Candauliste Malgré Lui

Vous me connaissez, très sentimental, j’aime les histoires d’amour, les happy end, pas à l’aise avec les scènes de sexe, ayant du mal à détailler ce qui doit rester de l’ordre de l’intime. L’érotisme, à différence du porno, suggère plus qu’il ne montre.

On peut tout se permettre en littérature. Chacun son style. Je n’ai pas changé, mais sans vouloir choquer mes lecteurs assidus, j’ai commis ce petit récit « Candauliste malgré lui ».

Allez, je me lance… Laissez-moi vous conter l’histoire de mon ami Clément Dumas et de sa tendre épouse Olivia, Oli pour les intimes.

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Paris rue d’Odessa, nous allons entrer dans la boutique. Olivia est un peu stressée un peu intimidée. Enfin, c’est ce que je pense, ce que j’espère secrètement, car moi, je le suis. Nous avions décidé ensemble, plus question de reculer…

** Eh Clément ! Tu vas trop vite… Comment veux-tu que les lecteurs comprennent ? Ils ne te connaissent pas. Vous aviez décidé quoi ? …Tu es trop émotif pour bien expliquer, laisse-moi reprendre depuis le début.

Qu’elle était jolie sa petite voisine ! Clément, du haut de ses huit ans, était amoureux. Olivia, n’avait que cinq ans, une petite, ses beaux cheveux blonds légèrement frisés l’avaient envouté. Leurs parents riaient quand ils étaient ensemble, pour un anniversaire, un gouter, ou pour aller à la piscine, souvent assis à se regarder sans même songer à manger leur gouter.

A l’école ils se retrouvaient dans la cour de récréation. Pour Clément, pas question qu’un lui fasse du mal, ni lui adresse la parole. Il était déjà jaloux, enfin sans savoir ce que cela voulait dire, mais comme ils avaient décidé marier, ben oui ! Pourquoi aurait-elle eu besoin de parler avec un autre garçon.

Il l’a embrassé, vraiment embrassé, il avait onze ans, elle huit, une vraie bise, sur la joue. Enfin, c’est elle qui l’a embrassé.

Les choses sérieuses ont vraiment commencé lorsqu’il a eu des boutons plein la figure et qu’il voyait que le chemiser d’Olivia gonflait sous sa poitrine naissance… Mon dieu qu’elle était belle ! Pourtant son appareil dentaire n’arrangeait pas son sourire.



C’était les vacances de Pâques. Ils étaient de corvée tous les deux, devoir descendre la poubelle, une coïncidence. Restés plus longtemps que d’habitude, il a posé ses lèvres sur les siennes comme il l’avait vu faire au cinéma. Elle n’a rien dit, mais il est évident qu’elle n’attendait que ça.
Leurs parents n’ont pas compris qu’ils veuillent descendre tous les jours la poubelle, c’était un bon petit, c’était une brave fille.
Ce qui leur a permis d’affiner rapidement leur technique. Au bout de quelques jours, ils se roulaient des patins comme les grandes personnes.

La vie est terrible pour les amoureux. Le bac en poche, il est parti en fac à Paris, elle était encore au lycée. Adieu déchirant. La veille du départ, elle est venue chez lui, ses parents n’ont rien dit quand il a fermé la porte de sa chambre. Il faut dire qu’ils n’en étaient pas à leur coup d’essai. A 16 ans sa mère compréhensive l’avait amenée voir un médecin, visite obligatoire pour prendre la pilule.

La distance n’arrange rien, chacun vit sa vie. De son côté, Clément a connu quelques copines, disons plusieurs, enfin beaucoup. Il a même failli vivre en couple avec une étudiante de son groupe de TP. Après six mois, ils se sont séparés. Olivia, de son côté, après avoir pleuré le départ de son prince charmant, s’est vite consolée dans les bras de quelques copains, au hasard de ses soirées. Rien de sérieux, mais il fallait bien passer le temps.

Ses études terminées, Clément a décroché un travail en région parisienne.

Au mois de juin, Olivia est montée à Paris pour l’oral d’un concours. Bien sûr, ils se sont revus, sinon il n’y aurait pas d’histoire. Cela faisait bien cinq ans que … le temps passe si vite. Un peu intimidé, il l’a invité à diner. Elle n’a pas hésité à le suivre dans son petit studio, depuis ils ne se sont plus quittés.

Mariés quelques années plus tard, ils ont acheté un appartement en banlieue parisienne, pas trop loin pour ne pas se morfondre dans les transports en commun.
Très vite, ils ont déménagé dans le 15ième arrondissement, pour profiter de Paris. Ils multipliaient les sorties, cinémas, théâtres, musées et flâner le long de la Seine.

Un rituel, tous les vendredis soir, cinéma à Montparnasse. Une vingtaine de salles, on y trouve toujours un film qui plait. Chacun a ses habitudes, son cinéma préféré. Celui de Clément et d’Olivia se situait en haut de la rue d’Odessa, à quelques minutes de la place

Sur le chemin, Clément avait repéré une boutique qu’il regardait discrètement en passant. Un sexshop à l’enseigne de « Jacquie et Michel ». Sexshop classique, avec des tenues coquines en vitrine, sex-toys variés, DVD érotiques sur les étagères, et un tas de publicités qu’il n’avait jamais le temps de lire, ne voulant pas passer pour un obsédé aux yeux chastes de sa douce épouse.

Bien sûr, Olivia avait aussi remarqué cette boutique coquine et les regards discrets de son mari, sans jamais lui en parler, ne voulant ni lui faire des reproches, ni paraitre intéressée.

Un soir, en passant devant comme à leur habitude, leurs regards se sont croisés. Après un sourire gêné, Clément ose en regardant la vitrine :
- Belle tenue.
- Tu me verrais là-dedans ?
- Oui, ça t’irait bien… juste pour moi.
- Ah bon ! Tu me rassures.

