Collection Étrange Phénomène. Le Parchemin Diabolique (14/23)

J’arrive au bout du travail que je dois faire, je viens de laisser la boîte au parchemin diabolique à Fabrice, notre copain restaurateur, près de la source bleue.
Après ce qui vient de m’arriver avec les gendarmes de Dole, le revoir prendre le pouvoir sur notre sexualité avec les personnes qui seront chargées d’organiser le vin d’honneur et la réception de nos convives risquerait de faire désordre, surtout quand je descends de ma voiture et qu’une dame très élégante vient à ma rencontre.

• Bonjour, à vous, êtes-vous Véronique la maman du marié ?
Je suis Anabelle, la responsable de notre salle de mariage, suivez-moi dans mon bureau.

Tailleur strict, lunettes noires, brune, coiffée en chignon, on voit la jeune femme de caractère ou qui veut le paraître.
J’ai appris à connaître ce genre de femme, ça sent la coquine à plein nez, mais je suis là pour autre chose.

• J’ai compris à votre coup de téléphone que si nous faisons affaire, nous aurons comme mariée, la maman et la fille, qui plus est de notre région.
• Oui, la maman avec un ami du village de Chazal et sa fille avec mon fils.
• Je vais être directe, je sens que vous êtes une femme de décision.
• Je vous répondrais sans détour, qu’avez-vous à me proposer ?

Une heure de discussion, aucun problème pour la salle, 250 invités possibles, un seul problème que je ne pensais pas avoir à gérer, le traiteur, c’est de notre libre choix d’en trouver un.
La piste de danse qu’elle m’a montrée ne posera pas de problème, nous allons pouvoir nous éclater.
J’ai aussi visité les chambres, nous avons la possibilité de coucher une centaine de personnes.
J’ai eu de la chance de repérer ce lieu, même si l’addition sera salée, je salue Anabelle, je me suis fait une amie, heureusement que j’ai laissé le parchemin chez Fabrice, quand nous étions dans les chambres, nous aurions pu tester les lits !

• Au revoir Anabelle, je me permets de t’appeler par ton nom, je m’occupe du traiteur.


Je te tiens au courant pour les nombres dans le vin d’honneur, le repas et aussi la nuit après toute la fatigue que nous aurons accumulée.

Je refais la route, vers le haut de la gorge.
Que cette vallée est belle, un jour peut-être je me retirerais ici.
J’arrive devant le restaurant de Fabrice, la porte d’entrée est close, c’est normal vu l’heure, c’est la pause pour le personnel avant de rouvrir pour le repas du soir.
Comme Fabrice me l’a dit, je passe sur le côté et j’appuie sur la clenche de la porte donnant dans la cuisine.
Tout est nickel, on mangerait presque parterre, c’est un point de la réussite de notre copain, les clients viennent car tout est propre.
J’avance, c’est à ce moment que je prends conscience qu’à peu de mètres de moi un couple baise.

• Petite salope, depuis le temps que tu m’allumes, je te coince enfin, quelle chance que Louisa soit partie à Besançon.
Suce petite salope.

Je me passe la main sous la jupe, cherchant ma vulve, elle est bien là, mais aussi calme qu’un jour sans vent sur les plages bretonnes.
Le parchemin a dû juger que Fabrice et sa serveuse pouvaient se débrouiller seuls.
J’arrive dans l’encadrement de la porte, je passe la tête, cachée par le bar. Je vois la serveuse que j’ai croisée en sortant lorsque j’ai déposé la boîte avec le parchemin chez mon copain à genoux devant sa bite bandée.
Il a déjà bien avancé le travail, la jeune blonde est seins à l’air, je les vois mal car elle est à moitié de dos.
Je vois le sac où la boîte est rangée, sur l’étagère où je l’ai posé, mais impossible d’entrer sans les déranger.
Je connais ce genre de pucelle qui se donne pour la première fois à un homme d’âge mûr, un rien les fait fuir.
Je prendrais bien le risque d’attr le paquet, la jeune fille le pompant allègrement, mais je dois le voir pour qu’il me suggère un traiteur.
Inutile de revenir deux fois, surtout que j’ai téléphoné à Martine et Lucien qui sont absents jusqu’à demain, j’aurais pu passer la soirée chez eux.


