Les Contes De La Main Gauche : Au Paddock

jpj, Lédenon 10/2012

Le sport automobile a toujours été associé à des pin-ups en bikinis suggestifs.
Chez les garagistes on voit de grands calendriers pneumatiques avec des photos artistiques de filles vues sous des angles rares, on y voit sur les murs des photos publicitaires pour des bidons d'huile moteur avec des filles appétissantes en couleur et même des autos modèle-réduit dans de petites stations service en bois peint tenues par des bimbettes si court vêtues que l'on comprend que l'essence qu'elles vendent mettra un tigre dans votre moteur.

La course automobile est incroyablement sexy.

Non seulement les coureurs automobiles sont de beaux jeunes mecs mais encore ils sont entourés d'un essaim de bombasses aux tenues moulantes et brillantes qui buzzent sans pudeur sur les paddocks.

Venez un dimanche sur un circuit à l'occasion d'une réunion de Gentlemen-Drivers en Porsche, Lotus ou autres caisses sportives, vous serez édifiés.
Les porschistes sont raillés sous le sobriquet de « poils-et-ors » car ils portent la chemise ouverte sur un poitrail velu orné de chaines à gros maillons en or massif, gourmette de poignet et chevalière assorties. Décorations garantes de leur virilité.
Les ferraristes sont respectés pour leurs pantalons beiges aux plis parfaits, leur veste de tweed et la lavallière.
Les lotusiens, jeunes et impétueux, sont moqués par les « anciens » qui leur promettent de lourdes humiliations sur la ligne droite en débauche de chevaux et autres Watt. Mais ils s'en gaussent, confiants en leur élan dans les virages. Et en l'attrait de leur jeunesse pour attirer les proies blondes et fraiches.
Et tout cela bande haut et dur, pétri de testostérone et d'adrénaline... Aque venez à nous les minettes.

Et toutes les petites rêvent d'occuper le baquet de droite pour quelques tours de piste. Et cherchent « un embarquement » en trainant sur les stands, le casque à la main et le sourire engageant.



Le problème quand il s'agit de boucler le harnais 6 points, c'est la culotte. Les épaules, les hanches vont bien. Même les blondes à forte poitrine s’arnachent facilement et sans discussion.
Mais les deux sangles qui partent de la boucle ventrale, contournent les cuisses et filent, croisées, à travers un trou central du baquet sous le plancher de l'auto sont autrement plus émouvantes pour une jeune fille, ou présumée telle, qui s'essaye aux violences du circuit.
Bien entendu la jupette ne cache plus rien, troussée qu'elle est par le harnais. La culotte, blanche, légère, dessine la fente. Les sangles noires de méraclon écartent les cuisses et tendent le tissu de coton, quelques poils dépassent de part et d'autre, impudiques. La fille n'en peut plus, son ventre palpite. Le garçon, à genoux, serre les boucles pour assurer un bon maintien de la copilote. Il tire, il pousse, il passe la main dessous pour vérifier que tout est en ordre. Ses deux doigts filent au creux et relèvent la boulette dure et mouillée qui crie son émotion.

Quand l'un et l'autre chaussent leur casque, la fille n'en peut plus. Son ventre s'embrase. Elle est déjà au damier et crie victoire, le bras poing fermé dressé. Elle se dit qu'à l'arrivée, le baquet de carbone sera trempé et qu'elle aura un peu honte. Le gars, lui, prend ses marques pour quitter le stand et entrer en piste, au milieu des copains déchaînés.

Quand ils ressortent, exténués des accélérations et des trouilles, suants de partout, la Lotus va se ranger dans le box du club et ils restent immobiles dans l'ombre et leurs moiteurs, muets. La fille n'en croit pas ses sensations, elle ne sait plus où elle est mais elle sent bien que c'est son ventre qui mène la danse, qui monte et descend, qui chante farandole.
Ils sont là encore casqués, coincés ficelés dans leurs baquets à même pas pouvoir tourner la tête et se regarder. Ils restent quelques minutes silencieux sans bouger pour laisser s'apaiser leurs émotions.

Puis le pilote ôte son casque et le pose sur les genoux de la passagère. Il défait la bride du casque de la fille. Puis il libère les boucles des 2 harnais. La fille a un casque sur les genoux, l'autre dans les mains, elle tend les lèvres, la nuque en arrière, appuyée sur le haut du baquet. Sa bouche est sèche, sa langue aussi. Mais c'est bien la seule partie de son corps qui est sèche.

Ses cheveux sont collés sur sa tête et sur ses joues. Les sangles du harnais sont dessinées sur le teeshirt en bandes de sueur marquant les seins dont les pointus saillent sur le coton mouillé. Le slip blanc est trempé.

Elle écarte les sangles, les range sur le coté, descend la jupe pour cacher son intimité qui moule les transparences du fin coton mouillé en formes charnues ombrées de pilosité.
Le pilote est déjà dehors, lui ouvre la porte, la débarrasse des 2 casques et la tire des deux mains pour l'extraire de la barquette. Elle se colle à lui dans l'obscurité du box et cherche son corps à travers la combinaison de nomex ignifugée.
Le tissu est épais et doux. Elle sent la tige dressée et la serre. Il descend le zip depuis le cou jusqu'en bas : en dessous du teeshirt mouillé elle empaume le paquet. Sa jupette levée, sa culotte écartée elle l'accueille sans même ouvrir les cuisses, debout appuyée des fesses à une pile de pneus. Elle boit l'eau de son cou, elle se serre contre son poitrail , elle est emplie et son ventre bat la mesure de ses émotions comme un métronome. Elle croit que ça ne s'arrêtera jamais.
Le garçon lui aussi a du stress à décharger, d'une contraction du bassin il s'abute et lui sert de longues giclées de bonheur partagé. A chaque contraction il a l'impression qu'elle le traie pour tirer tout de lui.

Elle est rouge de tendresse. Elle lisse sa jupe et ils sortent au soleil retrouver sur le paddock les copains et leurs autos.

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