Collection Zone Rouge. Maman Et Le Jeune Prête (2/3)

J’ai failli changer le titre après la première partie de mon récit et remplacer « maman » par « mère et le jeune prête ».
Comme je l’ai dit lorsque je surprends celle que j’appelais, maman, se faire sauter par le jeune prêtre de la chapelle voisine, elle devient mère tout court.

Je l’ai entendu partir et ce qui m’a confirmé la mort du nom de maman, c’est l’après-midi lorsque mon père est rentré sur son Vélosolex, que j’ai constaté la perfidie de cette femme.
Papa allait travailler sur un vieux Vélosolex, bien que nous ayons une voiture.
Il le faisait afin d’économiser et nous apporter un certain bien être dans ces années d’après-guerre.
Chaque fois qu’il partait ou qu’il rentrait, je l’entendais, car il pétaradait d’une manière caractéristique.
Quand il est rentré, elle l’a accueilli comme la veille ou tous autres jours.
La nuit suivante, je me suis dit qu’elle aimait le sexe, car ses gloussements ont recommencé quand mon père lui a certainement fait ce que le jeune curé lui faisait.
Maintenant avec l’expérience de la vie, je dirais qu’elle était certainement folle du cul ou qu’elle savait faire semblant pour tromper ce pauvre con qui au matin l’a quitté pour gagner notre pitance.

À cet âge on oublie vite, jusqu’au dimanche ou papa était de nuit.
Je l’ai entendu rentré et aller se coucher.
Mère s’est levée et j’ai rapidement senti la bonne odeur de brioche qui embaumait tout le pavillon lorsqu’elle commençait à dorer.
La porte d’entrée a couiné sur ses gonds, mère demandant à mon père de les huiler sans grande écoute, car il était loin d’être bricoleur.
On chuchotait, j’ai entrouvert ma porte pour essayer d’entendre.
Étienne et elle était dans la cuisine, il devait essayer de la serrer de prêt.

- Arrête, j’en meurs d’envie, mais mon mari dort à moins de cinq mètres de nous.
S’il nous entendait ce serait une catastrophe pour moi et mes s, il est très possessif.


Attendons les dimanches où il travaille.
- Je pourrais venir quand il est d’après-midi, même de nuit et que tes s sont à l’école !
- Et tu voudras me sauter dans le lit conjugal, j’ai envie de toi, mais il y a ma vie, je risquerais de tous perdre.
Enlève ta main de sous mon peignoir, je vais défaillir.

Il a dû s’arrêter pour éviter de la choquer et de la perdre, car j’ai entendu l’ouverture du four et l’odeur du café qu’il m’était interdit de boire, pour eux j’étais un .
Un qui pendant quelques semaines a grandi bien plus vite, car j’avais appris à entendre le couple dans leurs ébats.
C’est Paulo mon copain aîné d’un an qui se vantait d’avoir baisé la bonne de la famille qui m’a appris tous ce que j’ai dit ignoré du sexe.
Du moins une bonne partie.
Je lui donnais mes billes durement gagnées et il me racontait la levrette, bref la bête à deux dos.
Je continuais à aller au patronage.
Le père Étienne avait la mauvaise manie de me passer la main dans les cheveux, ce qui avait le don de m’énerver.
Les autres me traitaient de chouchou.
Pour autant, maintenant que j’ai vieilli, je sais ce que plusieurs prêtres se sont permis de faire avec de jeunes garçons comme moi, je dois être honnête, jamais un autre geste plus osé de sa part.
Mes sœurs vivaient leur vie sans avoir conscience qu’un drame couvait sous les cendres.
C’est le dimanche des Rameaux qu’il a éclaté.
Les amants baisaient dans la salle, je les entendais sans les voir, j’avais honte de mater le cul de mère.

- Suce, jolie salope.
- J’ai la bouche pleine, mon amour, j’ai du mal à faire deux choses en même temps.

Ça démarrait fort, mère devant le sucer avant qu’il s’occupe d’en faire sa chienne comme je les ai entendu dire.
C’est à ce moment que j’ai entendu le bruit d’un Solex.
J’ai pensé qu’une autre personne avait le même genre d’engin avec ce bruit caractéristique.
C’est cette hésitation qui a causé leur perte, car j’ai entendu le bruit de la porte menant à la cave s’ouvrir et les cris de mon père.