• Place tes seins sur cette table, je vais te prendre par-derrière, tu aimes ça salope, je viens de te mettre deux doigts, ils sont trempés, suce-les, tu vas goûter à tes sécrétions.

J’entends la fille faire.

• Oh !

J’ai vu son amant pousser un coup, la pénétrant avant de la pilonner de la meilleure des façons.
Il me semble, aux chants qui sortent de sa gorge, qu’elle apprécie.
Fabrice dans une dernière poussée doit éclater en elle, au son que lui aussi émet.

• Patron, j’ai honte qu’est-ce qu’on a fait.

Son amant la libère, elle remet son string, enfile son chemisier et rajuste sa jupette noire tirebouchonnée autour de sa taille.
Elle prend son tablier qui est où elle l'avait posé et vient vers moi presque en courant.
J’ai juste le temps de me reculer derrière un frigo, elle passe sans me voir, j’entends la petite C1 citröen qui était garée démarrer vers Baume-les-Dames.

• Merde, elle était pucelle, j’en ai partout et Louisa qui va revenir, je suis dans la merde !

J’en profite pour sortir du bois.

• Alors Fabrice tu es dans la merde !
• Véronique, c’est la cata, je viens de baiser Odile ma petite serveuse, depuis le temps qu’elle m’allumait, mais elle était vierge et j’ai plein ma blouse de travail.
• Sans oublier ta queue à ce que je vois.
Enlève ta blouse, donne-moi-là, avez-vous une machine à laver ?
• Oui au fond de la cuisine, merde mon pantalon en a aussi.

Il enlève la dernière jambe, il était tellement pressé de la niquer qu’il l’a seulement descendu avec son slip qui par chance n’a pas reçu de sang.

• Attends, je reviens.

Je retourne dans la cuisine, je mets les vêtements, savon, liquide, adoucissant posé à côté et je la démarre à 40°.
Je sors.
Heureusement les touristes brillent par leur absence, sauf une voiture s’arrêtant sur la place, ils vont certainement aller à la source bleue.

J’entre dans l’enclos où il a ses casiers à truites venant de la pisciculture qui se trouve en contrebas du restaurant, je l’ai vu lors de mes allées et retour.
Je me penche, passant les chaussures dans l’eau, les frottant sur la berge pour récupérer de la boue et je retourne vers la cuisine.
Le couple a posé un plan sur la table de la terrasse sur le côté du restaurant. L’homme montre le chemin qui conduit à la source, j’arrive à me faufiler dans la cuisine sans qu’il me remarque.
Fabrice s’est assis sur la chaise près de la table, le slip à la main, la verge débandée couverte de sang.

• Voilà, la machine tourne, j’ai mis de la boue sur tes chaussures, elles sont à l’entrée de ta cuisine.
Si ta femme arrive, tu as glissé en allant chercher des truites que tu voulais vider pour le service de ce soir.
Tes vêtements avaient de la boue, je suis arrivée, je t’ai aidé à remonter sur la berge et je t’ai aidé à tous nettoyer.
• Merci Véronique, je te revaudrais ça, surtout que j’ignore comment marche la machine et que mes vêtements de rechange sont en haut dans l’appartement. Louisa est tellement maniaque que je n’ai aucun droit de sortir mes affaires de l’armoire.
• C’est bien mais si tu restes ta queue pendante, tout ce qu’on a fait aura été inutile, viens dans les toilettes te nettoyer.

Il se lève, un vrai zombi, c’est beau les hommes, ils baisent, se mettant dans la merde et ont des difficultés à assumer.
Dans les toilettes, il y a un double lavabo, je lui prends la queue en main, prends du savon et lui lave.

