Mes Vacances À La Baule

Moi c’est Marie, pas Marie-Claire, Marie-Christine ou Marie-France, non Marie tout cours, Marie depuis toujours.

C’était hier…

Je viens de fêter mes 28 ans, je suis avec Alain depuis six ans maintenant. Nous nous sommes connus à la fac, rapidement en couple, nous nous sommes mariés à la fin de nos études, suite logique à notre amour. Elise est née pas longtemps après, comme la promesse faite par Alain à nos amis le jour de notre mariage : « je suis le plus fort, moi je ferais un bébé en moins de 6 mois », il a tenu parole.

Venant de commencer un nouveau job, mon chéri n’a pas autant de congés que moi. Après avoir passé 2 semaines dans un centre de vacances dans le Languedoc avec notre petit ange, je m’apprête à être femme au foyer. Un appel de mon frère va bouleverser nos projets. Il m’invite à passer une semaine, ou plus si je veux, avec eux dans leur résidence secondaire de La Baule. Enfin leur résidence secondaire, c’est la maison de nos grands-parents, que mon frère à racheter à leur décès.
Je suis heureuse, cela va me rappeler ma jeunesse lorsque nous passions nos vacances chez papy et mamie.
Alain connait, nous y sommes déjà allés quelques Week end.

Vendredi, à la sortie du bureau, nous prenons la route. Alain restera deux jours et rentrera dimanche à Paris. Beaucoup de fatigue, mais que ne ferait-il pas pour sa petite famille. C’est un amour.
Il viendra nous rechercher le Week end prochain, je ne veux pas le quitter trop longtemps, et j’ai plein de chose à faire à la maison, j’en profiterais.

Quelle semaine !

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SAMEDI

Nous passons le samedi à la plage, Elise est dans son couffin, tandis que je renforce mon bronzage commencé en juillet.

Depuis quelques années, pour être à la mode, je ne porte plus de soutien-gorge sous mes petites robes ou mes chemisiers. C’est agréable, tout le monde peut apercevoir ma poitrine en transparence, ou mes tétons qui s’incrustent dans le tissu des t-shirts.

Je fais un peu plus attention au bureau, sans toutefois être gênée par le regard des collègues dans mon décolleté lorsque je me baisse. En mini-jupe, j’ai souvent des difficultés pour m’assoir, ne voulant pas dévoiler mes petites culottes, mais je ne déteste pas les coups d’œil sur mes fesses quand je porte un pantalon moulant.

Sur la plage, toujours seins nus sur ma serviette, j’aime la chaleur du soleil sur ma poitrine, le vent qui me caresse, le regard des hommes qui passent.
Je ne suis pas la seule, ma belle-sœur a également les seins bien bronzés, aucune marque, même en bas, elle doit faire du nudisme intégral. J’aimerais essayer un jour, Alain ne sera certainement pas contre, bien au contraire.

Mon mari m’amuse à mater nos jolies voisines qui s’exposent comme moi, il croit que je ne le vois pas. Comme elles, je ne laisse pas insensibles nos voisins. Parfois un regard un peu appuyé provoque quelques picotements dans mon ventre, j’aime cette sensation, je ferme les yeux, j’imagine leurs mains, j’imagine leur sexe.
Alain n’est pas jaloux des hommes qui me détaillent, sans aller jusqu’à dire que ça lui plait, je me suis vite aperçu que le soir il est souvent émoustillé, et j’en profite. Petits plaisirs bien anodins, partagés par beaucoup de couple, à n’en pas douter.

Mon frère et sa femme rentrent rapidement avec Elise qui ne supporte pas trop le soleil, nous laissant profiter au maximum de cette journée de vacances.
La mer est fraiche, nous nageons sans trop nous éloigner du bord, nous jouons dans les vagues, je reste avec mon chéri jusqu’à la tombée de la nuit.
Nous sommes seuls, enfin presque, sans hésitation, nous faisons l’amour dans la mer avant de quitter la plage.

J’aide ma belle-sœur à préparer le diner, pendant qu’Alain s’occupe d’Elise, lui donner à manger, le bain, la couche pour la nuit et dodo, Il n’a pas son pareil pour la faire s’endormir en lui chantonnant une berceuse. Un vrai papa poule, un amour.


Soirée calme en famille. Nous nous couchons trop tard pour entamer un petit câlin, on se rattra demain.

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DIMANCHE

Le réveil se passe comme j’ai prévu, et comme Alain l’a prévu.

