Aux Enfers De La Perversion 5/Suite.

Après la dernière humiliation que Pierre m'avait fait subir, j'étais bien décidée à ne jamais plus répondre à ses propositions.
Mais mes rêves me menaient souvent la nuit à vivre des situations folles dont je sortais à chaque fois plus honteuse et démoralisée, mais aussi le corps épuisé du plaisir qu'il a pris.
J'ai résisté longtemps aux pressions de Pierre, mais mes pensées obsédantes me rendaient le combat difficile. Et je finis par accepter de le revoir en dehors du travail.
C'est en juin, l'activité de l'entreprise est un peu au ralenti et la direction nous a conseillé de prendre des RTT si possible. J'en posais une pour le mardi suivant. Pierre me téléphone et me propose de prendre un jour de congés aussi et que nous allions nous balader ensemble à l'étang de Niffonds à côté de Nevers, à Varennes Vauzelles exactement. Sans trop lutter j'ai fini par accepter. Rendez vous était fixé au café l'Agricole vers 13 h30. Pierre m'a dit de venir en robe et de ne pas mettre de culotte “ tu ne le regretteras pas” !. C'est un ordre dit il, mais je refusais catégoriquement.
Le mardi en question, je suis assise du côté non fumeur, entrain de boire un café quand Pierre arrive. Il s'assied à côté de moi et veut m'embrasser, mais je le repousse doucement.
- Alors me dit il. T'as pas mis de culotte ?
- bien sûr que si, je vous l'ai dit !
- Bon je vais vérifier...
Sans que j'aie le temps de réagir, il agrippe mes poignets d'une main pendant que l'autre se glisse sous ma robe et remonte sur mon intimité. Je regarde les yeux perdus si quelqu'un nous observe.
Heureusement les gens sont affairés à boire ou déjeuner.
- Il ne te reste plus qu'à aller la retirer “aux chiottes” sinon je m'en vais.
Je suis tiraillée entre l'envie de m'en aller et la curiosité, le désir de vivre cet après midi en sa compagnie.
Après une longue hésitation, je vais aux toilettes et enlève ma petite culotte.


- Voilà c'est fait, dis je en m'asseyant !
- Alors tu me la donnes ou je vais vérifier à nouveau !
J'hésite, mais plutôt que subir un nouvel assaut en public, je sors la culotte de mon sac, bien roulée dans ma main et lui remet. Il la malaxe dans sa main, je suis rouge de honte, il la met devant son nez et renifle deux grand coups bruyants. Je suis liquéfiée !
- Ça sent ta chatte dit il doucement... c'est bon !.
Je voudrais fuir.
Le garçon vient pour encaisser, je me lève rapidement et vais l'attendre devant la porte. Il me suit très rapidement.
- Pourquoi t'as honte me dit il. T'es une salope, faut que t'assumes. D’ailleurs, moi j'aime les salopes.
Je suis trop abattue pour répondre quoi que ce soit.
Nous rejoignons sa voiture et prenons la route des étangs. Il ne manque pas de glisser sa main sous ma robe tout en conduisant. Il ne lui est pas difficile de constater que je suis humide. Malgré ma honte cette situation m'excite.
Arrivés sur place, il gare la voiture au parking, prends un petit sac à dos dans le coffre en ayant soin d'y glisser quelques bières prises dans le pack qui est dans le coffre.
- Où va t'on lui dis je ?
- On va le tour de l'étang gentiment.
En marchant sur le chemin il me parle tout en me caressant les fesses. Il y a quelques pêcheurs et nous croisons très peu de promeneurs en ce jour de semaine. Parfois son doigt se fait pressant dans la raie de mes fesses au travers du tissu. Je suis atrocement gênée, j'ai peur que l'on nous regarde.
Arrivés de l'autre coté de l'étang, nous empruntons le chemin “sportif” qui entre dans la forêt. C'est un chemin balisé de divers obstacles à franchir pour les coureurs à pied.
