La Cabine Téléphonique

Mon maître m’avait gardée toute la soirée à genoux à ses pieds. Parfois, il se penchait pour me pincer ou frapper un sein, mais rien de plus. Sans même me parler. Les yeux bandés, je le sentais bouger, et chaque fois j’attendais un contact, une caresse, et cette attente tendue, parfois exaucée, commençait à me donner très chaud… Il finit par se lever et me parler

— Nathalie, va t’habiller. Prends ce que tu veux dans le placard verrouillé.

C’est dans le placard verrouillé que mon maître range tout ce qui a trait à nos jeux ou notre mode de vie domestique. Il est verrouillé pour que des visiteurs ou la femme de ménage ne trouvent pas par hasard des objets ou accessoires qui pourraient être difficiles à expliquer. Quant aux vêtements qui s’y trouvent… eh bien, ce n’est pas exactement ce que ma mère porterait pour aller à l’église, mais c’est tout l’intérêt, bien sûr. Ça va beaucoup vous étonner, mais on n’y trouve pas la queue d’un sous-vêtement, dans ce placard.

Il me libéra de mon bandeau, et m’autorisa à me lever. J’allai au placard et choisis une tenue. Je savais à quel point il était inutile de préserver ma pudeur, aussi pris-je une paire de bas noirs portant l’inscription « Putain » (après les avoir vus en anglais dans un magasin en ligne, mon maître m’en a fait faire quelques paires en français, « pour aider à la compréhension »), un porte-jarretelles noir, une mini-jupe noire à boutons qui pouvait s’ouvrir en entier, et un petit gilet façon chinois. Très serré, il me remontait les seins, et me donnait un décolleté plus généreux que d’habitude. Après avoir arrangé ma laisse pour qu’elle pende sur mes seins, je retournai auprès de mon maître, dans le salon. En chemin, j’enfilai des chaussures à talon, avec une large lanière sur la cheville, qui me donne la même sensation que si je portais mes entraves de cheville. J’entrai dans le salon à quatre pattes, pour m’arrêter aux pieds de mon maître.

— Tu sais, ma chienne, j’aime bien te laisser choisir ta propre tenue.

C’est comme si tu te punissais toi-même. Ça me plait bien… J’ai une idée amusante pour ce soir. Près de la porte, tu vas trouver un sac à dos. Prends-le, sors et va dans la cabine téléphonique, sur le trottoir d’en face. Une fois là, entre et appelle-moi. Ne regarde pas dans le sac.

J’étais surprise. Et un peu inquiète. Mon maître ne venait pas avec moi ? Je savais qu’on voyait la cabine téléphonique depuis notre salon, donc…

Je me levai et obéis. Il faisait bon dehors, je n’avais pas besoin de manteau, et je me prenais à regretter les bas que j’avais choisis. Comme mon maître l’avait dit, je m’infligeais cette humiliation moi-même – sortir en pleine nuit, identifiée par mes propres vêtements comme une putain !

Il était à peine minuit, et je croisai quelques personnes. Le premier homme ne réagit pas, mais le deuxième sourit et me regarda sans aucune gêne, des pieds à la tête.

— Au moins vous assumez.

Il ne s’arrêta pas et n’attendit pas de réponse. Je sentis mes genoux trembler un peu, mais cette honte éphémère m’envoya une onde de chaleur dans le ventre.

Dans la cabine téléphonique, je posai le sac sur la petite tablette, et fermai la porte. C’était une de celles en accordéon, articulée au milieu. Après la rue peu éclairée, la lumière de la cabine me paraissait très forte. Je fermai la porte et appelai la maison. Mon maître répondit rapidement.

— Bonne chienne, me dit-il avec un sourire. Ce soir, tu vas te donner en spectacle. En général, je suis avec toi, et le fait que tu sois tenue en laisse montre clairement que quelqu’un prend les décisions à ta place. Mais ce soir, je suis invisible. C’est toi qui te conduiras en chienne, par ce que tu en as envie, du moins en apparence. Déboutonne la moitié de ta jupe, à partir du bas.

J’obéis. Avec les boutons placés devant, ça ne couvrait même pas mes lèvres.

— Tourne-toi vers moi. Je veux te voir faire ton numéro.

Je me mis face à la fenêtre de notre salon, sans pour autant voir mon maître – il avait éteint la lumière, ne voulait pas qu’on puisse le voir.
Tandis que moi, dans ma petite cabine de verre au milieu de la rue noire, j’étais sans doute visible pour n’importe qui aux alentours.

