Mon Maître À Dit (Partie Xi Et Fin)

MON MAÎTRE A DIT
(Partie XI)

« Tu sais Eddy ? Si tu veux me baiser…il suffit de le dire ! »
« Ben toi, au moins, t’es direct ! Mais que fais tu de tes attirances sexuelles ? »
« Ce n’est pas parce qu’on n’aime pas la pêche, qu’on ne mange pas de poisson ! »
Je remonte ma main de sa cuisse, à son entre-jambes. Mon pouce dessine de petits cercles appuyés sur son clito gonflé, au travers du string de soie noire.
« Et ton amie Cathy, tu crois qu’elle va apprécier que tu te tapes son homme ? »
Je continu ma progression en délaissant son sexe. Je remonte et masse doucement son ventre de béton avant de glisser sous la nuisette et de malaxer tour à tour ses seins de salope, opulents et fermes.
« Mon amie Cathy n’est pas là ! Et pour ce qu’elle s’occupe de son mari… Piou ! Je suis désolée ! De toute façon, il suffit de ne pas lui dire ! »
« Ca, t’a raison ! D’ailleurs je suis furieux et tu vas payer pour elle, putain ! »
Je quitte précipitamment mon short et je saute à califourchon sur Sylviane, plaçant mes genoux sous ses aisselles. Je me cramponne à sa chevelure pour redresser sa tête, et je me laisse tomber sur elle, en encombrant sa bouche de ma queue qui se dresse à nouveau.
Mon ventre s’écrase sur son front. Je sais qu’à cet instant précis je l’étouffe.
Poussé par je ne sais qu’elle fièvre sadique, je reste ainsi une poignée de secondes avant de me redresser.
Sylviane a les yeux rougis et fait un rictus d’écœurement en toussant et crachant de la salive.
« Rheuu ! Rheuu ! T’es con ou quoi ? Beurck ! En plus ta queue pue la marée ! Merde ! »
« Normal ! Elle a séjourné dans une morue ! Et puis de toute façon, t’aime le poisson, non ? »
Je reprends sa bouche une nouvelle fois, l’étouffant de nouveau.
Je ne sais pas comment, mais d’un coup, je me retrouve à même la moquette, sur le dos et Sylviane assise sur mon ventre, qui me retourne des baffes à n’en pas finir.


« Enculé ! Salop ! Je n’aime pas tes manières ! J’ai fais du judo, je sais me défendre, espèce de détraqué ! »
« Arrête, putain ! Mais arrête ! »
Elle se calme enfin et s’essuie le front de ses mains, avant de lisser ses longs cheveux.
« Qu’est ce qui t’a pris ? Tu m’as fais mal à la gorge et je n’aime pas trop la violence, moi ! »
« Je ne sais pas ! Je crois devenir fou ! Je ne reconnais plus ma vie. Cathy partie, moi, qui m’enfuis… »
« Qui t’enfuis ? Explique-toi ! Qu’est ce que tu veux dire ? »
« Rien ! Je pars, c’est tout ! »
« Mais partir où ? »
« La question n’est pas vraiment où, mais plutôt avec qui ! »
« Hummm ! Et elle s’appelle comment cette …qui ? »
« Sabrina. Une jeune fille exquise. »
« Sabrina. Sabrina. J’ai connu une Sabrina qui… »
« Laisse tomber ! De toute façon, ça ne te regarde pas. Assis toi sur mon nœud ! Dans l’immédiat, il n’y a que ça qui devrait t’occuper l’esprit, salope ! »
Elle fait semblant de me donner un nouveau coup et s’empale doucement sur mon membre.
Si je vais et viens en Sylviane, mon esprit est avec Sabrina. Le simple fait de penser à elle m’excite terriblement et c’est son prénom que je crie, lorsque je jouis.
« Ha ben merci ! Ca fait plaisir ! Enfoiré ! »
« Oups ! Désolé, vraiment. Bon, je vais me coucher, je pars de bonne heure demain. Je te laisserai de l’argent sur la table. Ne t’inquiète pas, Cathy devrait arriver. »

A la demande de Sabrina, nous prenons ma voiture pour rejoindre le cap d’Agde.
Au début, j’ai pensé que c’était sans doute par économie, mais je comprendrais très vite que c’est par goût de l’aventure.
Elle est à l’heure et arrive avec un gros sac à dos. Je reconnais le petit short qu’elle portait, le jour ou elle est venue régler la console d’Amandine. Elle a également noué une chemise juste sous ses seins, laissant ainsi exposé son joli petit ventre. Sa poitrine est également à l’honneur, car aucun bouton ne permet au tissu de les recouvrir.

