Caroline 10

Partie 10

Le lendemain, Caroline partit de bonne heure au bureau, elle ne croisa pas sa fille qui resta couchée jusqu’au départ de sa mère. Le bruit de la porte d’entrée claquée, le moteur de la voiture qui s’ébrouait puis qui s’éloignait de plus en plus et enfin le silence qui retombait dans la maison.
Enfin seule, Valentine se leva, habillée d’une seule petite nuisette en coton et descendit prendre son petit déjeuner. Ses biscottes et son café avalés, elle rangea son bol nettoya la table et se dirigea vers la salle de bain.

A travers le grand miroir mural à côté de la douche, son image se reflétait, ses mamelons percés pointaient sous la fine étoffe de la nuisette. Valentine était partagée entre la crainte et l’envie et de contempler son corps modifié. Elle inspira profondément et fit passer la nuisette par-dessus ses épaules. Elle se regardait nue dans ce miroir. La vision lui semblait irréelle, elle avait du mal à se dire que ce corps percé aux seins et marqué d’un magnifique « Bienvenu » au-dessus du sexe était le sien.
Elle ressentait de la fierté d’avoir eu le courage de le faire. Cette transformation physique déteignait aussi sur son comportement, jouant doucement avec le capuchon de son clitoris, elle faisait bien ressortir le piercing à cet endroit. Son nouveau corps la fascinait, elle se sentait d’un coup plus femelle, plus chienne. La jeune femme à peine sortie de l’adolescence était restée dans ce cabinet de tatouage, une femme en était ressortie, la chrysalide s’était cassée et elle était devenue un papillon.
Valentine traina sous la douche, laissant une eau très chaude couler sur sa peau. Enveloppée dans une petite brume, elle laissait vagabonder son esprit au gré de ses pensées. Chaque petit mouvement de ses hanches faisait bouger son piercing intime et titillait son clitoris. Cette chaleur accompagnée de la sollicitation continue de son bouton d’amour la conduisait sans cesse à penser au sexe.



Sortie de la douche, enveloppée dans une grande serviette, la jeune femme jeta un coup d’œil à son portable. Bienvenu l’avait appelé sans laisser de message, elle le rappela sans tarder.

- Salut c’est Valentine, je ne t’ai pas entendu, j’étais sous la douche.
- Salut, alors comment tu vas ?
- Je vais bien, je fais bien attention à suivre les recommandations du tatoueur.
- Et dans ta tête ? Comment tu trouves ton corps maintenant ? Des regrets ?
- Euh… Je me suis regardé ce matin dans le miroir et ….
- Et ?
- Je trouve mon corps très beau avec les changements.
- As-tu toujours envie de continuer ?
- Oui, non seulement je ne regrette pas mais je t’ai dit que j’allais être la fille la plus salope que tu n’ais jamais connu. A toi de me guider sur cette voie !

Bienvenu ne répondit pas, il jubilait de l’abandon de la jeune femme à ses désirs.

- Je vais devoir rentrer au pays pendant quelques temps, tu peux prévenir ta mère pour moi. J’ai un truc urgent à régler.
- Oui mais dans combien de temps on se revoit ?
- Je ne sais pas. Deux ou trois semaines, peut être un mois. Je vous redirais.
- D’accord.
- En attendant mon retour je veux que tu m’envoies une photo de toi tous les jours.
- Oui, mais quoi comme photo ? le visage, ? le corps ? habillée ? nue ? Une photo coquine ?
- Je veux une photo de toi suçant une queue.
- Euh…. Mais … comment ….
- La queue devra être différente tous les jours. La salope que tu veux devenir n’aura aucun mal à le faire.
- Oui mais tous les jours…. Si un jour je n’arrive pas… comment
- Si un jour je n’ai pas la photo, le lendemain j’en veux une avec une queue dans ton cul. Et sinon, deux jours sans photo, tu dégages, je n’ai pas le temps de m’emmerder avec une pisseuse.
- Oui d’accord, tu auras tous les jours une photo de moi avec une queue dans la bouche ou sinon dans le cul si j’ai loupé un jour.
Je ne te décevrai pas, je ne suis pas une pisseuse.
- Très bien, on verra bien. Et sinon, t’as dit à ta mère pour tes piercing et tatouage ?
- Oui, oui, bien sûr.
- Allez, à bientôt.

