Leslie Ar55

Leslie AR55 - Vacances chez Caroline

Au hasard de la vie, j’ai retrouvé une ancienne relation, Caroline, une transexuelle comme moi, avec qui j’avais vécu des moments inoubliables.
Nous étions revues dans un restaurant que nous fréquentions jadis ensemble, j’étais seul et elle s’est libéré du type avec qui elle dinait, puis nous avions été boire un verre, comme deux vieilles amies heureuses de se retrouver.
En buvant nous avions discutées sur notre vie, ce que nous devenions depuis notre séparation.
Elle vivait maintenant entre Paris et le sud de la France, dans sa maison près de Toulon, qu’elle avait hérité suite à la perte de ses parents, décédés dans un accident de la route.
Nous étions à la fin du mois de juillet et j’allais être en congés, Caroline me dit
- Viens passer les congés chez moi.
- Je ne sais pas, je suis tellement fatiguée, j’ai vraiment envie de me reposer.
- Tu verras, me dit-elle, la maison est grande et il y a tout le confort nécessaire pour le repos, et tu pourras profiter de la piscine et tu auras toute ton autonomie.
- Je te remercie, je vais voir et je te tiens au courant.
- Ça serait chouette que tu puisses venir, je serais super heureuse.
- Ok, je te téléphone dans les prochains jours…
Nous nous sommes séparés, mais je dois avouer que j’étais bien tentée par cette opportunité, Laure allait partir chez ses parents tout le mois et je ne me voyais pas rester seule, au mois d’août à Paris.

Quatre jours ont passés, nous sommes samedi et je suis en vacances depuis hier.
J’ai assez trainé dans mon lit, il faut que je me lève, même si j’ai mérité une grasse matinée après des semaines de journées épuisantes, il faut que je me bouge.
J’ai téléphoné à Caroline pour lui annoncer mon arrivée le lendemain, dimanche, elle était super heureuse.

Partie au petit matin de Paris, je suis arrivée en fin d’après-midi chez elle.


La maison est immense, tout ce dont on peut rêver pour le confort et Caroline vit avec, à portée de main, une piscine géante et un extérieur luxuriant.
Dans son entourage tout le monde sait qu’elle est transexuelle et elle ne s’en cache pas, même ses parents avaient acceptés, ce qui fait qu’elle est très à l’aise.
Pendant le diner, pris en tête à tête Caroline m’annonce :
- Ne t’étonne pas de voir la maison envahie demain matin, mon neveu fête sa fin d’année d’études avec ses copains et copines. Il va y avoir au moins une douzaine de jeunes ici pour la journée. Pour te reposer, ça ne va pas être l’idéal.
- Ne t’inquiète pas, j’ai prévu de me poser dans un coin au soleil, cela ne va pas changer mes plans. Et puis il y aura de l’animation comme ça !

Crevée par le voyage, je suis monté me coucher et j’ai dormis comme un ange.
Le lendemain, pendant mon passage à la salle de bain, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour Laure, elle me manque déjà. J’ai promis de rester en contact avec elle le plus souvent et par tous les moyens possible pendant mes vacances.
Je m’habille descend pour voir Caroline et prendre un café.
À mon arrivée, elle me regarde et me détaille, puis me dit :
- Eh bien, Leslie, tu es resplendissante !
Je n’avais pas eu l’impression en m’habillant d’avoir fait des efforts particuliers. Je porte un legging blanc qui s’arrête sous les genoux, un top blanc à bretelles, assez moulant il est vrai et par-dessus le tout, une veste tunique en coton qui descend jusque sous mes fesses et fermée par une ceinture à la taille.
Elle poursuit en me disant :
- Tu ne mets toujours pas de soutien-gorge ?
- Jamais, dis-je, enfin le plus souvent possible, je suis tellement bien sans.
En prononçant ces mots, je baisse la tête pour jeter un œil sur moi et je remarque que ma tunique n’est resserrée qu’à la taille et largement ouverte sur mon buste. Mon top est donc visible et moule parfaitement mes seins.
Mes bouts forment deux petits reliefs bien visibles. Je comprends alors que, montée sur les hauts talons de mes sandales, ma démarche à mon arrivée devait donner du mouvement à mon buste et un certain côté sexy.
À y penser d’un peu plus près, c’est vrai que j’ai peut-être une tenue un peu osée. Inconsciemment la présence annoncée d’une bande de jeunes a peut-être fait naître en moi le besoin de me faire remarquer une fois de plus.
En plus, elle ne sait pas tout, j’ai enfilé mon legging à même la peau, ce qui fait que mon sexe doit être moulé par le tissu.
Relevant la tête, je vois maintenant dans son regard une sorte d’envie, même peut-être de désir, après tout ce temps serait-il possible qu’elle me désire encore ?

L’arrivée bruyante de son neveu et de sa bande interrompt notre discussion et mes pensées.
Son neveu est très sympa, vingt ans et en pleine forme avec toujours un mot gentil à la bouche.
Il me présente rapidement ses copains et copines, si nombreux que, quelques secondes après, j’ai déjà oublié la plupart des prénoms.
Finalement toute la bande disparaît pour aller à la piscine, nous laissant seules de nouveau. J’en profite pour demander à Caroline :
- Tu veux que je t’aide à préparer quelque chose ?
Caroline semble ne plus penser à notre discussion précédente et me répond :
- Non, laisse, j’ai déjà préparé hier des salades et de la charcuterie. Ça ira très bien pour midi. Va donc faire de la bronzette ou te baigner, si tu veux.
- Tu es sûre ?
- Mais oui ! Je vais juste aller au village pour acheter du pain pour tout le monde, ne t’inquiète pas.

Mon aide étant inutile, je décide d’aller chercher une chaise longue à côté de la piscine pour finir la matinée. Je récupère un bouquin une bouteille d’eau et mes lunettes de soleil et me dirige vers la piscine.
Arrivée sur la terrasse, je vois que les jeunes sont déjà en train de faire les fous dans l’eau, ils sont trop occupés pour me prêter attention.
Cependant je sens que quelqu’un m’observe.
Un regard circulaire un des jeunes allongé dans un coin un peu éloigné du jardin, c’est lui qui me regarde arriver et voir un jeune de vingt ans s’intéresser à moi ne peut que réveiller en moi des désirs.
J’en oublie ma pudeur et me laisse envahir par le désir.
La bande est sortie de l’eau et joue au ballon dans un coin du jardin, ils sont trop occupés pour me voir. En passant le long de la piscine, je trébuche et tombe dans l’eau, je n’ai que le reflex de jeter au loin mon bouquin et ma serviette.
Le jeune me regarde avec un sourire, sans rien perdre de ma sortie de la piscine
Je lui renvoi un sourire pour bien lui faire remarquer que j’ai vu l’attention qu’il me porte.

A suivre…


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