Suite De L'Histoire De Claire ( Chapitre 10)

Je descends les escaliers et arrive dans le restaurant.
Catherine et Olivia sont là. Joachim et Francis aussi, Ils sourient.
Je marque un arrêt sur la dernière marche.
Catherine me fait signe d’avancer.
- Bonjour Claire. Je tiens à te féliciter pour ta prestation hier soir. Nous avons beaucoup apprécié ; Olivia aussi.
Je n’en reviens pas qu’elle ose parler comme ça devant Joachim et Francis.
Je dois avoir l’air ahurie puisqu’elle reprend de la sorte.
- Ne fais pas cette tête. Tu ne pensais quand même pas qu’ils l’ignoraient ? Ce qui ne change rien, crois-moi. Dorénavant tu seras à notre service, à tous les quatre. Tu feras ce que nous ordonnons, sans discuter. Tu me comprends bien n’est-ce pas ?
Je me tais. J’ai compris cette nuit que mon chemin me mènerait là. J’ai quelques secondes pour prendre une décision. Je peux encore partir, maintenant. Si je ne saisis pas cette opportunité, je leur appartiendrai.
Je revis ma vie en un instant. Je revois mes parents, mes amies, Cédric… Stéphane.
- Je… Oui… d’accord Catherine.
Ces mots sont sortis de ma bouche comme s’ils avaient été prononcés par quelqu’un d’autre.
- Très bien. Viens ici et signe ce nouveau contrat. Tu le liras plus tard si je le souhaite.
Ça commence donc comme ça ! A cet instant je n’ai plus droit à la parole. Mon avis ne compte plus ; et pourtant je signe, sans regarder.
- Eh bien voilà ! Une gentille fille. Pour nous montrer que tu as bien compris, tu vas sucer Joachim. Ici, maintenant. Depuis que tu es arrivée, il en meurt d’envie.
- Que je….
Elle me fusille du regard
- Tu veux rajouter quelque chose ?
- Non Catherine.
- Maitresse.
- Je… bien Maitresse.
Je vais m’agenouiller devant Joachim, comme anesthésiée. J’ouvre son pantalon et découvre son petit sexe dodu en érection dans une forêt de poils noirs frisés.
Je le prends dans la bouche.

Il sent fort mais l’odeur disparait vite sous mes coups de langue.
Les autres regardent.
Joachim me tient la tête des deux mains lorsqu’il éjacule dans ma bouche. C’est épais, gluant, un peu acide. J’avale tout.
Il me laisse me retirer.
- Merci Claire. Tu viendras tous les matins en te levant me faire ça. C’était parfait.
Je ne reconnais pas l’homme qui m’a accueillie si souvent et amicalement dans sa cuisine. Une envie de révolte devrait m’habiter ; pourtant, rien ! Je n’ai aucune force de contestation en moi. Je suis soumise. J’ai été brisée hier soir dans cette cave.
J’ai envie de ne plus avoir à réfléchir ; juste obéir. Quelle liberté ! Je me sens bien, sereine.

Olivia me regarde d’un sourire narquois.
- Tu feras le ménage maintenant. Les clients ne te verront plus. Tu descendras si nous te l’ordonnons.
Je comprends que mon nouveau statut lui permet de quitter le sien. Elle vient de monter dans la hiérarchie puisque je me retrouve propulsée à sa place.
- Viens avec moi ! Je vais te montrer ce que tu dois faire ! Ordonne-t-elle.
Nous montons à l’étage.
Elle me montre les toilettes.
- Tu peux commencer ! Nettoie. Tu les nettoieras toutes, à chaque étage.
Je m’exécute, sans discuter.
J’y passe la matinée. L’hôtel comprend six cabinets de toilettes.

Lorsque j’ai terminé, Olivia m’apporte une assiette. Ce sont les restes du diner d’hier.
- Nous allons passer beaucoup de temps ensemble ces prochains jours, ma chérie. Je vais t’apprendre comment doit se comporter une bonne chienne.
Je ne relève pas. Je prends mon assiette pour regagner ma chambre.
- Non. Tu manges ici, par terre.
Elle indique de son doigt le sol à côté des toilettes.
- Avec les mains ou en lapant directement ton assiette.
Je la regarde furieuse.
- Qu’est-ce qu’on dit ?
Cette phrase me ramène à ma nouvelle condition.
- Merci, maitresse Olivia.