Sexy et désirable, elle s’installe près de moi, après avoir jeté son sac sur la banquette arrière.
Nous échangeons un long et passionné baiser. Puis, après avoir posé une main sur mes attributs et avoir constaté que je bandais comme un cerf…
« Allez ! Je crois qu’il est temps de prendre la route ! Hihihi ! »
Nous roulons depuis plus d‘une heure. Pas toujours facile de rester concentré lorsqu’elle croise ou décroise ses jambes. Mes yeux sont attirés par ses cuisses brunies par le soleil de saint Raphaël.
« Je connais bien ce tronçon d’autoroute. Je vais au cap d’Agde depuis six ans. »
« Au camp de naturisme ? »
« Hihihi ! Non, pas besoin de ça ! Je connais des tas de petits coins, ou l’on fait des rencontres plutôt intéressantes. »
« Avec un physique comme le tien, ça ne doit pas être difficile, c’est certain ! »
Elle m’indique une aire d’autoroute et me demande de m’y arrêter. C’est un parking sans station d’essence. Juste quelques tables de pique-nique et des toilettes. C’est bien entretenu, ombragé, agréable.
« Je vais te faire un aveu. J’adore ce genre d’endroit. J’aime y traîner. J’ignore pourquoi, mais je me sens comme attirée. Il m’arrive de prendre l’autoroute, juste pour y venir. »
« Ouai ! Ouai ! Ce ne serrait pas les types qui y rodent qui t’attirent comme ça ? »
Elle descend de la voiture et court aux toilettes, mais trop tard ! Je l’ai vu rougir.
Je l’attends depuis un petit moment et ne la voyant pas revenir, je vais la chercher.
Je n’ose pas entrer dans les toilettes femmes. Mais au moment où je m’apprête à l’appeler, des voix me parviennent de chez les hommes.
« Alors ? Petite coquine ! Tu aimes regarder les hommes pisser ? »
Ce n’est pas vrai ! Elle n’a tout de même pas… ?
Je m’arrête à la porte de la salle des pissotières. Je la vois de trois quart. Elle n’a pas remarqué mon arrivé.
Deux types sont en train d’uriner. Celui qui lui parle est le plus proche d’elle.

Sabrina, a déboutonné son short et a glissé une main à l’intérieur. Elle se masturbe en regardant les types. Son autre main malaxe sa poitrine qu’elle a prit soin d’extraire de sa chemise.
Comme si cela ne suffisait pas, elle mord ses lèvres en gémissant et fléchit ses jambes en mouvements lents et réguliers.
Le premier type, un gaillard costaud d’une cinquantaine d’année, style représentant de commerce, secoue sa queue et se tourne vers elle. Le salop bande fort. Le spectacle que lui offre Sabrina, le met dans tous ses états.
« T’as vu ma queue ? Elle est belle, non ? T’as quel âge ? Dix huit, pas plus, hein ? T’as pas du en voir beaucoup, d’aussi belle, non ? T’es pas bavarde toi ! Tu préfères l’action, hein ? »
Il s’approche lentement d’elle tout en appuyant sur la base de son sexe, pour qu’il semble encore plus long.
« Tiens ! Touche-la ! Prends-la dans ta main ! N’ai pas peur, elle te mordra pas, tu sais ! »
Je vois la jeune fille se servir de son physique de gamine, pour retourner le cerveau de cet homme.
Elle joue le feu et la glace, la provocation et la timidité. Le type est persuadé qu’elle a dix huit ans. Peut être même, pense t’il moins, sans s’interroger sur le fait qu’elle soit seule, d’ailleurs.
Il s’en fou. Il tombe dans une spirale de perversion qu’il ne contrôle plus vraiment.
La jeune fille nargue et provoque sans équivoque. Il ne peut pas sortir des toilettes comme si de rien n’était. Il le regretterait sans doute, toute sa vie !
Sabrina, à fond dans son rôle de vierge effarouchée, tend sa main timidement et empoigne le membre.
« Hummm ! Ta main est douce, salope ! Elle te plaît ma queue ? Tu sens comme elle est dure pour toi ? Viens là, p’tite putain ! »
Il se colle à elle et glisse ses mains dans le petit short, pour saisir son petit cul à pleines mains.
Il se frotte à elle tout en lui léchant le cou et l’oreille, comme un porc.
Le deuxième homme, plus discret, plus surprit aussi de tomber dans cet excès de luxure, alors qu’il ne venait que pour se soulager, s’approche à son tour.

