Chute De Roller 4/4

A la troisième ou quatrième reprise où mon sexe arrivait à reprendre l’air, Marielle ou Louise, je ne sais plus attrapa mon sexe et le glissa dans sa bouche. A partir de ce moment, je me suis retrouvé avec les deux filles, que je masturbais toujours, prenant mon sexe en bouche. Un truc de dingue ! Elise ne resta pas en reste et se retourna assez rapidement pour les rejoindre. Elle avait le visage rouge avec les cheveux collés sur son front en sueur.

Les trois nanas m’avalaient à tour de rôle avec des bruits de bêtes fauves s’attaquant à une proie. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’avais la trouille qu’elle me bouffe mon petit engin, mais au fond de moi, je pense que quelques signaux d’alerte s’étaient allumés. Quoi qu’il en soit, elles me donnaient une quantités assez extraordinaire de sensations et ce qui devait arriver, arriva.

Mon corps arriva à puiser dans les quelques réserves cachées en cas de guerre et une éjaculation me libéra de l’excitation extrême qui me submergeait. Une avalanche de spasmes électriques me secoua pendant que mon sexe recrachait le sperme vers les trois filles voraces. Je ne me suis même pas demandé si elles allaient aimer ou non ! De toute façon, rien n’arrêta leur repas autour de mon sexe. J’avais arrêté de caresser les sexes offerts car mon esprit était embrumé par l’excitation et je risquais de leur faire du mal avec des gestes inconsidérés.

Arrgghh, c’était merveilleux comme situation et, encore aujourd’hui, j’en garde un souvenir superbe.

Les filles semblaient se calmer un peu et c’est Marielle qui se releva et me dit :
- « A ton tour maintenant ».
- « Tout ce que tu veux ! »
Euh… Je ne savais pas de quoi elle parlait mais avec ces trois nanas, je ne pouvais m’attendre qu’à un truc de dingue. Marielle alla retrouver les deux autres filles qui s’occupaient toujours à me sucer le sexe. Un petit conciliabule autour de mon membre et les nanas se redressèrent pour changer de position.



Elise ne me regarda pratiquement pas alors que Louise me fixa avec un regard empli de tendresse et je dirais presque d’amour. Elle était en sueur comme les autres et quelques cheveux étaient collés sur son visage. En la regardant, mon cœur jouait du tambourin et je la trouvais vraiment splendide. Il y avait bien son corps nu qui m’attirait mais, à ce moment, j’avais dépassé l’étape des seins arrogants, de la toison attirantes et de son sexe bouillonnant, elle était comme un ange avec une aura l’enveloppant dans une lumière miroitante de douceur infini. En terme plus clair, je devenais amoureux de cette superbe fille. Son visage avait perdu toute l’arrogance que j’avais vu depuis notre première rencontre, elle semblait en paix avec la vie.

Notre contemplation fut vivement stoppée par Marielle qui demanda aux filles de suivre ses directives. Elle s’allongea sur le bord du lit, sur le ventre avec les genoux à terre. Cette position me laissait entrevoir une pénétration par derrière car elle avait les fesses bien cambrées et les genoux suffisamment écartés pour me laisser voir son sexe. Elise se plaça sur Louise, allongée aussi sur le ventre avec les jambes qui suivaient celles de Marielle. Pendant la mise en place, je ne faisais plus attention à Marielle et Elise, seule Louise m’intéressait et elle ne bougeait plus en attendant que Marielle et Elise trouve leur place avec un ou deux coussins. Marielle, qui semblait être la maîtresse femme en définitive, ordonna à Louise de se mettre en place.
Louise alla se placer au dessus d’Elise pour offrir aussi une vue imprenable sur son sexe grâce à sa croupe dressée au dessus de celles d’Elise et Marielle. Marielle me demanda de les lécher toutes les trois maintenant.