A midi, mon frère a invité son voisin Bernard à prendre l’apéritif, il n’est pas en vacances, il a une petite entreprise sur le port. Il vit seul depuis son divorce. Mec sympa, de notre âge.

Mon frère me rappelle quelques souvenirs de nos vacances passées, nous étions avec Bernard au Club-Ado sur la plage. Je fais semblant de me souvenir, on a dû changer en 15 ans. Sa tête me disait vaguement quelque chose, mais…
« - Toi, tu n’as pas changé.
Pour ne pas le vexer, je fais semblant de le reconnaitre.

Seul souvenir de ces vacances, c’est l’année où j’ai appris à embrasser un garçon, peut-être avec Bernard, je ne sais plus. Insouciance de la jeunesse, on changeait souvent, flirt d’un jour, bisous d’un soir.

Mon chéri veut partir assez tôt, pour éviter les embouteillages de la rentrée sur Paris. Je l’aide à boucler ses affaires dans notre chambre, quand il me prend dans les bras, m’embrasse amoureusement. C’est la première fois depuis notre mariage que nous allons être séparés toute une semaine, comme moi il a une boule au creux de l’estomac.
Je fonds, il m’entraine sur le lit, ses mains parcourent tout mon corps… Il arrivera à Paris en plein embouteillage.
« - Je te téléphone ce soir, à mon arrivée.
« - Soit prudent mon chéri,

Le soir je suis un peu triste d’être subitement seule, mon frère et ma belle-sœur essaie de me divertir au mieux, seul mon petit bout chou parvient à me tirer un sourire.

Le coup de téléphone d’Alain me rassure, il a mis 2 heures de plus que prévu, mais il est arrivé à bon port :
« - Bonne nuit ma chérie,
« - Bonne nuit mon amour

En m’endormant, j’imagine ses bras autour de moi, ses mains sur mes seins, sur ma chatte… Je regrette d’avoir oublié à Paris le gode rangé dans le tiroir de la table de nuit.


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LUNDI

Je traine toute la matinée, l’âme en peine. Pour m’occuper, je prépare le déjeuner.

Tandis que nous terminons de manger sur la terrasse, Bernard passe la tête, il s’invite au café.
Il va ce soir à un concert de jazz dans le parc de la ville, un ami lui a fait faux bond, il veut faire profiter mon frère de sa place. Je connais bien mon frère, il est assez casanier, et ne voudra jamais sortir sans sa femme, je crois entendre Alain.

Connaissant mon gout pour le jazz, mon frère me propose d’accompagner Bernard. Ils garderont Elise :
« - Profites-en, tu es en vacances.

J’hésite un peu, autant d’abandonner ma fille, que de sortir sans mon mari. Devant l’insistance générale, je suis tentée d’accepter, après tout c’est vrai je suis en vacances.

C’est décidé, Bernard passera ce soir me chercher vers 20 heures, le concert commence à 21 heures, mais mieux vaut arriver assez tôt.

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Je me prépare rapidement pour cette soirée, tenue simple et décontractée. J’ai des scrupules à abandonner Elise, je lui donne à manger, la berce et reste auprès d’elle en attendant qu’elle s’endorme.

Repensant à Alain qui certainement va me téléphoner dans la soirée, j’essaie de le joindre à son travail. Sa secrétaire me signale qu’il est en réunion. Pas de chance.

J’ai appris le lendemain par mon frère qu’Alain m’a téléphoné assez tard, après avoir diner, avec lui je me doute que ce devait être simple, pizza ou surgelé. Mon frère lui a répondu que j’étais allée écouter un concert. Il m’a souhaité une bonne soirée, attendant demain pour avoir des nouvelles.

Bernard passe me chercher comme prévu. Je le suis, excitée par cette soirée qui me sort de mon train-train quotidien.
Dans la file d’attente pour accéder au parc, tout le monde est tassé, Bernard me prend la main, il ne veut pas me perdre, je me laisse guider.


Gros succès, le public est enthousiaste. Entre chaque morceau, emporté par l’ambiance, Bernard me fait une bise, me prend par les épaules, m’embrasse dans le cou, j’accepte sans réfléchir. Lorsque ses lèvres rencontrent les miennes, je réponds machinalement à son baiser… j’ai 16 ans, je ne suis pas mère de famille, Bernard est un flirt comme les autres… je perds la notion du temps.