Devant le cinéma, en attentant d’entrer dans la salle, Clément ne peut s’empêcher de demander :
- Tu as vu qui c’est ?
- Non ? Qui ça ?
- La boutique. C’est Jacquie et Michel, le célèbre site érotique.
- Tu connais ça toi ?

Hypocritement :
- Je connais juste de nom, ça fait partie de la culture générale.
- Bof ! Jamais entendu parler.

La discussion s’arrête, jusqu’au jour où dans une émission de variétés, un humoriste à la mode raconte une blague polissonne sur « Jacquie et Michel ». Oli sursaute, Clément en profite :
- Tu vois, ce que je te disais, c’est connu. Rien que d’en parler tout le monde rigole.

- Je dois vraiment être vieux jeu.
- Attends, je vais te montrer… Pour ne pas mourir idiot.

Et il entraine sa femme dans la chambre d’amis, devant leur ordinateur. Deux clics, le site de Jacquie&Michel. Des photos, des pubs, la vente de sex-toys…Et les vidéos amateurs :
- C’est quoi ?
- Des gens qui se font filmer en faisant l’amour.
- Quoi ? C’est gonflé… Fais voir.

Clément ne se le fait pas dire deux fois, il lance une vidéo, une seconde, encore une. Des couples lambda, monsieur et madame tout le monde, font l’amour devant la caméra, à deux, en trio, deux couples. Olivia est sidérée :
- Ce sont des acteurs, pas des gens normaux.
- Si, bien sûr que si. Des gens comme toi et moi. N’importe qui peut le faire, ils recrutent tout le temps.
- Non. Tu me fais marcher.
- Regarde.

Un clic affiche le formulaire d’inscription :
- Tu vois c’est facile. On s’inscrit et on va les voir. Une heure après, on ressort avec un beau DVD.
- Tu es fou, caches ça.

Pas de précipitations, l’ordinateur coupé, Clément emmène sa femme dans leur chambre, pas pour dormir. Ce soir Oli est particulièrement demandeuse, ça tombe bien la vision du site l’a aussi mise en forme. Après une bonne douche, nos amis s’endorment dans les bras l’un de l’autre.

Une idée germe dans la tête de Clément, une vidéo avec sa petite femme chérie lui plairait bien, un souvenir pour leurs vieux jours.

En fin de semaine, se rendant à leur cinéma préféré, ils repassèrent devant la boutique de tous leurs fantasmes. Marquant une pause, ils se regardèrent interrogatifs :
- Alors, on se lance ?
- Pourquoi pas.

Ce soir-là, ni Clément, ni Olivia n’ont fait attention au film, leur esprit était ailleurs. Oli n’a pas été surprise qu’à peine arrivés chez eux, Clément allume son ordinateur. C’est en riant, qu’ils se sont inscrits, sans trop savoir à quoi ils s’engageaient.


La nuit qui a suivi… pas besoin de vous raconter dans quel état ils étaient.

Une réponse, positive bien sûr, arriva 10 jours après. Clément est excité à l’idée de tourner cette vidéo, excité à l’idée de faire l’amour devant une caméra, de pouvoir ensuite regarder sa femme au moment où elle jouit. Olivia, elle, pense surtout au cameraman qui inévitablement la verra entièrement nue, sera le témoin de son orgasme. Cette seule idée la trouble et l’effraie, mais au pied du mur, elle n’est pas femme à se dégonfler.

Rendez-vous fut pris pour le samedi suivant, directement à la boutique de Jacquie et Michel.

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** Comme ça, je pense que c’est plus clair pour tout le monde. Pour la suite, je rends la plume à Clément, c’est sa vie tout de même.

Merci Patrick… Alors, voilà !

Paris rue d’Odessa, nous allons entrer dans la boutique. Olivia est un peu stressée un peu intimidée. Enfin, c’est ce que je pense, ce que j’espère secrètement, car moi, je le suis. Nous avions décidé ensemble, plus question de reculer…. Je prends sa main. Après une petite hésitation, elle me dit « allez, on y va ! ».

L’accueil est des plus chaleureux. Après quelques mots expliquant comment cela va se passer, nous sommes conduits dans une salle de l’arrière-boutique. Un canapé, un lit, un fauteuil, un bureau, quelques meubles pour former un décor à utiliser suivant l’ambiance recherchée.

Assis sur le canapé, petite discussion à bâtons rompus pour nous mettre à l’aise. Le responsable, Henri, nous explique que seul le caméraman sera présent. Nous pourrons commencer sur le canapé, finir sur le lit, aller sur le bureau, à notre guise, aucune contrainte. Seul conseil, faire l’amour comme nous avons l’habitude de le faire, sans chercher la performance. Il faudra juste tenter d’oublier la présence de la caméra.

En quittant la pièce, Henri pense à cette jeune femme qu’il trouve jolie, « c’est formidable le cinéma. On voit des filles, elles ont des robes, le cinéma arrive, crac on voit leur cul ». Quel beau métier que le sien ! Le travail du metteur en scène consiste à faire faire de jolies choses à de jolies femmes. Aucune femme n'est pareille, chacune a quelque chose d'unique et d’irremplaçable. Malgré son expérience Henri ne se lasse pas.

Ne pas penser à la caméra, facile à dire. Vais-je pouvoir bander normalement ? Olivia, elle, pense surtout à l’œil derrière la caméra, cet homme qui va l‘observer, qui va la voir jouir :
- Faites comme si je n’étais pas là… Quand vous voulez… Prenez votre temps. Je m’adapte, je vous suis. Un montage sera fait par la suite.

