Mon Amie Leïla...

Il faisait beau en ce Mardi de printemps.
J'étais en vacances pour une petite semaine bien méritée, après une année à
travailler comme une forcenée.
C'est mon téléphone qui me sortit de mon sommeil.
A cet horaire, trop matinale à mon goût, je l'aurais volontiers pulvérisé ce satané
engin.
C'est Leïla qui m'appelait.
Elle répondait, à peine, au message que je lui avais envoyé hier soir pour la prévenir
que je ne travaillais pas cette semaine.
Cela faisait longtemps que je ne l'avais pas vu et je mourrais d’envie de combler ce
manque.
Il faut dire que nous étions deux inséparables, plus jeunes et que les aléas de la vie,
sentimentale et professionnelle, nous ont obligé à nous éloigner quelque peu.
Malgré cela, nous faisons en sorte de nous voir tout de même chaque mois, quand
nous le pouvons.
Leïla est une jeune femme très ouverte sur toutes les choses de la vie.
Rien ne l’étonne et, surtout, rien ne l’effraie.
Elle est quelqu’un de décidé et va toujours au bout des projets qu’elle entreprend.
Cette tonicité, elle la paie un peu sur tout ce qui touche à sa vie amoureuse.
En effet, c’est une touche-à-tout, en matière de sexe et ces comportements, lors de
ses rapports avec ses conjoints du moment, peuvent en effrayer plus d’un.
C’est également elle qui m’a fait découvrir mes premiers ébats entre nanas.
Revendiquant fièrement sa bisexualité depuis toujours, je lui avais fait des avances
le jour de mes 19 ans.
Avances qu’elle n’avait pas mit longtemps à accepter.
Ce fut un plaisir total.
Je me rappelle encore de ce mélange d’envie et de peur qui m’avait noué le ventre
jusqu’à ce que ses lèvres se posent sur les miennes.
A partir de cet instant magique, ces deux sentiments ne formaient plus qu’un : le
désir.
Elle m’avait fait monter au paradis comme aucun homme ne l’avait fait auparavant.


Pendant toute une nuit ce fut un délice de baisers, une cascade de caresses et un
anniversaire inoubliable.
Depuis ce jour, cela fait 7 ans tout de même, j’ai eu quelques expériences saphiques
qui, sans être négatives, ne furent pas aussi grandes que cette nuit là.

Elle me téléphonait pour me proposer de se voir toute les deux cet après-midi.
Rendez-vous prit, je me préparais doucement, me parant de façon à être la plus
belle possible, afin de lui faire plaisir et lui démontrer, par la même, mon intérêt
pour ces retrouvailles.
Nous nous sommes retrouvées près de la gare Saint-Lazare pour aller boire un pot.
Deux heures passèrent, pendant lesquelles nous nous sommes fait un compte-
rendu de ces deux derniers mois.
Boulot, potins, rencontres, tous les sujets y sont passés au peigne fin, des plus
anodins au plus croustillants.
Elle me raconta, notamment, sa dernière conquête, un bel homme d’une trentaine
d’années, découvert par hasard lors d’un salon.
Apparemment, ce serait lui qui aurait fait le premier pas, qu’elle ne s’est pas fait
prier pour emboîter rapidement.
Ils ont passé deux week-end de suite à l’hôtel, à faire des cochonneries très salaces,
dont seule Leïla a le secret.
Elle m’explique qu’ils ont rencard ce soir, dans un hôtel tout proche, car monsieur
n’est pas de Paris, pour continuer à « approfondir leurs connaissances », comme elle
aime à me le dire.
Heureuse pour elle, car elle en parlait avec des éclats dans les yeux, je n’en fus pas
des plus surprise quand elle me proposa de venir les rejoindre.
De sa part, ça ne m’étonnait qu’à moitié.
Quelques minutes furent nécessaires pour décider de ma réponse.
Ces quelques furent de trop, si je n’avais pas voulu y aller.
Elle me persuada que c’était une bonne idée et que cela me changerait les idées,
après ma récente rupture, d’une liaison de 9 mois.