La conversation finie, un vertige s’empara de la jeune femme. Sucer un gars différent par jour, sur deux ou trois jours pourquoi pas, il y avait bien des copains qui lui tournaient autour à la fac mais si ça devait durer pour plus longtemps, voire un mois ça en ferait 30 de différents à trouver. Elle rigola toute seule s’imaginant faire le tour des amphis avec un panneau « cherche queue à sucer ». Non, ce n’était pas une option et puis elle n’avait pas trop envie que ça s’ébruite dans son cercle d’amis, elle devait donc trouver d’autres options. Sucer une queue quand le mec est d’accord ça peut le faire sans problème mais comment trouver ce mec. Elle ne peut pas aborder quelqu’un dans le bus ou le métro en lui disant « bonjour, est ce que je pourrais vous sucer aujourd’hui s’il vous plait ».
Le voisin Henri pourrait faire sans problème l’affaire mais ça n’en fait qu’un. Comment trouver les autres ?
Valentine tout en continuant à réfléchir à une bonne stratégie pour trouver des solutions, s’habilla et se mit en route pour la fac. Pendant tout le trajet, ses pensées ne tournaient qu’autour de sa problématique. Il y avait bien un ou deux gars dans le bus qui aurait pu faire l’affaire mais non, elle était incapable de les aborder comme ça. Dans quelle galère s’était-elle mise se disait-elle.

A la fac, Valentine avait retrouvé peu avant les cours son groupe d’amis. Le temps de discuter 10 minutes et il fallait aller en cours. Le groupe se plaça comme à chaque fois dans le fond de l’amphithéâtre, cela leur permettait de suivre les cours mais aussi de continuer à discuter d’autres choses si l’envie leur en venait.

- Mais qu’est ce que tu fais Valentine ?

Clémence, sa copine, venait de lui chuchoter tout bas au creux de l’oreille.
Valentine la regarda un peu incrédule.

- Ça fait 5 minutes que je t’observe avec ta main entre tes cuisses. Tu te touches ?
- Quoi ! Mais non ! Mais !

Valentine était rouge écarlate, sans s’en rendre compte, sa main avait glissé entre ses cuisses et ses mains jouaient avec son entre jambe.

- Mais si, tu étais en train de te toucher, je ne rêve pas.

Comme une gosse prise la main dans le sac, la jeune femme perdait ses moyens et semblait perdue. Clémence lui prit le poignet et approcha sa main.

- Regarde, tes doigts ils sont même tout mouillés, tu te caresses pendant les cours ma grande.

Valentine tira sur son poignet pour se dégager de l’étreinte de Clémence et elle frotta rapidement le bout de ses doigts pour effacer les traces de mouille.

- Qu’est ce qu’il se passe les filles.

Louane qui se trouvait de l’autre côté de Valentine s’empressait pour savoir ce qui agitait les deux jeunes femmes.

- Rien, t’occupe pas !

Valentine la remit immédiatement en place puis elle se tourna vers Clémence pour lui faire les gros yeux, lui implorant de se taire elle aussi.

- Mesdemoiselles au fond là-bas ! Mon cours ne doit pas vous intéresser tant que ça alors vous sortez !

L’ordre venait d’en bas. D’un seul coup, tout l’amphi venait de se retourner pour regarder en direction de Clémence et Valentine.
Elles essayèrent de négocier pour rester mais le prof restait inflexible menaçant de quitter le cours si elles ne sortaient pas immédiatement. La mort dans l’âme, elles se levèrent et sortirent de l’amphi.