Intimidé comme deux amants qui se découvrent, assis côte à côte, nous n’osons nous toucher. Je dois prendre l’initiative. Petit début, j’enlace ma chérie, je l’embrasse. Elle se serre contre moi, les yeux dans les yeux, mes mains parcourent son corps. Nous ne sommes pas seuls, la caméra nous intimide. Elle tourne autour de nous, saisit ce premier émoi, ces hésitations en gros plan.

La caméra suit ma main qui attaque son chemiser. Un bouton après l’autre, faire durer, j’imagine la tension des futurs spectateurs qui ont hâte de voir les seins de ma femme. Dernier bouton, j’ouvre en grand le chemisier faisant jaillir la poitrine d’Olivia qui prévoyante n’avait pas mis de soutien-gorge.

Petites bises sur ses seins. Après le chemisier, le déshabillage peut continuer, ma chemise, sa jupe, mon pantalon, mon caleçon… la caméra s’approche, gros plan sur moi, pour les femmes qui regarderont sur Internet.

Olivia n’a plus que sa culotte, petite dentelle, légèrement transparente. Elle a envie que tout se termine rapidement. Un quart de seconde d’hésitation, elle baisse sa culotte face à la caméra dévoilant son intimité. La caméra s’approche cette fois pour la clientèle masculine. Olivia écarte les jambes dans une pause qu’elle aurait trouvée vulgaire dans un autre contexte, en un autre lieu. Elle s’expose à cet œil indiscret.

Une bise sur mes lèvres, sur mon torse, Olivia descend directement pendre ma queue dans sa bouche. Pas pour longtemps, après une petite fellation bien agréable, elle me dit « viens ». Moi aussi, pas très à l’aise, j’ai envie de conclure rapidement. Je la pénètre et m’enfonce jusqu’à cogner au fond de son vagin. La situation surement, quelques va-et-vient suffisent à la faire jouir. Oli tend tout son corps, ses seins bien durs écrasés contre moi, offerte à la caméra qui saisit ce moment magique. J’ai l’impression d’avoir été oublié quand j’explose dans sa chatte accueillante. La caméra s’éternise sur le visage de l’orgasme, caméra voyeuse qui recherche l’émotion dans les yeux de ma chérie. Ça fera un beau final.

C’est fini, arrêt de l’enregistrement. Oli essoufflée me regarde amoureusement. Pas le coup du siècle, mais difficile de se concentrer pour faire l’amour dans ces conditions. Un œil à ma montre, 13 minutes, c’est long ou c’est court ? Henri qui vient d’arriver nous rassure « c’était parfait ». Olivia cache sa nudité avec ses mains, pudibonderie inutile, il verra le film avant nous.

Petit passage dans la salle de bain. Henri nous attend tout sourire.
- Alors les jeunes, ça s’est bien passé ? comment vous sentez-vous ?

Sans attendre de réponse, il enchaine :
- Nous ferons un petit montage si besoin, et je vous envoie le DVD sous huit jours. Avec une autorisation de diffusion sur le site. C’est vous qui décidez, nous ne ferons rien sans votre accord.

La parenthèse se referme. Dehors, la fraicheur du soir nous accompagne vers le métro qui doit nous ramener à notre quotidien.

Soirée mémorable, nous nous sommes endormis assez tard. Heureusement le lendemain, un dimanche, grasse matinée.

Une semaine plus tard, pas trop rassurés, nous visionnons le DVD que le facteur vient de nous apporter. Olivia est gênée de se voir. Oh ! C’est elle cette femme impudique, c’est la première fois qu’elle se voit jouir. En rougissant, elle repense à l’œil derrière la caméra. Si moi j’ai un peu honte, c’est de ne pas avoir assuré comme je l’aurais voulu, comme les mâles des films pornos.

Malgré tout, stimulés par les images, nous avons baisé sur le canapé, devant le poste de télévision encore allumé.

J’aurais préféré être plus à mon avantage, mais Olivia n’a émis aucune objection à la diffusion de cette vidéo sur leur site. Ce qui permit, dès le lendemain, au millier d’abonnés de faire connaissance avec « Oli et Clem » pour la première fois. Ce ne sera pas la dernière.

Tous les jours, je me connectais, à l’affut des commentaires des internautes appelés à noter les vidéos proposées. Ceux qui s’étaient rincés l’œil en nous regardant, surtout en regardant Olivia jouir. Combien ont dû se branler quand elle leur a montré ses seins, sa chatte, son visage déformé par la jouissance… J’en ai frémi en l’imaginant.

Le nombre de vues augmentait tous les jours. Bien sûr, quelques commentaires un peu salaces de ceux voulant baiser cette salope avec ses beaux nichons. Mais dans l’ensemble, les internautes appréciaient notre spontanéité, la simplicité de nos ébats à la portée de tous, ils s’identifiaient à notre couple. C’est sans doute la raison pour laquelle trois semaines plus tard, Henri nous envoya un message demandant si nous désirions renouveler cette expérience.

La nuit porte conseil. Le lendemain matin, après avoir fait l’amour, nous avons décidé d’un commun accord, de répondre favorablement à cette proposition.
Je me jurais d’être cette fois à la hauteur, enfin à celle que j’aurais voulu, car Olivia avait trouvé que j’étais le meilleur des amants, je n’allais pas l’en dissuader. Je crois qu’Olivia appréciait surtout le tournage, faire l’amour devant une caméra, enfin devant l’œil du caméraman.

Quelques jours plus tard, nous avons donc poussé une nouvelle fois la porte de la boutique rue d’Odessa à Paris XVème, bien décidés à donner un spectacle digne de nous. Intimidés la première fois, nous n’avions pas fait l’amour comme à notre habitude, ni fellation, ni cunni, juste une pénétration en missionnaire. Peut mieux faire, nous allions le prouver.