Comment vous dire la grande différence entre un site porno et ce que je vivais ? En fait, je crois qu’il n’y en a pas car l’ensemble de la chaleur corporelle, les odeurs, les goûts, les bruits font qu’il est impossible d’imaginer ce que cela peut produire en vrai.
Quand je me suis trouvé devant le spectacle des trois chattes ouvertes devant moi, je ne vous raconte pas l’état d’émerveillement qui m’envahi.
J’adore le sexe féminin et je n’en ai aucune honte. Je trouve le dessin du sexe, les courbes, les détails d’une complexité allant très bien avec la femme. Tout dans cet organe donne plaisir à contemplation et chaque parcelle est concentré de terminaisons nerveuses donnant à la propriétaire un accès vers un monde infini de plaisir.

De ma place, je voyais les trois chattes. Celle de Marielle avec ses lèvres très prononcées qui donnaient une dimension spéciale à son vagin souligné par un rose vif et les quelques poils alentour. Elise avec sa touffe rousse autour de son petit sexe traçant un sillon comme une crevasse géodésique vu du ciel. Louise avec son sexe juste devant moi, ouvert comme un fruit trop mûr et appétissant à souhait. A choisir, c’est le sien que j’aurais choisi sans aucune hésitation.

Avant que les filles ne s’impatientent, je commençais par embrasser chaque vulves offertes. A chaque baiser, la fille propriétaire tendait les fesses et émettait un bruit en fonction du caractère. Je jouais à faire une chose après l’autre en découvrant l’effet que cela faisait sur trois filles différentes. Je m’étonnais de voir les réactions d’après le caractère de la personne et la zone touchée.
La pointe de ma langue touchait les clitoris tendus et les excitait. Chaque fille adorait cela et l’effet immédiat était des frissonnements du bassin et d’autres cris et gémissements.

J’adorais lécher ces jolis minous avec toutes les méthodes possibles. Ma langue se promenait sur toute la longueur de leurs fentes en me glissant entre les lèvres. Je prenais les lèvres dans la bouche et je les aspirais. J’avais envie de passer très rapidement d’un minou à un autre tellement la vision de ses sexes devant moi était excitant. Mes petits baisers devenaient de plus en plus gourmands et je finissais par poser ma bouche sur chaque sexe en ouvrant la bouche et en tirant la langue pour m’enfoncer entre les petites lèvres et titiller les chairs tendres.
A chaque fois que je m’attardais sur une fille, elle gémissait assez fort pour me prouver que j’avais toucher les endroits sensibles et qu’elle adorait cela. Marielle était celle qui avait le plus de cyprine avec ses grosses lèvres et son sexe gonflé. Le sexe d’Elise était le plus petit et je pouvais le couvrir de ma bouche sans aucune difficulté. Celui de Louise était le plus doux et le plus beau. Il était clair que j’adorais de plus en plus cette fille.

La position des filles n’étant pas du plus agréable, elles se relevèrent et me félicitèrent pour ma belle prestation. J’étais assez content de mon travail. Marielle et Elise ne manifestaient pas plus de contentement que cela à part un gros baiser qu’elles me donnèrent sur la bouche. Louise s’approcha de moi et m’enlaça pour m’embrasser. Il y avait dans ces manières beaucoup d’amour et le fait qu’elle me prenne dans les bras semblait loin des scènes de cul que nous faisions depuis quelques heures. Louise glissa sa main vers mon sexe qu’elle attrapa doucement. Elle me chuchota :
- « Je te veux encore en moi… Allonge toi et laisse moi faire »
- « Gourmande va ! Mais moi, j’ai soif… » et c’est vrai que je crevais de soif avec tous ces ébats en file indienne.
- « Va dans la cuisine mais reviens vite »

Je profitais de mon voyage dans la cuisine pour prendre de la distance avec la chambre et les trois amazones. Le plaisir de boire un coup était vraiment plaisant car j’avais dépenser une quantité d’énergie assez effarante. Après deux bons verres d’eau, je retournais dans la chambre. J’étais complètement éreinté et je commençais à vouloir dormir plutôt que de remettre le couvert avec les filles. Elles étaient insatiables avec une puissance sexuelle que je ne pouvais pas soutenir. Comment ces trois petites nanas pouvaient avoir une aussi grande gourmandise de sexe alors qu’elles semblaient presque fragiles sur leurs vélos ?

