu étais passée. Vous avez dû visiter la baraque de fonds en combles...
- C'est à peu près ça, mais je n'allais pas aller contre le désir de ton patron, n'est-ce pas ?
- J'espère au moins que tu as plaidé ma cause.
- T'inquiète pas pour ça. Bon maintenant, on s'en va.
Et le couple s'en retourna avec dans son dos les regards acérés de quelques rombières courroucées...

Un mois plus tard, Christophe revint triomphalement du travail :
- Voilà, ça y est, je suis promu chef de service. Merci chérie !
Corinne se contenta de sourire. Mieux valait ne pas entrer dans les détails du soutien apporté à son mari. Mais ils fêtèrent dignement la promotion. Celle-ci provoqua évidemment quelques jalousies, certaines épouses de concurrents de Christophe ne se privant pas de commérer sur la tenue particulière de Corinne lors de la réception patronale et lui attribuant un avantage déloyal. De son côté, Corinne sollicita discrètement Pierre pour une entrevue en privé. Elle voulait le remercier à sa manière. A sa grande surprise, le patron déclina l'offre :
- Vous avez eu ce que vous vouliez, maintenant restons-en là, lui répondit-il, glacial.
Corinne n'insista pas. Mais cette attitude l'incita à conserver précieusement le petit papier signé après les galipettes adultérines. On n'est jamais trop prudent avec un patron...

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