- Putain Clémence, on se fait virer de cours à cause de toi, tu fais chier !
- Quoi, mais tu déconnes ! c’est qui qui se tripote la moule pendant le cours ! tu trouves cela normal ?

Clémence avait haussé le ton, les étudiants aux alentours avaient bien entendu la réflexion de la jeune femme, les regards se tournaient vers Valentine qui ne savait plus où se mettre.


- Chut moins fort s’il te plait Clémence. Je suis désolée.

Clémence avait pris l’ascendance sur sa copine, intriguée par le changement de comportement de sa copine, elle voulait en connaitre les raisons. Elle baissa le ton de sa voix, Valentine se rapprocha d’elle pour encore plus de discrétion.

- Allez Valentine, raconte-moi maintenant ce qui t’arrive.

La jeune femme hésita un peu, jeta un coup d’œil à droite puis à gauche et les deux amies semblaient loin d’oreilles indiscrètes.

- Ben voilà, je me suis fait faire un piercing hier.
- Ah bon ! c’est cool ! Où ça ?
- Ben euh…. Sur la poitrine.
- Oh ! le droit ou le gauche ?
- Les…. Les deux en fait.
- Valentine ! Tu t’es fait percer les deux seins ! Non, tu déconnes !
- Si, je t’assure, c’est vrai.
- Non je ne te crois pas, ce n’est pas vrai ! Pas toi, tu n’es pas capable de faire ça !

Valentine ne répondit pas, elle baissa juste le regard vers le sol.

- Viens, je veux voir.

Clémence agrippa sa copine par le bras et l’entraina vers les toilettes. Valentine se laissa faire par son amie.

Dans les sanitaires, clémence chercha un endroit approprié et les deux jeunes femmes s’engouffrèrent dans les toilettes réservées aux handicapées qui sont plus larges que les autres.
Clémence verrouilla la porte et se tourna vers sa copine.
Valentine posa son sac de cours au sol et accrocha sa veste au porte manteau. Elle faisait face à son amie, hésitant à aller plus loin et dévoiler sa poitrine. Elle prit une bonne inspiration et commença à déboutonner son chemiser. Un à un, les boutons enlevés, laissaient apparaitre lentement le torse de la jeune femme. Le dernier ouvert, elle laissa retomber ses bras le long de son corps, regardant à moitié craintive sa copine.

Valentine semblait s’abandonner à Clémence. Cette dernière était titillée par l’idée de voir les piercings de son amie. Lentement, elle posa une main sur le ventre et la remonta sans arrêter de la fixer dans les yeux. La main passa sur le côté du sein, s’écarta vers la gauche pour écarter le chemisier et mit à découvert le premier piercing. Pas un mot ne troublait la quiétude de la pièce, seule les respirations soutenues des deux jeunes femmes transpiraient. La deuxième main fit de même et dégagea l’autre côté. Le chemisier mit en arrière, glissa des épaules et se retrouva au sol. Valentine se tenait torse nu dans un silence étourdissant.

- Putain c’est vrai ! t’es dingue Valentine !

Clémence ne savait comment réagir. Ces seins percés, elle les trouvait magnifiques. Elle n’était pas attirée en général par les femmes mais une irrésistible attraction s’exerçait sur elle. Elle resta un moment bouche bée.

- Je n’avais jamais vu tes seins mais ils sont magnifiques !
- Merci Clémence
- T’as pas mis de soutif !
- Non, c’est mieux après un piercing pour laisser cicatriser.
- D’accord
- …
- Ça te fait des choses de les avoir ?
- Ça fait mal quand on les perce mais après on ne sent plus grand-chose.

Clémence toujours captivée par le spectacle ne répondit pas. Elle s’approcha de son amie, la colla de très près.