Il parvient à glisser une main entre les deux corps et à défaire le nœud de la chemise de Sabrina. Il lui palpe les seins, comme il peut, le représentant ne lui laissant guère d’espace.
Alors, comme pour se rendre utile, il entreprend de descendre le short jusqu’au sol et de faire passer les pieds de la jeune fille par dessus, l’un après l’autre, afin de lui ôter complètement.
La voir ainsi nue dans ces chiottes, m’inquiète quelque peu. Je sors pour voir si personne d’autre n’est arrivé. Sur le parking, seules, nos trois voitures.
Rassuré, je regagne mon poste d’observation.
Le discret, adossé au mur, est cambré, pantalon baissé et se fait sucer par la jeune fille, elle-même prise par le représentant qui va et vient en elle comme un forcené.
Plus petit qu’elle, il est sur la pointe des pieds et s’agrippe à son bassin, coudes en l’air. Il a l’air ridicule, mais Sabrina semble prendre un pied terrible.
Le discret, jouit le premier.
« Ho oui ! Je viens ! Ho oui ! Buvez tout ! C’est bon ! Haaa ! »
À peine terminé, il remonte son pantalon et s’enfuit comme un voleur. Il vient sûrement de vivre l’aventure sexuelle la plus délirante de sa triste vie. J’en suis sur. A moins qu’il n’ait eu peur que la jeune fille ne lui demande de l’argent. Pauvre homme !
N’y tenant plus, je saute sur la place qui vient de se libérer. En m’apercevant, Sabrina me fait un large sourire.
Le représentant, baise comme il achèterait sa baguette de pain, à la différence qu’il transpire toutes les toxines de son corps gras.
« Enchanté ! Moi, c’est Robert ! »
Le con, me tend la main au dessus du dos de Sabrina. Endroit et situation super classe, pour faire connaissance.
Ma belle, n’en pouvant plus d’autant de conneries, explose de rire.
Ce n’est pas du goût du gros, qui lui assène une grosse claque sur le cuissot.
« Rigole pas, toi, putain ! Et suce mon nouveau pote ! »
Sachant que nous en rirons tout à l’heure, j’empoigne la chevelure de Sabrina et je joue le jeu.
« Il a raison ! Qu’est ce que ça veut dire ça ! Salope ! Bouffe mon dard, chienne immonde ! Enchanté, moi c’est Roger ! »
La malheureuse manque de s’ tant elle rigole.
« Tu viens souvent Roger ? Moi, oui ! Je sais qu’il y a souvent des petites salopes, comme celle la, qui viennent se faire tirer ici. D’ailleurs, je me demande si je n’ai pas déjà sauté celle ci ! »
J’étouffe les rires de Sabrina avec ma queue. Je sens qu’elle en pleure.
« Ha non, Robert ! Nous c’est la première fois que nous venons ici. »
« Pourquoi tu dis, nous ? »
« Ben ! Moi et Félicie ! La nana que tu baises…c’est ma nièce ! Ma nièce Félicie ! »
Sabrina pousse un long cri qui fait vibrer ma queue, puis…
« La salope ! Je ne le crois pas ! Elle me pisse dessus ! Regarde Roger ! Elle me pisse dessus, ta salope de nièce ! »
Je craque à mon tour et je me laisse glisser le long du mur, à me retrouver assis au sol, me tenant le ventre tant il me fait mal.
Voilà longtemps que je n’ai pas autant rigolé.
Le type ferme son froc trempé d’urine et sort en nous insultant.
« Bande de cons ! Vous êtes deux beaux enculés, toi et ta putain de nièce ! Allez-vous faire foutre, connards ! Ce n’est pas vrai ça ! Elle a bousillé mon pantalon ! Merde ! »
Sabrina, toujours penchée, se cramponne à mes épaules. Elle pleure à grosses larmes, de la bêtise de cet homme.
Puis elle tombe à genoux, à califourchon sur moi.
Nos regards se croisent et une émotion intense envahit mon cœur.
Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres, l’un de l’autre.
Son regard clair plonge dans le mien et je m’y noie.
Nos rires cessent d’un coup, laissant place à un trouble étrange. Elle se soulève doucement, frottant son corps au mien. Elle penche la tête pour prendre mes lèvres et ne plus les lâcher.
Nos respirations se mélanges et deviennent plus rapides, chaudes.
Puis, lentement, elle se laisse s’empaler sur mon membre que je n’ai jamais connu si impatient de retrouver la douce chaleur d’un vagin détrempé d’envie.
Elle ondule sur moi. Elle dessine des cercles et des huit autour de ma queue, en bougeant ses hanches comme une danseuse tahitienne.
J’aimerais que cet instant ne se termine jamais. Je fais abstraction totale de l’endroit ou nous nous trouvons. Nous pourrions tout aussi bien, être dans une forêt ou au fond d’un lit douillet.
« Hummm ! Tu vas me rendre folle ! Je crois que je vais mourir ! Hummm ! »
« Haaa ! J’ai la même sensation ! Humm ! Alors nous mourrons ensemble ! Hummm ! Haaaa ! »
Je sens la lave bouillonnante remonter tout le long de ma colonne de chair.
Lorsque j’éjacule, Sabrina se jette en arrière et agrippe mes mollets. Elle fait encore des mouvements, contractant son ventre et son vagin, pour mieux m’apprécier. Je vois mon sexe, prisonnier du sien, aller et venir dans ses derniers soubresauts.
Puis, il s’échappe et se couche sur la cuisse de la belle, libérant une dernière goutte de liqueur.
La chaude et accueillante fente, déborde et laisse échapper mon foutre qui coule sur mes testicules.
La belle se redresse et nous nous enlaçons de nouveaux. Elle bouge encore et encore, lentement, doucement, comme pour sceller, de nos deux jus, ce moment d’extase.

