Caroline 16

Partie 16 :

Le couloir était sombre, Valentine se tenait hébétée devant la porte de Fiona et Kévin. Elle avait eu le café mais revenir à l’appartement de Clémence la bouche vide n’était pas envisageable, même si son envie la plus pressante était d’enlever ce plug qui lui distendait l’anus.
La lumière s’alluma. Quelqu’un devait venir. Peut être une occasion pour la jeune femme pour ne pas revenir la bouche vide.
Des portes qui claquent, des pas au loin qui se rapprochent, des conversations inaudibles résonnent. Valentine prit une grande inspiration pour se donner du courage et elle attendait déterminée.
La porte de l’escalier s’ouvrit, un homme apparut, suivi par une femme. Le couple surpris aperçut Valentine marqua un arrêt, échangea quelques mots et reprit sa marche.
Arrivés à proximité de la jeune femme, des bonjours furent échangés, l’homme la reluqua de bas en haut, la femme, elle, passa comme si elle n’existait pas. L’homme avait ralenti mais sa compagne l’avait tiré par le bras. Valentine avait bien entendu la réflexion de la femme disant que c’était « la pute du balcon de la veille au soir ». Elle n’avait pas eu le cran de demander quoi que ce soit, elle se sentait perdue, incapable de se sortir de ce mauvais pas. Valentine craquait complètement et fondait en larme.
Prise par son désespoir, elle ne l’étendit pas s’approcher d’elle. Quand il posa sa main sur son épaule, elle sursauta. Il s’excusa de lui avoir fait peur. Se tournant, elle le vit. Un petit gros, plutôt jeune les cheveux crasseux, pas le type de gars auquel elle aurait parlé en temps normal.

- Excusez-moi, vous n’allez pas bien ? Je peux vous aider.

Non, Valentine ne se voyait pas lui demander, il la répugnait littéralement.

- Vous avez un problème, je peux vous aider ?

L’homme insistait ; elle ne voulait pas de prime abord mais avait-elle réellement encore le choix ?

- Mademoiselle coucou, ça va ?

Valentine releva la tête, regardant son visage bouffi.

Elle en vomirait mais il fera l’affaire.

- Oui ça va merci.
- Vous avez besoin de quelque chose ou que j’appelle quelqu’un ?
- Je voudrais… Je….
- Oui, dites-moi comment je peux vous aider mademoiselle
- Je voudrais vous sucer la queue et vous faire jouir dans ma bouche.

L’homme se figea, il ne s’attendait pas à ça. Détaillant la jeune femme, il se rendit compte qu’elle était celle qu’il avait observé de sa fenêtre se faire baiser sur un balcon. Son sexe commença à durcir dans son pantalon de jogging.

- Vous n’allez pas bien ? Vous avez pris de la drogue ou quelque chose mademoiselle.
- Non, je n’ai rien pris, je suis juste une salope qui aime ça et j’ai très envie de te sucer le sexe. Alors c’est oui ou c’est non ?

Déstabilisé par tant de franchise, l’homme bafouilla, bégaya et se ressaisit.

- Euh oui, si ça peut vous faire plaisir, je veux bien mais on va où pour le faire ?
- Ici, baisse ton froc.

Valentine n’attendit pas sa réponse, elle se plaça à genou devant lui et baissa son pantalon de survêtement et son caleçon. Le sexe apparut, émoustillé par la proposition, l’homme bandait dur mais il était doté d’un petit sexe. Valentine en fut déçue.

- Putain, fais chier on n’a pas idée d’avoir un aussi petit truc.

Vexé, l’homme remonta aussi sec son pantalon et fit mine de partir mais Valentine s’accrocha à lui.

- Non reste, c’est pas grave. Reste s’il te plait, elle est très bien ta bite.
- Vous n’êtes pas sympa de vous moquer de moi alors que je vous rends service. Je n’ai plus envie maintenant.
- Non, pardon, pardon, tout ce que tu veux mais je veux ton sexe.

L’homme hésitait, faisait mine de réfléchir.