- Pourquoi t’as eu envie de faire ça ? Dis-moi ! C’est quand même particulier.

Valentine ne répondit pas tout de suite, elle semblait rechercher une réponse. Elle était troublée par la respiration de son amie tout proche d’elle.

- Ça fait un moment que j’y pensais et j’ai sauté le pas tout simplement.

Clémence continuait à la regarder dans les yeux, elle voyait le regard de son amie fuir, comme si elle voulait lui cacher quelque chose.

- Pourquoi est-ce que je ne te crois pas ?

Valentine acculée avala ostensiblement sa salive en sentant se poser la main de son amie sur sa cuisse nue. La main passa sous la jupe et remonta doucement, le regard insistant de Clémence la fixait sans cesse. La main cessa d’un coup sa progression.

- Tu n’as pas de culotte non plus Valentine !?

La minuterie de l’éclairage s’arrêta et plongea les toilettes dans l’obscurité. Seules les respirations des deux amies brisaient le silence de la pièce.
Clémence chuchota d’une voix suave à l’oreille de sa copine.

- Allez dis-moi tout, raconte-moi ce qu’il t’arrive vraiment.

Valentine était collée dos au mur, elle se sentait littéralement à la merci de son amie, l’obscurité rajoutait du stress à cette situation.

- Attends, je vais rallumer Clémence.
- Chut… non, laisse comme cela, on n’a pas besoin de lumière pour se comprendre….

La jeune femme sentit la main glisser juste en dessous de son entre jambe, sa respiration s’intensifiait, attendant pétrifiée la suite des événements.

- Alors, tu veux bien me raconter ma chérie….
- ….
- Tu viens en cours sans soutif… tu n’as pas de culotte…. Tu t’es fait percer les deux seins…Tu te masturbes pendant les cours…
- ….
- Ooohhh, tu es toute lisse …. Et toute trempée aussi….

Valentine ne mouftait pas, les doigts de son amie caressaient des zones érogènes, passant sur son pubis glabre puis descendant vers ses lèvres humides. Doucement, les doigts jouaient avec cette fente offerte, touchant une lèvre puis l’autre, traçant un sillon humide entre les deux.

- Ta fleur est toute belle, elle est prête à s’ouvrir, tu veux que j’arrête ma chérie ?

La jeune femme était toujours incapable du moindre mouvement, ces doigts étaient diaboliques, ils la poussaient à s’abandonner complètement. Sans se presser, les doigts passaient, glissaient et lui ouvrait de plus en plus sa minette, elle perdait toute volonté sur son corps.

- Allez ma chérie, raconte à ta meilleure amie qui te fait du bien….

En même temps qu’elle prononçait sa phrase, Clémence avait entièrement fait pénétrer le majeur dans le sexe de Valentine qui accompagna cette introduction par un soupir profond.

- J’ai ….aahhhh…

La jeune femme voulut commencer à parler mais le majeur sortit entièrement pour se reficher immédiatement après dans son sexe, elle s’interrompt.

- Oh pardon, je t’ai coupé ma chérie, allez raconte-moi tout avant que mon doigt ne se promène dans ton nid d’amour.
- D’accord… J’ai un nouveau copain…
- Oui et ?
- Et il aime les filles qui ont des piercings … alors je me suis fait percer mes tétons
- Mais encore ?
- Il est un peu pervers et me lance des défis, il m’a parié que je n’oserai pas aller en cours sans sous vêtement !
- Et ça te fait quoi de le faire ma chérie ?
- Je … oohh…

Les doigts de Clémence venaient de découvrir un petit bout de métal entre ses cuisses, jouant avec pour essayer de deviner ce que c’était. D’une voix suave et douce elle lui demanda.

- C’est quoi ça ma grande ? Tu me caches encore des choses….

Avec une extrême douceur et lenteur, Clémence titillait du bout de ses doigts le clitoris de la jeune femme. Elle perdait pied peu à peu sous l’action de cette caresse.

