Aziza

J'ai rencontré Aziza à la fac, elle et moi suivons les mêmes cours. Elle n'est pas française : Aziza a quitté sa Bulgarie natale pour venir étudier en France. C'est une jolie jeune fille de 20 ans avec de belles formes, aux longs cheveux bruns, de beaux yeux noisettes et surtout un petit accent à faire craquer.

Mais le premier jour où je la vis, ce sont surtout ses pieds que j'ai remarqué. Elle devait faire du 36 ou du 37. De petits pieds en sandales, dévoilant ses orteils maquillés d'un vernis noir. J'imaginais leur goût, il devait être délicieux.
Elle aime aussi porter des Converses, laissant dépasser ses petites socquettes blanches ou encore quelques paires de ballerines.

Très vite, Aziza et moi sommes devenus proches. Difficile de ne pas discuter des heures sur Facebook ou de se parler au téléphone. On ne se disait rien d'exceptionnel, pas encore de confidences intimes, on parlait surtout de nos études et de notre vie d'étudiant en général.

Souvent on avait l'habitude, après les cours, de faire une partie du chemin ensemble. Ce soir là, alors qu'il faisait encore doux pour une fin septembre, nous avons décidé de faire une pause sur la plage. Il n'y avait pas grand monde. Aziza portait une jupe, laissant ses jambes nues, et aux pieds une paire de converses blanches qu'elle décida d'enlever pour se mettre davantage à l'aise.

Je profitais du spectacle. Ses pieds vernis, quelques peu rougissants, semblaient souffrir de la chaleur et de cette promenade.

Nous sommes restés une bonne dizaine de minutes sur cette plage, à profiter de l'été indien, avant de faire encore quelques mètres ensemble et que chacun regagne son appart.

Toute la nuit, je repensais à ce moment. Je m'en voulais de ne pas avoir osé lui dire quelque chose à propos de ses pieds. Quelque chose de tout à fait anodin, comme lui demander si elle avait mal ou lui faire un compliment quelconque.
Cette vision, confortée par la complicité que j'ai avec Aziza, me poussait à vouloir aborder ce sujet avec elle.

J'avais envie de ses pieds. Les toucher, sentir leur odeur, découvrir leur goût.

Quelques jours plus tard, comme à notre habitude, nous rentrons ensemble. Nous vivons à quelques rues l'un de l'autre. Ce soir là, comme je devais lui rendre un bouquin, je l'invita à passer chez moi. C'est la première qu'elle vient. Elle prend rapidement ses marques, s'installe sur le clic-clac pendant que je lui sers un verre.

- "Ça t'embête pas si j'enlève mes chaussures ? J'ai les pieds un peu fatigués" me lança-t-elle.

Tu parles si ça m'embête ! A vrai dire, même dans mes fantasmes les plus tordus, je n'aurais jamais espérer autant.

- "Non bien sûr vas-y, mets toi à l'aise".

Elle retire alors délicatement ses converses, puis ses socquettes. Ses pieds sont là, nus devant mes yeux. Les ongles toujours joliment vernis.

Dans ma tête, tout s'affole. Je lui apporte son verre d'eau et, au même moment, j'imagine une multitude de scénarios tous plus fous les uns que les autres. Cette fois mon état d'excitation est tel que je me lance, sans trop y réfléchir.

- "Tes pieds te font mal ?" lui dis-je, un peu hésitant.
- "Oui..."
- "Un massage ?"

Elle reste surprise. Elle ne s'attendait probablement pas à une telle proposition.

- "Tu veux me faire un massage ? Des pieds ? C'est pas un peu bizarre... ?"
- "Pourquoi ce serait bizarre ? Si ça peut te faire du bien ! Et tu sais on dit que je suis un bon masseur". Finalement, je suis assez fier de mon argumentation trouvée en un quart de seconde !
- "Oh et puis après tout, puisque c'est proposé aussi gentiment".

C'est là, c'est maintenant. A peine un mois après notre rencontre, c'est déjà le moment où je m'apprête à toucher ses pieds.

Aziza s'allonge à présent sur le canapé, je m'assoie à mon tour et prend ses pieds sur mes genoux. J'arrive à sentir leur doux parfum, très agréable. Ils sont encore un peu chauds, à peine moites.
Étrangement, ce n'est pas pour me déplaire.

- "Désolée pour l'odeur", me dit-elle, timidement.
- "Quelle odeur ? Je ne sens rien du tout", lui dis-je en commençant mon massage, pour ne pas la vexer.
J'aurais tant aimé lui dire que cette odeur, au contraire, me donnait encore plus envie d'approcher mon visage de ses plantes.

J'exécute mon massage comme si de rien n'était et que cette situation était parfaitement normale. J'adore passer ma main sur ses pieds, caresser sa plante, titiller ses orteils.

- "Tu as de jolis pieds"
- "Ah bon tu trouves ? Ils sont moches pourtant"
- "Je suis pas d'accord. Ils sont tout mignons au contraire !"

Elle me remercia, mais parut étonnée de mon avis.

Je me lance.
- "Tu sais, il y a quelque chose qu'il faut que je te dise. Tu vas trouver ça bizarre sûrement mais c'est important que ça sorte".
- "Ah ? Eh bien dis moi"
- "Je t'aurais prévenu que c'est space hein... Mais voilà, j'aime les pieds". C'est dit. Plus de retour en arrière possible. Mon cœur s'emballe et doit pulser a 150.
- "C'est à dire ?"
- "C'est à dire que c'est une partie du corps, chez les filles, qui m'excite beaucoup... Ça s'appelle un fétichisme".

Elle en a déjà entendu parler. Du moins, c'est ce qu'elle me dit.

- "Et tu veux dire que là, mes pieds..." Je ne la laisse pas finir sa phrase.
- "Oui. Ils me plaisent beaucoup".

Aziza me regarde, interloquée. Je poursuit.

"Tu sais, je n'aurais pas dit ça à n'importe quelle fille. Mais je sens qu'avec toi c'est différent. On se dit beaucoup de choses, je me suis dit que tu pourrais comprendre ma bizarrerie. Et puis c'est vrai que j'ai toujours remarqué tes pieds... Ils sont parfaits".

- "Oh.. Eh bien, merci alors" me dit Aziza. "Je comprends ton fétichisme, ça me dégoûte pas si ça que tu craignais".

Me voilà rassuré et soulagé d'avoir pu lui faire part de ce lourd secret.


- "Ça te dit de continuer et d'essayer d'autres trucs ?", lui dis-je tout en caressant ses petons.
- "Pourquoi pas.. Ça peut-être marrant".

Aziza m'offre ses pieds. Je peux enfin les sentir de plus près, m'imprégner de leurs parfum. J'en pose un sur mon visage, puis deux. C'est doux, c'est tellement bon. J'en prends un, l'emmène devant ma bouche pour y déposer ma langue. Puis le deuxième. Le gout est divin.
Je perds totalement prise face à ce qui m'entoure, j'ignore même la réaction d'Aziza, je ne vois plus que ses pieds. Ma langue nettoie maintenant littéralement ses plantes, du talon aux orteils. J'y passerai des heures.

Une sonnerie de téléphone interrompt brutalement ce moment intense. La colloc d'Aziza la réclame. Je dois abandonner ses pieds, elle se rechausse tout en me disant qu'elle s'excuse pour ce coup de fil.

- "Merci" me dit-elle en souriant sur le pas de la porte, sans doute gênée de ce qu'il venait de se produire.

L'état de frustration dans lequel elle me quitte est total mais me laisse l'espoir d'imaginer une suite à nos aventures. Et le souvenir d'une expérience inoubliable.

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!