Super concert, en sortant, nous sommes un peu euphoriques comme tout le public. Bernard me tient toujours par la main, je n’y fais pas vraiment attention. :
« - Tu as faim, on se fait un petit resto ?
« - Il est tard, non juste un verre et je rentre.
« - D’accord. Viens prendre un verre chez moi, je trouverais bien quelque chose à grignoter.

Je le suis sans aucune arrière-pensée, c’est un copain, la nuit est belle …

Dans l’ascenseur, Bernard me prend par les épaules et pose ses lèvres sur les miennes, je ne réagis pas. Encouragé, il m’embrasse à pleine bouche, je lui rends son baiser. Collée à la paroi de l’ascenseur, il me caresse les seins au travers mon chemisier. A l’arrêt, je suis surprise, que fais-je là ? Pourquoi l’avoir embrassé ? Il ne faut pas qu’il se fasse d’illusion, pas question d’aller plus loin, pas question de tromper Alain.

Dès qu’on sera chez lui, je le lui dirais clairement. Il sait que je suis mariée, que j’ai un , je suis certaine qu’il comprendra, il me laissera tranquille.

Chez lui, comme si rien ne s’était passé, il me propose un verre et part dans la cuisine. Ouf ! pas besoin de lui expliquer en détail, il a déjà réalisé le ridicule de la situation.

Je suis assise sur le canapé quand il revient avec un plateau. Il s’assoit à côté de moi, remplit nos verres, on trinque. Il s’approche, je tourne la tête, une bise atterrit sur mes lèvres.

Un peu confuse, je me lève, il faut que je lui parle. Je regarde la rue par la fenêtre, cherchant les mots à dire pour ne pas le froisser.

Je le sens derrière moi, ses mains se posent sur mes hanches, il m’embrasse dans le cou. Pourquoi ne rien dire, pourquoi le laisser faire ? Lentement ses mains remontent sur mes seins, j’aime cette caresse. Je me retourne, et colle mes lèvres sur les siennes. Son baiser profond me fait perdre la tête.

Il ouvre mon chemiser, m’embrasse la poitrine, tête mes bouts devenus très sensibles. Je sens sa main sur mon ventre, elle descend, atteint mon pubis, s’infiltre sous l’élastique de ma culotte, humm sa main est douce, sa main est chaude. « Oui continue… continue… ».

Je ferme les yeux, m’abandonne à ses caresses, tout s’enchaine, un tourbillon m’emporte.
Où suis-je ? je ne sais plus. Mais … mais, je suis nue, allongée sur son lit. Comment suis-je arrivée là, je ne sais plus. J’ai envie de ses baisers, de ses caresses « viens Alain, je suis toute à toi, fais-moi jouir ». Un doigt me pénétre, c’est bon, je sens sa queue raide. Réflex d’une femelle en chaleur qui attend le mâle, j’écarte machinalement les cuisses. Sa queue me pénètre, je me laisse envahir par cette douce chaleur, il s’active en moi, « oui baise moi bien Alain, baise ta petite femme, fais-moi jouir » … un éclair, je tremble, j’éclate en poussant un long cri, gardant les yeux fermés, goutant ce plaisir qui m’envahi toujours après l’orgasme.

Et toi mon chéri ? Je n’ai pas senti lorsque tu t’es répandu dans ma chatte. Tu n’as pas éjaculé ? Je tends la main pour te branler et te faire jouir à ton tour. Mais, pourquoi avoir mis un préservatif ? Dans un rêve j’ouvre un œil, non ce n’est pas possible, Bernard me regarde tendrement, heureux du plaisir que nous venons de partager… je suis abattue, qu’ai-je fait ?

Sans un mot, je reste allongée à côté de Bernard. Il perçoit mon trouble, un peu inquiet, d’une voix douce :
« - Tu veux prendre une douche ?

J’accepte volontiers. Je file dans la salle de bain, l’eau froide finit de me réveiller, de me ramener à la réalité. Pardon Alain, je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai envie de pleurer, aucune larme ne coule.

Me retournant, Bernard est là, nu. Il me regarde :
« - Que tu es belle.

Non je suis moche, après ma grossesse et les mois d’allaitement, mes seins sont lourds, j’ai un gros bide, je me sens flasque :
« - Tu es belle.

Alain me le dit souvent, c’est normal c’est mon mari, il cherche à me rassurer. Je sais que je suis moche. Ces simples mots de Bernard me troublent. J’aime qu’il me regarde, sa queue qui se tend vers moi prouve qu’il pense ce qu’il dit.