Elle me donna une heure de rencontre, le nom d’un hôtel et un numéro de chambre,
où je devais me présenter.
-« Tu vas voir, nous allons bien nous amuser, je te le promet. », me dit-elle avec
un grand sourire.
Nous nous sommes quittées là-dessus.

Comme j’avais deux bonnes heures, à nouveau, pour me préparer, je suis rentrée
chez moi pour me faire encore plus belle que je ne l’étais déjà.
Des sous-vêtements aguicheurs, une belle robe longue sur mes beaux talons, un
petit haut sexy sous un petit gilet « fashion ».
Tout cela saupoudré d’un léger maquillage faisant toute la différence et d’une coupe
de cheveux plaquée en arrière, se terminant par un chignon que je maîtrise
parfaitement.
J ‘étais fin prête à partir.
Une bonne vingtaine de minutes plus tard en voiture, j’arrivais près du lieu de
rendez-vous.
L’instant de me garer et je trouvais facilement l’hôtel en question.
Elle m’avait dit d’être, relativement discrète lors de mon entrée dans le hall et le
passage devant la réception.
Car si l’endroit était chic, les employés ne devaient apprécier qu’avec beaucoup de
modération ce genre de situation.
Profitant d’un moment de désertion du réceptionniste, je me faufilais rapidement
vers l’ascenseur.
Lorsque celui-ci s’ouvrit, je me retrouvais nez à nez avec un membre de l’équipe
hôtelière.
Une légère tension s’empara de moi, pensant qu’il allait me demander la raison de
ma présence ici.
Cette tension s’atténua quand je le vis me sourire et, au passage, me reluquer un
peu.
J’étais enfin devant cette fameuse porte.
Une douce frappe et Leïla, qui n’était plus vraiment habillée très décemment
m’ouvrit.
Elle m’accueillit en m’embrassant tendrement sur la bouche.
Je m’avançais dans cette chambre, qui me paraissait immense.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction lorsque je vis son amant du moment allongé sur
le lit, nu, les yeux bandés et une érection du tonnerre.

-« Tu arrives juste à temps, ma chérie.Je m’occupais de monsieur en t’attendant »,
me lança-t-elle.
Joignant le geste à la parole, elle s’allongea à ses côtés et prit son sexe dans une
main pour le branler, tout en lui dévorant la bouche de baisers.
Elle me demanda de m’asseoir sur une chaise, à droite du lit.
Je m’exécutais sans un mot, de peur de les déranger.
Pendant ce temps, elle avait entreprit une fellation magistrale, qui semblait faire son
effet.
Cet homme, dont je ne connaissais ni le nom, ni le visage, se tordait de plaisir.
De ses doigts agiles, elle lui caressait le corps de haut en bas et de droite à gauche.
Insistant sur ses parties sensibles telles que les tétons, l’intérieur des cuisses et
même les pieds.
Je profitais du spectacle qui mettait offert avec délectation.
La voir ainsi, quasiment nue, en train de sucer le sexe d’une personne qui m’était
totalement inconnue deux secondes auparavant, fit monter en moi un désir que je
n’arrivais pas à contrôler.
Se faisant, elle me regardait et me souriait d’un air complice.
Je compris alors qu’elle me remerciait d’être présente.