Aussi simple soit-elle, cette première vidéo avait atteint un nombre respectable de vues. Henri nous explique qu’une suite un peu plus corsée serait bienvenue. Ça tombait bien, nous étions déterminés. C’était sans savoir ce qu’Henri avait préparé. Nous fûmes surpris lorsqu’il nous présenta Max, un beau jeune homme :
- Je vous présente Max. Que pensez-vous de vous retrouver tous les trois sur le lit ?
- Quoi ? comment ça ?

Sans nous laisser le temps de réfléchir :
- Je vois bien le scénario, vous êtes en train de vous câliner, un homme arrive et se joint à vous. Nos abonnés adorent les trios.

A mon grand étonnement, Olivia prend la parole la première :
- Pourquoi pas ? Qu’est-ce que tu en penses mon chéri ?
- Quoi ? Tu veux vraiment ?
- Ben, ça peut faire un beau film.
Vu sous cet angle.

Pour m’enlever toute crainte, Henri nous précise que Max a fait un test il y a deux jours, il est clean. Cela explique la raison pour laquelle il nous avait demandés de nous tester également avant de venir.

** Note de l’auteur : petite précision pour éviter la remarque d’une fidèle lectrice soucieuse de la santé de mes personnages.

Max est un professionnel, il a l’air sympa. Il me serre la main et fait une bise à Olivia sur les deux joues. Je suis perplexe, me souvenant de certains films pornos, des images traversent mon esprit : Olivia embrassant Max, Olivia lui suçant la queue, Olivia … Oh non ! Olivia se faisant baiser devant moi. Non, elle n’osera pas ! L’avenir me prouvera que j’ai tort, mais nous n’en sommes pas encore là.

La proposition n’a pourtant pas l’air de gêner ma petite femme, qui inévitablement doit avoir en tête les mêmes images que moi. Petites bises sur mes lèvres… c’est parti.

Cette fois, Henri se propose de rester avec nous pour donner quelques directives. A voir les yeux d’Olivia, elle semble apprécier cette présence, avoir des spectateurs commence à lui plaire. C’est elle qui décide.

L’enregistrement commence comme la première fois, baisers sur le canapé, caresses. Sur un conseil d’Henri, Olivia se lève, je la déshabille face à la caméra, sa robe, son soutien-gorge, sa culotte. La caméra s’attarde sur son pubis recouvert d’un léger duvet laissant deviner sa fente et ses lèvres. Henri nous montre le lit, sans hésiter Oli s’approche de Max qui attend, entièrement nu. La caméra se focalise sur son sexe tendu, prêt à baiser la femelle qu’on lui offre. Max tend la main et attire Olivia vers lui.

Tandis que je me déshabille à mon tour, je les observe. Ils s’embrassent, ma femme l’embrasse, il lui pelote les seins… Oh ! Pourquoi est-ce que ça me fait bander ?

La caméra toujours indiscrète suit les mains qui caressent ses épaules, ses seins, ses fesses… Je m’invite en déposant un baiser dans son cou, tandis que les doigts de Max s’immiscent entre ses cuisses. Elle me regarde, nous nous embrassons, appuyant mon sexe bien bandé contre sa cuisse, ne pas laisser le champ libre.

Olivia joue le jeu, sa main se dirige vers Max, vers son ventre. Elle touche sa queue, s’en saisit, et commence à le branler en me tournant le dos, d’abord lentement, et de plus en plus énergiquement. Je pousse délicatement sa tête en avant. Un peu surprise, elle comprend, me sourit, et retrouvant son rôle, quelques baisers sur son épaule, son torse, son ventre, elle se soulève un peu, lèche le bout du gland, écarte ses lèvres et laisse le sexe s’enfoncer, prendre possession de sa bouche. Elle le suce avec application sous mes yeux incrédules. Ses mains ne restent pas inactives, elles massent les bourses, les caressent, un doigt se perd entre les fesses…

Je bande à m’en faire mal de la voir une bite dans la bouche, une bite qui n’est pas la mienne. Elle y prend gout, elle ne se force pas, elle savoure, lèche de bas en haut avant de le reprendre entièrement, son nez sur son pubis. Je lui caresse les cheveux amoureusement.

Elle se recule pour contempler son œuvre, satisfaite de voir ce pieu bien dressé, le gland prêt à exploser grâce à elle. Juste parce qu’elle aime ça, elle ferme les yeux, et le reprend en bouche quelques instants. La caméra n’a rien manqué, elle saisit ce moment d’extase.

En professionnel, Max ne veut pas jouir trop vite. Il la soulève, la serre dans ses bras, l’embrasse, sa queue contre son bas-ventre, contre sa chatte, Oli pose sa tête au creux de son épaule. Un instant, elle m’oublie. Fasciné, je la laisse faire. Je la contemple, qu’elle est belle dans le plaisir naissant.

Max lui rappelle ma présence, elle vient s’appuyer de dos contre moi, dans mes bras, tendrement je lui caresse les seins. Face à son partenaire, elle s’offre jambes écartées. Max s’agenouille entre ses cuisses, présente sa queue, passe son gland entre ses lèvres, et s’enfonce d’un coup dans sa chatte, devant la caméra qui filme la scène en gros plan. Olivia se cale contre moi pour recevoir les grands coups de boutoir qui maintenant la pilonne avec fougue, s’enfonçant au plus profond de son intimité.

J’imagine sa bite bien à fond, mais je ne vois que le mouvement régulier de ses fesses qui se soulèvent et redescendent en cadence.

Olivia tremble de plaisir, un frisson parcourt son corps. Elle a quelques soubresauts, ses muscles se tendent, ses fesses écrasent ma queue, elle se mord les lèvres et d’un coup laisse échapper un long cri. Elle jouit comme je ne l’ai jamais entendue jouir. Bien entendu, la caméra n’a rien perdu de son orgasme, ça devrait faire un tabac sur la toile.

