A Tâtons...

Cela faisait à présent quelques mois que ce petit jeu durait entre nous. Nous c'est à dire moi, une brune aux formes avantageuses souvent masquées derrière des longs pulls sous lesquelles ma poitrine se dessine et qui mettent en avant la finesse de mes jambes. Lui... je ne sais pas. Je ne l'avais encore jamais vu, après que nous ayons couché une dizaine de fois ensemble. Rencontrés sur un forum, nous avions décidé de nous amuser et de réaliser un fantasme commun : faire l'amour avec un inconnu complet dans le noir complet. Petit à petit cela devint une addiction. Notre rituel m'excitait terriblement et penser à lui rendait mes soirées solitaires bien plus amusantes. Je l’imaginais selon ce que j’avais plusieurs fois senti sous mes doigts, sous ma langue : grand, assez musclé, brûlant, le sang bouillonnant dans les veines gonflés de cet Apollon. Je lui imaginais de grands yeux noirs de velours, une démarche languissante, une bouche suave. Ses fesses musclées et douces se raffermissaient lorsque je les pétrissais, et son sexe nervurés et imposant était l’objet de tous mes fantasmes. Son jus fruité et salé à la fois laissait un goût délicieux dans ma bouche une heure après son départ. Nos rendez-vous avaient toujours lieu à son initiative, et dans mon appartement, dont il connaissait à présent les recoins rien qu’au toucher. J’attendais de ses nouvelles avec une excitation et une anxiété incroyables, sachant que le souvenir de nos ébats sauvages m’ôtait le goût du sexe avec n’importe qui d’autre, seul son corps me donnait envie.
Je reçus enfin le texto tant attendu d’Arnaud (c’était du moins son pseudo) : « Vendredi soir, 20h, toutes lumières éteintes. Partante ? ». Je répondis laconiquement que c’était d’accord, alors que je ne tenais déjà plus en place. Le vendredi à 19h30 j’étais épilée, huilée, en mini-jupe et sans sous-vêtements, déjà terriblement excitée. J’éteins toutes les lumières, laissa la porte d’entrée entrouverte et m’assis sur une chaise lui tournant le dos.

Après une attente qui me parut interminable, une main caressa mes cheveux alors qu’un baiser se posait dans mon cou, mordillant légèrement ma peau alors que son souffle chaud témoignait de son propre désir. Je me levais et découvris avec stupeur qu’il était déjà torse nu. Il se pressa contre moi, laissant ma poitrine nue sous mon t shirt se serrer contre ses muscles alors qu’il passait la main sous ma jupe. Il commença par me plaquer contre un mur pour m’embrasser langoureusement, sa langue douce faisant le contour de mes lèvres. Je caressai son sexe à travers le tissu du pantalon, souhaitant l’exciter davantage. Il entreprit de m’asseoir sur la table pour malaxer mes seins, et d’enlever rapidement mon haut avant que sa langue ne remplace ses mains sur mes tétons durcis. Il joua avec à l’aide de ses dents, m’arrachant un premier gémissement. Ma jupe relevée le laissait me caresser les fesses, les pétrissant légèrement alors que j’étais occupée à lui enlever son pantalon. Lui en caleçon et moi en jupe, je l’enlaçais de sorte qu’il me porte sur l’évier où il goba sensuellement mes seins tour à tour, les excitant à nouveau de ses dents. Sans que je m’y attende, absorbée que j’étais à savourer sa langue sur mon corps, il amena un doigt sur ma chatte bien humide. Il joua avec mon clitoris faisant de petits ronds sur celui-ci jusqu’à ce qu’il enfle parfaitement et que je morde son cou pour ne pas laisser échapper un petit cri. Il s’introduisit alors en moi avec un, puis deux doigts. Ses mouvements rapides achevèrent de me donner une furieuse envie de lui. Je descendais de l’évier et lui arrachait son caleçon pendant qu’il me doigtait toujours pour saisir son sexe déjà dur et le caresser. Sa bite dressée me faisait encore plus mouiller. Je le branlais lentement, pour sentir tout à fait les afflux de sang qui la traversaient dus à l’excitation. Puis mes caresses se firent rapides, de plus en plus rapides, l’étau de ma main l’empoignait avec plus de vigueur jusqu’à ce qu’il s’abandonne au plaisir et cesse de me caresser.
Quand il commença à gémir, je me baissais et léchait son gland humide. Je parcourus sa bite dressée de ma langue avant de l’englober tout à fait. Son goût salé me donnait encore plus envie de le faire gicler dans ma bouche, et je le suçais avec application. Il maintint ma tête entre ses jambes alors que sa grosse bite se durcissait toujours dans ma bouche experte, chaude et humide. Quand je sentis le liquide venir, il se retira, me laissant sur ma faim. Il me releva et empoigna mes hanches avec une certaine violence avant de me pénétrer en me soulevant à nouveau sur le meuble de salle de bain. C’était une baise très douce, très sensuelle, il me pénétrait lentement en m’embrassant. Je ne le sentais qu’à peine en moi, comme une chaleur irradiant de mon sexe excité. N’y tenant plus, je susurrai : « - Plus fort.. je veux te sentir en moi. – Qui t’a autorisé à parler, insolente ? tu veux que je te baise c’est ça ? – Oh oui… ». c’est alors qu’il me saisit et me jeta sur le lit. Il y tombait à son tour, sur moi, avec une bestialité prometteuse. Il me plaqua les poignets contre le lit, sa bouche étroitement collée à la mienne pour m’empêcher de gémir et m’asséna alors une intense estocade, un coup de bite jouissif. Il continua ainsi de longues minutes, me baisant avec violence mais me procurant un plaisir incroyable alors que son sexe emplissait le mien dans chaque recoin, me pénétrant rapidement et surtout profondément. Ses coups de bite me faisait sautiller, les va et vient puissants ainsi que le plaisir m’amenaient à me cambrer, l’empêchant de trouver ma bouche dans le noir et donnant libre cours à mes cris de jouissance. Alors qu’il allait jouir en moi, il se retira et m’ordonna de me mettre à quatre pattes. J’obéis, trop désireuse qu’il continue. Une main me griffant légèrement le dos et les fesses, l’autre excitant mon clitoris, il me pénétra à nouveau en levrette. Je le sentais en moi, mon sexe brûlant semblait avaler le sien tout entier toujours plus profondément. Les zones érogènes stimulées en même temps me provoquaient des vagues de plaisir intenses, mes gémissements se liaient aux siens et à l’approche de l’orgasme je tenais à peine sur mes jambes tremblantes.
Il me pénétra encore et encore, sa bite en moi semblait vouloir aller toujours plus loin, toujours plus fort. Je criais à présent, la tête enfouie dans mes draps, tandis qu’il donna une claque légère sur mes fesses, décuplant le plaisir. Enfin, le plaisir se fit plus intense, sa respiration également, alors que le plaisir parcourait tout mon corps. Il jouit en moi et son orgasme rivalisait avec le mien tandis que nos fluides brûlants se mêlaient et qu’il se retirait lentement. Les draps mouillés et désordonnés accueillirent une étreinte plus suave, un baiser sensuel où nous semblions nous remercier l’un l’autre du plaisir donné, puis sans aucun avertissement il s’en alla. Je pensais immédiatement : Vivement la prochaine fois.

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