Je l’attends dans la voiture, le temps qu’elle se rafraîchisse et se refasse une beauté
L’aire est déserte. Etonnant pour cette période.
Elle revient enfin mais, m’empêche de démarrer.
« Non ! Attends ! Tu sais, depuis que je vais au cap d’Agde, je m’y suis toujours rendu en voiture. Mon rêve aurait été de faire un bout de chemin en auto-stop. Ca te dérange si… ? »
Cette fille déborde d’imagination et n’est jamais rassasiée, semble t’il.
« Heuu ! Non, bien sur ! Vas et je te suivrais de près pour te récupérer. »
Elle se penche vers moi et me donne un petit baiser.
« Humm ! Tu es un amour ! »
Elle saute de la voiture, prend son sac à dos et part s’installer sur le bord du parking, un peu plus loin.
Je la vois renouer sa chemise sous ses seins et défaire le premier bouton de son short pour qu’il soit légèrement entrebâillé sur son bas-ventre, juste au dessus de sa toison brune.
Puis, l’attente commence. Un quart d’heure…une demi-heure.
Une voiture surgit enfin, et stationne juste devant elle. Deux jeunes hommes en descendent.
Je les vois discuter. Trop loin, je n’entends rien de ce qui se dit.
Les gars se rendent aux toilettes à tour de rôle, puis embarque la belle, après avoir jeté son sac dans le coffre.
Elle s’est installée près du conducteur et l’autre type, derrière celui-ci.
Ils démarrent et je les suis. Je reste derrière eux, respectant la distance de sécurité, mais je les distingue très bien.
Durant plusieurs kilomètres, je les vois discuter. Sabrina se retourne souvent pour adresser la parole au passager arrière.
Soudain, les choses se précisent. Sabrina se penche vers le conducteur et pose sa tête sur son épaule. Et puis, plus rien. Elle n’est plus visible.
J’aperçois le passager se pencher entre les deux sièges. Je l’imagine caressant le cul de la belle, alors qu’elle suce le conducteur.
Cinq minutes plus tard, elle refait surface, discute un peu et se glisse à l’arrière en passant par-dessus son siège.
A son tour, le passager a le plaisir de découvrir la douce caresse de la bouche de Sabrina.
Puis les choses iront plus loin. Je la vois se faire prendre en levrette sur la banquette. Il me semble même qu’elle m’envois un petit signe de la main, discrètement.
Une heure plus tard, les garçons la déposent à la dernière aire d’autoroute avant le péage et reprennent leur route, après lui avoir donné un dernier et langoureux baiser.
Elle me rejoint, rayonnante de bonheur.
« C’était génial ! Quel pied ! C’était….Hummmmm ! »
Je n’en saurais pas plus et nous repartons.