- J’ai 25 ans et je n’ai jamais pénétré une fille. … Je suis puceau si tu préfères.
- Non, ça sera ma bouche et rien d’autre !
- Si je ne peux pas te pénétrer alors non. J’aimerais juste le faire un peu puis après on le fait avec ta bouche.
Et puis merde, sinon je me casse et tu te démerdes.

Valentine fit ma moue trente secondes et lâcha un « fais chier, putain ! ». Elle se plaça à quatre pattes, releva légèrement le bas de la chemise pour découvrir ses fesses.

- Allez vas-y, mets-moi ta nouille mais interdiction de te laisser aller.

L’homme était perplexe, très étonné par la rondelle noire qui dépassait du cul de la jeune femme.

- C’est quoi ton truc dans votre cul ?

Valentine était agacée par cet empoté ! Elle voulait en finir et le plus vite possible pour rentrer à l’appartement et ne plus trainer dans le couloir.

- C’est un plug et tu n’y touches pas ! Allez putain, tu sors ton truc et tu me le mets, on ne va pas y passer trente ans merde !
- Oh hé du calme, si ça ne vous convient pas, moi je me casse. Je ne vous ai rien demandé d’abord !
- Oui, pardon mais grouille toi !

Il baissa son pantalon sur ses chevilles et se positionna derrière la jeune femme offerte. Du bout de son sexe, il cherchait très maladroitement l’entrée de la fente. Perdant patience, Valentine passa sa main entre ses cuisses, saisit le sexe, la plaça comme il faut et recula son bassin d’un coup sec pour le prendre en elle.
Toujours aussi maladroit, l’homme hésitait sur la suite, se rappelant les films porno qu’il aimait regarder, mal assuré, il saisit la jeune femme par les hanches et se mit à lui donner des coups de hanches frénétiquement pour faire coulisser son sexe. Au bout de quelques instants, il cessa, la jeune femme se comportait étrangement.

- Que vous arrive-t-il ? Il y a un problème.

Valentine pouffait de rire, elle était hilare.

- Non, ce n’est rien continue…

L’homme reprit inquiet mais il s’arrêta à nouveau, l’état de la jeune femme ne changeait pas.

- Merde, qu’est-ce qu’il vous arrive ?

Elle se remit à pouffer très fort. Il ne comprenait pas et oscillait entre incompréhension et inquiétude.


- Ce n’est rien, continue…. C’est juste que ta bite, je ne la sens presque pas, elle est si fine. Ce n’est pas avec ça que je vais prendre mon pied…

Et elle se remit à rire de plus belle. L’homme, vexé, avait accéléré la cadence et avec plus de vigueur voulait faire taire les moqueries de sa partenaire mais plus il s’activait, plus elle rigolait.
Tout à coup, l’homme s’immobilisa contre sa partenaire et lâcha un grognement qui ne fait plus rire Valentine du tout.

- Putain, t’as pas joui là, j’espère !
- Ah … si …
- Merde ! T’es con ou quoi ! On avait dit dans ma bouche ! gros connard de merde !

L’homme s’était retiré, relevé et avait remonté son pantalon. Il était blessé par l’attitude humiliante de la jeune femme.
Valentine assise sur le sol, les jambes écartées, la main sur sa chatte était furieuse. Il voulait le prendre dans sa bouche et cet abruti s’était laissé aller dans son sexe. Un peu de sperme s’échappait de sa fente, elle le récupérait et le mettait dans sa bouche mais il n’y avait pas grand-chose.

- T’es vraiment un bon à rien, je te demande un truc et tu fais tout de travers ! Et en plus il est où ton jus, il n’y a quasiment rien. Ça ne m’étonne pas que tu sois encore puceau à ton âge !
- Moi je n’avais rien demandé ! Et vous me traitez comme une merde alors que je voulais vous rendre service ! Eh bien non je ne suis plus puceau, je vous ai baisé ! Et puis hier je me suis branlé plusieurs fois quand vous vous êtes exhibée sur votre balcon, c’est normal que je sois quasiment vide. Pauvre fille, vous me dégoutez !

L’homme partit d’un pas rapide, marmonnant toute sa rancœur entre ses dents. La jeune femme accusait le coup, encore une fois elle avait échoué. Résignée, n’en voulant plus, elle se releva et courut jusqu’à l’appartement de Clémence sans rencontrer personne.
Valentine s’engouffra comme une furie dans l’appartement, refermant la porte derrière elle.


