On Ne Choisit Pas Sa Famille_Partie 3

Partie 3

Etienne

Les régions se succédèrent pendant trois semaines. Chaque soir, Etienne appelait Kiara pour lui faire un compte-rendu de sa journée et ce qui le questionnait depuis la fin de la première semaine, c’est qu’elle terminait la conversation immanquablement par la question.
« Tu n’as rien d’autre à me dire ? »
Ce à quoi il répondait systématiquement.
« Non, je crois que je n’ai rien oublié. »
Une autre chose l’intriguait ; il avait surpris plusieurs fois Georges en pleine conversation téléphonique étouffée et cesser de parler à son approche. En fin de seconde semaine, le Maître leur fit la surprise de les rejoindre à Pérouse. Ils y avait une exposition des spécialités de l’Ombrie telles que huile d’olive de Spoleto, Tagliolini aux truffes noires de Norcia, la Porchetta, des Bruschettes tartinées au pâté d’olive et aux saucisses, Prosciutto de Norcia, Capocollo, Pancetta, Ventresca, Coppa, Mortadella, Anguilles aux câpres, accompagnés de lentilles de Castellucio, et en dessert, des figues farcies aux amandes, Pinocatta de Perugia, Pampepato, Torta di Orvieto, Attorta, Serpentone, et arross de blanc sec d’Orvieto, de Torginano Rosso Riversa et enfin le Montefalco Sagrantino. Le Maître insista pour déjeuner avec Etienne.
« Alors mon grand, comment ça se passe ? »
« Tout se passe bien dans l’ensemble Maître. »
« Hum, dans l’ensemble ? »
« Je voulais vous demander depuis combien de temps vous employez Georges notre chauffeur ? »
« Mais je ne l’emploi pas. Il m’a été prêté par Edwerd Liveroy, pour remplacer un des miens qui s’est marié il y a peu. J’étais dans l’embarras quand le fils d’Edward, Grégoire, me l’a gentiment proposé. Y aurait-il un problème ? »
« Ce n’est qu’une impression, mais je crains qu’il n’ait transmis des informations, voir des enregistrements à Greg. J’avais le sentiment que lorsqu’il était au téléphone, il chuchotait et se taisait dès que j’approchais.

Ensuite, il nous filme jusque dans les conversations privées, et j’ai remarqué que les 2 autres chauffeurs ne le font pas ! »
« Les informations comme les enregistrements de tout ce qu’il se passe pendant le stage sont ma propriété et elle est protégée par des droits totalement légaux. Je vais vérifier tes dires et te tiendrai au courant, mais sache que je serai désolé et extrêmement furieux si cela s’avérait exact. »
« En fait il y a un moyen très simple de le savoir : Vous lui confisquez l’ordinateur que vous lui avez confié pour lui en proposer un autre le temps de quelques réglages. »
« Mais il va se douter de quelque chose ! »
« Pas si vous faites une copie de tout ce qui se trouve dessus et que vous lui rendez dans l’heure. »
« Très bien, je vais faire comme tu me le suggère. S’il y a une chose que je déteste dans la vie, c’est qu’on me prenne pour un imbécile. Si cela s’avère vrai, je vais lui faire avouer pour qu’il il travaille exactement en le menaçant de tout révéler à son grand patron. »
« Maître, je ne suis pas un parvenu. Je n’attends rien de ce que vous pourriez tirer de tout cela. Je ne l’ai fait que dans un souci de justice. »
« Etienne, c’est tout à ton honneur. »

