Élise (2Ème Partie)

Elle avait attendu Martin à la gare de sa ville. À cause d’un retard dû à elle-ne-savait quel motif, le train de son amant était arrivé en gare avec dix minutes et quelques de décalage par rapport à l’horaire prévu. Pas grand-chose, dirons-nous… Mais ça a eu pour conséquence de rendre Élise nerveuse alors que c’étaient plutôt la joie et l’excitation qui l’avaient dominée jusqu’à présent. Élise s’était mise sur son trente-et-un car elle était persuadée que Martin serait mignon. Non! Élégant! Elle avait appliqué quelques exercices de sophrologie pour reprendre le dessus. Et elle avait réussi. Elle se détendait à nouveau. Après tout, elle voulait faire tourner la tête de Martin quand il arriverait. Lui faire perdre la tête…

Il faisait beau. Le soleil était de la partie. Il y avait un petit vent, mais c’était trois fois rien. Élise avait sorti le grand jeu pour Martin. Elle avait choisi de se mettre en robe. L’une de ses robes préférées, d’ailleurs. Elle mettait à merveille en valeur la générosité de son corps. Élise avait également misé sur un maquillage subtil. Elle avait décidé de laisser ses cheveux lâchés. Elle portait des talons, pas trop hauts. Ainsi habillée, maquillée et parfumée, ses intentions étaient claires: elle voulait plaire à son amant. Et quand elle l’a vu sortir de la gare et rejoindre le parvis où elle l’attendait, elle a eu chaud tout d’un coup. Il était LÀ. Dans SA ville. Pour ELLE. Il était… beau! Le connaissant de mieux en mieux, elle avait eu l’intime conviction qu’il serait tiré à quatre épingles, comme à son habitude. Et là… Non! Ce n’était pas possible! C’était un rêve? Non! C’était réel. Ils se sont tout de suite reconnus. Parmi les rares photos qu’ils s’étaient échangés, il y avaient eu leurs yeux. Et là… Ils ne se quittaient justement pas des yeux. Voilà. Ils y étaient. Ils se rencontraient EN-FIN…

Ils se sont regardés dans les yeux. Ils ne les baissaient pas. Ils ne cillaient pas, ils ne clignaient pas des yeux.

C’était intense comme moment. C’était électrique. C’était la toute première fois où ils se voyaient. C’était pour de vrai! Ils se sont faits la bise. Un baiser sur la bouche, d’entrée, ça n’aurait peut-être pas été… approprié. À ce stade de leur jour-J, c’était peut-être trop… tôt, pour elle comme pour lui. Mais là, dès ce simple bisou sur la joue, où ils s’étaient dits qu’ils étaient enchantés de se voir, il s’était passé quelque chose. Elle lui souriait. Il lui souriait. Elle, elle ne pouvait pas s’empêcher de le regarder comme s’il était un Dragibus, un Haribo. Un bonbon délicieux. Non… Ce n’était juste… pas… possible, ça. Qui plus est, maintenant… qu’il était là… MAR-TIN… Et là, c’était vrai… Il ne lui tenait pas la main ? Soit. Il avait son mince sac de voyage à la main. Soit. Mais il était LÀ! Il était LÀ pour ELLE! Les hostilités ont été déclenchées, si l’on pouvait dire, lorsqu’elle a adressé un sourire radieux à Martin. Ce sourire, il était on-ne-peut-plus sincère. Il exprimait sa joie de vivre à ce moment-là, le plaisir qu’elle avait d’être avec le jeune homme. Elle a eu chaud quand Martin lui a rendu son sourire. Il était… beau! Son sourire «Colgate», ses dents blanches… Élise était tellement heureuse.



Pendant le trajet, Élise avait mis de la musique. Indochine. C’était son groupe préféré. Elle en était folle et fan. 'Vénus'… 'Savoure le rouge'… 'More'… Le grand secret… Ils s’étaient échangés leurs premiers véritables mots dans la voiture. Ils s’étaient souri. En réalité… Chacun sentait le désir monter dans son corps et dans sa tête. C’était juste une question de temps...

