Collection Homme Femme. Violoncelliste. Saison I (4/5)

Je suis dans l’ancien garage transformé en logement de Claire afin d’avoir à faire moins de chemin pour me rendre à la salle de répétition avant notre départ pour une tournée des plages.
Ça nous permet de transporter Valentin et Pépère nos violoncelles sur une distance plus courte.
Nous répétons avant de partir en tourner que je vais effec avec Cécilia et ses danseurs entourés de ses musiciens tous féminins dont je fais partie ainsi que Claire elle aussi violoncelliste.

Nat très perspicace nous a appelé les deux gouines ce que nous sommes devenus lorsque Claire dans sa chambre et sous la douche m’a fait jouir.
C’est la première fois que mon clitoris est stimulé avec sa bouche et ses doigts qu’elle introduit en moi.
J’ai su prendre sur moi mes réticences et nous avons fini par jouir simultanément.
Je m’étends lascivement sur la peau d’ours qu’elle a placé sur son lit.
La tête de l’animal est absente, heureusement car je crois que je serais parti en courant en voyant ses grandes dents.

- Habille-toi, on va répéter.
- Non, viens comme tu es, je m’entraîne toujours nue chez moi.

Elle est surprise, mais me suis et va dans une salle chercher une chaise et un pupitre pour les partitions que l’on nous a données.
Valentin violoncelle plus vieux que celui de Claire fait entendre son chant lorsque je passe l’archet dessus et tient à faire voir à pépère que c’est lui qui a le plus beau son.
Et surtout le plaçant sur mes seins, il sait les faire monter dans la gamme des plaisirs.

- Isabelle, tu es une sorcière, en étant nue je sens les notes monter en moi.
Tu crois qu’ils accepteront que nous jouions nues sur les plages pendant la tournée ?

Notre complicité devient de plus en plus importante et une nouvelle fois nous éclatons de rire.
Pendant deux heures nous attaquons les notes lisant le mieux possible les partitions avant d’aller reprendre une douche rapide et tomber de fatigue sur ce qui va devenir pendant quinze jours notre lieu de plaisir.

- Avant de retourner nous coucher peux-tu, m’expliquer, comment-tu as pu louer un tel espace de travail et de vie.
- Loué, non acheté, mes parents ont des biens et c’est l’associé de mon père qui m’a trouvé ce local qui était un ancien garage, il y a deux ans.
Le logement était insalubre et il a dirigé les travaux jusqu’au jour où j’ai reçu un message pour venir pendre la crémaillère et me donner les clefs du logement.
Ce qu’il avait oublié de me dire, c’est que cette soirée aurait lieu en présence de seulement deux personnes, lui et moi.
Il avait fait livrer un repas par un célèbre traiteur parisien.
Il m’a fait boire beaucoup du champagne qui était au menu.
J’étais un peu, même beaucoup pompette.
Après le repas, il m’a fait faire le tour de mon propriétaire finissant la visite par ce qui est devenu ma chambre.
Il m’a tendu les clefs et au moment de me les donner, il me les a retirés réclamant un baiser.
Au lieu d’un baiser, il m’a baisé.
Je sais que tout à l’heure quand on a évoqué mon prof, j’ai eu du mal à en parler ma gorge se serrant encore.
Il m’a quitté pour une femme plus vieille que moi dont je terrais le nom par pudeur pour elle.
C’était le premier homme à me toucher depuis ma rupture avec…

Elle s’interrompt.
Je comprends que notre amant commun l’avait largué peut-être pour moi ou déjà de mère.
Elle avale sa salive et réussit à poursuivre.

- Et régulièrement il passe une soirée avec moi et ce soir-là Pépère reste en rade.
Il est plus vieux que moi pour rester correcte, je peux simplement te dire que c’est un vieux croûton.
Tu dois mal me juger mais qu’est ce que tu veux, il a mis le garage à mon nom alors je lui dois bien cela.
Ce qu’il faut que tu saches, c’est qu’avant mes parents me prêtait un logement dans un immeuble avec terrasse donnant sur la tour Effel.
Les voisines se sont plaintes que le bruit de mes gammes et les morceaux que je jouais pendant des heures les indisposaient.
Ici, c’est plutôt spartiate, mais la sonorité est parfaite et les voisins sont inexistants.
- La femme plus âgée qui t’a pris ton amant c’est Véronique ma mère ?
- Comment le sais-tu, j’ai évité d’évoquer son nom ?
- Je le sais car non content de m’avoir baisé pendant toute l’année, le jour de mon examen de fin d’étude ma mère pour une fois est venue et je les ai vus monter dans son bureau.
Quand je suis passée devant avec Vivian la deuxième queue qui m’a baisé cherchant un lieu isolé ce salop devait la sauter.
Ils avaient démarré le magnétophone où il avait enregistré les morceaux qui nous permettaient de faire croire que nous travaillions alors qu’il m’écartait les cuisses.
- Il s’est modernisé le saligaud, moi c’était des trente-trois tours de violoncelle qu’il démarrait.

Il nous faut dormir, ce que nous faisons dans les bras l’une de l’autre.
C'est la première fois que je dors avec quelqu’un non, quelqu’une.
Le lendemain à la salle de répétition nous sommes accueillie par les sarcasmes de Nat.

- Qu’est-ce que je vous avais dit les copines ?
Regardez les deux jolis petits lots qui nous rejoignent.
Regarder comme leurs yeux brillent d’amour de l’une vers l’autre ?

Nous évitons de lui répondre mais nous avons de la chance car Aline qui vient d’arrivée évite de la regarder et va se mettre en place.

- C’est bon, t’es calmée.