Kiara

Le séjour se poursuivait avec un ordre du jour à peu près identique chaque jour :
Le matin, soins thalasso, Balnéo, massages et relaxation.
L’après-midi, plage puis boutiques du centre.
Soirée, Restaurant dans une ville voisine puis promenade au clair de lune.
Greg avait tenu sa promesse et se tenait à distance de la jeune femme et n’avait plus abordé le sujet du fameux moment d’oubli.
« Ce soir ma chère Kiara, je vais te montrer un petit film tourné pendant le stage de ton mari.
« Oh, mais c’est super, je vais le voir découvrir toutes les spécialités de ce pays, c’est merveilleux. »
« J’ai un écran géant dans ma suite, je t’y invite pour une projection privée, en tout bien tout honneur, bien entendu.
»
« Vu comme ça, c’est d’accord. »
Après le dîner dans une auberge de Sestri Levante, ils allèrent droit au dernier étage du palace hôtel dans la suite louée par Greg, qu’il lui fit visiter.
Elle fut d’emblée impressionnée par tout le luxe du mobilier, le sol en marbre, les boiserie de chêne, la salle de bain tout en dorures et le lit géant dans la chambre. Elle n’avait jamais vu un couchage aussi grand et rond. Il l’invita à s’assoir dans un fauteuil en cuir vernis. L’écran faisait plus de trois mètres de large.
« Attention, prête pour la projection ? »
« Oui, que la fête commence. »
Les premières images montrèrent un Etienne assis à l’arrière d’une voiture au milieu de deux femmes, plutôt belles. La plus âgées devait avoir un peu plus de quarante ans, alors que la plus jeune ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt. Le plan suivant nous montra une troisième passagère, qui devait avoisiner les trente ans et qui était assise à l’avant. Un petit homme apparut.
« C’est Georges, mon chauffeur. Tu l’as reconnu ? C’est lui qui a fait ce film et ses enregistrements. »
La scène suivante montrait son mari à table avec la troisième femme.
« Elle, c’est Elandra. Elle est veuve depuis environs cinq ans. »
Elle l’entendit évoquer la mort de son mari, de l’idée de son projet et de l’opportunité d’avoir rencontré Etienne. Elle semblait le flatter, parlait d’un grand directeur, de la marque d’un grand patron.
« On dirait qu’elle va le dévorer tout cru. Allez mon amour, ne te laisse pas faire ! »
La scène suivante montra Etienne à table avec la seconde femme.
« Elle, c’est Flavia. Elle a une quarantaine d’année et est veuve elle aussi. »
Elle vit cette femme parler avec Etienne en le fixant du regard et saisit les bribes de la conversation. Il était question de mari décédé, de prendre un nouveau départ, et qu’il était arrivé au bon moment.
« Elle commence à m’énerver celle-là. »
La scène suivante le montra à table avec la plus jeune.