Henri lui demande de se mettre à quatre pattes. Docilement, elle se place à genoux la tête entre les mains sur un oreiller, les fesses bien tendues. Il lui fait écarter un peu les jambes, exposant sa vulve humide et son petit trou. Je ne l’ai jamais vu dans cette position, je la découvre soumise, attendant la saillie.

Max se positionne. Il lui lèche le sillon, les lèvres, sa langue danse, plonge. Il suce son clito, gonflé, énorme. De ses deux mains, Oli écarte ses fesses pour lui donner un meilleur accès. Il ne s’en prive pas, les lèvres plaquées sur son œillet, sa langue agile la pénètre. Il saisit sa bite, prête pour l’assaut final. Son gland caresse ses lèvres, s’enfonce dans sa chatte, il la lime quelques minutes et ressort pour frôler sur son petit trou. Non il ne va pas ! … Mais que puis-je faire ? Impossible d’arrêter le tournage. Un flash, Max va enculer ma femme devant moi, pour le plaisir de mecs qui vont se branler en la regardant devant leur écran.

C’est sans compter sur ma chérie. Elle tourne la tête vers moi :
- Clément, viens. J’ai envie que tu me sodomises.

D’un signe de tête Henri fait comprendre à Max qu’il doit céder sa place. L’important est de réussir un beau film. En vrai pro, il s’éloigne et tient les deux fesses d’Oli bien écartées pour me permettre de m’introduire en elle. Ma belle laisse échapper un léger soupir, son cul va à la rencontre de ma queue.
Je me sens le plus fort. La tenant par les hanches, je la pilonne comme je l’ai vu faire sur internet. Oli pousse ses fesses vers moi, plus loin, plus fort. Nous sommes seuls, amoureux, attentif au plaisir de l’autre.

Max pressent que la fin approche. Pour le final, il s’installe devant Oli, lui fait délicatement relever le visage, et pose sa bite contre sa bouche. Les lèvres de ma chérie s’entrouvrent pour laisser Max s’enfoncer au plus profond de sa gorge.

Nous perdons la notion du temps, de l’espace, où sommes-nous ? … Tandis que je continue mes va-et-vient de plus en plus rapides entre ses fesses, Max lui baise la bouche au même rythme en lui tenant la tête à deux mains. Olivia jouit la première, la bouche grande ouverte, se libérant de la bite qui la bâillonnait.

Son cri, cette queue face à elle, moi bien au chaud, je ne tiens plus, je décharge par longs jets dans ses entrailles. Le gland de Max sous les yeux, Oli est secouée par un nouvel orgasme, moins sonore cette fois. Elle se cambre, rejette sa tête en arrière, ses musclent se raidissent autour de ma queue toujours calée entre ses fesses.

C’est le moment choisi pour la scène finale. La caméra est prête à enregistrer. Max jouit par saccades sur la figure d’Olivia, l’arrose de foutre, le sperme dégouline sur son front, ses joues, sa bouche, tombe sur le drap. Elle sort sa langue, se lèche pour récupérer le jus chaud qui coule sur ses lèvres, et avale ce qu’elle peut en souriant face à la caméra… Quelle comédienne ! Elle soigne son public.

Henri nous félicite. Il a regardé en connaisseur. Cette fois nous avons tenu 35 minutes, il y aura un petit montage pour ne pas dépasser les 20 minutes réglementaires, sinon l’internaute qui se branle a peu de chance d’arriver à la fin. C’est scientifique, bien calculé.

En partant, il nous lance « à la prochaine ».

Dans la rue, nous rions sans savoir pourquoi. Mais arrivés chez nous, cela va devenir un rituel, nous nous jetons sur notre lit. Oli me suce comme elle a sucé Max, je jouis dans sa bouche. Elle avale et écarte les jambes pour s’offrir comme elle vient de le faire, et rapidement se met à 4 pattes. J’aimerais la prendre en levrette, mais je ne suis pas un surhomme, je ne peux que lui arracher un nouvel orgasme avec ma langue. Rapide passage dans la salle de bain, elle a grand besoin d’une bonne douche, moi aussi.


Dès réception du DVD, nous visionnons cette nouvelle vidéo. Je découvre ce que l’œil inquisiteur de la caméra a saisie, les seins, la chatte d’Oli quand je la déshabille… Gros plan sur leurs lèvres soudées, on devine les langues qui se cherchent… Gros plan sur la bite de Max, son gland englouti par la bouche de ma chérie… Gros plan sur sa chatte offerte, lèvres humides, brillantes du désir de la saillie qui ne va pas tarder. Et une queue, celle de Max qui plonge en elle… Gros plan sur ses yeux, témoins de sa jouissance. Mais, que se passe -t-il ? Ce n’est pas vrai, je bande, je bande de voir Max baiser mon Oli, je bande de la voir jouir avec un autre homme. C’est à peine croyable.

Depuis un moment, Olivia ne regarde plus l’écran, son regard est tourné vers moi. Anxieuse, elle guette ma réaction, elle a peur. Elle essaie de sourire, mais son sourire semble .

Comment lui faire le moindre reproche, nous avons décidé ensemble, vécu ce moment ensemble. Main dans la main, nous le revivons ensemble.

A la fin, en voyant son visage barbouillé de sperme, je fais la grimace. Elle se penche pour m’embrasser, instinctivement je me recule. Elle éclate de rire, décontractant l’atmosphère qui s’était peu à peu alourdi :
- Eh ! Je me suis lavée la figure.

Je l’enlace, lui caresse machinalement les seins en lui déposant des petits baisers dans le cou. Elle passe sa main sur mon pantalon, sans doute le film lui a donné des idées, enfin une idée. Elle ouvre ma braguette, sort ma queue bien dressée, et la prend d’un coup dans sa bouche. Son nez atteint mon pubis en moins de 2 secondes, ouah une gorge profonde, ma chérie se surpasse.