Je lui souris,
Il s’approche de moi, je ne bouge pas.
Il me prend dans ses bras, je lui tends mes lèvres.
Il pose ses mains sur mes fesses, je me colle à lui.
Il me caresse les seins, je le regarde dans les yeux.

J’aime ses mains, j’aime son sexe contre mon ventre. Il me retourne, je me cambre, il frotte sa bite contre mes fesses, j’écarte les jambes. Je le sens me pénétrer lentement, tendrement. Il m’enlace de ses bras puissants, je le sens aller et venir en moi tout en me pelotant les seins à pleine main. « Oui Bernard, continue, baise-moi, je suis toute à toi, fais-moi jouir ».
Je me mords les lèvres pour ne pas crier, ses mains se crispent sur mes hanches… nous nous laissons emporter par le plaisir qui nous submerge.

Je reviens doucement à moi. Encore un moment sous la douche :
« - Tu peux me ramener chez moi ?

Nous nous habillons en silence. Il me dépose à la porte de chez mon frère, je le quitte sans un mot, sans un baiser.

Ouf, mon frère et sa femme sont couchés, je n’aurais pu soutenir leurs regards.
Dans ma chambre, assise sur le lit, je repense à ce qui vient de se passer. Je pense à Alain, j’ai honte, honte d’avoir jouis avec un autre… je me glisse nue entre les draps. J’ai du mal à trouver le sommeil, le remord d’avoir trompé mon mari, la peur qu’il l’apprenne un jour, la crainte de le faire souffrir. Mais je tremble encore du plaisir que Bernard vient de me donner.

Au matin, c’est décidé, il ne s’est rien passé, je dois tout oublier, Bernard comprendra que c’est une folie.

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MARDI

Ce matin, nous allons à la plage en famille. Comme ma belle-sœur, je n’hésite pas une seconde, nous voilà seins nus toutes les deux.
Le regard de mon frère me surprend, dans cette tenue je suis une femme comme les autres.

Par le plus heureux des hasards, Bernard passe par là, il décide de se joindre à nous. Je frémis quand il me fait la bise. Tout en discutant avec mon frère, Bernard me regarde à la dérobée, cela amuse mon frère qui de son côté ne perd rien des poitrines petites ou généreuses de nos voisines.
J’apprécie aussi le regard des hommes qui passent et tournent la tête pour mieux nous voir.

Autant profiter du soleil, je m’allonge à plat ventre, et demande à ma belle-sœur si elle peut me passer de la crème solaire sur le dos,
Bernard qui est plus proche ne perd pas le nord :
« - Laisse je m’en charge.

Il saisit le tube de crème et commence à m’enduire le dos, les cuisses… je ferme les yeux, ses mains sont douces, elles me rappellent… non rien. :
« - Côté pile terminé, tourne-toi pour le côté face.

Sans réfléchir je me retourne exposant mes seins. Trop tard pour reculer, Bernard me passe de la crème sur les jambes que j’écarte légèrement, le ventre, les épaules, les bras… ses mains hésitent, je suis anxieuse, va-t-il oser… il empoigne mes seins et les enduits d’une bonne couche de crème :
« - Il faut bien protéger les zones sensibles.

Au contact de ses mains, je frisonne. Sentant le regard de ma belle-sœur, je me lève d’un bond, « ça suffit comme ça », laissant Bernard la main en l’air, un peu bête. Il a compris, il bafouille une excuse.

Afin de dissiper le trouble qui pourrait me trahir, je pars vers la mer :
« - A l’eau.

Bernard se lève à son tour. Je devine son regard sur mes fesses à peine recouvertes d’un mini :
« - Attend, je viens me baigner avec toi.

Après quelques mots les pieds dans l’eau, où je le supplie de faire plus attention. Je retourne sur ma serviette en courant :
« - L’eau est vraiment trop froide Brrr, je préfère le soleil.
« - Tu as toujours été frileuse,

Mon frère rejoint Bernard.
Je reste avec ma belle-sœur. J’ai peur qu’elle n’ait deviné, surtout ne pas me défendre. Il faut que j’attaque :
« - Il est gentil Bernard, mais un peu collant.
« - Tu lui plais c’est évident. Hier, il t’a draguée ?
« - Non, mais il a été très gentil. Je ne voudrais pas qu’il se fasse des illusions. T’as vu comment il m’a passé la crème, j’ai cru qu’il allait me caresser.
« - Mais il t’a caressée.
« - Oh !
Ma belle-sœur me rassure.
« - Pas grave, il n’est pas méchant. Il a dû comprendre qu’il était allé trop loin.