« Elle c’est Cathel. Elle a tout juste vingt ans. »
Il la questionnait, lui demandait de parler d’elle, de sa vie. Elle lui parla de responsabilité, de leur soudaine complicité dans laquelle elle se jetait tête baissée.
Soudain, elle lui pris l’avant-bras et il sentit ses ongles s’enfoncer dans sa chair.
A l’écran, elle le regardait intensément. Et lui demanda :
« Mais, tu pleures ? »
Et elle l’entendit répondre
« J’étais à mille lieux de découvrir tout ce que tu viens de me raconter Cathel, et j’en suis bouleversé. »
Elle se figea quand elle vit la jeune fille poser la paume de sa main sur la joue de son mari et, l’instant d’après le serrer dans ses bras.
La scène s’interrompit et un extrait d’un échange Face Time entre le chauffeur et Greg passa à l’écran.
« Alors, comment ça se passe ? »
« C’est incroyable patron, ce type est un vrai tombeur. Je n’ai jamais vu ça. Il les fait enter dans des confidences puis il leur caresse la joue, pour qu’elles fasses de même, et, même si je n’ai pas droit d’aller y filmer quoi que ce soit, j’ai entendu à travers la porte de sa chambre, les échos pas très discrets d’une femme qui prend un super pied. Je l’ai vue embrasser le jeune fille sur la bouche, mais je n’ai pas le droit non plus de filmer ça, car le film doit rester pour tout public. Mais, attendez la suite, vous n’allez pas vous ennuyer. »
Kiara était sidérée. Etienne, son Etienne, l’amour de sa vie, son homme, coucher avec une pétasse d’à peine vingt ans !?!
Le film repartit et cette fois ce fut de nouveau Flavia qui faisait face à son époux. Elle le fixait intensément et on distinguait nettement les larmes couler sur sa joue.
Elle surpris de nouveau des bribes de la conversation.
« Jamais je n’aurai espéré te rencontrer. Jamais je n’aurai pensé que nous pourrions devenir aussi proches en si peu de temps. Ta présence m’a tellement manquée toutes ces années, qu’il faut rattr le temps perdu.
Elle posa la paume de sa main sur sa joue, la laissa quelques instants, puis s’avança et le prit dans ses bras. J’avais besoin d’aimer un homme tel que toi. T’avoir rencontré et pouvoir t’aimer désormais est le plus beau cadeau de la vie. »
De nouveau, elle fut sidérée par la scène suivante, Etienne s’effondrant à genou, entourant les jambes de la femme de ses bras et se serrant fort contre elle en pleurant abondamment.
De nouveau, l’image changea et un second Face Time se déroula entre Georges et Greg.
« Ben dis donc, le cochon, il se tape la deuxième maintenant ? »
« Patron, il alterne une nuit l’une, une nuit l’autre. La troisième n’est pas encore passée à la casserole, mais je pense que ça ne va pas tarder.
Greg commençait à souffrir de la pression exercée par les ongles de Kiara sur son avant-bras.
Le film repris et on vit Etienne seul en face d’Élandra. La conversation tournait autour de trois tentations auxquelles il n’avait plus l’envie ni la volonté de résister. Elle fut abasourdie de l’entendre lui dire :
« Quand la vie met devant vous trois belles tentatrices, il est déjà difficile de leur résister. Dès lors que la tentation prend le relais, il faut laisser faire et profiter pleinement. »
Elle lui mit, elle aussi, la paume de sa main sur la joue et, une fois de plus, elle l’entendit pleurer.
« Que ce soit moi qui profite de tout cela, de tous ces présents du ciel est un cadeau inespéré. Être ton compagnon pour cette si belle aventure est un privilège et me comble de bonheur. »
Le film s’interrompit de nouveau et un troisième Face Time commença.
« Alors Georges, quelles nouvelles ? »
« Ben, ça y est patron, la troisième y est passée elle aussi. Et je peux vous dire qu’il l’a fait beugler si fort que le lendemain, les deux autres chauffeurs m’ont demandé si je savais qui avait poussé la sérénade toute la nuit. Vous savez, c’est un grand manipulateur, je ne suis même pas sûr que chacune sait pour les deux autres. »
« Qu’est-ce que tu as comme autres détails ? »
« Le Maître leur a fait une visite surprise ce midi. Il a eu une longue conversation avec lui, et j’en ai surpris la teneur. Le Maître l’a menacé de porter plainte contre lui pour avoir triché au concours et de risquer d’entacher sa réputation. Il lui a fait jurer de tout avouer lors d’une interview en rentrant au Palace. »
« C’est tout ? »
« Ben non, il lui a parlé de faux, usage de faux, de tentative d’extorsion de fonds, de tentative de corruption. Enfin bref, il lui a dit qu’il risquerait la prison ferme et qu’il allait porter plainte contre lui. Je pense que ça va chauffer pour ses abattis. Il lui a dit qu’il serait la honte du grand chef Joël Constant et qu’il serait déshonoré. »
« Ah la vache ! Je savais que c’était un petit vaurien, mais à ce point, on est au niveau de l’escroc. Merci pour tout Georges, tu m’as aidé à faire la lumière sur tous ces évènements. »
Le film se termina immédiatement après. Greg regarda Kiara. Elle avait le visage défait, son rimmel avait coulé sur ses joues, elle respirait avec peine en fixant le sol.
« Écoute, il ne faut pas réagir à chaud. Je sais que tu as découvert l’horreur et que ça t’a fichu un sacré coup. Mais ne te laisse pas emporter par la haine, tu vaux mieux que ça. »
Elle sembla reprendre conscience de l’endroit où elle se trouvait. Elle se leva et se tourna vers lui.
« Suis-moi. »
Il se leva à son tour et la suivit vers la salle de bain. Là, elle défit les épaulettes de sa robe longue et lui apparut, de dos, en slip et soutien-gorge. Elle prit appui sur le lavabo et le fixa dans la glace.
« Baise-moi Greg. Sois ma vengeance. »
Il s’approcha d’elle par derrière, défit l’attache du sous-vêtement, puis le retira. Il lui baissa sa culotte et se relave.
« Je suis déjà raide sans t’avoir touché. »
« Ne dis rien, baise-moi, je t’en prie. »
Elle accentua la cambrure de son dos. Son gland entra en contact avec sa vulve. Il l’a saisie pas les hanches et s’arrêta.
« Tu es sûre ? »
« Enfonce-toi, baise-moi, fais-moi jouir. »
Il poussa vers l’avant et son sexe pénétra de moitié l’intimité de la jeune femme.
« Oui, viens à fond. »
Il fit un léger retrait puis poussa plus fortement et pénétra en entier. Il stoppa quelques instants pour qu’elle s’habitue à sa présence.
« Vas-y Greg, fais-moi jouir. »
Il commença de lents et longs va et viens en regardant comme hypnotisé sa verge coulissé dans le vagin de celle qu’il avait toujours rêvé de posséder. Il se pencha et attrapa ses seins pour les presser.
« Tu me sens ? »
« Oui, tu es fort, je te sens bien. Continue. »
Elle commença à gémir et sa respiration à s’accélérer bruyamment.
« Oui, c’est bon, je vais venir. Vien en moi, ne te retiens pas. »
Il donna l’assaut final, cramponné à ses hanches, et en ahanant fortement, puis s’arrêta au fond de son vagin et déversa toute sa semence en plusieurs flots ininterrompus.
Elle tomba à genou, pleurant à grosses larmes.
« Voilà ma vengeance. Tu m’as trompé avec trois salopes, je vais faire de même. »
Elle prit le temps de se remettre de ses émotions et fila sous la douche.
Lorsqu’elle revint dans la chambre, elle le trouva nu, allongé sur le lit, l’attendant visiblement.
« Viens ma chérie, c’était merveilleux. »
Pas ce soir Greg. Je vais aller me coucher dans ma chambre. Mais demain, je te promets une nuit d’enfer ici. Là, il faut que je l’appelle pour voir s’il n’a rien à m’avouer. »
Elle mit un genou sur le matelas, se pencha et l’embrassa sur la bouche.