— Très bien. Maintenant, enfonce un doigt dans ta chatte.

J’obéis.

— Un autre. Encore un.

Je me penchai un peu en avant pour glisser un troisième doigt dans mon sexe.

— Masturbe-toi comme ça un moment.

J’obéis, de plus en plus vite, exposée et excitée par ce piédestal virtuel sur lequel mon maître m’exhibait. J’avais le souffle court quand mon maître m’ordonna de m’arrêter. Avec un gémissement bas, je retirai mes doigts et attendis.

— Ouvre ton gilet et essuie tes doigts sur tes seins.

J’obtempérai sans lâcher le combiné. Je sentis mon humidité contre mes seins, qui durcirent encore un peu.

— Bien. Maintenant, retire le gilet.

Je le fis glisser de mes épaules, puis passai le téléphone d’une main à l’autre pour le laisser tomber par terre.

— Pince-toi les tétons. L’un après l’autre.

Ils étaient déjà durs, faciles à saisir. Je pinçai et tirai celui de droite, puis de gauche. Face à notre fenêtre, debout le regard tendu, j’en oubliais presque où je me trouvais. J’avais l’impression de voir mon maître, de le regarder en face, abandonné et obéissante comme je me voulais toujours. L’entendre sans le voir donnait à cette situation un air de rêve, et cela me faisait un effet certain.

— Recommence. Plus fort.

Je poussai un grognement de douleur excitée, mais ne faiblis pas pour autant.

— Tu mouilles, ma putain ?

— Oui maître, je sens que je suis humide.

— Très bien. Maintenant, regarde dans le sac.

J’y trouvai un gode, assez gros, avec une ventouse à la base. Il devait bien faire 25 cm de long, pour 5 de large, et comportait mêmes des testicules, à l’échelle. Bien sûr, je compris tout de suite ce que mon maître allait me demander.


— Colle la ventouse contre une des vitres.

Je l’appuyai en place, et entendis un petit « plop » quand la ventouse se fixa.

— Gentille chienne. Maintenant, penche-toi et prends-le dans ta gorge. Je veux te voir avec ces couilles contre les lèvres.

Je savais que je n’en serais pas capable. C’était trop gros, trop long. Mon maître devait le savoir aussi, mais il voulait que j’essaie tout de même. Je me mis à genoux, et commençai à sucer le gode. D’abord le gland, puis toute la longueur, avec de plus en plus d’énergie. Le cordon du téléphone était juste assez long pour que je le garde contre l’oreille, et mon maître devait entendre tous les bruits de succion. Il me murmura :

— C’est très bien. Tu es bien dressée, ma chienne. Maintenant empale ta gorge. Je veux t’entendre sur ce gode, ma putain.

J’essayai d’ouvrir ma gorge, parvins à faire rentrer le gland presque en entier, et le gardai là aussi longtemps que je pus. À bout de souffle, je reculai, puis repris le gode dans ma gorge plusieurs fois, aussi longtemps que possible. Mon maître me répétait de l’avaler, de sentir cette queue dans ma gorge, de le sentir me prendre la bouche, et toutes ces sortes de choses. Le ton de sa voix, la lumière dans la cabine qui occultait presque la rue au dehors, me donnaient l’impression de flotter, d’être sur une île, coupée de tout sauf de la voix à mon oreille et du sexe en latex dans ma bouche.

Mon maître me dit de m’arrêter et de retirer ma jupe. Je me levai et le fis. Ce n’est qu’alors que je remarquai un homme juste à l’extérieur de la cabine. Il s’était trouvé derrière moi pendant que je suçais le gode. À présent, j’étais nue devant lui dans mes bas « putain », jupe à la main.

— Ce n’est rien, putain, ne fais pas attention. Je veux que tu sois exposée, et tu ne dois avoir aucune honte ou pudeur. La pudeur, c’est bon pour les gens convenables. Toi, tu es un animal dressé à obéir à ma queue.
Souris-lui. Regarde-le dans les yeux, putain.

Je levai le visage et croisai le regard de l’inconnu. Il me regardait avec une sorte d’appétit incrédule, comme s’il venait de mettre dans un film pornographique rien que pour lui.

— Et maintenant, baise-toi sur le gode. Penche-toi et baise-toi. Regarde ton spectateur dans les yeux autant que tu pourras.