• Véronique, j’ai l’impression de me retrouver à Metz dans les quartiers chauds près de l’ancienne caserne.
J’étais puceau, je suis monté avec une grosse pouffe, elle me tenait la queue comme tu le fais, me l’a lavée en me disant, "Viens mon petit ange, maman va te laver tes petits joujoux de famille".
• Viens bébé, je vais te laver tes bijoux de famille, je la rince.


C’est à ce moment que j’ai senti qu’il était sorti de sa boîte.

• Merde, Véro, je trique à nouveau, tu es une sorcière, fait quelque chose, je boue comme jamais.

Pourquoi lutter, mon parchemin sera toujours le plus fort.
Je soulève ma jupe, je m’assieds sur le lavabo, oubliant complètement le possible retour de Louisa.
Je l’attire à moi, nos sexes se soudent sans aucun problème, d’ailleurs pourquoi y en aurait-il !
Nous baisons de façon sauvage jusqu’à ce qu’il décharge un peu de semence.

• Merci petit, tu étais un bon coup, j’ai énormément joui, mais n’oublie pas mon petit cadeau.
• Comment sais-tu ce qu’elle m’a dit, tu y étais ?
À un détail près, le « n’oublie pas mon petit cadeau, » c’est quand elle a soulevé sa jupe me montrant une vraie chatte de femme pour la première fois qu’elle me l’a demandé.
• Quand elle t’a dit « j’ai énormément joui, » tu l’as cru ?
• Ce jour-là oui, je m’en suis même vanté devant les copains qui se sont foutus de ma gueule, aujourd’hui je sais pourquoi, c’était beau la jeunesse.
• Retournons dans la salle, on a pris des risques, inutile de tenter la chance plus longtemps.

Nous retournons dans la salle, Fabrice ayant de beaux reste malgré sa vieillesse arrivant, nous nous installons à la table où il a baisé sa serveuse.
Avant, il récupère deux verres avec une bouteille de blanc et viens s’installer.

• Tu étais venue récupérer ton sac !
• Entre autres, j’ai un service à te demander.
• Accordé d’avance.
• Je viens de retenir la salle de mariage en contrebas, il me faudra un traiteur pour le premier samedi du mois de septembre.
• Tu l’as trouvé, je travaille avec un copain qui me remplace quand je suis en vacances.
Il habite près de Montbéliard, il est cuistot, mais divers soucis ont fait qu’il monte des voitures à la chaîne.
Je vais l’appeler, pour qu’il réserve ses trois jours, nous te préparerons ton repas.
Comme je te l’ai dit, je te suis redevable, je t’offre tout ce que nous mettrons sur la table, pour le vin d’honneur, peu importe le nombre.
• Je veux bien, mais seulement le solide, le champagne et les sodas, nous les prenons à notre charge. Benoît a travaillé à l’hôpital de Reims, il a sauvé la vie d’un viticulteur, ça créait des liens.
Il en est de même pour les vins blancs et rouges, Dijon est le début des vignes de la côte dijonnaise, je pense que nos invités seront satisfaits.

C’est à ce moment que Louisa fait son entrée, grande femme les cheveux roux, une poitrine à faire bander les morts.
La voyant, j’en arrive même à souhaiter que le parchemin recommence à jouer la fille de l’air.

• Qu’arrive-t-il ici ?
Il suffit que je m’absente pour que ce soit la fête, pourquoi es-tu en slip devant notre amie, je vais t’arracher les yeux, t’ouvrir la poitrine et jeter ton cœur dans la friteuse.
• Louisa, détrompe-toi, as-tu vu les chaussures couvertes de terre de Fabrice devant la porte de la cuisine ?
• Bien sûr, des popes à 200 balles que je lui ai offerts pour son anniversaire.
• Biche, reste calme, on va tout t’expliquer.
• Laisse, je vais le faire…

Merci à Anne

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