- Tiens te revoilà mai chérie ! Tu en as mis du temps !
- J’ai le café, le voilà !
- Merci ma chérie et Fiona m’a envoyé un message pour me dire que tu avais un cadeau aussi pour moi ?
- Oui elle m’a donné un plug pour toi.
- Ah et il est où ?
- Elle l’a mis dans mon cul !
- Oh, tu es une gourmande ma chérie. Ouvre la bouche d’abord.

Valentine baissa les yeux et Clémence réitéra son ordre.

- Ta bouche !
- …
- Elle est vide, pourquoi tu reviens sans le sperme dans la bouche ! Décidément, on ne peut pas te faire confiance. Va enlever ton plug dans la salle de bain et tu me le nettoies. Je vais peut-être te l’offrir comme tu aimes bien l’avoir dans ton cul.

Valentine disparut dans la salle de bain sous le regard moqueur de Jules et Clémence.

Au fil des jours, Clémence prenait un malin plaisir à jouer avec Valentine qui lui était complètement soumise. Voir son amie se vautrer dans toujours plus de situations scabreuses et lui faire perdre ses repères pour l’emmener vers encre plus de luxure et de dépravation était jouissif pour Clémence.

Au fur et à mesures des semaines qui passaient, Valentine, sous la totale domination de son amie, était de plus en plus préoccupée par son état physique et ses sensations.

- Clémence, je t’assure, j’ai les seins tout durs avec des bouts sombres et regarde j’ai pris du ventre. Je crois que je suis enceinte
- Mais non, ma chérie, tu sais bien que je te donne des cachets à chaque fois pour que ça n’arrive pas.
- Oui Clémence mais regarde. Et je n’ai plus mes règles depuis 3 mois, ce n’est pas normal ! Je suis inquiète. Je dois aller voir un médecin, je ne peux pas avoir un bébé maintenant.
- Du calme ma chérie, écoute-moi bien : TU N’ES PAS ENCEINTE ! Compris ! Les cachets que je te donne pour l’éviter, ils ont des effets secondaires bénins qui font croire à une grossesse mais je t’assure, tu n’es pas enceinte.
- J’ai eu des nausées aussi !
- Oui, normal, rien de grave.

A chaque fois Clémence apportait les mêmes réponses, non elle n’était pas enceinte, tout allait bien mais Valentine doutait et chaque semaine qui passait, accroissait son anxiété et son ventre s’arrondissait.

Un jour Valentin débarqua dans l’appartement de Clémence en furie.

- Clémence, je suis bien enceinte !
- Tu es sûre ma chérie ?
- Mais oui merde, tu ne te rends pas compte ! qu’est ce que je vais faire ? Et le délai pour avorter est passé ! Je suis dans la merde.

Valentine fondit en larmes, à genou sur le sol.

- Ma chérie, en plus avec tous les rapports que tu as eu, on ne saura jamais qui est le père ! C’est con.

La jeune femme, les larmes coulant sur ses joues regardait son amie, elle cherchait du soutien, du réconfort mais celui-ci ne venait pas.

- Ma chérie, il faut que je te dise. Je n’ai jamais pu te kiffer avec tes airs à la noix. Maintenant, tu prends tes affaires et tu te casses de chez moi, je ne veux plus te revoir.
- Mais je ne sais pas où aller et je n’ai plus d’ami !
- T’as qu’à faire le trottoir, tu n’es bonne qu’à ça en fait ! Une pute, c’est tout ce que tu es devenue alors maintenant, casses toi !

Valentine était anéantie, elle pensait Clémence son amie, elle était son seul support depuis la disparition de sa mère et elle l’avait complètement dupé, lui faisant faire des choses qu’elle n’aurait jamais imaginé il y a quelques mois.
Seule et enceinte, il ne lui restait rien ou presque. Il lui restait l’espoir de peut-être retrouver sa mère et de repartir sur une vie tranquille, comme avant.

Oui, il fallait qu’elle retrouve sa mère !

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