En arrivant dans la chambre, Marielle et Elise avaient remis le couvert avec un gode que Elise s’efforçait de glisser dans Marielle.
Louise ne participait pas et m’attendait avec patience. Dès mon entrée, elle se leva et alla à ma rencontre. Elle me demanda si ça allait mieux et je lui dis que j’étais vraiment crevé. Elle m’assura que je n’avais plus aucun effort à faire et qu’elle allait s’occuper de tout. Elle ponctua sa phrase avec un doux baiser sur la joue. Cette nana semblait vraiment m’avoir dans la peau.

La suite fut une fin pour moi car Louise m’allongea sur le lit et prit mon sexe en main pour le glisser en elle. Elle était très douce et notre rapport fut d’une très grande sensualité. Louise guidait mon sexe pour se faire du bien. Pendant que mon sexe servait encore au plaisir d’une femme, Marielle se mit au dessus de moi et frotta ses tétons sur mon visage.

Les seins de Marielle se balançaient en fonction des pénétrations effectuée par Elise. Ca m’excitait de voir les grosses gouttes formées par les seins pendus se balancer devant moi. De plus, Louise jouait avec vraiment une très grande douceur avec mon sexe qui commençait à être sensible à force d’avoir jouer toute la soirée. Marielle arrêta son jeu avec ses seins et retourna avec Elise dans un rapport entre filles. Louise en profita pour s’allonger contre moi et, enfin, avoir une position de couple amoureux. Elle m’embrassa sur la joue et sur la bouche. Me glissa au creux de l’oreille un « Je t’aime » suivi d’un gros soupir avant de coller sa tête sur le haut de mon épaule. Ses cheveux me chatouillaient et malgré l’odeur de sueur qui emplissait la chambre, je trouvais son odeur merveilleuse.
Louise prit ma main dans la sienne. Cette fille était extraordinaire et notre situation aurait pu être idyllique dans un autre endroit, seuls.

Alors que le lit était légèrement secoué par les jeux de Marielle et Elise, Louise reprenait sa respiration contre moi. Elle n’était pas allongée contre moi mais lovée. Nos respirations prirent un rythme commun et j’étais bien avec elle dans les bras. Nous étions en train de fusionner dans le plus simple appareil et sans un mot. Il est étrange comment deux êtres peuvent avoir la certitude qu’ils sont fait pour être ensemble. Dans ce moment, j’avais cette certitude que Louise et moi avions la vie à nous. Ce moment était magique et j’aurais voulu qu’il dure éternellement. Sa poitrine contre la mienne, nos jambes croisées et nos mains jointes, voilà l’image qui reste de ce moment car, ensuite, je me suis effondré dans un sommeil qui avait tardé à m’être autorisé.

Avec la lumière sur mes paupières, mon esprit commença doucement à reprendre vie. Toute la chambre semblait empli d’une énorme luminosité. J’étais encore fatigué. Entre ma chute d’hier et la méga partie de jambes en l’air, j’avais la tronche en vrac. J’étais allongé sous un drap avec un corps à côté de moi, blotti en boule contre moi. Je sentais une chevelure sur le haut de mon torse et une respiration très tranquille avec un rythme très lent. Doucement, en ouvrant les yeux, je voyais devant moi un mur ! Juste un mur ! En regardant la chevelure, je reconnu aussitôt celle de Louise. Elle dormait dans la position du fœtus, comme un bébé, recroquevillée au plus près de moi. Adorable chérie qui n’avait pas quitté mon côté durant toute la nuit. En bougeant, je pris Louise dans mes bras et elle s’allongea pour se coller à moi. Elle m’enlaça doucement tout en restant très calme. Nous sommes donc resté dans cette position longtemps et ce corps contre moi me donnait beaucoup de force, comme une pile accrochée à son chargeur. De temps en temps, j’embrassais la chevelure de cette fille merveilleuse. J’avais la sensation qu’à nous deux, nous ne formions qu’un.

