Double Vie 2

Ma femme a couché avec ce type ! Ce Diego. Je n’en reviens toujours pas. J’en suis malade. J’ai de la peine à me contenir. Il faut pourtant que je lise la suite, quoiqu’il advienne. Les détails qui ont suivi m’ont donné la nausée. Florence ne s’est pas contentée de coucher avec ce type. Elle a carrément pris son pied. De savoir que les mains de cet homme ont touché ma femme est déjà pénible. Mais de savoir que son sexe est entré en elle, qu’elle l’a pris dans sa bouche… et qu’elle a aimé ça.
Je … je reprends.
Ce matin je me suis réveillée avec une énergie incroyable. Je me sens belle et bien dans ma peau. J’ai déjeuné avec Grégoire qui ne s’est rendu compte de rien. Etonnement je ne me sens pas coupable. J’ai envie de faire l’amour. Je vais emmener Grégoire au lit.
Ça y est. Je suis satisfaite. Ou presque. Grégoire s’est rendormi. Comme souvent après l’amour. Débordante d’énergie, il a eu de la peine à suivre. Pendant nos ébats, j’ai un peu honte de l’avouer mais je n’ai cessé de penser à Diego. A ses mains, son torse, son sexe puissant et viril. A ses étreintes passionnées et délicieuses.
Hier soir, je suis rentrée en me disant que ce ne serait que le coup d’un soir, mais je crois bien que je ne pourrais pas m’en contenter. Je veux le revoir.

Je dois faire une nouvelle pause et boire un peu d’eau. Ma gorge se dessèche un peu plus à chaque ligne. J’ai envie de bruler ce livre maudit. Il est là, à côté de moi, ouvert sur la table. Une abomination.
Et pourtant, dominé par une impitoyable attraction, je reprends ma lecture.

Je lui envoie un message évocateur. « Si tu veux revivre une soirée comme celle d’hier, viens ce soir chez moi, mon mec ne sera pas là. Mon sexe t’attend, aussi humide que ma langue ». J’ose à peine appuyer sur envoyer. Un tel message ne me ressemble pas. Mais avec cet homme, je me sens différente. Je suis une autre femme. J’ai envie de briser tous les tabous.

L’inviter chez nous alors que Grégoire sort avec ses potes m’excite terriblement.

Cela fait une heure que j’ai envoyé mon message. Je suis folle ! Décidemment je suis folle ! Qu’est ce qui ne tourne pas rond dans ma tête ? Je ne peux pas faire ça. Je n’en ai pas envie… pas le droit. Grégoire est mon amour. Je ne peux pas le perdre pour satisfaire mon orgueil ? Mes instincts de… Je suis une salope, ce n’est pas possible.

J’ai repris mon téléphone. Je vais annuler. Au moment de le faire, je suis pourtant prise de tétanie. Impossible d’y parvenir. Mes mains tremblent, je me sens faible et nauséeuse. Je ne peux pas. Il va venir !

Grégoire est parti. J’attends mon amant. Oui, il faut bien que j’utilise ce terme. J’ai un amant.
Je l’attends avec une impatience qui frôle l’indécence. Je suis excitée comme une petite fille pour son premier Noël. Comment cela se fait-il ? Seul le fait de coucher ces quelques mots calme un peu mon ardeur. Quoique…
Ça sonne ! C’est lui.

Diego est entré chez moi, dans la maison que je partage avec mon homme avec un calme et une assurance irrésistible. Cet homme possède un charme insondable. Un charme auquel je ne peux résister. Je ne peux que me laisser entrainer par cette soudaine et fulgurante passion. Je veux cet homme en moi. Je veux son corps, son odeur. J’en ai envie, j’en ai besoin. Encore et encore. Que m’arrive-t-il ?

Nous nous sommes assis brièvement sur le sofa. Quelques minutes de discussion à peine nous ont amené dans ma chambre. Il était clair qu’il venait pour me baiser.
Ses caresses m’ont rendue folle. J’avais envie de le manger, de le mordre. Je ne pouvais attendre.
Lorsque son sexe m’a pénétrée, une extase nouvelle, comme une éruption est montée en moi. L’attente fébrile de ce moment s’est transformée en une avalanche de sensations. Je le voulais en entier, partout.

J’ai franchi un pas auquel je n’avais jamais pensé avec Grégoire.
La douleur initiale s’est, elle aussi, transformée en un torrent de plaisir. Ses coups de reins incessants, à la fois doux et virils, ses mains sur mes hanches. Quel délice ! Puis, enfin, il a joui. Je sentais les contractions puissantes au plus profond de mon intimité, en cet endroit encore vierge que je n’osais partager jusqu’à ce jour. Je tombais, prise de soubresauts sur le lit. Il m’enlaça un long moment avant de se lever et de disparaître comme un souvenir obsédant.

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