Ric

Je rêve encore à ma nuit. Aux caresses inédites que m’a données Ric. Ces baisers hier au soir dans la pénombre du grand salon. Sa bouche est descendue sur les épaules. Sa langue qui caresse lentement, comme pour gouter ma peau. Ma tête rejetée en arrière dans l’attente de ce que je me mets à espérer.
Je ne sais ni comment ni pourquoi sa bouche est venue sur moi. J’aime ce qu’elle fait : c’est la première fois qu’une autre femme me touche ainsi.
Quand mon mari me caresse, j’aime, mais moins qu’avec elle. Il l’embrasse sur la bouche plus possessivement. Nos langues jouent toujours ensemble. Celle de Ric est plus friponne. Elle ne reste pas toujours dans ma bouche, elle caresse aussi mes lèvres. Et ses mains qui ne restent pas en place longtemps qui semble chercher un trésor sur moi, ses doigts qui évaluent ma chair.
Mais hier au soir Ric s’est approchée de moi, m’a prise dans ses bras et je me suis laissée aller vers je ne sais quoi. Elle a profité de ma solitude pour me tenir compagnie. Elle a murmuré des confidences sur son ménage qui ne tourne pas bien, surtout sexuellement, ses besoins de caresses : en recevoir et en donner. Pour me convaincre de la vérité de ses propos, elle me tenait un bras en le caressant doucement, en montant très haut vers l’épaule. Enfin sa bouche est venue sur la mienne : ma première bouche d’une femme. C’était à la fois bon et défendu. Sa langue m’a totalement décomplexée. Je suis partie vers un rêve sans fin. Ses mains exploraient tout mon corps. Quand elle a pris un sein dans sa main, je m’abandonnais. Elle réussissait à enlever le soutien-gorge, je ne sais pas comment. Enlevant mon top, je restais presque nue devant elle et les autres qui ne regardaient pas.
Une main a défait la fermeture éclair du jean. Elle l’a ouvert pour passer sa main : je la sentais sur mon string. Un doigt a suffi pour écarter le linge. Elle touchait le pubis, ho ! Pas longtemps, pour chercher ma fente.

J’avais envie d’une main là justement.
Son doigt a suivi les lèvres, en ne les écartant qu’en fin de son parcours. Elle ne laissait qu’un doigt pour remonter presque à la naissance des lèvres. Le clitoris se dressait, je le sentais se gonfler d’excitation. Le doigt est venu pile dessus. Je m’ouvrais à sa caresse. Son doigt allait et venait sur ma féminité : je me tendais pour ce plaisir que je connais pourtant bien pour me le faire ou que mon mari fait avant de me baiser. Je sentais monter un orgasme nouveau autour de mes reins de mes vertèbres, dans ma tête, pour descendre vers le sexe en entier. Je gémissais sans cesse. Je jouissais en attendant le prochain orgasme.
J’en voulais encore et encore. Elle a pris ma main, l’a dirigé vers elle, vers son bénitier. Elle était au moins aussi mouillée que moi. Je trempais un seul doigt en elle pour la gouter. Un mélange idéal de cyprine, d’eau de mer et de désir, son désir.
Je caressais comme je pouvais sa chatte. Ric était douce, plus douce que moi d’après moi.
Nous nous sommes retrouvées sur un lit, nues bien sûr. Elle m’embrassait toujours, ses mains ma caressaient. Elle était sur le ventre, à mes côtés, elle branlait ma chatte. Je ne pouvais que lui caresser les fesses, sa raie, sans même pouvoir passer une main. Pourtant elle me donnait son corps.
Elle s’est glissée sur moi, ses jambes entre les miennes. Je sentais son pubis contre le mien. Je voulais plus que le pubis : elle descendait un peu pour que je sente bien le début de sa moule. J’allais mettre mes doigts sur son sexe quand elle s’est totalement retournée.
Elle glissait sa tête entre mes jambes. Je sentais sa langue sur l’intérieur des cuisses. Avec beaucoup d’art elle savait comment monter vers mon abricot.
Là j’ai senti la vrai différence entre un homme est une femme. Mon mari passe sa langue, me lécher un bon moment, attends juste que je jouisse pour s’envoler ailleurs. Elle non, elle léchait, caressait, humait, recommençait.
Elle se servait des doigts en même temps. Sa langue sur le monticule, ses doigts dans le puits. Et moi qui jouissais….
Elle n’arrêtait jamais, en posant un doigt l’entrée secrète. Là elle caressait le tour, le bord tout enfin sauf l’essentiel qui n’est venu que bien tard. Mais que son doigt, ses deux doigts m’ont fait du bien. Je pensais surtout à lui rendre ce qui m’avait rendu heureuse dans ses bras.
J’ai passé ma langue sans scrupules dans sa fente, adoré son gout, le petit gout de son anus.
Le paradis était quand nous étions en 69. Nous nous faisions les mêmes caresses, nous goutions au même jus. J’avais oublié d’aller vers son petit trou. Elle me l’a reproché plus tard.
Elle me le reprochera longtemps puisque nous nous voyons souvent, pas pour tricoter.
J’en voulais encore. Ric m’a fait passer mes jambes à moitié sur les siennes elle nous a rapproché ; tellement que nos sexe étaient très proches, tellement proche que nous les avons caressé l’un à l’autre. Jouir ainsi directement d’un sexe de femme un autre est la meilleurs des choses.


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