(…)

Arrivés chez elle, elle avait commencé par lui offrir un verre de vin. Ils avaient trinqué et ils s'étaient regardés dans les yeux. Martin avait reposé son verre sur le plan de travail de la cuisine à l'américaine de Élise. Il avait fait un pas vers elle. Il l'avait regardée. Elle avait hoché la tête. Il avait posé ses mains délicatement sur les joues de la femme et il l'avait embrassée tendrement.


(…)

Leurs baisers étaient devenus plus… affamés au fur et à mesure où leur désir éclatait au grand jour. Élise et Martin, malgré la dizaine d'années d'écart qui les séparait, se plaisaient, s'attiraient. Ils prenaient du plaisir à être ensemble. Le temps semblait s'être arrêté. Elle lui avait pris la main et elle l'avait conduit jusqu'à sa chambre. Prise d'un accès de passion, déchaînée, elle s'était jetée sur lui, et, tout en continuant de lui donner des baisers, elle l'avait déshabillé in-té-gra-le-ment. Martin en avait fait de même avec elle. Lui aussi avait été ravagé par le désir et par la sensualité de Élise. Elle était nue, tout entière, rien qu'à lui à l'instant-t…

(...)

Ils s’étaient faits face. Ils s’étaient regardés dans le blanc des yeux. Ça en avait fait d’eux deux: ils ne se quittaient plus du tout des yeux. Malgré la dizaine d’années qui les séparait, ils étaient bien ensemble. Et là, ça avait été un duel de regards qui les avaient unis. Et soudain… Espiègle et coquine comme elle était quand elle se sentait bien en compagnie d’un homme, elle avait eu envie de surprendre Martin. Elle s’était emparée de ses mains, mais doucement. Le jeune guide touristique trentenaire avait baissé les yeux et avait vu ses mains dans celles de Élise. L’instant d’après, il avait planté son regard dans celui de la femme. Ses yeux étaient on-ne-peut-plus brillants. Dilatés. Elle, elle le désirait. Elle avait envie de lui… En fait, Martin n’avait pas conscience de la réalité de la situation: Élise était comme une lionne en cage, une tigresse prête à bondir sur lui…

Elle lui avait souri. Et, en sachant pertinemment que son amant avait un faible particulier pour les poitrines, elle avait continu de prendre ses deux mains dans les siennes et elle les avait délicatement guidées jusqu’à ses seins imposants. C’était la partie de son corps qu’elle aimait le plus. Et, de nouveau, leurs yeux s’étaient posés sur leurs mains jointes, unies.
L’instant d’après, ils s’étaient regardés, souri. Leurs mains doucement posées sur la très forte poitrine blanche, leurs visages s’étaient rapprochés. Leurs yeux s’étaient fermés. Ils s’étaient embrassés. Il n’y avait plus rien d’autre au monde qui comptait. Élise oubliait ses doutes, son manque naturel de confiance. Elle était si bien en compagnie de Martin. SON Martin, désormais. Comme s’il était sa marionnette, elle avait manipulé avec précaution ses doigts pour qu’il lui caresse ses seins ronds. Ça lui faisait un je-ne-sais-quoi… Tout en se pelotant, elle continuait de le regarder et de lui sourire. Elle lui avait adressé un clin d’œil…

(...)

Martin ne se lassait pas de toucher les jolis seins de la quadragénaire. Il les lui caressait, les lui massait. Il les empaumait, les malaxait. Néanmoins, et il était tout simplement comme ça: c’était toujours avec délicatesse, en prenant Élise en compte. Ses mouvements, son langage corporel… Ses yeux, ce qu’elle voulait lui dire… Ses bruits de plaisir, leurs différentes nuances… Il était comme ça, Martin. De plus, et ce même en pleins ébats, il avait en tête leurs nombreux échanges. Il avait beau être fougueux… La force de l’âge ne faisait pas tout. Il la caressait, elle aimait. Elle le regardait, il se doutait qu’elle avait envie de quelque chose. Quand elle l’avait déshabillé, elle avait vu en particulier les deux tétons percés de Martin, à l’horizontale, légèrement inclinés, ce qui leur donnait un effet de symétrie émoustillant. Ça a donné des idées particulièrement chaudes à Élise…