Je m’habitue vite à accomplir toutes les corvées de la maison.
Je m’occupe principalement de la lessive, du ménage et des sanitaires. Ces tâches occupent la plus grande partie de mes journées.
Exceptionnellement, ma Maitresse me permet de l’accompagner en sortie. Nous marchons dans la nature quelques heures. Ça me fait un bien fou et je me sens terriblement reconnaissante.
Ma Maitresse est gentille avec moi. Elle ne tolère pourtant aucun dérapage. Son ton se durcit immédiatement si je deviens trop familière et je retrouve immédiatement ma place. Je ne l’en aime que d’avantage.
Il n’en est pas de même des autres membres de l’équipe. A commencer par Olivia et Joachim. Ce dernier m’oblige toujours à lui prodiguer une fellation chaque matin à son réveil. C’est la première chose que je fais lorsque je le vois. Il éjacule immanquablement dans ma bouche. La sensation de son pénis dans ma bouche ne me dérange pas. Je trouve presque cela agréable, quoique c’est un peu tôt pour moi. Je déteste par contre le goût acide de son sperme.
Il ne me parle même plus à présent. Il se contente de baisser son pantalon. Il se met même à lire le journal et manger ses croissants pendant que je le suce.
Il pousse parfois le vice à me priver de petit déjeuner en disant que sa semence doit me suffire jusqu’au prochain repas.
J’obéis sans discuter.
J’ai osé contester son autorité un matin. Les coups de ceinture qu’il m’a assené sur les fesses me rappellent encore mon erreur et ma place dans la maisonnée.
Je ne comprends pas qu’il me soit possible de trouver ce genre d’obscénités excitantes ; et pourtant, je dois avouer que souvent, ma culotte se mouille de plaisir.

Olivia n’est pas tendre non plus avec moi ; comme si elle se vengeait de ce qu’elle a elle-même subi par le passé.
Hier soir, elle est venue dans ma chambre alors que je m’apprêtais à dormir.
Elle a ordonné que je me lève. Elle a pris place dans mon lit puis m’a demandé de lui lécher les pieds puisqu’elle n’avait pas eu le temps de se doucher.
J’étais dégoutée.

J’ai plus de peine avec Olivia. Je ne ressens aucun désir pour elle ni aucune excitation en sa présence. Je crois qu’elle s’en rend compte et je me demande si elle n’est pas tentée d’en r.

Mais, la voilà qui arrive ! A nouveau alors que j’allais éteindre ma lumière pour dormir. Elle le fait exprès, j’en suis sûre.

- Bonsoir ma chérie. Comment tu vas ce soir ? Tu as aimé faire ma lessive aujourd’hui ?
- Oui maitresse Olivia.
- Tu veux me relécher les pieds je suppose.
- Oui maitresse Olivia, si vous le désirez.
- Pas ce soir. Je te réserve une surprise qui te fera nettement plus plaisir. Tu vas être comblée.
- Merci maitresse.
- Lève-toi ! Que je puisse m’assoir sur le bord de ton lit.
Je m’exécute sans discuter. J’ai compris avec Joachim qu’ici, seule l’obéissance est une vertu.
Olivia s’assied sur mon lit.
- Agenouille toi devant moi.
Je suis fatiguée et ne rêve que de dormir. J’ai travaillé toute la journée et je me sens éreintée. Olivia ne semble pas s’en soucier le moins du monde. Je crois qu’elle sait pertinemment ce que je vis et qu’elle vient me voir le soir à dessein.
Je me retrouve devant ses genoux, serrés l’un contre l’autre.
- Tu vas avoir un grand privilège ma chérie.
Sur cette parole elle écarte les jambes. Je découvre ses cuisses nues. Elle ne porte pas de culotte non plus. J’aperçois enfin son sexe sous sa petite jupe noire.
- Lèche-moi la chatte ! Chienne !
Je n’obéis pas instantanément et à ma grimace, elle comprend mon dégoût.
Elle me gifle brutalement.
Des larmes me montent aux yeux.
Je m’approche de son sexe. Elle remonte sa jupe et j’ai maintenant sa vulve à quelques centimètres de mon visage. Elle est mal rasée. De courts poils noirs la recouvrent. Elle écarte ses grandes lèvres avec sa main gauche.
Je m’approche encore et sens son odeur. Je suis dégoutée. Je n’ai pas du tout envie de la lécher.

Je dépose néanmoins doucement ma langue sur son clitoris et m’immobilise, comme paralysée.
Elle appuie alors sur ma tête et ma bouche se retrouve plaquée sur son sexe. Un haut le cœur me surprend. Je me retiens de vomir.
Olivia se frotte lentement à mon visage et je sens que mes lèvres, mon nez et mes joues s’humidifient de son plaisir.
- Enfonce ta langue ! Ordonne-t-elle.
Je n’ai pas le choix.
Lorsque ma langue pénètre dans son vagin, je sens le goût de cette femme m’envahir la bouche. Son odeur s’imprègne à mon visage.
Je dois l’embrasser longtemps avant qu’elle ne pousse des cris de plus en plus rapprochés et puissants. Elle jouit sous mes coups de langue et finit par lâcher ma tête.
- Tu as réussi à me faire jouir. Je te félicite. Ces gros balourds de clients n’y arrivent parfois même pas, tout autant qu’ils sont. Je suis satisfaite, je reviendrai.
Avant de se lever pour quitter ma chambre, elle se sert de mon oreiller pour s’essuyer l’entrejambe.
Elle s’arrête sur le pas de ma porte.
- Qu’est-ce qu’on dit ?
- Euh… merci maitresse.
- C’est bien. Bonne nuit ma chérie.
Dès son départ, je me précipite aux toilettes pour me laver le visage et la bouche. Je reste plusieurs minutes sous l’eau, inutilement. L’odeur de son sexe est imprégnée. Je vais devoir dormir avec elle, sans mon oreiller.

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