Etienne

Le coup de fil du soir avait laissé Etienne plus que perplexe. Qu’est-ce qu’elle entendait par « Tu es certain que tu ne m’as rien caché, que tu n’as rien à m’avouer ? »
Il lui dit qu’il avait était exposé à trois formidables tentations, et qu’au final, il y avait cédé. Qu’il ne voulait pas lui en parler au téléphone, mais le ferai de vive voix dès son retour.
Un quart d’heure plus tard, il reçut un appel du Maître avec qui il eut une conversation jusqu’à deux heures du matin. Le contenu de l’échange lui fit un peu froid dans le dos, mais, reprenant ses esprits, il s’aperçut que jouer avec le feu finit toujours par brûler.
Le lendemain, jeudi, fut une apothéose de gastronomie, avec la visite de la Calabre, dernière région avant un retour en une seule journée sur Cinque Terre.
Le matin les avait vu découvrir un nouveau chauffeur, Paolo, qui allait les transporter pour les deux derniers jours.
Le midi fut une explosion de goût et de saveurs, avec les spécialités de la région. Les légumes étaient les rois du buffet ; aubergine alla parmigiana, tomates et mozzarella, piment Peperoncino, viande de sanglier et pâtes aux palourdes, Nduja, avec saucisse et piment, le thon à l’huile et à la calabraise, la Bottarga à base d’œufs de poisson, l’espadon aux poivrons et tomates, les anchois, et les sardines à la calabraise également. Les desserts, la pitta et les Nepitels et les Susumelles. Le tout arrosé de Galioppo, de Greco, et le Ciro.
L’après-midi fut consacré en un bain de soleil réparateur sur la Spaggia di Copanello.
En rentrant à l’hôtel, on lui déposa un billet. C’était un mot de Kiara.
« Je sors ce soir et vais veiller très tard. Ne cherche pas à me joindre, je serai dans un endroit où le réseau ne passe pas. On se retrouve demain, rejoints-moi sur la plaggia di Guvano Vernaza pour seize heures. A demain. Je t’aime. Bisous »
Mais que se passait-il ? Elle si prompte, d’habitude, pour l’implorer de l’appeler en fin de journée pour lui raconter son aventure, elle qui ne pouvait jamais être celle qui mettait fin à leur conversation, elle qui avait fait de ces coups de fil du soir un rituel incontournable ! Il se coucha, l’esprit dans la plus grande des confusions.