Mais ce à quoi je m’attendais n’était rien comparé à ce qui allait se produire.
Cet homme, qui appréciait réellement les attentions que lui offrait Leïla, décida qu’il
était temps pour lui de passer à l’acte.
Il voulu se relever mais, d’une main ferme, elle le força à rester allongé.
Surpris, car il ne voyait toujours rien, il allait lui dire quelque chose quand soudain :
-« Ta gueule ! Tu ne bouge pas tant que je ne te l’ai pas ordonné. »
Entendre ces mots dans sa bouche et à cet instant me surpris grandement.
Mais pas plus que celui à qui ils étaient adressés.
D’un ton médusé, il balbutia quelques mots incompréhensibles.
-« Ta gueule, je viens de te dire.
Ce soir c’est moi qui suis aux commandes et je vais te faire ce que je veux.
»
Après avoir dit cela, elle lui attacha les mains.
Il ne bronchait plus.
J’étais ébahie devant tant d’assurance de sa part.
La situation, qui prenait une tournure vraiment impensable à mon réveil, m’excitait
de plus en plus.
J’étais impatiente de découvrir ce qu’elle lui avait préparé comme surprises.
Elle s’assaillit sur lui et s’empala littéralement sur son sexe, durcit comme un roc.
S’activant comme une forcenée, elle me tendit la main pour me faire signe de me
rapprocher.
Je me levais de cette chaise inconfortable pour m’asseoir sur le rebord du lit à leurs
côtés.
J’étais vraiment tout près d’eux, au point que je pouvais sentir l’odeur qui émanait
de leurs ébats.
Elle prit ma main et la posa sur le torse de son amant.
Il avait la peau douce.
Sans me gêner, je lui caressais le ventre et lui titillais les tétons.
Il semblait aimer.
Elle prit mon autre main et la déposa sur sa petite poitrine, afin que je lui fasse la
même chose.
Voilà, j’étais dans la partie.
Et pendant qu’elle s’affairait sur ce pénis, je lui malaxais les seins pour les faire
pointer encore plus, s’il en était vraiment besoin.
Elle m’aida à enlever mon haut moulant et, après avoir ôté également ma jupe, je
me retrouvais en sous-vêtements.
-« Lève-toi », lui dit-elle.
Il était debout, au pied du lit, le sexe érigé vers les cieux et semblait être
complètement désabusé.
Il ne parlait plus du tout, attendant que Leïla lui dise de faire selon ses souhaits.
-« Prends-la dans tes bras et embrasses-la, salaud. »
Son langage devenait de plus en plus cru.
J’étais dans ses bras, dos à lui.
Je sentais son sexe brûlant contre mes fesses.
Leïla s’était placée derrière lui.
Dans le miroir, je voyais qu’elle s’occupait des fesses de notre homme.
Elle insistait lourdement dessus.
Bizarrement, en même temps, un poids pesait sur mon dos.
Ce vicieux se penchait en avant pour que les caresses intimes de ma copine soient
plus localisées.
Je pouvais deviner tout ce qui se déroulait grâce à son souffle dans mon cou.
Elle venait de lui enfoncer un doigt dans l’anus.
Je le savais car il soupirait de plus en plus fort.
-« Tu as vraiment l’air d’aimer ça, cochon ! »
Il ne répondait toujours pas.
Je n’en pouvais plus, il fallait que je vois tout dans le détail.
Je me retirais donc de ses bras et me plaçais aux côtés de Leïla.
Elle le fit s’agenouiller sur le lit.
Il avait maintenant le cul en l’air et était tout offert aux envies perverses de sa
dominante.
Car c’est ce qu’elle était devenue, une dominatrice.
Elle savait exactement ce qu’elle voulait, savait exactement ce qu’elle allait dire et
savait exactement comment le dire.
Elle se mit entre ses cuisses et lui lécha l’anus.
Je savais que c’était quelque chose qu’elle adorait, car, il y a 7 ans, lors de notre
nuit de folie, elle s’était longuement attardée sur le mien, ce qui m’avait procuré un
plaisir fou.
Il gémissait.
-« Tu veux goûter ? » me demanda-t-elle.
Toujours un temps de réflexion et je me laissais tenter par cette proposition.
Son anus était déjà bien dilaté.
Il en émanait une odeur complètement enivrante.