Je n’ai rien d’autre à faire que de me laisser faire. Quelques va-et-vient. Une image, la bite de Max en action, j’explose. Elle se relève en me souriant, un filet blanc entre ses lèvres. Elle avale en me regardant :
- Mon chéri, c’est bien meilleur avec toi. Ton sperme à meilleur gout. Faudra que tu recommences.
- C’est bien mon intention, mais pas tout de suite, il me faut recharger mes batteries
- Mais oui grand bête, je te laisse souffler 10 minutes.

Et elle part dans notre chambre en rigolant.

Je la rejoins dans le lit. Au bout d’une heure et quelques manipulations, elle a pu vérifier que mon foutre a vraiment meilleur gout que celui de son partenaire de cinéma. Elle me l’a confirmé avant de s’endormir.

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Le succès de cette seconde vidéo ne s’est pas fait attendre. Déjà nous avions nos fans. Enfin Oli avait ses fans, je n’étais que le faire-valoir.

Il y en avait pour tous les gouts.
Certains spectateurs nous racontaient comment ils se branlaient « en regardant cette petite salope se faire défoncer sous le regard complice de son mari ». Commentaires qui me plaisaient moyennement, mais je voyais bien qu’ils amusaient beaucoup ma femme.

D’autres auraient aimé être à ma place, faire comme nous, mais n’osaient en parler à leur conjointe, jugée trop coincée.

Les plus nombreux étaient des commentaires élogieux adressés à Oli, d’internautes qui auraient bien aimé se joindre à nous. Certains, en termes non équivoques, lui faisaient des propositions toutes plus vicieuses les unes des autres, allant jusqu’à lui proposer de l’argent.

C’est donc sans surprise que nous reçûmes un nouvel appel d’Henri. Voir ma chérie jouir avec Max m’avait bien excité, j’étais pourtant un peu retissant à continuer cette aventure cinématographique. Olivia ne voyait pas la chose d’un même œil. Toutes les femmes rêvent d’être actrice, elle avait pris gout à la célébrité.

Nous nous sommes donc retrouvés dans une maison de la banlieue parisienne, pour un nouveau tournage.

** Eh Clément ! Je me sens obligé d’intervenir. Tu ne vas pas nous raconter un nouveau tournage, c’est toujours un peu la même chose. Dis-nous simplement où nous procurer le DVD de vos exploits.
- Facile sur le site Jacquie&Michèle, il y a des promos actuellement. Envoi rapide et discret contre remboursement. Mais certains lecteurs, peut-être plus radins, préfèreront lire gratuitement ici. Je vais faire court.

Changement de décor, mais toujours la même histoire montrant le faible niveau d’imagination des scénaristes. Max n’était pas là, les spectateurs ne perdraient pas au change, Olivia non plus. Joseph, dit Jo, un métis antillais à la peau légèrement hâlée, s’est révélé le partenaire idéal.

Nous avons donc rejoué avec Jo la même scène qu’avec Max. Oli déshabillée par mes soins face à la caméra, offrande au mâle sur le lit. Oli suçant la queue tendue vers elle avec la même fougue, avec le même plaisir, Oli jambes écartées se laissant pénétrer … En vraie professionnelle, elle a même joui au même moment. Puis, Oli à 4 pattes, prise en levrette, la caméra recherchant le meilleur angle de vue.

Enfin une variante. Jo, allongé sur le dos, la bite regardant le plafond. Olivia se tourne vers lui, je vois son dos, ses fesses. Plus chanceux, Jo la détaille de face, sa poitrine, sa toison, ce sexe qu’il vient d’honorer. Il prend sa main et l’attire vers lui.

Oli se lève, elle se place à califourchon sur Joseph, appuyant ses mains sur son torse. Assise sur son sexe, ses lèvres enveloppent le membre de chair, son bassin va d’avant en arrière. Je me demande si elle le branle ou si elle se masturbe. À chaque passage, le gland écarte un peu plus ses lèvres, cogne sur son clito, se cache dans les replis de sa chair.

Olivia s’est cambrée, Joseph lui caresse les seins à pleines mains, joue avec ses tétons. Il la soulève un peu, elle aide le mouvement en poussant sur ses jambes, le sexe de Jo se redresse. Elle s’en saisi. Tenant la queue bien serrée dans sa main, elle frotte le gland entre ses lèvres, le positionne face à son entrée sacrée, et redescend en s’empalant lentement sur le bel étalon. Centimètre par centimètre, je vois la queue de Jo investir son intimité. Enfin de là où je suis j’ai du mal à voir, mais la caméra est bien placée, je découvrirais la vidéo plus tard.
Son pubis touche enfin le pubis de son partenaire, il est à fond. Elle tourne la tête vers moi, son regard est vide, elle ne me voit pas. Sa respiration s’est accélérée, faisant danser sa poitrine sous le regard de Jo qui apprécie la pose. Il a beau être professionnel, il n’en est pas moins homme.

Elle commence alors un long va-et-vient de son bassin, en avant, en arrière, infatigable. Remonte un peu, pour redescendre en engloutissant la tige qui disparait à nouveau dans ses chairs.
J’aurais aimé l’embrasser, lui tenir la main, mais elle était ailleurs, sautant avec joie sur les cuisses de son partenaire qui l’aidait en la tenant par les hanches, s’enfonçant à chaque fois un peu plus.

Jo halète. Le corps d’Olivia se raidit. Emportée par un orgasme fulgurant, sa tête bascule en arrière, ses seins pointent vers le ciel, un long cri remplit la pièce… Henri me parle à l’oreille :
- Elle est belle ta femme, le désir lui va si bien.

Jo la tient toujours par la taille, mais en bon technicien qu’il est, il se retient, pas si vite, le film n’est pas terminé.

Un peu groggy, Oli se laisse glisser sur le lit, découvrant la bite de Jo prête pour un second assaut.