Kiara

L’avant dernière journée s’était finalement passée comme les précédentes, avec les soins le matin, un déjeuner en terrasse puis une après-midi à lézarder sur les bains de soleil de l’immense piscine du palace.
Elle avait croisé à plusieurs reprise le Maître qui, visiblement, ne l’avait pas remarquée, mais ne s’en offusqua pas.
Greg fit livrer un repas dans sa suite et ils dégustèrent un thon à la calabraise avec des pâtes al dente et une glace italienne vanille-chocolat, et un champagne, français, lui.
Il lui offrit un superbe déshabillé en soie et elle s’isola dans la salle de bain pour mettre l’essayer.
Elle revint et s’arrêta dans la chambranle de la porte, la lumière à contre-jour, ce qui ne cachait rien de son corps, nu sous le léger vêtement.
« Suis-je à ton goût mon chéri ? »
« Tu es sublime Kiara, je suis en train de retomber amoureux de toi. »
« Non, il ne faut pas. Je fais ça pour me venger de l’infidélité d’Etienne, mais c’est lui que j’aime, c’est lui l’homme de ma vie. Je n’ai pas de sentiments autre que de l’amitié pour toi, et il n’en sera jamais autrement. Ce salaud m’a trompée, je lui rend la pareille et après on sera quitte. Demain, il aura la surprise de sa vie. Nous aurons une explication, et après ça, nous reprendrons notre vie comme avant s’il a bien compris la leçon. Tu es un amant merveilleux, tu as beaucoup de charme, mais c’est lui que j’aime. »
Il l’a saisi par le bras et l’attira sur le lit. Elle se laissa faire et se retrouva allongée contre lui.
« J’ai compris, mais ce soir et cette nuit, tu es à moi, et rien qu’à moi. Demain, je partirai après votre explication. Mais je veux y assister, au cas où il se montrerait violent avec toi. Ça, je ne le tolèrerai pas et je lui ferai bien comprendre, par la force s’il le faut. »
« Je ne veux pas que tu lui fasses du mal. Il va souffrir, autant qu’il m’a fait souffrir, mais je ne lui veut aucun mal. »
« Bon, assez parlé de ton cornard de mari, passons aux choses sérieuses. »
« Ne parle pas de lui comme ça. Je t’ai dit que je me vengeais de son infidélité. Tu n’es qu’un outil pour assoir ma vengeance. Un très bel outil, très efficace, certes, mais seulement un outil. »
Il l’a bâillonna d’un baiser enfiévré, tout en lui caressant les seins dont les pointes s’érigèrent immédiatement.
Elle était très fière de sa poitrine qui, à trente-deux ans pouvait toujours se passer de soutien. Elle était particulièrement sensible des aréoles et son partenaire l’avait rapidement compris.
Il lui fit volte-face et se retrouva en face de son ventre. Il remonta le fragile vêtement, en en profitant pour caresser ses longues jambes bronzées. Il les écarta doucement et plongea sa tête entre elles pour poser sa bouche sur les lèvres qu’elle avait pris soin de parfumer légèrement. Il huma sa peau, puis commença à lui faire de légers baisers tout autour de ses lèvres, sans jamais les toucher vraiment, pour mieux les agacer. Puis, estimant que le temps était venu, il introduisit sa langue et lapa sa fontaine d’amour lui arrachant ses preiers gémissements.
De son côté, elle lui massa le renflement du sexe, s’amusant à le voir prendre du volume. Elle déboutonna son pantalon puis l’abaissa jusque sur ses chevilles. Elle le caressa encore à travers son slip, impressionnée par le volume qu’il représentait alors qu’il n’était pas encore en pleine érection.
N’y tenant plus, elle extirpa se verge et l’empoigna fermement.
« Bonjour toi. Tu veux bien être l’outil de ma vengeance ? Tu sais que tu es un bel engin, long, fort, gros, puissant. Tu vas bien me faire jouir, car ce soir, j’en ai vraiment besoin. »
Elle s’abaissa et le prit dans sa bouche, entamant un va et vient montant et descendant le long de cette tige fièrement dressée.
Après plusieurs minutes de plaisirs partagés, il s’extirpa de dessous elle, et présenta son gland à l’entrée de son sexe humide. Il posa ses mains à plat sur son dos et commença une lente introduction. Elle cambra ses reins, tourna la tête vers lui, et sourit.
« Ah, oui ! Je sens que tu vas bien me faire jouir. »

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