Ouf, l’honneur est sauf.
Rassuré, je cuis au soleil tout le reste de l’après-midi.

Ma belle-sœur a des courses à faire, s’adressant à son mari :
« - Mon chéri, je dois passer au supermarché, tu m’accompagnes ?

Et se tournant vers Bernard :
« - Vous pouvez rester encore un moment. Tu pourras raccompagner Marie ?

Hypocrite, je la fusille du regard. Je la prends à part :
« - T’es folle, je ne veux pas rester seule avec lui.
« - Tu ne risques rien, il ne va pas te violer.
« - T’exagères.
Je la remercie dans ma tête, si elle savait.

Bernard reste sage à mes côtés, sans quitter ma poitrine des yeux. Au moins, j’ai la preuve que mes seins lui plaisent.
Au bout de dix minutes, il commence à s’habiller :
« - On y va.

Je ne pose aucune question, je me rhabille et le suis.
Quelques minutes après, nous sommes chez lui. La porte à peine fermée, il m’embrasse. En en tour de main, je suis nue, debout dans son salon. A son tour, il enlève ses vêtements. Il me regarde en silence des pieds à la tête, cette fois je me sens belle, je lui tends les bras :
« - Embrasse-moi.

Après un long baiser, il se détache un peu, et sans me quitter des yeux :
« - Suce-moi.

Je ne me le fais pas dire deux fois, je me penche, prends sa queue déjà bien raide entre mes lèvres, je le suce, lui lèche le gland, j’aime coller mon nez dans ses poils, sa bite bien au chaud dans ma bouche. Rapidement, je me relève :
« - Baise-moi.

Lui non plus ne pose aucune question. Il m’assoit sur l’accoudoir du canapé, je me couche en arrière, la tête dans les coussins. J’écarte les jambes exposant ma chatte bien humide de façon indécente, je me sens salope, que c’est bon. Je n’attends pas longtemps, il frotte son gland sur mes lèvres, sur mon clito, ma respiration s’accélère, il se positionne et sans ménagement s’enfonce d’un coup en moi, bien à fond.
Nous nous regardons dans les yeux, je veux qu’il me voit jouir, j’ai envie de voir son regard lorsqu’il me remplira la chatte.
Quand il explose, il se penche, et m’embrasse avec fougue. Je jouis, je jouis…

Pas le temps de s’attarder :
« - Quelle heure est-il ? Il faut que j’y aille.

Petit passage sous la douche, je récupère mes vêtements épars dans le salon. Une bise à mon amant :
« - Ne viens plus chez nous, ils vont finir par se douter de quelque chose.
« - Je veux te revoir. Demain ?
« - Je te téléphonerais.

La maison de mon frère n’est pas loin, je rentre rapidement. Ouf, ils ne sont pas encore arrivés. Je me repose un moment. Impossible de mettre une idée devant l’autre, dépassée par tout ce que je viens de vivre depuis 2 jours.
J’essaie de ne pas penser à Alain.

Je me change pour la soirée. Un SMS à Bernard :
---« Merci »
---« Pas de quoi ma belle »
---« J’aimerais aussi te voir demain, je te dirais quand »
---« Quand tu veux, j’attends ton message »

J’ai enfin repris mes esprits. J’aide ma belle-sœur à ranger les courses et à préparer le repas du soir. Heureusement, elle ne me pose aucune question.

Après diner, je raconte ma soirée à Alain, en détail. Enfin le concert de Jazz et notre journée à la plage, sans oublier des nouvelles de notre fille, tandis qu’il me raconte son travail au bureau.
« - Profite bien de tes vacances. J’ai hâte de te prendre dans mes bras.

Je rougis légèrement en l’entendant. Mon chéri, j’ai honte, si tu savais. Je n’aurais jamais cru pouvoir te tromper un jour, pouvoir jouir avec un autre, pardon.

Un SMS de Bernard, il m’invite au cinéma demain soir. Je réponds sans hésiter :
---« Pas le soir. Il faut trouver un moment dans la journée »
---« J’ai envie de passer une nuit avec toi. M’endormir avec toi, me réveiller avec toi »
---« Impossible »

Je coupe, j’ai peur. Peur de Bernard, peur de moi.