Je me perdais dans son cul et me surprenais à lui claquer les fesses, comme j’aime
que l’on me le fasse lorsque que je m’offre ainsi.
Leïla rigolait de me voir me prendre au jeu.
Quittant un instant mon nouveau terrain de jeu, je me retournais et la vis harnachée
d’un gode-ceinture.
Et d’un bon diamètre, me semblait-il.
Elle attrapa notre ami par les cheveux et l’obligea à s’asseoir.
-« Sucez moi, salopes ! »
Elle m’avait entièrement fait pénétrer son univers et j’avais décidé de participer
totalement.
J’ai pris ce sexe en plastique et l’ai sucé comme j’aurais sucé une vraie bite.
J’y ai mis tout mon cœur.
Lui aussi, d’ailleurs.
Nous nous relayions, chacun notre tour, pour bien lubrifier l’objet.
Cela fait, elle plaqua notre amant d’un soir au sol et se plaça derrière lui.
Présentant son engin aux portes de son anus, elle l’inséra sans difficultés.
Elle se déchaîna violemment sur ses fesses.
Elle me rappelait une des baises que j’avais eu avec mon ex.
La première fois que je lui avais offert ma pastille, il était tellement excité qu’il
m’avait mitraillé pendant dix minutes et avait éjaculé en moi.
Elle était dans le même état que lui, sauf qu’elle, elle ne risquait pas jouir trop vite.
Notre homme hurlait.
Ses cris ressemblaient à des mélanges de douleurs et de plaisirs.
De temps à autre, elle sortait son gode et me le présentait pour que je le lubrifie à
nouveau de salive.
J’aimais ça.
Elle y retournait et chaque fois qu’elle se retirait, je devais sucer sa bite en
plastique.
Elle se délectait de cette vision.
Et a force de violenter les fesses de son ami, ce dernier éjacula dans ma main droite.
Je lui étalais son liquide chaud sur les fesses et en lui insérant un ou deux doigts
pour terminer.
Seulement, ce faisant, je ne l’ai pas vu venir, elle et son attirail.
Elle avait également décidé que je devais y passer, alors elle se mit l’œuvre.
En me parlant aussi vulgairement qu’elle l’avait fait avec lui, elle me pénétra la fente
facilement, tant j’avais mouillé comme une folle.
Elle me pilonna à mon tour sans vergogne.
Je sentais ce membre dur entrer et sortir à tel point que je manquais de jouir à
chaque instant.
Elle me traitait de salope et j’adorais.
Cela n’avait rien à voir avec notre première fois, pendant laquelle elle avait été
douce comme un ange et une excellente professeur.
Là, elle assouvissait une de ses envie de sexe soudaines qui la caractérisent depuis
toujours.
Elle se mit en tête de me sodomiser et y parvint malgré mes rapides réticences.
Son gode était si large que j’ai eu l’impression elle allait me déchirer.
Je comprenais pourquoi il hurlait, vingt minutes plus tôt.
Sachant que j’adorais ça, car nous nous disons tout, elle me fessait et me parlait de
façon très crue.
Pendant ce temps, lui, qui avait retiré son bandeau et pouvait enfin me voir, se plaça
devant moi et me présenta son sexe.
Il me le mit carrément en bouche , alors je n’ai eu d’autre choix que de le sucer à
nouveau.
Ce petit manège dura une bonne dizaine de minutes, le temps pour moi de jouir
deux fois.
Sentant que notre homme allait jouir aussi, je voulus l’ôter de ma bouche mais ce
salaud, de ses mains appuyées contre ma tête, m’en a empêché et a éjaculé tout son
liquide chaud au fond de ma gorge.
Moi qui déteste cela, j’étais servie.
Voyant que j’allais recracher, Leïla s’est jetée sur moi et m’a embrassé
langoureusement afin de récupérer tout ce sperme.
Manifestement, cela ne la rebutait pas, elle.

Je les ai quittés, contente de cette expérience vécue grâce à mon amie Leïla, pour
les laisser finir leur nuit à deux.
De cette soirée, je retiens ma découverte du plaisir d’être soumise.
Je m’en doutais déjà un peu, car j’aime quand les hommes m’imposent leurs envies.
Cela dit, c’est un point qui demande à être creusé…

Bisous à tous.
Bonbonroz

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