Le matin et le corps chaud de Louise contre me moi me donna une belle érection mais j’ai laissé la pression descendre car je ne voulais pas détruire cet instant magique pour une vulgaire histoire de désir sexuel. Je ne savais pas où étaient Marielle et Elise. Elles devaient dormir de l’autre côté du lit. Je me foutais d’elles et j’avais Louise pour moi tout seul, c’était l’essentiel. Mon esprit de plus en plus alerte, je commençais à me demander comment allait se dérouler la suite de cette aventure. Pour le moment, la maison était calme mais après ? Les filles allaient-elles avoir encore le feu dans le corps ou allais-je être obliger de rentrer chez moi à pieds… Euh… En Roller avec mes habits en sang ! J’étais coincé entre deux envies. Celle de fuir avec Louise pour tenter de créer quelque chose ensemble. Celle de profiter de la situation et de baiser jusqu’à la mort. Sans vous cacher mon désir le plus profond, le premier choix m’intéressait au plus haut point.

Derrière moi, ça commença à bouger. Une fille se leva et alla aux toilettes. Je restais immobile au maximum avec l’espoir de me débarrasser des deux autres nanas pour garder Louise qu’avec moi. Après un court moment, une deuxième fille sorti de la chambre et eu la gentillesse de fermer la porte de la chambre. Génial ! J’étais seul avec Louise. Ma petite Louise…Maintenant que nous étions seuls, je pouvais lui caresser la peau douce à ma guise. Juste à l’endroit où ma main se trouvait, et avec un ou deux doigts, je caressais cette belle demoiselle. Louise ne dormait pas car elle me dit :
- « Elles sont enfin parties ! »
- « Ben… Tu ne dors pas ? »
- « Non, ça fait un moment que je suis réveillée mais j’attendais d’être seule avec toi »
- « Tu as bien dormi ? »
- « Ohhh oui ! J’étais morte ! et toi ? »
- « Ouaip ! J’ai dû défoncer une latte du sommier tellement j’ai écrasé ! »
- « Dis donc, tout à l’heure, tu m’as semblé en forme pour un gros câlin où je me trompe ? »
- « Le matin, c’est le porte dau mais je ne voulais pas ment refaire comme hier ! »
- « Tu n’as plus envie de moi ? »
- « Oh si ! Mais avec du respect et des sentiments, pas comme des bêtes ! »
- « C’est gentil d’avoir des considérations de la sorte. Avec les filles, on généralise les mecs comme des obsédés sexuels dénué de sentiment »
- « Avec toi, c’est en train de devenir spécial et je suis loin d’être un mec qui saute sur tout ce qui bouge »
- « Hier, c’était un peu ça quand même ! »
- « Oui, je dois bien l’avouer mais ce n’est pas dans ma nature. Ce que j’ai fais hier correspondait à quelques fantasmes mais en réalité, les seuls vrais plaisirs que j’ai apprécié hier ont été avec toi »
- « … C’est gentil… »
- « C’est sincère »
- « … »
Louise se plaça encore plus contre moi et poussa un grand soupir. Sans le vouloir, mon érection ré-apparu et j’étais gêné de cette réaction non contrôlée. Louise dû sentir la grosseur de mon sexe contre son ventre et elle approcha son bassin du mien pour se frotter. Sans un seul mot, elle releva une jambe et glissa sa main sur mon sexe. En quelques mouvements silencieux et très doux, mon sexe entrait en elle sans aucune brutalité, sans aucune arrière pensée sale ou dégradante. Louise ondula son bassin et nos respirations s’accélérèrent. Cette danse sensuelle me fit exploser au fond du ventre de Louise alors que Louise m’embrassait partout sur le visage. Sa jambe se replia derrière mes fesses et elle s’accrocha à moi pour me garder en elle. Notre étreinte était forte et délicate à la fois. Louise, dans quelques soupirs me dit plusieurs fois « Je t’aime » et je ne pus que lui répéter la même chose. J’avais l’impression d’avoir trouvé mon âme sœur. J’étais tout simplement bien.