Elle continuait de regarder son amant, un peu comme s’il était un bonbon sucré particulièrement appétissant. Elle a enlevé ses mains de celles de Martin et laissé celui-ci lui caresser ses seins opulents. Elle, elle posait les siennes sur le corps du jeune monsieur. Elle était gourmande, elle voulait se l’approprier, ce corps jeune, beau. Elle était curieuse, elle s’imaginait ce que ce serait quand leurs corps se toucheraient pendant l’amour… Martin était musclé, juste ce qu’il fallait.
Il avait la peau douce. Autant dire que Élise ne s’est pas privée de laisser ses mains parcourir allègrement le corps de cet homme dont elle avait on-ne-peut-plus envie. Ses doigts se sont attardés sur les mamelons roses ornés. Elle les a touchés, titillés. Elle a entendu Martin retenir sa respiration suite à ce contact. L’instant d’après, il poussait un grognement. Il aimait… Élise ne s’est alors pas faite prier. Elle a continué de plus belle son exploration sensuelle. Ce fut alors qu’elle s’est rendue compte que son amant en faisait de même. Elle a pris conscience que ses cuisses étaient écartées et que Martin la masturbait. Elle en a gémi de plaisir…

(…)

Il lui a souri et lui a fait un clin d’œil. Élise avait chaud. Très… chaud. Elle avait la respiration plus courte. Plus sonore, également. Elle était carrément, définitivement bien en compagnie de son nouvel amant. Martin était différent de son ex-mari et des amants qu’elle a pu avoir par le passé! Déjà, il était bien plus jeune qu’elle! Elle n’avait jamais eu d’aventure avec quelqu’un qui ne soit pas de sa génération. Avant, elle n’aurait jamais fait ça! Elle n’aurait pas osé! Mais quand elle a fait la rencontre de Martin et qu’ils ont appris à s’apprivoiser au fur et à mesure, il s’est passé quelque chose dans son corps ET dans sa tête. Un déclic. Elle avait envie de cet homme jeune. Et là, leur différence d’âge n’avait aucune importance. Ils se disaient, se faisaient l’amour. Ils se touchaient, ils se caressaient. Ils se souriaient, ils se disaient des mots doux. C’était juste eux deux, seuls au monde.

Martin avait senti la mouille de Élise sur le bout des doigts, petit à petit. Il n’avait pas besoin qu’elle lui fasse un dessin. Il ne savait que trop bien ce que ça voulait dire… Élise était excitée. Élise avait pris du plaisir quand il l’avait touchée. Leur différence d’âge n’avait définitivement pas d’importance. Quand ils se regardaient, ils avaient du plaisir. Quand ils se touchaient, il n’y avait alors pas de qualificatif. Ou… plus de qualificatifs? Élise et Martin ne se posaient pas de question. Ils n’écoutaient que le désir qui les habitaient, elle comme lui. Martin… avait particulièrement envie de CETTE femme. Ça faisait des mois qu’il la désirait… Et là, ils étaient tout nus, dans sa chambre… Peut-être qu’une occasion comme celle-ci ne se représenterait pas… Martin s’est emparé… délicatement… du bras droit de la femme et l’a détaché de l’étreinte… et du toucher que Élise exerçait. Le poignet de la quadragénaire entre ses mains. L’homme a approché ses lèvres du revers de la main et a déposé un petit baiser dessus. Cette fois, malgré son esprit d’initiative, il ne laisserait pas la femme… faire. Non. Martin prendrait les devants… Il savait ce que Élise aimait. Martin a regardé Élise. Ses yeux étaient on-ne-peut-plus sombres. La quadragénaire avait tout compris…

(…)

Sans même besoin de lui parler, ou alors… entre quatre yeux, à voix basse, Martin a fait s’allonger Élise sur le lit. Élise avait tout compris. Elle avait lu les histoires du jeune homme… Elle savait ce dont ses personnages étaient capables. Elle n’était donc, à priori, pas surprise. L’éclat des yeux de l’homme n’avait aucune équivoque. Martin avait envie de Élise. Ses gestes… Ses regards… Élise le voyait… Martin la touchait, la caressait comme si elle était faite de porcelaine. Ça ne lui déplaisait pas le moins du monde qu’il soit ainsi, avec elle. Néanmoins, elle était curieuse et aimerait goûter aussi au Martin fougueux, celui qui écrit, décrit des ébats particulièrement fougueux dans ses histoires érotiques. Ce qu’elle ne savait pas, c’était précisément ce dont Martin mourait d’envie à l’instant-t…