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MERCREDI

Le lendemain, coup de chance, ma belle-sœur est occupée, elle est bénévole d’une association qui a ouvert une boutique de produits exotiques, c’est son jour de garde.

Je voulais retourner à la plage, mais qui gardera bébé. Mon frère, bonne pâte, se propose gentiment :
« - Profite de la mer et du soleil, ce n’est pas à Paris que tu auras ce bon air.

Trop gentil.

Je passe sur la plage en coup de vent, après un détour par la boutique faire coucou à ma belle-sœur. Et me retrouve dans la chambre de Bernard :
« - Nous avons au moins deux heures, rien que pour nous.

Comment décrire ce que j’ai vécu, j’enchaine les orgasmes, nue tout l’après-midi, pour prendre un café, discuter sur son canapé. Surprise d’être aussi à l’aise, j’accepte toutes ses caresses. J’ai une envie soudaine :
« - Je peux te demander quelque chose ?
« - Oui tout ce que tu veux.

Je baisse les yeux, je n’ose pas, je me sens rougir, enfin d’une voix timide :
« - J’aimerais que tu m’encules.

Bernard est surpris :
« - Tu aimes la sodomie ?
« - Je ne sais pas, jamais fait. J’aimerais essayer, pour voir. Mais je n’oserais jamais le demander à Alain, et lui risque de ne jamais me le proposer.

Je m’allonge sur le ventre, jambes écartées, la tête sur l’oreiller, sans aucune pudeur. Il m’embrasse, me lèche partout, et quand je dis partout, j’aime sa langue entre mes fesses, quelle douceur. Un doigt fouille ma chatte, joue avec mon clito. Je suis un peu crispée quand il s’enfonce dans mon petit trou. Petit à petit je me décontracte, ses caresses me préparent, mon esprit s’envole. Il peut enfin me prendre sans trop d’effort, juste une petite douleur quand son gland pénètre en moi. J’imagine sa queue entière dans mon cul, cette image me fait peur, mais m’excite. Quelques vas-et-viens, un jet chaud se répand dans mes entrailles. Je n’ai pas joui, il se penche, prends mon clito entre ses lèvres et déclenche un orgasme qui me fait frissonner.
« - Tu as aimé ? Je ne t’ai pas fait mal ?
« - Ça fait drôle, je n’ai pas l’habitude. Je préfère par devant, mais je voulais essayer une fois, faut tout connaitre dans la vie.
« - Tu as raison.
Me dit-il en riant.

J’ai un peu mal aux fesses, mais je suis heureuse. Il est temps de partir, nous refaisons l’amour sous la douche.
Pas de nouveaux rendez-vous, on avisera.

Je rentre rapidement m’occuper d’Elise qui a fait une bonne sieste avec son tonton.

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JEUDI

Mon frère me propose une balade dans le pays, Guérande, Le Croisic, La Turballe. J’aime la région, le long du bord de mer il y a plein de petits restos sympas.

Un SMS pour avertir Bernard, aujourd’hui c’est jour sans. En y réfléchissant je préfère, pas d’habitude, il ne faut pas qu’il s’accroche… et moi non plus.

Super journée. Je ne pense déjà plus à Bernard, un SMS me rappelle son existence. Zut, dans quoi me suis-je embarquée. Je ne réponds pas, pas encore.

Alain doit venir nous chercher demain soir, j’ai peur qu’il ne croise Bernard, qu’il comprenne. Non, pas possible.

Lorsqu’il appelle, Alain me parle de sa journée, il a l’air fatigué. Une idée me vient, pour lui éviter la fatigue de la route, je lui propose de rentrer samedi par le train. Il accepte, il me remercie de lui économiser un tel trajet. Ainsi, avant de reprendre le travail, nous aurons deux jours rien qu’à nous. Quel amour !

J’envoie un SMS à Bernard pour lui dire que l’on ne pourra pas se voir le lendemain, je dois préparer mon départ. Hypocrite avec lui aussi, j’ose dire « dommage », mais je ne veux plus, la page est tournée.
Il m’écrit « je pourrais venir à Paris, on pourrait se voir ». Je prends peur, non pas question d’avoir un amant, de mentir à Alain. Il faut être clair, nouvel SMS :
---« Excuses-moi, j’ai ma vie à Paris. J’ai passé de super vacances avec toi. Merci pour tout »
---« Je comprends, bonne chance à toi »
---« Encore merci. Je t’embrasse »

Ouf, il ne s’accroche pas.