Le frisson dans mon ventre était presque orgasmique. La peur, la honte, l’excitation, c’était tout ça, et la conscience que mon maître me regardait, quelque part, et qu’il appréciait ce qu’il me faisait subir. Je ne voulais rien d’autre que lui plaire.

Je regardai l’homme en face au travers de la vitre, me penchai et fis le demi-pas en arrière qui me permettrait – oh oui ! – de faire entrer le gode en moi. Il glissa d’un seul mouvement, de toute sa longueur, et je commençai à m’agiter, d’avant en arrière, savourant sa taille qui comblait le vide bouillant ouvert en moi. Je posai une main contre la porte pour mieux me caler, à mesure que mes coups de reins gagnaient en force.

Du coin de l’œil, je vis un autre homme arriver. Lui aussi approcha tout d’abord comme s’il n’était pas certain de ce qu’il voyait. Mais il parut se reprendre plus vite, et il ouvrit vite sa braguette pour se masturber en me regardant. Mon maître me parlait.

— Regarde, je crois que ton petit spectacle leur plait. Tu es une magnifique putain qui se donne en spectacle gratuitement. Ils n’auraient pas eu de meilleur résultat s’ils avaient payé une pro pour ça – parce que toi, tu jouis vraiment de ce que tu fais, gratuitement. Baise-toi plus fort, putain. Aguiche-les, regarde-les dans les yeux en t’enfilant ce gode. Sens-le au fond de ton ventre. Ils aimeraient tellement le remplacer par leur queue. Ils sont en train de s’imaginer te baiser, de prendre la petite salope que tu es. Plus fort, fais trembler les parois. Je veux voir ton cul s’écraser sur le verre, putain.

Aussitôt, je me sentis obéir. J’entendis mes fesses claquer contre le verre, elles commençaient même à me cuire, j’étais vraiment dans tous mes états. Je demandai la permission de jouir.

— Non, répondit mon maître. Regarde, le premier aussi à sorti sa queue. Sois une gentille esclave, et fais-les jouir avant de penser à toi. Tu es faite pour donner du plaisir, pas en prendre. Attends qu’ils aient tous les deux joui sur le verre. Quand ils se seront tous les deux vidé les couilles, tu pourras jouir.

Je regardai les deux hommes dans les yeux, tour à tour. Ils étaient fascinés par mes mouvements, par mes gémissements et par le bruit de mon cul qui claquait contre le verre, par le mouvement de pendule de mes seins. Je criais presque en continu…

L’homme devant moi lâcha de grands jets de sperme sur le verre pendant que je le regardai dans les yeux. Je le remerciai à voix haute avec un gémissement, et me tournai vers l’autre.

— Jouissez, je vous en prie. Videz-vous…

Cela dut faire son effet, car il jouit quelques instants plus tard. Quand il eut fini, je me sentis accélérer les mouvements sur le gode, et demandai à nouveau la permission de jouir.

— Accordée, putain, tu as satisfait ton public.

Mon orgasme sortit dans un cri rauque et bref, tandis que mon sexe se refermait autour du gode, si fort que la ventouse se décolla. Je tombai à genoux, le pénis de latex à moitié fiché entre les cuisses. Dès que je m’en sentis capable, je me relevai et repris le combiné, que j’avais lâché en jouissant.

— Maintenant, mets-toi à genoux et lèche la vitre là où ils ont joui. Et souris-leur.

Je me mis à quatre pattes, cambrée pour relever mon cul, et léchai l’intérieur de la cabine, où les deux hommes s’étaient vidés en me regardant. Je leurs souris en pressant ma langue contre le verre froid.

— C’est bien, ma putain. Maintenant, lèche le gode pour le nettoyer, et lève-toi quand tu auras fini.

Puis mon maître raccrocha.

Confiante, je tirai le gode de mon sexe pour le nettoyer avec ma bouche.

Quelques minutes plus tard, je sentis la porte s’ouvrir et sursautai. Mais c’était mon maître, venu me ramener à la maison. Il prit quelques photos de moi, à genoux dans cette cabine, le gode dans la bouche, puis me prit par ma laisse. M’ordonna de remettre la jupe en ne fermant que le premier bouton, puis le gilet, en le laissant ouvert. Il me ramena à la maison et me prit par derrière un long moment, allant et venant dans mon cul, toujours en me tenant en laisse. Il jouit deux fois sans sortir de mon anus, et me traita de chienne bien dressée à chaque fois que je le remerciai pour son sperme.

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