Nono 2Ème Partie

Voila deux mois déjà que je suis séparée de mon ex. C’était une belle histoire, mais la vie vous réserve des surprises. Nous avons vécu près de huit ans ensemble. Huit ans où nous avons partagé beaucoup d’amour, de tendresse et de sexe.

Je vous raconte ma dernière aventure, réalisée samedi après-midi. Tout commence mercredi soir. Je reçois un appel téléphonique :
« - Bonjour Stéphanie.
-Bonjour. »
- Tu me reconnais ? »

La voix me disait quelque chose. C’était Arno, un garçon qui avait été mon amant. Si ce nom ne vous dit rien, consultez mes autres récits, et vous verrez combien cette histoire est la suite de ce qui est devenu un récit sur Hds.

Arno me donc téléphona. Cela faisait plus d’un an que je n’avais pas de ses nouvelles. Nous avons parlé. Bavardé. Il voulait prendre de mes nouvelles, savoir ce que je devenais. Je lui ai dit que Marc et moi avions rompu. Nous nous sommes rencontrés le vendredi soir, en ville, autour d’un verre. Je vous rapporte l’objet principal de la discussion tel qu’il a (presque) été dit:

« Tu te souviens de ce qu’il s’est passé chez moi il y a deux ans ? Me demanda-t-il.
-Oui. Répondis-je.
-Et bien, mes potes et moi on aimerait bien recommencer. Avec toi. »
J’ai écarquillé de grands yeux. Je ne m’attendais pas à ça.
« - Imagine le plaisir que tu auras. Nous serons là tous les trois. Pour toi. Avec des queues plus belles les unes que les autres. »
Nono parlait tout bas pour ne pas trop ébruiter la conversation.
« - Tu es sûr que c’est pour mon plaisir, que ce n’est pas pour le tien et celui de tes copains ? Lui répliquai-je.
-Si, bien sûr, mais il y a toi aussi dans l’histoire. On sait que tu aimes ça. »
Je sentais qu’Arno cherchait à me manipuler pour arriver à ses fins.
« -Je vais réfléchir. Lui dis-je. »
Arno me regarda droit dans les yeux. Je le fixai avec la même franchise; le sourire dans les yeux.

Quel coquin ! Pensais-je, agréablement surprise. Je sentais qu’il avait toujours envie de moi, qu’il me trouvait belle et bonne à croquer.

Nous avions fini notre verre. Nous sommes sortis du pub et séparés sur le chemin du retour :
« Alors, t’en penses quoi ?
-Faut voir, Je vais réfléchir.
- Tu ne veux pas ?
-Tu verras samedi. Disons que si je suis chez toi à 15 heures, c’est que tout va bien. Sinon, c’est que ce n’est pas Ok.
-Tu es dur. Tu vas me faire poireauter jusque là ?
Hé ! C’est moi qui décide, non ?
Si, bien sûr.

Arno est rentré chez lui dans le doute.
En rentrant, de mon côté, j’imaginais ce que cela pouvait être. Je me suis souvenue de ce jour où pour la première fois j’ai découvert ce que cela faisait d’être avec trois garçons. De plus, j’étais seule, maintenant. Je n’avais pas fais l’amour depuis plus de deux mois. Je connaissais Arno et ses copains. Ils avaient été corrects et fairplay. Retenter l’aventure ne me déplaisait pas si bien que la proposition d’Arno me séduisit.

Demain, c’est sûr, je serais là à 15 heures.

Stéphanie.