Collection Homme Femme. Violoncelliste. Saison I (3/5)

J’ai fini ma formation au conservatoire de musique et je viens d’être engagée dans un orchestre féminin pour accompagner la nouvelle chanteuse à la mode pour une tournée des plages de France du Touquet à Nice.

Parmi ses femmes, la batteuse a de véritables battoirs à la place des mains.
Claire la deuxième violoncelliste m’annonce que c’est une vraie lesbienne.
Elle couve Aline le premier violon qui a l’âge de mère qui joue elle aussi du même instrument au même poste dans un autre orchestre.

Nous découvrons que Claire a joué avec elle, lors d’une tournée
Nous nous serons dans les bras.
Je retourne sur ses seins et mon émoi augmente d’un cran.

- Les deux gougnottes, vous aurez le temps ce soir.
En place, on va attaquer le premier morceau pour voir si la disposition de chacune est judicieuse.

C’est Nat qui en maîtresse femme vient de nous aboyer dessus.
Les premières notes que nous jouons ressemblent plus à un groupe de gamins voulant faire de la musique avec des casseroles que d’un groupe susceptible de jouer sur scène devant un public.

- Christian, peux-tu déplacer un peu les deux gouines avec leurs gros instruments sur la droite, je les couvre trop avec ma batterie, oui, inverse-les avec les violons.

En plus d’être une maîtresse femme, elle est maligne, sa protégée se trouve plus près d’elle.

Christian suit son conseil, nous faisons un nouvel essai qui satisfait Nat.

- Bien, nous avons bien travaillé, vous avez les partitions, si vous le pouvez travailler ce soir, dans votre chambre !
Je veux que demain en fin de journée, vous ressembliez à un orchestre et que j’appelle Cécilia pour lui dire qu’elle aura une putain d’équipe.
Demain, nous prendrons vos mesures pour confectionner nos vêtements.
- Tu feras comme l’an passé, pour l’autre tournée que tu as préparé, tu en profiteras pour nous ploter.


L’an passé nous étions trois filles et tu nous as bien palpés surtout quand tu nous as pris la hauteur entre nos jambes, tu as dû être content d’apprendre que Cécilia voulait un orchestre féminin avec seulement ses deux danseurs avec elle.
- Christian, j’ai hâte d’êtres à demain on verra si tu toucheras à ma craquette, celui qui fera cela est loin d’être née.

Sous ses allures fort des halls bodybuildés, Nat semble être un peu fleur bleue surtout dans ses propos.

Je range mon violoncelle et en sortant de la salle, je suis épuisée.
J’aurais dû choisir violon malgré la fatigue des bras, le poids de Valentin me poserait moins de problèmes.

- Tu as l’air fatigué, tu habites loin ?
- Deux changements de métro dont le couloir du Châtelet sans fin malgré le tapis roulant.
- Viens chez moi, j’habite à deux pas.
A moins que ta mère t’attende.
- Non, il y a longtemps qu’elle fait sa vie et moi la mienne.
Il me suffit de prévenir Doudou que je suis chez une amie.
- C’est une noire ?
- Pourquoi me dis-tu cela, ma nourrice m’a élevé et est restée à notre service pour entretenir la maison ?
Je l’ai toujours appelé Doudou !
- Excuse-moi, je suis étonnée que tu parles de Doudou.
- La chanson de Carlos, t'as conditionné « Doudou, c’est bon, tu sais. »

La complicité entre nous est entière, car en marchant nous éclatons de rire.
Elle m’entraîne vers un endroit insolite de Paris.
Un ancien garage, la porte ouverte, l’endroit où les voitures étaient réparées est vide sauf une chaise et un chevalet en son centre.

- Laisse ton violoncelle ici, nous viendrons jouer tout à l’heure je redescendrais une chaise et un chevalet.
- Non, pas mon violoncelle, je garde toujours Valentin près de moi.
- Moi le mien est sans nom, mais c’est drôle, en mangeant nous en chercherons un.

Vers le fond un escalier en métal nous mène vers son appartement.

Il est extraordinaire dans cet endroit de trouver une telle bonbonnière.
La pièce où elle me fait rentrer est la cuisine salle à manger suivie de sa chambre et d’une salle de bain.
Nous préparons une salade.

- Tu fais la sauce, nous gagnerons du temps pour aller travailler.
- Comment on fait ?
- Tu veux dire que de ta vie on t’a toujours fait tes sauces ?
- Oui, et même une daube, une sole ou un tiramisu.
Doudou faisait tout, je me mettais à table et j’attendais.

Dans les minutes qui ont suivi, j’apprends à mettre la table, faire cette foutue sauce et même rompre le pain.
Je dis bien rompre car elle m’apprend que la baguette se rompt alors que le pain se coupe.
Chez nous, nous mangions des biscottes s’étaient plus faciles.
J’oubliais, faire la vaisselle et ranger tout dans les placards, un vrai travail de petite bonne femme indépendante.

- Bien, on va prendre une douche avant d’aller jouer.
On verra pour le nom de pépère.
- T’as trouvé.
- Qu’est-ce que j’ai trouvé ?
- Le nom de ton violoncelle, il s’appellera « Pépère ».