Ça a duré quelques secondes, mais caché au fond de mon lit, les plus longues de ma vie.
Au bout de combien de temps caché sous mes draps, que j’ai entendus la porte claquer et quelques minutes après le bruit du Solex repartant.
Mère a ouvert ma porte quand mes sœurs sont descendues.
Elle nous a montré le même visage que celui qu’elle nous montrait tous les dimanches matin.
J’entendais les cloches de la chapelle sonnées, mais en nous servant notre déjeuner du dimanche, nous avons appris que nous pouvions retourner dans la chambre de mes sœurs jouer au monopoly.
Je me doutais pourquoi, mais j’ai montré le même visage que d’habitude craignant simplement le retour de notre père.
L’explication et les conclusions risquaient d’être orageuses.
Entre parenthèse, plus tard, j’ai appris que mon père avait eu une gastro à son travail et était rentré sans que ce soit prévu trouvant sa femme se faisant prendre en levrette sur son propre fauteuil.
Il était midi, mère s’emblant un peu plus anxieuse quand la police est arrivée.
Un joggeur sur les bords de la Marne a vu papa arriver à fond la caisse, sur les berges, prendre un tremplin de terre qui servait à des jeunes pour se balancer dans l’eau avec leur vélo.
Il a fait pareil avec son Solex, mais avec le moteur, il a fait un soleil sur plus de dix mètres et retombé dans l’eau, disparaissant instantanément.
Son corps a été retrouvé quatre jours plus tard dans des roseaux plusieurs kilomètres plus loin.
Le suicide a été entériné et mère a été disculpée, car tous ont caché l’existence de l’amant curé.
Là encore, je devais apprendre plus tard, qu’une vieille bigote ayant vu le père Étienne venir chez nous tous les dimanches matin, même quand mon père travaillait.
Elle avait cafté au curé qui avait pu savoir la vérité.
C’est quinze jours après la liberté retrouvée de mère qu’il a débarqué ayant enlevé sa soutane mais portant des culottes de velours et un caban marin, il était d’origine bretonne.

À l’école, on m’appelait « le défroqué » me punissant des turpitudes de mère.
Dès ce soir-là, j’entendais ses cris de jouissance dans la chambre de mon père me donnant des envies de crime.
De sa période comme curé lui restait la prière avant de partager le pain familial.

Mes sœurs ont été surprises que mère vive avec un prêtre et même repasse devant le maire pour convoler, sans savoir le fin mot de tout cela.
La seule chose que nous ayons gagnée sait l’arrêt du patronage et du catéchisme, ils se voyaient mal nous obliger de croire et de nous conduire, renouveler nos vœux de baptême.
À ce jour, je suis parfaitement athée et je m’en porte aussi bien.

Et un jour, j’ai eu quinze ans, Jennifer notre petite voisine m’a proposé de venir faire un devoir de math incompris de ma part étant un parfait cancre.
Nous étions dans sa chambre et nous nous sommes embrassés.
Dans ces temps, les filles qui couchaient étaient rares, mais elle voulait une vie indépendante en perdant son pucelage.
J’allais être enfin l’égale de Paulo qui continuait à me parler de ses conquêtes, surtout des vieilles en mal de sexe qu’ils trombinent dans le dos des maris.
Un deuxième Étienne, en quelque sorte.
Elle a profité de l’absence de ses parents, l’appartement était à nous.
Je savais pourquoi j’étais là, mais quand j’ai réussi à la dénuder, sa peau blanche, ses seins même si comparé à ceux de mère, je les avais dans ma rétine.
J’aurais pu surmonter ça, mais elle m’avait entraîné dans la chambre de ses parents, le couvre lit était en fourrure naturelle.
Elle a commencé à se lover sur la peau de bête et quand son cul m’est apparu, c’était celui de ma génitrice que je voyais.
J’ai immédiatement débandé sans comprendre ce qu’il m’arrivait.
Elle a éclaté de rire, finissant de me stresser.
J’ai récupéré mes affaires et je suis parti en courant.
Je suis resté six mois sans la moindre occasion.

Je voulais perdre ce maudit pucelage, alors je suis allé aux putes.

Dans ces années-là, la prostitution était monnaie courante dans les rues de Paris.
J’avais rencontré une autre jeune fille, mais qui cherchait, hélas, la bague aux doigts.
Je la promenais dans les rues de Paris, vidais ma tirelire en coup à boire, mais même un baiser m’était refusé.
Pourtant, je bandais comme un âne à me faire mal à la bite lorsqu’elle était tendue dans mon pantalon.
Dans ces promenades à un carrefour, je l’avais repéré, petite poupée brune.
Un jour en ayant plein les couilles, c’est le cas de le dire, j’ai fini par casser.
Le jour même, j’ai pris le métro et je l’ai retrouvé à son carrefour.
Combien m’a-t-elle demandé, je l’ignore, mais cinq minutes après j’entrais dans la chambre où elle tapinait.
Elle m’a lavé la queue et quand j’ai été propre, elle s’est agenouillée pour faire son travail de pute et me sucer.
Comme j’étais placé, je voyais ses cheveux bruns, de la même couleur que ceux de mère et quand elle a avancé sa bouche, c’est une nouvelle fois la bouche de ma génitrice que j’ai vue.
Avant d’être touché, refusant de faire ça avec celle qui m’avait mise au monde, j’ai remonté mon pantalon et je suis parti en courant.
De retour au pavillon, mes sœurs jouaient dans le petit jardin et quand je suis passé devant la porte de celle qui me pourrissait la vie, je l’ai entendu prendre son plaisir avec de grands élans lyriques.
Le défroqué avait une nouvelle fois enlevé son bène et moi j’étais resté sur le carreau.
C’est à 17 ans et demi, que j’ai quitté cette famille sans espoir de retour.
J’étais allé à la foire, un stand de la Légion étrangère était là.
J’ai signé pour cinq ans.
J’ai pris le train pour le sud de la France où se trouvait la caserne où je devais faire mes classes, mais ça, c’est une autre histoire que je vous raconterais dans le prochain épisode.
Vous avez une première image, du pourquoi j’hésitais à conter mon histoire…

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