Les bruits de la maison devenaient de plus en plus distincts. Après les bols dans la cuisines, ce fut la douche et quelques portes qui s’ouvraient et se fermaient. Je proposais à Louise de bouger mais elle râla en disant qu’elle ne voulait plus bouger tellement elle était bien. Je devenais pragmatique en lui disant que je devais rentrer chez moi pour me changer. Elle acquiesça et se sépara de moi. D’un seul coup, je me retrouvais l’esprit un peu plus alerte et complètement à poil. Alors que Louise attrapait dans un petit placard une culotte et une boite de protège slip pour se rendre un peu plus présentable, je lui dis :
- « Euh… Je suis à poil et je n’ai aucune affaire à me mettre »
- « Je peux te prêter une de mes culottes ! » Dit Louise en riant franchement de ma situation
- « Non, sans rire, mon slip est dans la salle de bain et je n’ai pas envie de me balader chez toi à poil avec Marielle et Elise. »
- « T’inquiètes pas pour elle, elles ne mordent pas ! Tiens, prend mon peignoir, ça cachera l’essentiel »
Elle me tendit un peignoir avec une grande orchidée violette et mauve dans le dos. N’ayant que ça à me mettre, je ne faisais pas le difficile. Louise pouffa en me voyant accoutré de la sorte. Louise étant plus petite que moi, je vous laisse imaginer mon allure avec une robe de chambre qui fermait avec difficulté et qui s’arrêtait bien au dessus des genoux. Une rapide vérification dans la glace de l’armoire me confirma que rien ne dépassait.

Sorti de la chambre, nous avons trouvé Marielle dans la cuisine prenant son petit déjeuné. Un regard se posa sur Louise et moi avec une sorte de colère, ou de gêne. En tout cas, la gêne était pour moi car elle ne décoinça aucun mot, pas même un ‘bonjour’. Louise me demanda ce que je déjeunais et elle me prépara deux tartines avec de la confiture. Elise revint de la salle de bain et eut juste un hochement de la tête comme signe de bienvenue. Marielle se leva et alla dans la salle de bain toujours sans un mot. Avec Louise, nous nous faisions de petits clin d’œil en cachette. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait. La veille, toutes les filles s’étaient montrées, données et m’avaient utilisé pour tous les jeux sexuels qu’elles voulaient faire. Ce matin, c’était la douche froide avec des attitudes assez hostiles. Je sais que les nanas ne sont pas simple à comprendre et j’en avais encore une preuve flagrante devant les yeux.

Après le petit déj’, Louise me remontra la salle de bain en faisant un état des lieus de mes fringues et de mes blessures. Elle me proposa de me remettre de la pommade. Cette proposition nous fit nous regarder avec intensité. Les souvenirs de ses caresses, de notre première conversation et de notre première rencontre charnelle nous fit réagir de la même manière. Une sorte de connivence ou plutôt de complicité existait déjà entre nous. Elle me dit que c’était uniquement pour les blessures et ma réponse fut toute aussi fausse en répondant que cela me paraissait évident. Avant de quitter la salle de bain, Louise m’embrassa d’un long baiser amoureux. Seul pour la deuxième fois dans cette salle de bain, je repensais à la même situation la veille vers la même heure.

24 heures de ma vie et une multitude de choses s’était passée. Une chute assez rude, une femme et moi comme un coup de foudre, l’amour avec trois femmes en même temps, mon cœur qui battait la chamade au contact de Louise et… deux douches pour cadrer tout ça ! Le passage sous le jet d’eau fût assez agréable et je retrouvais figure humaine… Enfin presque car j’étais lacéré de partout et chaque griffure était soulignée par une boursouflure et un rougeoiement à la périphérie. En sortant de la salle de bain, je senti immédiatement qu’il se passait quelque chose. Louise me passa devant sans me regarder. Je mettais ça sur le compte d’une coquetterie quelconque sans vraiment y faire attention. Marielle et Elise étaient toujours dans le même état comme une sorte de mépris, une haine ou je ne sais pas quoi d’autre. Quoi qu’il en soit, les échanges d’hier semblaient être oublié, voire regretté. Je restais donc dans mon coin à essayer de me faire oublier.