Pierre a l'air de bien connaître les lieux, car nous avançons sans hésitation. Au bout de deux à trois cents mètres nous quittons ce chemin pour emprunter sur la droite un sentier très étroit qui sinue au travers une végétation assez dense. Je ne suis pas rassurée, mais je le suis sans dire un mot.

Après quelques minutes de marche, nous débouchons sur un endroit plus dégagé, une petite clairière entourée d'arbres. C'est de la surface d'un petit appartement, 40 à 50 mètres carrés.
Pierre sort de son sac à dos une petite couverture qu'il étale au milieu de ce cercle dégagé. Nous nous asseyons. Pierre m’enlace, m’embrasse tout en déboutonnant ma robe. Je le retiens et il finit pas s’énerver :
– On n’est pas venu ici pour jouer aux cartes ? Après ce que t’as connu, si t’es là c’est pour ta chatte, non ?
Son ton agressif m‘impressionne et me fait un peu peur. Je le laisse continuer d’ôter mes boutons. Une fois la robe ouverte, je me retrouve devant lui à moitié nue, le sexe à l’air, les jambes serrées et en soutien gorge, la robe encore sur les épaules.
– On va se boire une bière dit il. Une bonne bibine devant une belle chatte quel pied ?
Il ouvre deux bières et m’en tend une. J’accepte alors que j’aime peu la bière, mais je n’ose me manifester. Je sais qu’il a compris l’ascendant qu’il a sur moi et il s’en sert. Après avoir terminé les bouteilles, il continue de me dévêtir, la robe, puis le soutien gorge.
Je lui dis quand même ma crainte de voir arriver du monde. Il veut me rassurer en me disant :
– t’inquites, ici il ne vient de temps en temps que des homos qui viennent se sucer la queue.
Ca ne me rassure pas du tout !
Il m’embrasse, son haleine pue la bière, il me caresse sauvagement. Je le sens très excité. Il passe ses doigts sur mon sexe, force le passage et se rend immédiatement compte que je suis mouillée... Il me glisse à l’oreille.
– Sous tes aspects de bonne mère de famille, j’ai tout de suite vu en te voyant que t’étais une bonne salope !
– C’est faux Pierre. Vous n’avez pas le droit de dire çà.
– Ah bon ? T’en connais beaucoup des nanas mariées qui acceptent de se retrouver dans un bois avec un mec qu’elles connaissent à peine, pour se faire doigter le trou ? Hein ?
La grossièreté de ses mots m’électrise, l’humiliation de ce qu’il dit me provoque des contractions dans le vagin, je coule de plus en plus.
Je ne peux répondre.
Comme à chaque fois qu’il se montre méprisant, tout de suite derrière il m’embrasse avec délicatesse.
– Mets toi à quatre pattes me dit-il.
Je suis dans l’incapacité de lui résister, et j’obéis à ses désirs.
Me voila, nue, à quatre pattes au milieu de cette clairière, devant cet homme habillé qui me regarde, méprisant.
– T’as l’air d’une belle petite chienne qui attend de te faire fourrer !
– Pierre, pierre, je vous en prie, ne me regardez pas comme cela, j’ai honte...
– C’est mon regard qui te gène ? Et bien attend...
Il va vers son sac et en sort un bandeau en feutrine, de ceux que l’on vous donne dans les avions, et vient me le mettre sur les yeux...
– Oh non Pierre, je vous en prie...
Une fois de plus il se veut rassurant,
– N’ait peur de rien, je suis là, tu vas voir, les yeux bandés tu vas découvrir des choses que tu ne soupçonnes même pas. La sensibilité de tes sens va être décuplée. Les mots qui te font tant mouiller vont prendre une force démesurée... je vais te faire gicler ma salope !
– Allez, avance maintenant, à quatre pattes, je suis là devant toi, avance...
Je me mets à avancer, craintive de ne rien voir et je me fie à ses paroles...