Aline évite de répondre, baisse la tête et accorde son violon.

- C’est encourageant, vous êtes loin d’être un orchestre mais vous arrivez à plaquer deux ou trois accords corrects l’un derrière l’autre.

C’est ainsi que Christian clôt notre matinée de travail et nous retournons manger dans la brasserie voisine que la chaîne de radio a réservée pour nous.
Je vais aux toilettes au dernier moment, j’arrive en retard pour passer à table.

- Isabelle vient te mettre ici il reste une place.

Oui et qu’elle place à côté de celle qui vient de me faire la proposition Nat.
Je m’assieds et à un moment où tous discutent dont Claire avec Alexis autre violons auprès de laquelle elle est assise.
Aline est assise près de Christian avec lequel elle discute en émettant de grand rire par moments.

- Tu vois, cela recommence comme chaque fois qu’on s’engueule.
Elle cherche à ce que je sois jalouse et que je fasse un esclandre car elle est avec un homme.
Si sa bite l’intéresse qu’elle aille se faire sauter, mais je sais qu’elle reviendra rapidement quémander le susucre à sa maîtresse.

En me disant cela elle me pose la main sur la cuisse.
Je suis paniquée, car elle recouvre toute ma cuisse.
Vu de plus prêt si Nat savait se mettre en valeur elle serait une femme plus qu’acceptable.
Ce qui est bizarre c’est que sa main est douce alors que les battoirs qu’elle possède, j’aurais pensé qu’elles étaient rugueuses.
Elle en reste à ce simple geste alors que ma chatte au contact de Valentin toute la matinée aurait aimé qu’elle remonte la caresser et éteindre le feu qui couve en moi.
C’est par moments le problème avec mon amant à corde car il allume des incendies et selon ce que nous faisons il oublie de les éteindre.
L’après-midi, comme prévu Christian prend nos mesures.
Cécilia a donné des consignes pour que nous soyons en short et tee-shirt rose avec son nom.
Nous lui donnons les tailles connaissant nos mesures.
Je fais en temps normal du 36, bien que certaines fois je doive aller dans le rayon 15-16 ans pour trouver des fringues à ma taille.

- Elle se fout de ma gueule la chanteuse.
Elle veut que je mette ses putains de short à la con avec mon gros cul, il va falloir qu’elle trouve un autre batteur.
- Reste calme Nat, tout est prévu, tu sais que tu es la meilleure en France et certainement en Europe.
C’est toi qu’elle veut sinon elle refusait la tournée alors pantalon et débardeur blanc pour la première partie et bleu clair pour la deuxième.
Les autres étant toutes en rose.
- C’est mieux, je vais te dire la taille à l’oreille.
Mieux viens voir l’étiquette de mon jean cela te permettra de me caresser le cul.

Une nouvelle fois nous nous tordons de rire surtout que ce coup-là c’est le seul homme présent qui trinque.
Seul homme pas tout à fait, car les techniciens préparent les éclairages dont se servira la vedette malgré l’heure de la journée.
En juillet il fera encore jour à cette saison.

Le soir au garage nous effectuons relativement les mêmes choses que la veille avec Claire y compris les deux heures d’entraînement nues.
Nos jeux sexuels sont de plus en plus précis car j’apprends vite à satisfaire une femme même si la bite d’un homme au fond de moi me manque.
Surtout qu’après l’essayage Christian a souhaité que nous jouions chacune après l’autre le morceau que nous jouerons en solo.
Il permettra à Cécilia de nous présenter une par une avant de terminer la première partie et allée nous changer.
C’est quand je jouais que j’ai repéré un beau blond aux dents carnassières qui s’occupe de monter la scène.
Je le vois mettre en place des projecteurs repérant tout, même moi, pour me monter, pardon, je voyais l’image dans ma tête.
Ils seront deux à faire l’exploit chaque jour de tout monter et tout démonter en quelques heures et de tout ranger dans leur camion avant de rouler de nuit pour rejoindre l’étape suivante.
La vedette par son cachet grévant une grosse partie du budget.
C’est Nat qui m’en a parlé pendant le repas
L’évocation de ce beau gosse que j’espère bien coincer rapidement certains jours où nous arriverons à nous isoler me fait une nouvelle fois couler.
C’est en apprenant à faire un 69 avec Claire que nous nous endormons dans cette position en roulant sur le côté.
La fatigue de cette journée fait que nous dormons nues sur notre peau de bête et au matin j’ai faim car pour garder la ligne un petit déjeuner et le repas du midi nous suffit.

Quand mes yeux s’ouvrent je me demande ce que j’ai devant mes yeux, c’est la chatte de Claire qui est à moins de cinq centimètres de mes yeux.
Il me suffit de tendre la langue pour la pénétrer et lui apporter une petite gâterie du matin qu’elle apprécie beaucoup.
Elle devait faire un rêve érotique ma jolie salope car elle est dégoulinante de cyprine.

Le midi au restaurant je suis assise auprès de Claire d’un côté et de Nat de l’autre, Aline une nouvelle fois c’est un peu éloigné et semble toujours être intéressé par Christian.
Claire profitant de ce que tous parlent entre eux me glissent.

- Isabelle pourras-tu rentrer chez toi ce soir, mon amant vient de m’appeler et il passera la nuit avec moi.

Je sens la main de Nat revenir se poser sur ma cuisse.

- Isabelle, je t’invite au restaurant ce soir.
Tu pourras coucher chez moi, j'habite à moins de cinq minutes de la salle de répétition et je te porterais ton violoncelle.

En regardant Claire, je m’aperçois qu’elle a un petit sourire ironique…