Louise sorti de la douche avec l’air soucieuse. Cette fois-ci, je commençais à être inquiet pour Louise car elle avait perdu de sa joie de vivre et du bonheur qui l’inondait depuis notre réveille ensemble. Je voyais bien qu’entre les nanas, il y avait des regards échangés. Louise me proposa avec un sourire de me raccompagner chez moi en voiture. J’acceptais en espérant que je puisse avoir des explications dans la voiture quand nous serions seuls. En quittant l’appart, je réussi à faire la bise à Marielle et Elise qui eurent l’air de faire un grand effort pour l’accepter. Je ne comprendrai jamais comment fonctionne une nana !!!

Dans la voiture de Louise, seuls, je tentais de savoir ce qui n’allait pas. Louise éluda la question et fit mine de rien. Elle résista jusqu’au moment où elle gara sa voiture. Cette fille représentait tout pour moi depuis la veille. Nous semblions être fait l’un pour l’autre. C’était évident ! J’aurais voulu la prendre dans mes bras et l’emmener loin de tous les soucis qui semblaient l’accabler. J’aurais voulu prendre ses soucis. J’aurais voulu trouver les mots pour lui dire à quel point l’amour que j’avais pour elle semblait énorme et près à faire effondrer des montagnes. Malgré tous ces sentiments et les mots qui se bousculaient en moi, je n’arrivais qu’à sortir des idioties sans queue ni tête. Louise m’arrêta et me dit :
- « C’était bien mais nous ne nous reverrons plus ! »
Elle aurait pu me jeter des braises sur le corps que ça aurait eu le même effet. En une fraction de seconde, l’univers que j’élaborais pour elle, pour vivre avec elle, pour être avec elle, pour ne faire qu’un, … tout explosait avec une force destructrice incommensurable.
- « … Pourquoi ? »
- « Ma vie est comme ça »
- « Non, ta vie est ce que tu veux en faire »
- « Je ne veux rien en faire »
Je regardais Louise avec une grande insistance pour comprendre dans ces gestes, ces yeux, ces mots d’où venait le problème.
- « … Mais c’est de la connerie ! »
- « Non, je ne suis pas faite pour vivre avec un homme. C’est tout »
Je commençais à sentir la colère en moi monter.
- « Mais ce matin, dans le lit, nous étions bien… Tu étais bien »
- « Je voulais juste un souvenir. C’est tout »
Je refusais d’y croire. Mon esprit tournait à pleine vitesse pour trouver quoi faire, quoi dire. Mon cœur était serré et j’avais du mal à respirer tellement cette situation était fausse. Il y avait de la tricherie dans tout ça mais je ne savais pas d’où elle provenait. Soudain, je pensais aux deux autres nanas et leurs regards du matin.
- « C’est Marielle et Elise ? »
- « Mais non… On ne se reverra plus jamais. C’est tout »
- « Mais arrêtes avec tes « C’est tout ». Hier, c’est récent, je le sais mais je sens qu’entre nous, il y a quelque chose de fort. S’il te plait, crois-y. »
- « Non, arrête, il n’y a rien. Va t’en s’il te plait et ne viens jamais chez moi. »
Elle me tuait. En moi, c’était le bordel le plus total. La colère et la tristesse dévastaient tout en moi. Je ne comprenais rien. Sans même m’en rendre compte, je chialais et ma vue était brouillée. Je voyais bien qu’elle ne pensait pas ce qu’elle disait mais j’étais bloqué, interdit. J’eu juste la force de lui demander :
- « C’est vraiment ce que tu veux ? »
- « Oui… Va t’en… S’il te plait »
Détruit, je suis descendu de la voiture. Détruit est vraiment le mot car Louise était restée maîtresse d’elle sans laisser une larme qui aurait pût me faire comprendre. Son visage était resté impassible. Avant de refermer la porte de la voiture, j’ai demander une dernière fois si c’était vraiment ce que son cœur voulait. Comme seule réponse, elle me demanda de fermer la portière. Aussitôt la portière fermée, elle démarra sur les chapeaux de roue et sa voiture disparue juste après le tournant. Je restais sur le trottoir, complètement soufflé. Mon allure extérieur correspondait aussi à mon allure intérieur.