- Alors ….
- C’est mon 3ème piercing, il n’y en a pas d’autres, je te promets.
- C’est spécial à cet endroit ma chérie.
- C’est fait pour appuyer sur mon clitoris en continu et ça me fait des trucs quand je bouge. C’est une idée à lui !
- Et je le connais ton Jules ?
- Non tu ne le connais pas.
- Tu l’as rencontré où ? Il fait quoi ?

Clémence, questionnant son amie, continuait à jouer avec son bouton d’amour. Valentine s’abandonnait de plus en plus, le plaisir montait au creux de ses reins.

- Répond chipie !
- Je l’ai rencontré en boite, il est videur.
- Il t’a à faire tout cela ?
- Non, il me fait trop de bien, je…
- Tu quoi … ?
- Je lui ai dit que je l’avais dans la peau et que j’étais prête à le suivre dans ses délires s’il le voulait.
- Et c’est quoi ses délires ?
- C’est un peu spécial… ahh … je vais venir, tes doigts….

Clémence ne voulait pas qu’elle parte de suite, elle cessa tout mouvement de ses doigts.

- Non continue s’il te plait, tu m’as trop excité, fais-moi jouir avec tes doigts !
- Ma chérie, d‘abord tu me racontes tout et après je te donnerai ce que tu mérites.
- J’ai trop envie…
- Je sais, raconte d’abord, c’est quoi ses délires ?

Valentine céda et se livra à son amie dans un flot continu de paroles.

- Il s’appelle Bienvenu et il est black. Il est très porté sur le sexe et veut que ses copines ne soient pas coincées du cul. Je lui ai promis que je serai la meilleure qu’il n’ait jamais rencontré, alors il me donne des challenges à réaliser pendant son absence.
- Ben dis donc ma chérie, en voilà une belle affaire. Ma petite Valentine fait sa dévergondée avec un black. Il faudra que tu me le présentes, je serais curieuse de le rencontrer.
- …
- C’est quoi ses challenges que tu dois faire ?
- Promets-moi de ne rien dire s’il te plait Clémence !
- Je te le promets ma chérie, je ne voudrais pas que toute la fac sache que tu es une cochonne qui se promène à poil sous ses vêtements et qui aime se faire doigter dans les toilettes ! Ca ferait mauvaise réputation pour toi.
- Il m’a demandé de faire une fellation par jour pendant son absence !
- Nooon ! Il est absent combien de temps ? Et tu as trouvé qui tu vas sucer ?
- Il est absent au moins un mois et ça doit être un autre à chaque fois.
- Valentine, tu es en train de me dire que tu veux sucer un mec différent tous les jours ! Et tu sais comment tu vas les choisir ?
- Non, je ne sais pas, ce n’est pas facile pour moi et je veux rester discrète !
- Je ne te crois pas, tu me racontes des conneries !
- Non c’est vrai, je ne te mens pas !

La lumière du portable de Clémence illumina la pièce, la jeune femme pianotait rapidement pour envoyer un message.

- Tu fais quoi Clémence ?
- On va voir si tu racontes des cracks !

Quelques instants plus tard, une voix se fit entendre derrière la porte, Clémence ralluma la lumière et ouvrit la porte. Valentine referma son chemisier, couvrant d’urgence sa poitrine nue. Un jeune entra dans la pièce, interloqué qu’on lui demande de devenir dans les toilettes des femmes pour rejoindre ses deux amies.

- Kevin entre et montre-nous ton sexe
- Euh, ben pourquoi Clémence ?
- Je veux vérifier un truc.

Valentine ne pipait pas un mot, le jeune homme surpris par la demande les regarda l’une et l’autre alternativement, dégrafa son pantalon, le baissa sur ses chevilles et sortit son sexe de son caleçon.

- Ça reste entre nous Kevin !
- Oui Clémence mais tu m’expliques ?!