Elle loue un petit studio, pas très grand, mais sympa avec vue sur la mer. Nous sommes vite installés et nous finissons la journée devant un beau plateau de fruits de mer.
Tout ceci peut paraître idyllique, mais c’est sans compter avec le drame qui va se jouer le lendemain en fin d’après midi.
Nous avons fait l’amour plusieurs fois dans la nuit, et nous nous sommes reposés toute la matinée.
Une salade composée plus tard, nous voici sur la plage pour une longue séance de bronzette et quelques brasses.
Dix neuf heures. La chaleur est moins forte et un vent frais nous arrive du large.
« Je t’avais parlé de petits coins sympa. Venez, je vais te montrer. »
Nous marchons un petit quart d’heure le long de la plage avant qu’elle ne m’entraîne dans de petites dunes.
Nous croisons plusieurs hommes. Ils semblent très intéressés par notre couple. Certains n’hésitent pas à porter une main vicelarde à leurs maillots de bain.
Sabrina choisi un petit endroit, enfoncé dans le sable. On dirait un petit nid. Elle y installe nos deux serviettes et m’invite à m’allonger.
Sitôt dit, sitôt fait et très vite je me retrouve presque couché sur elle. Le haut de son maillot saute et je caresse ses seins et son ventre, toujours avec le même plaisir.
Une dizaine d’hommes se sont installés tout autour de nous et cette fois, le sexe à la main, se masturbant lentement, en contemplant le corps gracile de Sabrina.
« Tu veux leurs montrer plus ? »
« Ho oui ! Non seulement leurs montrer, mais leurs offrir ! »
Je défais les deux petits nœuds qui retiennent son slip de bain, et la voilà nue.
Je me couche sur elle et commence à la baiser, simplement, en missionnaire.
Les hommes s’approchent et nous regardent faire, bien sagement.
Mais à peine ai je jouis, et que je me glisse de coté, qu’ils se penchent sur Sabrina pour la caresser, l’embrasser ou encore la sucer, bien que souillée.
C’est une gentille pagaille qui semble bien plaire à Sabrina. Elle att un sexe au hasard pour le sucer et en caresse deux autres.
Son sac est emporté et renversé par des dizaines de pieds qui ne lui prêtent pas attention.
Trousse de maquillage, papiers, divers objets gisent sur le sable, au risque d’être enfouit.
Je m’empresse de les ramasser.
Son porte feuilles c’est ouvert.
Mon sang se glace.
Une carte de visite est apparente. Sur celle-ci, je remarque un sigle que je connais bien.
.SJ.
Je suis secoué. Je ne comprends pas comment la carte de visite de Sir Jefferson, à bien pu atterrir dans le sac de Sabrina.
Je la regarde. J’aperçois son visage entre les cuisses d’hommes à genoux, au dessus d’elle.
Elle a vu aussi. Elle a vu ma mine défaite et la carte dans ma main.
Pourtant sollicitée, caressée, prise par un beau black, son visage reste fermé, sans expression. Il me semble même, apercevoir une larme.
Il est évident que cette fille me cache quelque chose. Il est évident qu’elle a des révélations à me faire.
Abasourdi, je m’éloigne du groupe pour me retrouver seul. Je m’écroule sur le sable, cherchant des réponses.
Elle a du calmer les ardeurs des hommes, car elle arrive presque instantanément derrière moi, encore nue, son sac à la main.
Elle enfile son maillot de bain et s’agenouille face à moi.
« Je t’écoute ! Qui es tu ? »
« Ne soyez pas fâché après moi. Vous savez, j’apprécie beaucoup et sincèrement votre compagnie. »
« Arrête tes blablas ! Qui es tu ? D’ou connais-tu Jefferson ? Quel est le lien avec moi ? »
Elle éclate en sanglots.
« Je ne voulais pas le faire, mais il m’aurait puni ! »
« Qui ? Jefferson ? »
« Oui ! La veille de votre départ, votre voisine a entendu une dispute entre vous et votre épouse. Je la connais, c’est une soumise comme moi… »
Je comprends maintenant pourquoi le prénom de Sabrina disait quelque chose à Sylviane.