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VENDREDI

Comme prévu, je prépare mes affaires. Le matin, nous allons rapidement à la plage avec ma belle-sœur et bébé, dernier bain de mer, dernier bain de soleil, dernière petite exhibe.

Oups, j’ai oublié de choisir un cadeau pour Alain. Que puis-je lui acheter ? Ma belle-sœur me conseille la boutique Saint James, ils ont des pulls marins superbes. Bonne idée, je suis certaine qu’il aimera :
« - J’irais pendant la sieste d’Elise si tu peux la garder.

Pas possible, il a dû me suivre. Tandis que je me fais présenter les modèles par la vendeuse, je vois Bernard dans la vitrine, il me regarde.
Que puis-je faire ? Il entre, petites bises. On discute du cadeau. Il se propose d’’essayer le pull pour vérifier la taille. Non, c’est trop personnel, Alain ne va pas passer après lui.

Mon choix fait, il me montre le rayon femme. De belles petites robes, décolletées, dos nu, arrivant à mi-cuisse, elles me plaisent toutes.
« - Essayes-en une.

Pourquoi pas. La vendeuse me les porte dans la cabine. Sans rien me demander, Bernard entre avec moi. Le rideau fermé, il m’embrasse. J’aime ses lèvres.

Il faut faire les essayages. La vendeuse vient nous aider, je me change devant elle et devant Bernard, juste en petite culotte. La vendeuse me fait des compliments sur ma taille, sur mes seins. C’est toujours flatteur.

Notre choix se porte sur une robe noire, d’après lui « ça fait plus class », beau décolleté, avec un bouton entre les seins. J’imagine si je l’ouvre…
De nouveau seul, il m’embrasse me caresse la poitrine, les fesses.
« - J’ai envie de toi, tu m’excites dans cette robe.

Ça j’avais remarqué :
« - Non pas ici, tu es fou.

Ma tête dit non, mais mon corps dit oui. Il soulève la robe, me plaque contre le miroir, je sens le froid sur mes fesses et sa main dans ma culotte. Un doigt me fouille, je me mords les lèvres au moment de jouir pour te pas me faire remarquer. Content de lui, il me sourit. Dans ma tête, je le remercie pour ce dernier orgasme.

Bonne fille, je le caresse :
« - Je ne vais pas te laisser comme ça,

Sans lui laisser le temps de dire un mot, je m’assois sur le petit tabouret et ouvre son pantalon. Sa bite dans la bouche, je le suce avec plaisir, le mien et le sien. Il ne tient pas longtemps et se déverse au fond de ma gorge. Gentleman, il me tend son mouchoir pour que je puisse recracher son jus. Il est galant. Je le regarde et en souriant j’avale sa semence. Ce n’est pas dans mes habitudes, mais une fois n’est pas coutume.

Un grand sourire, un baiser langoureux, le dernier.

Quand je passe à la caisse après m’être rhabillée, il me tend un petit sac contenant la robe :
« - Cadeau.

Quel amour cet homme.

Je n’ai rien besoin de lui dire, il a compris :
« - Tu seras mon plus beau souvenir, merci Marie.

Je ne réponds pas, pensant subitement à Alain.

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SAMEDI

Mon train est à 11 heures, j’ai le temps de me préparer. Mon frère m’accompagne à la gare.

Dans le train, quand Elise m’en laisse le loisir, je somnole. Passant de la honte, à la joie d’avoir été désirée, à la culpabilité, au plaisir que j’ai eu.
Merci Bernard, je me trouvais moche, tu m’as fait redevenir femme, une femme désirable. Je ne pourrais jamais oublier ton regard quand tu m’as découverte nue sous la douche. Je te revois nu devant moi, avec l’envie que j’ai eu de te caresser et de t’offrir mes fesses.

Les vacances sont finies, Alain ne le saura jamais. Maintenant il n’y aura plus que lui… ne devrions-nous pas envisager de donner un petit frère à Elise ?

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Alain m’attend à la gare. On s’embrasse, je t’aime mon chéri.

A la maison, je m’occupe, range les affaires, lance la machine à laver, pas de temps à perdre. Mon sens de l’organisation reprend le dessus.