Je n’ai pas le temps de faire le moindre geste, qu’Olivia, connaissant le scénario, se met à quatre pattes. Je suis prêt. Alors que je me prépare à investir ses fesses, Henri me retient par le bras, et lui donne quelques conseils, pour bien se placer et permettre à la caméra les meilleurs plans.

Je comprends que ce n’est pas mon tour, pas cette fois. Je ne peux que regarder mon Oli se laisser enculer par Jo, lui tirant des râles que je ne lui connaissais pas.

Pour le final, Henri compte sur moi, enfin ! Dans l’état où je suis, en moins d’une minute, je lui arrose copieusement le visage, pour finir dans sa bouche, tandis que Jo se déverse dans son cul. Happy end, les internautes apprécieront.

Dans la voiture de retour, Olivia me signale qu’elle a du mal à s’assoir.
- Il t’a fait mal ?
- Un peu. Il y est vraiment allé de bon cœur.
- Tu as eu l’air d’apprécier qu’il te fasse l’amour.
- Non, il m’a juste baisée. Il n’y a que toi qui me fasse l’amour.
- Ça ne t’a pas contrariée que ce soit lui qui te prenne par-derrière ?

Sa réponse me laisse perplexe :
- Bah ! Tout ça, ce n’est que du cinéma.

Ce fut un nouveau succès. Succès que nous allions alimenter régulièrement. La saga « Oli et Clem » avait trouvé son public.

Henri lui conseilla d’ôter tous les poils superflus qui cachaient son trésor. Olivia ne le laissa pas dire deux fois. Dès le lendemain, passage chez son esthéticienne, elle est revenue la peau lisse comme la peau d’un bébé. C’était doux, soyeux, je me plongeais avec délice entre ses cuisses.

Je ne fus pas le seul, Henri le premier. Séduit par les talents de comédienne d’Olivia, généreusement, il lui proposa quelques séances de formation afin de perfectionner sa technique.
Elle préféra que je l’accompagne, je pouvais ainsi constater ses progrès de semaine en semaine. Le soir chez nous, nous rejouions ce qu’elle avait appris dans la journée. Lorsque je ne pouvais venir, c’est arrivé quelques fois, elle m’expliquait et c’était elle qui devenait mon coach.


Au bout de quelques semaines, Henri estima que ma belle en savait suffisamment, qu’elle pouvait se passer de ses conseils éclairés, la technique ne devant pas brider la spontanéité de l’artiste. Il me confia également qu’il avait d’autres jeunes femmes à former. Nous ne devions pas être égoïstes.

Nous ne nous en offusquâmes pas, et c’est ensemble que nous répétions les scènes que nous allions être amenés à jouer le lendemain devant la caméra, avec le partenaire qu’Henri lui aurait choisi.

Les scénarii étaient simplistes mais variés, il fallait surtout mettre en boîte une vingtaine de minutes d’une scène de sexe, pour faire rêver le maximum de monde. Aucun dialogue, juste quelques bruits rajoutés au montage.

Pour plaire à un public le plus large possible, tous les styles furent explorés sans aucune fausse pudeur de notre part. Olivia était toujours partante, avec la fougue et l’enthousiasme que je lui connaissais. En couple, avec deux hommes, avec une femme, avec un grand black bien membré, en gang bang avec 5 partenaires, rien ne l’arrêtait, rien ne la rebutait. Bien au contraire toujours ravie des idées d’Henri que nous devions vivre devant la caméra. Car bien entendu, je faisais toujours partie de la distribution, Olivia ayant refusé catégoriquement de tourner sans moi.

D’ailleurs, je le reconnais, je participais avec autant de joie que mon épouse. Parfois, en baissant d’autres partenaires féminines, le plus souvent jouant le rôle du mari partageur, jamais cocu puisque consentant.

Quel bonheur que ces tournages ! Je prenais de plus en plus de plaisir à la regarder jouir dans des bras chaque fois différents. Bonne comédienne, elle ne jouait pas, elle vivait les scénarios imaginés par Henri, multipliant les orgasmes à la satisfaction de ses partenaires. Qu’elle était belle dans ces moments-là !

Boostée par l’expérience, notre libido était au plus haut. Entre deux tournages, nous n’avons à aucun moment négligé de faire l’amour, le matin, le soir, devant la télé… comme avant, comme toujours.

Au bout de quelques mois, la lassitude surement, Oli déclara qu’elle avait suffisamment prouvé ses qualités de comédienne. Elle mit fin à sa carrière en pleine gloire, sans aucun remords, malgré les pressions de ceux qui ne connaissaient pas sa détermination.

Cette pause me convenait, trouvant qu’il est lassant de voir autant d’hommes investir sa chatte, sa bouche ou son cul. D’ailleurs depuis quelque temps, je me demandais si ma charmante épouse ne devenait pas accro à toutes ces bites qui lui tiraient des orgasmes que bien modestement je n’aurais jamais pu lui donner.

Je me trompais. Elle m’aimait toujours autant, et préférait jouir entre mes bras, ne confondant pas le boulot et le plaisir. Ses paroles me rassuraient :
- Personne n’a jamais réussi à me faire jouir comme toi.

Nous retrouvâmes donc notre vie d’avant. Elle nous convenait à tous les deux. En souriant chaque fois que nous allions au cinéma en haut de la rue d’Odessa à Montparnasse, passant devant le studio où nous avions vécu tant d’aventures.

Aux vacances suivantes, sur une plage paradisiaque d’une ile de l’océan indien où elle bronzait seins nus, Olivia m’annonça, avec un grand sourire enjôleur et complice, qu’elle aimerait bien arrêter de prendre la pilule.
Je compris que son envie de maternité venait de la rattr. Il était temps, mariés depuis six ans, ses parents pouvaient se poser des questions sur ma virilité ou sur la fertilité de leur fille.