Après coup, j’avais une multitude de paroles à dire à Louise. Je refaisais la scène une, dis, mille fois en tentant de simuler toutes les options qui m’étaient données. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sur le trottoir, seul et abandonné. Si une vieille dame ne s’était pas inquiétée de mon état, j’y serais encore. A plusieurs reprises, elle me demanda si j’allais bien. J’ai tourné mon regard vers elle sans vraiment la voir et j’ai marmonné je ne sais quoi avant de me diriger en chaussette avec mes fringues déchirés et ensanglantés, et mes rollers à la main vers mon appart comme un automate.

Toute la journée, j’ai revécu ces 24 heures et les derniers instants avec Louise. Je n’ai rien compris.

J’ai respecté la demande de Louise de ne pas chercher à la revoir. Je passais mon temps à regarder par la fenêtre à chaque voiture qui passait dans la rue. Je m’attendais à la voir venir en courant et se jeter dans mes bras. Très loin du désir de cul, je voulais simplement retrouver Louise et apprendre à la connaître. Je me suis demandé des milliers de fois ce que j’avais fait pour qu’elle décide de ne plus vouloir me revoir. J’ai accusé le monde entier. J’ai attendu patiemment qu’elle réfléchisse et qu’elle revienne. Rien !

J’ai refais du roller avec l’espoir fou de la croiser sur la piste. A chaque fois que je passais à côté du tournant où j’étais tombé, je voyais encore la trace de ma chute et une foule de souvenirs m’obligeait à m’arrêter. Je pleurais comme un gosse sur le bord de la piste. Je priais n’importe quel dieu pour me rendre celle qui aurait du être à mes côtés.

Petit à petit, les ronces reprirent possession du trou sur le bord de piste. La nature effaçait un épisode de ma vie comme si jamais rien ne s’était passé. La joie de vivre m’avait quitté et il n’y avait pas grand chose qui m’amusait. Je cherchais Louise partout sans jamais la reconnaître. Un jour, j’ai craqué et je suis allé à son appart, juste pour savoir que je n’avais pas rêvé. Juste pour la croiser. Juste pour forcer le destin. J’ai attendu trop longtemps pour le faire et je m’en veux encore aujourd’hui. Pourquoi avoir attendu comme un lâche dans mon petit malheur alors que j’aurais du me précipiter chez elle et lui dire qu’elle était tout pour moi dès notre premier regard.

En arrivant en vu de son appart, à pied, je suis devenu transi de peur. Peur de devoir affronter une situation où les mots ne représentent jamais vraiment ce que l’on veut dire. Je me suis battu pour avancer vers l’escalier où Louise avait retiré mes rollers et où j’avais aperçu sa poitrine pour la première fois. Je me suis caché. J’ai surveillé. J’ai espionné. Rien ! Sur les boites aux lettres, pas de Elise, Marielle ou Louise, pas d’infirmière. En trichant pour entrer dans l’immeuble, je suis arrivé sur le palier et j’ai tout de suite vu qu’il y avait des changements. Le paillasson était changé. Le petit logo sur la porte était changé. Le nom suivi de ‘et leur ’ m’achevait.

Chaque jour, je garde espoir que Louise revienne. Je l’attend en m’efforçant de garder son visage en moi. Son absence devient un peu plus supportable mais je sais que Louise pense à moi. Je ne peux pas concevoir que les 24 heures passées ensemble n’ont été qu’un plan cul juste pour utiliser un mec comme gode et le jeter ensuite. Il y avait quelque chose de plus. Quelque chose de fort s’est mis en place et je suis convaincu qu’elle garde en elle mon empreinte.

J’ai fait des recherches sur Internet et j’ai retrouvé son nom dans les anciennes pages jaunes. Un nom et une adresse. J’ai écrit des dizaines de lettres, aucune ne m’est revenu. J’espère que la poste travaille bien et que mes lettres ont atteint leur objectifs. Dans ces lettres, je dis à Louise qu’elle représente mon avenir et que je l’aime. Si seulement elle pouvait en recevoir juste une…

Je ne déménage pas. Elle reviendra.


Signé : Pascal

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