Je lui offre son pull marin, il est beau avec, je me blottis dans ses bras, c’est doux, c’est chaud. Il m’embrasse, passe sa main sous mon t-shirt, me pelote les seins. J’aime, mais je ne suis pas prête, pas si vite.
Bébé pleure, merci Elise. Je vais la bercer pour qu’elle s’endorme.

Quand je reviens dans la chambre, Alain a sorti la robe de ma valise. Je prends les devants :
« - Elle est belle non ? Une folie.
« - Très belle, tu as eu raison de te faire plaisir, de me faire plaisir.

Une fois couché, il se fait tendre, bien sûr après une semaine d’abstinence. Mais je ne peux pas. J’ai peur de le repousser, je ne veux pas me forcer.

Elise me sauve encore une fois, ses dents surement. Je passe beaucoup de temps avec elle avant qu’elle ne se rendorme.
Quand je me glisse dans le lit, j’ose lui dire :
« - Excuse-moi mon chéri, je suis fatiguée, on verra demain, tu veux bien.

Il a l’air contrarié, mais il ne m’a jamais obligée à quoi que ce soit.
« - Je te comprends, bonne nuit ma chérie.

Dans ses bras, je suis bien. Il me serre contre lui, je colle mes seins sur son bras, sent-il combien mes tétons sont durs ? Son corps chaud me rassure, je m’endors heureuse.

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DIMANCHE

Alain dort encore quand j’ouvre les yeux. Je vais m’occuper de bébé, et reviens me coucher. Je le réveille par des petits bisous. Il me sourit, m’embrasse… nous faisons l’amour, une fois, deux fois, l’abstinence lui a donné des forces… nos corps se reconnaissent, je retrouve toutes les sensations que j’avais peur d’avoir oubliées.
Alain, tu es mon homme.

De la salle de bain, je l‘appelle :
« - Viens prendre ta douche avec moi.

Il ne se fait pas prier. Il me caresse, on s’embrasse. Je tends mes fesses les mains appuyées sur le carrelage. J’aimerais, mais je n’ose pas le lui demander… délaissant mes fesses, il me pénètre et m’inonde la chatte déclenchant un orgasme comme lui seul sait le faire.

Heureusement, bébé nous laisse encore le temps de faire un brin de toilette.

En préparant le petit déjeuner, je ne peux m’empêcher de repenser à Bernard. Cela me semble tellement loin, déjà de l’histoire ancienne.

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EPILOGUE

Je ne suis plus retournée en vacances à La Baule, juste un Week end en famille l’année suivante, contente de ne pas y rencontrer Bernard.

Plus tard, mon frère a vendu sa maison.

Bernard, mon premier et mon dernier amant. Je n’ai jamais eu aucun sentiment pour lui, juste le bonheur de plaire, mais honteuse du plaisir que j’ai pris. J’ai culpabilisé, sans jamais rien regretter.
Pour ne pas faire souffrir Alain, j’espère qu’il ne le saura jamais. C’est le passé, une simple parenthèse, mon jardin secret.

Quelques mois après mon retour de La baule, Alain me fait la remarque :
« - Tiens, tu n’as jamais mis la robe que tu as achetée en vacances.

Deux jours après, il m’emmène au restaurant en amoureux. Pour lui faire plaisir, je décide d’étrenner le cadeau de Bernard, en évitant de trop penser à lui. Impossible, tout est remonté d’un coup, ses caresses, ses baisers, le plaisir qu’il m’a donné, l’envie que j’avais eu ce jour-là quand je l’ai sucé, même le gout de son sperme me revient en mémoire.
A cet instant, j’ai maudit mon mari.

Quand Alain m’a vu, il m’a simplement dit :
« - Elle te va bien. Tu es belle.

Il m’a prise dans ses bras, et m’a embrassée en me caressant les fesses. Je sentais sa queue dure contre mon ventre :
« - Attention, tu vas la froisser.

Au lieu de m’allonger sur le lit comme il en avait l’intention, délicatement il soulève ma robe, me plaque contre le miroir de notre chambre. Le froid sur mes fesses me rappelle la cabine d’essayage, il glisse sa main dans ma culotte. Un doigt me fouille, je me mords les lèvres au moment de jouir, pourtant personne ne peut nous entendre.

Une envie me prend, j’ouvre son pantalon, je saisis sa queue, il me regarde lui faire la fellation du siècle. Et les yeux dans les yeux, j’avale tout, tandis qu’il me sourit.

Décidément, cette robe a un pouvoir magique sur les hommes… et sur moi.

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