De retour à Paris, nos efforts de vacances avaient porté leurs fruits. Jacques naquit 9 mois après à la plus grande joie de ses parents et de ses grands-parents.

Une fois une décision prise, Olivia ne savait pas s‘arrêter, elle voulut donc renouveler l’expérience. C’est ainsi que deux ans plus tard naissait Michèle, suivie tout aussi rapidement de Nina.

Vous allez dire que je ne prends jamais de décision, mais Olivia savait ce qu’elle voulait, pourquoi la contrarier. C’est encore elle qui mit fin à cette série.

Et comme dans tous les contes de fées, nous vécûmes heureux entourés de nos s.

C’est fini !

---o O o---

** Non Clément, ce n’est pas fini. Tu ne dis pas tout.
Laisse-moi raconter.

Après la naissance de Nina la petite dernière, une nouvelle phase de leur vie s’ouvrait devant Olivia et Clément, toujours aussi amoureux l’un de l’autre.

Trois ans plus tard, une fois sortis des couches, des petits pots et des nuits blanches, ils recommencèrent à sortir, laissant leur adorable progéniture chez leurs parents, tantôt chez les uns, tantôt chez les autres.
Bien décidés à profiter de leurs soirées de liberté, ils enchainaient cinéma, théâtre, petits restos en amoureux, et sorties entre amis.

Un samedi soir, en allant dans le restaurant qu’un de leurs amis leur avait recommandé, ils passèrent devant un établissement spécialisé, un sexshop pour dire clairement les choses. Ils sourirent, se souvenant de la première fois où ils avaient poussé la même porte, c’était il y a plus de 10 ans, comme le temps passe vite.

Mus par la même curiosité, ils entrèrent. Regardant les Vidéos, ils reconnurent les DVD de la saga « Oli et Clem » toujours en vente. Trois disques contenants chacun huit épisodes, et même un pack collector avec la photo des artistes et des bonus.

« Ouah ! on a fait tout ça » fut le cri du cœur d’Olivia. Le patron sentant des clients potentiels, arriva derrière eux :
- Bonjour, vous cherchez quelque chose de particulier ?
- Merci, on regarde.

Voyant le DVD que Clément avait en main :
- Très bon choix
- …
- C’était les meilleurs, malheureusement ils ont arrêté il y a plusieurs années.
- Lequel choisir ?
- Je vous recommande le premier, le plus spontané, le plus bandant aussi. Un jeune couple qui se lance, on sent la timidité, la réserve, le premier amant de la femme sous le regard de son mari, les premières expériences à plusieurs, toujours avec la même fraicheur. Ça devrait vous plaire. Petit à petit, elle a pris de l’assurance, c’est plus porno. La routine, mais ils sont très bien aussi. Vous verrez comment au fil du temps la femme timide est devenue une vraie professionnelle.

Olivia et Clément se regardent, amusés :
- Ils tournent encore ?
- Je ne crois pas. C’était des amateurs, monsieur et madame tout le monde, c’est tout l’intérêt. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus.

Il leur tend le flyer publicitaire d’un club privé, pas très loin de chez lui.
- Tenez cet établissement pourrait aussi vous intéresser.

Lors du dîner, ils regardent le document, une simple photo les interpelle, un canapé, un lit :
- Nous pourrions aller voir…

En rentrant, petit détour. Ils poussèrent la porte du club privé qui allait leur apporter les mêmes joies que durant les premières années de leur mariage. Seule différence, pas de caméra pour enregistrer leurs ébats, mais la même émotion dans les yeux de Clément lorsque Olivia jouissait dans des bras inconnus.

L’habitude fut prise. Comme d’autres vont au théâtre ou à l’Opéra, deux ou trois fois par an, ils passaient une soirée dans un club. Pour leur plus grand bonheur, Olivia pouvait rencontrer des hommes, des femmes, des couples, des grands blacks bien membrés… Clément a même organisé un gang bang pour ses 40 ans, « Joyeux anniversaire mon amour ».
Une fois, Oli a participé à l’élection de miss coquine, après un striptease très érotique. Elle n’a pas gagné, mais a eu son moment de gloire sous les hourras et les sifflets enthousiastes de ses admirateurs.

Maintenant leurs s ont grandi, ils se gardent tout seul le soir, même Nina. Cela leur permet, à l’occasion, de pousser la porte d’un club pour retrouver leurs souvenirs.

** Clément m’interrompt. « Tu sais tout de moi Patrick. Mais je ne t’ai pas dit, la semaine dernière ? ».

Ce soir-là, affalé sur notre canapé devant la télé, comme tous les soirs, je me suis légèrement assoupi. J’ai raté la fin du film. Une sombre histoire du trio le mari, la femme et l’amant. Je me souviens vaguement du moment où le mari cocu découvrant son infortune, quitte la maison. Olivia a une larme à l’œil, pas de happy end. Elle murmure :
- Quelle salope !

Je sursaute. Est-ce l’heure d’aller se coucher ?
- Excuse-moi, je crois que je me suis endormi.
- Comme tous les soirs mon chéri.
- Ça fini comment ?
- Malgré ses pleurs, son mari la plaque. Son amant reste avec sa femme, la voilà seule… Bien fait pour elle ! Quand on aime, on ne trompe pas.
- Tu es dure.

Olivia se blottit contre moi, se fait tendre :
- Je t’aime depuis plus de 40 ans, mon chéri. Tu te souviens, on était petit. Tu es le seul amour de ma vie.
- …
- Pourquoi chercher ailleurs, tu m’as toujours comblée. Jamais, je n’aurais pu te tromper.

Je serre Olivia dans mes bras, sa déclaration d’amour me va droit au cœur.
Pourtant, sa remarque me laisse rêveur.

Cette fois, c’est bien fini…. Enfin cette histoire est finie.
Mais la vie continue…

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