– Tu mouilles hein ? Tu veux de la queue ? Aller vient la chercher, je l’ai à la main et je la branle en te regardant. Tu n’imagines pas à quel point tu me fais bander ! Allez chienne, viens chercher ta friandise, viens me sucer la bite..
Je suis à l’affût des bruits environnants, peur d’entendre des gens venir, j’avance, honteuse, humiliée mais aussi humide, à vrai dire je ruisselle, cette situation me provoque un tel plaisir, je ne veux pas, mais c’est comme cela, je suis excitée, surexcitée ! Je supplie,
– Pierre je vous en prie, ne me laissez pas comme çà, je vous en prie, venez me faire l’amour !
– Jamais salope, je te l’ai déjà dit, jamais je te baiserai. Tires la langue, je vais te donner le goût de ma bite !
Je tire la langue et il vient poser son gland dessus :
– Mouilles le un peu, mais c’est tout ce que t’auras droit.
Caresses ta chatte, mets tes doigts dedans, c’est bien, allez suces les maintenant. Alors c’est bon le jus de salope ?
Je me demande ce qui m’arrive d’obéir à de telles insanités. Je ne suis plus moi, je ne me reconnais pas.
– On va souffler un peu dit il, on va boire un coup.
Je l’entends décapsuler deux bières, il veut que je boive, mais je refuse alors il s’enfile les deux canettes.
– Reprenons dit il, c’est bien, t’es bien obéissante. J’aime les petites salopes dans ton genre, prêtes à tout. Tu m’épates. Mets toi à genoux ! Branles toi et je vais en faire autant en te regardant. Allez sors ta langue que je puisse vider mes couilles dessus le moment venu. Stupéfaite, très excitée j’obéis à tout.
– Si tu jouis avant moi je t’administre une fessée dont tu te souviendras toute ta vie.
Je me retiens. Je l’entends sortir de telles grossièretés, de telles vulgarités que j’imagine son excitation à son comble et qu’il va bientôt jouir.
– Salope, trou à bites, raclure, vide couilles...
Un jet de sperme atterrit dans ma bouche que je m’empresse de refermer aussitôt, je sens le liquide chaud sur mes joues et sur mes lèvres...
– Putain t’es super bonne, j’adore une salope qui bronche pas.
Je vais pour m’essuyer mais il m’en empêche d’un NON catégorique.
– J’aime te regarder souillée comme cela. T’es bandante.
Je voudrais jouir à mon tour, mon corps me fait mal, mon vagin aimerait tant qu’on le pénètre.
– Tu peux continuer de te branler me dit il..
J’essaie, mais je suis trop excitée pour parvenir à la jouissance.
– Je vais pisser me dit il...
J’entends le jet et tout à coup un liquide chaud me coule sur le corps...
– Ah non Pierre, pas ça, quelle honte...
Mais le jet inonde mon visage et étouffe mes mots. Je suis pris alors d’un orgasme si violent que je crie en me roulant à terre sous le jet de son urine. Il s’est arrêté d’uriner que j’ai encore de légers soubresauts de jouissance. Je suis au bord de l’évanouissement. Jamais je n’ai connue un tel chavirement, un tel déversement de plaisir. Je suis souillée de sperme, d’urine, de bière... Comment peut on jouir d’une telle déchéance ?
J’imaginais les fois précédentes avoir vécu le pire, mais aujourd’hui j’ai dépassé un cap ultime. Comment vivre après cela ?
Nous restons un très long moment immobiles. Pierre essuie de mon visage les traces des spermes et d’urine.
Je remets ma robe, sans les souvêtements et nous repartons dans un silence de plomb.
Dans la voiture je dis à Pierre que c’est la dernière fois que je suis son jouet.
Rentrée chez moi je reste un temps infini sous la douche pour me laver définitivement de ces souillures.
Mon corps et propre, mais mon esprit chavire sous la crasse.
Pierre me rendit mes sous vêtements quelques jours après dans l’entrepôt, sous les yeux médusés de deux collègues.
Je repars en pleurant.

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