(…)

Martin vient de lui demander de s’allonger confortablement ET de lui faire confiance. Délicatement, il lui écarte les jambes afin qu’il ait un libre et total accès à sa vulve. Elle est belle. D’un rose… L’homme ne peut que voir que son amante est particulièrement excitée. Plus que de la cyprine, elle mouille du miel. Hormis un joli maillot brésilien, son sexe est épilé. Il est beau. Curieux, Martin passe ses doigts sur les poils. Ils sont doux. Ils sont fins. Pendant qu’il la touche, il la regarde dans la même temps. Il ne sait que trop bien ce qu’il fait. Il ne parle pas. Ou… très peu. En fait, ses yeux sont particulièrement expressifs. Élise les voit bien, ces yeux. Ils lui disent qu’elle est jolie et qu’il a envie d’elle. Elle est émoustillante et il la désire. Élise pousse un soupir. C’est un sentiment de paix intérieure, de plénitude qui s’empare d’elle et qui ne la lâche pas. Sa main gauche se pose doucement sur l’arrière de la tête de son amant. Elle l’invite… Martin la regarde. Il a reçu le message cinq sur cinq. Puis, tout en maintenant les cuisses écartées, il ferme les yeux. Il les rouvre. Lui aussi pousse à présent un soupir. Il pose ses lèvres sur le sexe mouillé. Là. Il la lèche. C’est pour de vrai...

Élise ne pourrait pas être mieux… Il est là, la tête entre ses jambes bien écartées et il lui donne un cunnilingus des plus savoureux. Ça faisait un moment qu’elle n’avait pas fait l’amour. Ça lui manquait… Elle en avait parlé à Martin… En ce qui concernait justement Martin, il avait très bien compris que l’absence de contacts sensuels, charnels, manquait particulièrement à sa nouvelle maîtresse rousse. C’était ainsi qu’il s’était mis à lui créer tout un contexte, petit à petit. C’était ainsi qu’elle s’était mise à lui faire confiance. Et là, nue, allongée sur le dos, Élise est bien. Dé-ten-due. Elle sait que Martin va être comme lors de leurs ébats virtuels. Mais voilà… Là, elle ne se contentera pas de ses doigts, de son plug «rosebud», de son gode, de son vibromasseur en faux cristal ou encore de son «Wand». Elle est avec Martin, et elle compte en profiter tout au long du week-end. En long, en large, en travers. Il la lèche bien.. Ça lui plaît… Qu’il continue…

Il a le coup de langue délicat. Ça faisait un petit moment qu’un homme ne l’avait pas touchée. Et là, non seulement il la touche, mais il lui offre aussi un cunni! Il sait s’y prendre, qui plus est! Élise a chaud! Élise… est chaude. Elle sent le plaisir monter en elle. Les coups de langue la chatouillent, la titillent. Ils sont doux comme des plumes. Elle se cale sur le rythme des caresses. Elle ne contrôle plus rien. Son corps tout entier se met à bouger. Elle frotte sa vulve sur la bouche… Elle aime… Sa respiration n’est plus la même. Élise en vient même à gémir bruyamment. Martin relève un peu la tête et la regarde, les yeux dans les yeux. Il lui sourit et l’embrasse sur l’intérieur de la cuisse. La tête de Élise part en arrière et retombe sur l’oreiller. Martin pose le bout de ses doigts sur la peau trempée et recommence à masturber légèrement la femme. Celle-ci réagit immédiatement: elle pousse un cri. Du bout des doigts, il la caresse. Et l’instant d’après, il tend le bras vers la bouche de Élise. Celle-ci entrouvre les lèvres et suce les doigts de son amant. Elle goûte à sa cyprine…