Une nouvelle fois notre complicité est entière et nous nous tordons de rire.
Elle m’entraîne dans la chambre, j’hésite à me déshabiller.

- Déshabille-toi, je n’ai encore violé personne.
Dans la tournée nous sommes deux par deux dans les chambres qui nous sont réservées.
À moins que tu refuses nous serons ensemble, on aura la possibilité de nous voir nue.
Sauf si tu préfères te retrouver dans la chambre de Nat.
Je peux demander à Aline de te laisser la place.
Aline est loin d’être contrariante, elle est bi.
Un beau démonteur de la scène fera très bien l’affaire.
- Tu es folle, je veux revenir vivante de cette tournée.

Une nouvelle fois nous nous tordons de rire pendant qu’elle commence à enlever ses affaires.


- Tu es encore pucelle ?
- Non, j’ai eu deux hommes dans ma vie.
Un amant régulier pendant plusieurs mois.
C’était mon professeur au conservatoire et Vivian il y a quelques jours après mon examen de validation de mes années d’études avec lequel j’ai simplement tiré un coup.
- Le prof du conservatoire c’était Pierre celui qui donne des cours particuliers chaque année à une fille différente ?
- Oui.
- Ma pauvre dit moi qu’il t’a seulement baisé !
Il faut que ton cœur s’éloigne de ce genre d’homme qui nous baise et qui nous jette comme de vulgaires mouchoirs en papier.
- Tu as fait ton apprentissage du violoncelle dans ce même conservatoire.
J’ai cru que c’était à Amiens !
- Au début, mais dès que mes parents ont compris que c’était sérieux je suis venue à Paris c’est le seul que je connaisse qui nous prépare sérieusement.

Je comprends que la jeune femme nue devant moi a été la maîtresse du même homme que moi.
Je pense à ma mère mais là je sens la nécessité de taire ce point à ma nouvelle amie.
À sa réaction, je suis certaine qu’il y a encore une blessure ouverte entre elle et cet homme coureur de jupons.

Ayant compris que nous nous trouvons imbriqués dans nos histoires de cul, je détends l’atmosphère en enlevant mes vêtements.

- Et les femmes as-tu eu des rapports avec notre sexe ?
- Non, je vais même t’avoué que tu es la première femme que je vois nue.

Je tends la main à Claire qui me dirige vers sa salle de bains.
Je devrais dire les douches communes qui étaient celles des employés du garage rénovées pour servir de logement.
Dès que l’eau coule Claire prend un flacon de savon liquide et avec sa main commence à me savonner.
Une fraction de seconde, avoir la main d’une femme qui caresse mon corps me fait avoir un mouvement de recul.
Je veux que notre entente pendant le temps de la tournée soit la plus harmonieuse possible.

Je me laisse faire prenant conscience de passer pour une oie blanche et acceptant même que cette main passe sur ma chatte.

Elle prend, le gant fait couler du savon liquide dessus et le fait passer de mes seins qu’elle caresse doucement vers mon dos insistant longuement sur ma chute de rein comme si elle hésitait à franchir le pas.
Ce pas, sa main l’a franchi quand contournant ma hanche, elle entre dans ma fourche sans insister sur mon intimité.
J’ai conscience que c’est son but.
Mon intimité va rapidement être très propre lorsqu’elle écarte mes lèvres.
Je devrais dire mes grandes lèvres et qu’elle caresse le petit bouton tapi dans sa corolle.
J’ai joui avec Valentin, j’ai joui avec deux hommes, je jouis avec un gant de toilette placé sur la main d’une jeune femme.
Elle appuie sur le bouton de douche qui s’arrête automatiquement toutes les trois minutes et me rince intégralement.
Le mouvement d’enlacement nous a rapprochés et sans que j’en aie le contrôle elle vient m’embrasser.
Je subis plus que je ne maîtrise tout ce qui m’arrive.
La sensation nouvelle que me dégage sa langue tournoyant sur la mienne aplani mes réticences.
Je prends conscience que les plaisirs féminins sont plus feutrés que les plaisirs masculins mais en finalité ont le même but, notre jouissance.
Propre comme un sou neuf, la séance de séchage de l’une et de l’autre a la même saveur et le retour vers la chambre dans les bras l’une l’autre me fait tomber dos sur son lit.
Gardant cet avantage comme deux lutteuses cherchant la domination de l’autre je dois avouer ma défaite quand s’agenouillant devant moi, ses deux mains écartent ma chatte et qu’elle se sert de sa langue comme d’un sexe.
Je veux qu’elle se rende compte que je suis son égale et l’attirant sur moi nos seins collés l’un à l’autre je la retourne sur le côté.
Je me penche pour lui faire avec ma langue ce qu’elle vient de me faire.
Sous la douche le plaisir que l’on a pris est décuplé au centuple son corps devenant totalement tétanisé.
Nous nous enlaçons et je me prends à rêver.

Si Nat avait raison en nous appelant « les gougnottes »…

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