« …Elle s’est empressée de téléphoner à Sir Jefferson pour lui dire… »
La salope ! Elle m’a joué la comédie ! Elle n’ignorait pas que Cathy n’était pas là !
« … Il m’a convoqué et m’a donné pour mission de vous distraire, pendant qu’il emmènerait votre femme à Venise. Je suis partie en même temps que vous et je vous ai suivi jusqu’à saint Raphaël. »
« En mission ! Je n’étais qu’une mission ? Tout ceci n’était que du bluff ? Une mise en scène, destinée à me faire oublier le départ de ma femme ? »
« Non ! Non ! J’étais sincère quand je disais que j’étais bien avec vous ! Je ne pouvais pas prévoir être si proche de vous ! »
Nous retournons au studio, sans un mot. Sabrina pleure tout ce qu’elle peut. Je ramasse mes affaires.
« Encore une question ! Le téléphone ? »
« C’est une technique d’approche que Sir Jefferson m’a enseigné. Il m’a fourni le téléphone et la fausse carte commerciale. »
« J’espère au moins que tu n’a pas seize ans ? »
« Non ! Non ! Je viens d’avoir vingt ans. »
« Mais comment connais tu Saint Raphaël et le cap d’Agde ? »
« C’est le hasard ! J’ai grandi à Saint Raphaël et je passe mes vacances à Agde. »
« Pfffff ! Je pars. Tu pourras toujours rentrer en stop ! Tu aimes ça. »
Je prends la route et roule toute la nuit.
Je fini mes vacances chez Michel. Je lui ai fait jurer de ne rien dire de ma présence chez lui.
Puis, j’ai repris le travail.
J’ai bien du mal à me concentrer sur ce que je fais. Je pense trop. Je pense à Cathy. Je pense au mal qu’on c’est fait. Je pense à toute cette aventure démente. Je pense, toute une semaine. Puis, n’y tenant plus…
« Allo, Cathy ? Tu crois que ma clef fonctionne encore ? »
« Bien sur, imbécile ! Je n’ai pas changé la serrure. Arrive vite ! Je t’attends ! »
Une demi-heure plus tard, je tourne ma clef dans la serrure de notre appartement.
Nous passerons la nuit à faire l’amour et à discuter.
« Alors ? Tu lui as rendu sa bague ? »
« Oui, mais pas à lui. Je n’ai pas voulu le revoir. Je savais qu’en me présentant devant lui, je craquerais de nouveau et que j’accepterais de rester sa soumise. C’est ainsi. Ne m’en veux pas.»
Nous reprenons le cours de notre vie, avec toutefois quelques écarts. Ainsi, le vendredi ou parfois même le vendredi et le samedi, nous confions Amandine à cette traîtresse de Sylviane, et nous recevons des internautes, totalement inconnus.
Parfois un, parfois cinq, selon notre humeur.
Cathy, aime les recevoir courte et peu vêtue, montée sur des chaussures à très hauts talons.
Moi, pour ma part, j’apprécie de rester à l’écart et de les regarder user et r d’elle.
Parfois, il y a peu de mots, les règles étant déjà établies.
Ils viennent, utilisent Cathy à leurs convenances et pour la durée qu’ils souhaitent, puis s’en vont.
Nous avons ainsi, retrouvé un équilibre certain.
Un samedi soir, on sonne à la porte, alors que nous nous préparions à faire l’amour, juste nous deux, pour une fois.
« Reste bien bandé mon chéri. Le temps d’envoyer promener ce gêneur et je reviens m’empaler tout de suite. »
Elle couvre son corps dénudé d’un peignoir de soie et disparaît de la chambre.
Je me caresse lentement pour garder mon membre raide. J’ai terriblement envie d’elle.
Les minutes passent, mais elle tarde à revenir.
Inquiet, je me lève et me rends dans l’entrée.
La première chose que je vois, c’est Cathy, nue, pendue au cou d’un homme. Elle l’embrasse avec une fougue que je ne lui connaissais pas. A ses pieds, le peignoir de soie.
« Cathy ? Qu’est ce que…»
Comme une fautive, elle se jette dans un coin, mains dans le dos, tête baissée.
L’homme se tourne vers moi.
« Bonjour cocu ! Je rapporte la bague de Léna. Sans doute, l’aura t’elle égarée, par inadvertance. »
« Vous ? Jefferson ? »
« Sir Jefferson, chéri ! Sir Jefferson ! »

FIN

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