Les Contes De La Main Gauche : La Fille Au Violon

jpj, la Grande-Motte 10/2012

La fille était debout près du buffet des petits fours, son violon à main gauche, l'archet dans l'autre main, les bras ballants le long du corps. Elle regardait les affamés qui grouillaient autour des mini-toasts.
Tout de suite son look m'a ému. Surtout ce grand pull de maille large de fabrication très artisanale avec des bandes horizontales multicolores. Elle avait les cheveux noirs, épais, longs qui lui tombaient sur les épaules et le regard doux de Joan Baez. La jupe aussi avait quelque chose de country, noire, en tissu lourd avec de grands plis et descendait bas, plus bas que les genoux.
Je m'approchai pour la voir en entier. Elle portait des chaussures de cuir marron assez hautes avec des chaussettes de laine noire montant aux chevilles. J'ai senti son odeur et cette odeur a confirmé mon émoi : un mélange de muguet printanier et transpiration. Cette odeur me faisait chavirer.
J'ai croisé son regard et on s'est souri.

J'ai filé en rougissant vers le buffet des boissons. En rougissant comme un collégien alors que je suis déjà presque un vieux... J'ai réclamé deux flutes de vin blanc italien pétillant.
C'était un cocktail offert par une grande surface de meubles de bureau au fond d'une zone commerciale entre Montpellier sur la route de la Grande-Motte. Un concessionnaire automobile présentait sur le parking ses modèles sport et c'est lui qui m'avait invité.

En revenant vers la fille j'étais content qu'elle ne se soit pas remise à jouer. J'étais impatient de lui apporter cette flute de vin. J'étais tout chose... surtout en la voyant à nouveau avec ses bras pendants et ses soquettes de laine. C'est étonnant que cette fille m'ait fait cet effet si brusquement. J'étais tout submergé d'émotion.
Bien entendu j'ai buté sur un gars que je connaissais, un client. Pour me serrer la main il m'a débarrassé de la flute de la fille au violon. Et au lieu de me la rendre, il a voulu trinquer, on a discuté et on a vidé les verres.

Lui aussi était venu pour les bagnoles. Il me dit, mais pour qui était cette deuxième flute ?

Je lui ai dit mon intérêt pour cette grande brune fine avec violon. Il m'a dit, l'as-tu entendu jouer, c'est une merveille de légèreté et de rythme. Elle joue du folk et le crincrin va bien tout seul sans accompagnement pour ce genre de musique.

Bien entendu quand je suis revenu avec deux nouvelles flutes, la fille avait repris son violon et je suis resté comme un con avec mes verres dans les mains. J'ai vu qu'elle m'avait vu et j'ai compris qu'elle avait compris. J'ai garé les flutes derrière un pot de fleur, à proximité et je suis allé m'empiffrer de toasts et convivialer en butinant de droite et de gauche, l'air de rien.

Quand elle s'est arrêtée à nouveau, elle a posé son violon et l'archet sur le tabouret et elle m'a cherché des yeux. J'étais déjà devant elle avec les deux flutes. Le vin italien lui a plu et elle m'a dit, allez chercher deux autres flutes, moi je vide aussi la votre en attendant. Manifestement l'exercice de violon lui avait donné soif. Quand je suis revenu elle avait vidé le deuxième verre et grignotait de petits sandwichs aux œufs de poisson noirs et rouges. Son pull ne montrait pas grand chose de sa poitrine et je pensais qu'elle ne devait pas porter de soutif. On a parlé, on a ri, je lui ai dit que j'aimais les morceaux qu'elle jouait et la façon qu'elle avait de les jouer. Elle se tenait très près de moi, on se touchait sans arrêt, bousculés par les invités avides de petits fours, là sur le buffet à coté. On est restés hanche contre hanche collés à boire nos verres de vin blanc.

On avait compris tous les deux que la soirée se finirait ensemble.
Elle m'a dit, mon engagement finit dans une demi-heure, c'est le directeur du magasin qui m'a amenée en voiture, si vous pouvez me ramener sur la Grande-Motte ce serait sympa. Elle a fait sa dernière série de chansons, est allée remiser son violon dans un coffret noir genre valise et toucher son chèque dans une enveloppe auprès du manager.
Moi, je l'attendais devant la porte dans mon cabriolet, capote baissée vu la douceur de cette soirée.

Les regards des gars du cocktail étaient envieux : cette fille avait quelque chose à faire bander un mort, quelque chose de trouble, de pas courant.

Au Grand-Travers elle m'a dit de sortir de la quatre-voies et de rouler au bord de l'eau sur la route côtière. Elle m'a dit qu'elle voulait voir la mer et les étoiles. Debout dans le sable on regardait l'Afrique derrière l'horizon sous les étoiles. Derrière elle, j'ai passé mes mains sous le pull et j'ai trouvé ses petits œufs au plat. Elle cambrait les fesses et moi je bandais.
A genoux, j'ai monté mes mains le long de ses jambes depuis les chaussettes, jusqu'aux hanches sous la jupe épaisse. J'ai accroché l'élastique et j'ai redescendu la culotte de coton. La tête sous la jupe, j'ai embrassé ses fesses , petites et fermes. Elle s'est penchée en avant, les mains au sol et j'ai eu son petit trou sous les lèvres.

Ma langue est partie sans réfléchir au creux plissé et serré ; et ma bouche aspirait, expirait pleine de salive, emplie du goût puissant. Ma langue filait en dessous sur les replis puis remontait pour s'enfoncer profondément dans son fondement trempé qui palpitait.

Quand je me suis relevé, pantalon sur les chevilles, sa jupe relevée pendant sur sa tête, ma tige s'est présentée toute seule à la porte étroite, mon gland a épousé le creux de ses fesses et s'est appuyé. Sans y paraître elle m'avalé en décontraction progressive de ses muscles intimes. Elle est restée les mains au sol, les fesses hautes jusqu'à ce que je sois bien abuté tout au fond.

Quand elle s'est relevée, je l'ai attrapée dans mes bras, l'un serrant à sa taille pour ne pas la laisser échapper, l'autre sous le pull, la main sur son mini sein pour faire monter le téton. Moi j'étais genoux fléchis, planté en elle. Elle, elle avait refermé son sphincter et serrait ma queue comme un étau.


On n'a pas eu besoin de plus pour s'éclater. Je déchargeais à grandes lancées et elle jouait de son muscle circulaire pour laisser passer en cadence. Je suis resté longtemps bandé en elle puis ma bite est revenue au repos et elle m'a doucement éjecté, comme un noyau de cerise entre pouce et index.

Elle m'a dit remet ton pantalon. Elle a récupéré sa culotte. On est retourné à l'auto.

En arrivant devant sa pyramide, j'ai voulu lui faire une ultime satisfaction en passant ma main sur sa cuisse et en touchant la chatte à travers la culotte. Elle m'a pris dans ses bras et m'a longuement et tendrement embrassé. Mes doigts étaient sur le coton et tâtaient la touffe et les parties charnues.

Là j'en ai été renversé
La fille au violon, c'était un garçon.

Il m'a dit, en refermant la portière du cabriolet, c'est drôlement plus sympa de se faire enculer par un mec qu'est pas pédé !

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