Clémence se tourna vers son amie.

- Vas-y Valentine prouve moi que ce n’est pas des conneries !

La jeune femme était au pied du mur, il ne lui restait plus beaucoup d’option, soit elle quittait précipitamment les toilettes et passerait pour une mytho auprès de son amie soit elle montrait qu’elle assumait son statut de salope. Elle tendit le portable à son amie et lui demanda

- Tiens, tu peux prendre des photos, il faut que je lui envoie.
- Bien sûr Valentine mais je préfère prendre le mien, je t’enverrai les photos.

Valentine rangea son portable dans sa poche et s’accroupit devant un Kevin incrédule. Le pénis ne resta pas longtemps pendant entre ses jambes, pris dans la main de la jeune femme, caressé par la langue de cette dernière, il se dressa très rapidement. Elle prenait cette verge dans sa bouche et l’aspirait avec délice, le jeune homme n’avait pas tout compris mais il se délectait de sentir la bouche de son amie autour de son membre.
Clémence bougea derrière la jeune salope et se mit à lui caresser la nuque tendrement.

- C’est super ce que tu fais ma chérie ! Continue, fais toi plaisir !

Valentine mettait du cœur à l’ouvrage, se concentrant sur cette belle queue toute dure qu’elle suçait avec envie.

- Lève les yeux, regarde-le quand tu le suces, montre-lui que tu aimes ça, allez….

Kévin était fou d’excitation, non seulement ces lèvres lui donnaient du plaisir mais la jeune femme le fixait d’un regard langoureux. Clémence jubilait de voir son amie qu’elle pensait si réservée, s’activer sur le sexe de Kévin.

- Attends ma chérie, laisse-moi t’enlever ton chemisier pour que Kevin puisse voir ta belle poitrine percée !

Valentine ne résista pas quand elle sentit le chemisier quitter ses épaules, Kevin avait la bouche ouverte par le spectacle et les yeux rivés sur ses seins. Clémence s’accroupit à côté de son amie et commença par lui caresser les seins pendant qu’elle suçait le jeune homme. Une main descendit entre ses cuisses, elle jouait à nouveau avec la fente détrempée de la jeune salope, lui touchant le piercing et le clitoris mais faisant aussi pénétrer ses doigts dans sa fente ouverte. Le plaisir montait à nouveau dans le ventre de Valentine. Son amie lui chuchota à l’oreille.

- Je vais te faire jouir en même temps que lui, allez fais le gicler dans ta bouche ma chérie.

Valentine au bord de l’orgasme s’activait encore plus pour faire partir Kevin. Ce dernier rendu fou par cette fellation et la vision de ses deux amies qui se touchaient devant lui, céda et éjacula de gros jets de semence épaisse au fond de la gorge de sa suceuse.

- Ah putain c’est bon, je jouis !
- Oui ma chérie, c’est bien, avale tout ne laisse rien !

Valentine avait des haut le cœur, il y en avait une grosse quantité, elle fit de son mieux pour tout avaler mais il y en avait trop, deux coulées de spermes s’échappèrent de ses lèvres, une de chaque côté. Clémence, d’un doigt les récupéra et les remit dans la bouche de son amie.

- Oui Clémence, tes doigts, n’arrête pas, je viens.

Valentine jouit à son tour, la bouche grande ouverte, Clémence en profita et colla sa bouche à celle de son amie pour l’embrasser langoureusement. Le sperme de Kevin parfumait ce baiser entre les deux amies, l’ambiance dans ces toilettes était surréaliste. Kevin se réajusta et Clémence le mit dehors avant même qu’il avait fini.

- Valentine, tu es une amie formidable à qui je tiens beaucoup, je vais tout faire pour t’aider.

Elle acquiesça d’un mouvement de tête mais au plus profond d’elle, elle savait que le regard pervers qui avait accompagné cette promesse n’augurait rien de bon pour elle.

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