L’homme a tout loisir de regarder, d’admirer le corps de sa partenaire. Il y prend du plaisir. Elle a des kilos en trop, elle est ronde? Pour Martin, ce n’est pas important. Elle a quarante-cinq ans, elle a quinze ans de plus que lui? Martin s’en fiche, de leur différence d’âge. Ils sont EN-FIN ensemble et ils sont actuellement dans sa chambre. Ils sont allongés sur son lit et ils font l’amour. Ses doigts vont et viennent délicatement entre les lèvres de la femme. Élise les suce et les lèche avidement, goulûment… comme si elle lui faisait une pipe. Et dieu sait que Martin ne sait que trop bien que la fellation, au même titre que les massages, est l’un des péchés mignons de Élise. Il sait que Élise est comme ça, qu’elle aime donner du plaisir à un homme. Mais là, c’est pour le moment tout pour la quadragénaire rousse. Il regarde, lui sourit et retire ses doigts. Il fait en sorte qu’ils descendent ET qu’ils touchent, caressent Élise simultanément.

(…)

Élise est au comble de l’excitation. Elle a définitivement perdu la tête. Son corps et son âme n’appartiennent plus qu’à Martin, c’est aussi simple que ça. Elle s’en remet à lui, complètement. Sans défense, vulnérable, elle ne se pose plus de question et elle se laisse aller. Elle est si bien… Elle n’aurait pas pu rêver mieux, elle se dit. Martin est tellement doux, lent dans les gestes sensuels qu’il fa it. Il est si gentil, ce jeune monsieur. Toujours à son écoute. Elle se redresse et, toujours allongée sur la couette qui est décidément douce, elle s’appuie sur ses coudes. Elle le voit. Il est toujours là, la tête entre ses gambettes on-ne-peut-plus écartées. Elle le regarde. Il a le bout des doigts sur son sexe. Elle sent qu’elle est très clairement mouillée. Les doigts glissent à merveille sur elle. C’est a-gré-a-ble. Il la regarde à son tour et lui embrasse l’intérieur de la cuisse, juste à côté de sa porte du plaisir. Élise tressaille. Gémit. Elle empaume ses beaux gros seins…

(…)

Deux doigts sont en elle. Ils vont et viennent. Elle les sent bien… C’est dé-li-cieux. La langue caresse, lèche son clitoris. Par pitié! C’est un supplice qu’il lui fait subir, se dit-elle! Elle, elle ne peut pas s’empêcher de maintenir ses deux mains fermement sur ses seins particulièrement ronds. Elle se les caresse. C’est tellement… bon, tout ce qu’il fait. Elle aussi, elle aimerait de nouveau s’occuper de lui, lui donner du plaisir… Autant qu’il est en train de lui en offrir… Mais elle connaît Martin… Elle sait que tant qu’elle n’aura pas eu un orgasme, il ne la lâchera pas d’un poil. Façon de parler. Alors même qu’il la lèche et qu’il la doigte, elle repense à cette fameuse nuit où ils avaient fait l’amour intensément, en virtuel. Elle avait eu l’un de ses orgasmes les plus intenses. Une fois qu’elle s’était remise de ses émotions et qu’elle avait retrouvé son second souffle, elle lui avait dit… Elle mourait d’envie de le rencontrer. Aujourd’hui, le désir est devenu réalité. Le plaisir monte en elle. Elle gémit de plus en plus. OH! Elle… va…?

(…)

Élise halète. Martin la regarde et ne la quitte plus des yeux. Il lui laisse le temps de se remettre de ses émotions. À ce moment-là, c’est comme si le temps s’était arrêté. Son corps est couvert de sueur. Où est-elle? Elle regarde tout autour d’elle: dans sa chambre. Avec qui est-elle? Elle n’a pas à chercher midi à quatorze heures. Son amant est resté allongé à plat ventre. Il lui embrasse une nouvelle fois tendrement l’intérieur de sa cuisse. Ça, Élise le voit bien. C’est donc vrai… Il est venu et ils font l’amour...Il est avec elle, dans son lit, et il vient de lui donner un cunnilingus des plus agréables… Il s’y est pris particulièrement bien et elle a joui… En plus d’être un jeune homme adorable, il est un lécheur doué. Elle en prend note… Mais elle n’a pas l’intention d’en rester là. Non… À présent qu’elle a goûté à lui, elle n’est pas rassasiée. Elle a toujours autant envie de lui. Elle le veut désormais en elle…

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