En Arrivant Dans Cette Nouvelle Ville ...

En arrivant dans cette nouvelle ville, je ne connaissais vraiment personne. J’ai très vite sympathisé avec mes nouveaux collègues de travail, mais nos rapports se cantonnent aux horaires de bureau. Pour m’occuper, je me suis renseigné auprès de l’office de tourisme sur les équipements sportifs que comprenait la ville dans l’optique de me maintenir en forme, mais aussi de faire des rencontres. On m’apprend qu’à proximité de mon domicile se trouve une piscine municipale. Sur internet, en consultant les avis des usagers, je ne lis que des critiques positives. Un commentaire laisse même sous- entendre qu’elle est fréquentée par la communauté gay. Faire des rencontres s’annonce plus facile que prévu.

Dès le lendemain soir, après le travail, je décide de prendre mon maillot de bain, ma serviette, mes lunettes et je me suis rendu à la piscine. Je n’ai pas été déçu par l’infrastructure et je suis même accueilli dans le vestiaire messieurs par deux beaux fessiers de sportifs qui se changent. Je ne serais pas capable de dire si ces deux mecs sont gays ou pas et je ne préfère même pas y réfléchir. Je me change et je rejoins le bassin. Je nage à mon rythme, sans être dérangé par les autres usagers. Il y a autour de moi beaucoup plus d’hommes que de femmes. De tous âges, de toutes corpulences, il y en a pour tous les goûts. Au bout d’une heure presque et demie d’effort, je décide de m’arrêter. Je sors de l’eau et rejoins les vestiaires. En me présentant sous la douche, je sursaute en sentant l’eau gelée qui s’abat sur moi. Un autre gars en speedo rouge est surpris lui aussi quand il actionne le bouton. On se regarde, on rit. Il semblerait que cette piscine ne soit pas si idyllique que ce qu’elle en paraissait ! Le brun au speedo rouge est mignon, grand, un corps bien dessiné et son slip moulant semble bien rempli. « On la prendra à la maison la douche ! » plaisante-t-il.

Nous nous dirigeons vers les vestiaires collectifs. Nous récupérons nos affaires dans les casiers et nous nous séchons.

Nous sommes face à face et nous nous lançons de petits regards discrets. Nous baissons notre maillot et laissons apparaitre nos sexes. Je ne m’étais pas trompé dans mes pronostics, il a un pénis de bonne taille, très prometteur pour une éventuelle érection. De son côté, je sens que je ne le laisse pas indifférent. Je pense qu’il n’y a pas de doute à avoir, il doit faire partie de la communauté ! Nous nous rhabillons en silence et quittons tous les deux les vestiaires.

En sortant dans la rue, le mec, toujours à côté de moi, me demande dans quel coin j’habite. Je lui indique le nom de ma rue et il me dit que c’est son chemin. Nous sommes tous les deux à pied et parlons de la piscine, de mon arrivée, de choses et d’autres, rien de transcendant. Nous arrivons vite devant mon appartement. Je lui propose de boire un verre. John accepte. Il s’appelle en réalité Jonathan mais préfère la traduction anglophone, « c’est plus fun » me précise-t-il.

Une fois dans l’appartement, je lui propose un verre de vin, mais son âme de sportif préfère boire quelque chose sans alcool. Nous poursuivons notre conversation autour d’un verre de jus de fruit. Il s’arrête d’un coup. « Est-ce que ça te dérange sur je prends une douche chez toi ? ». Je suis assez surpris par sa question. En temps normal, je me serais dit qu’il n’est pas gêné et qu’on ne se connait même pas. Il veut peut-être que je lui fasse sa lessive tant qu’on y est ! Mais je vois clair dans son jeu. Après tout, moi aussi j’ai la même envie que lui puisque je l’ai invité à monter. J’accepte et lui sors même une serviette propre. Pendant qu’il se déshabille la porte de la salle de bain ouverte, il se justifie :
- Je déteste sentir le chlore sur ma peau ! En plus, tu as une grande douche !
- Oui, c’est parfait pour en profiter à deux !
- La douche de chez moi est trop petite. Mais c’est vrai que c’est rigolo, l’un savonne l’autre et vice versa …
- C’est clair ! J’adore les douches à deux, lui dis-je.

- Tu me dis que tu veux prendre une douche à deux, là ?
Je ne peux m’empêcher de penser « Il est con ou quoi ? ».
- C’est une invitation ? lui demandé-je
- Non mais qu’est-ce que tu veux toi ?
- Va te doucher ! lui dis-je en souriant.
Quel dialogue de sourd ! Il baisse son boxer et entre dans la douche où il fait couler l’eau chaude, cette fois-ci. Quelques secondes plus tard, il reste immobile en me voyant, nu, entrer dans la douche. « Ça change de l’eau de la piscine ! ». Nous nous regardons et collons immédiatement nos corps pour nous embrasser. Pendant un long instant, je profite de sa langue, tout en caressant son torse, son dos, ses fesses … Quand il me saisit de son pouce et de son index le sexe tendu, je pousse un râle de plaisir. Il se met à me masturber. Il serre ses doigts ce qui me fait gémir très fort, je fais de même. Que c’est bon ! Il a un très beau sexe, bien long et bien large.

« T’as du gel douche ? » me demande-t-il. Je me baisse pour attr le flacon et je sens sa main et même ses doigts entre mes fesses. Je me laisse faire. Il comprend que je suis passif voire versatile. Je me redresse et nous faisons mousser le gel sur le corps de l’autre. On se frotte, se caresse … J’extrais beaucoup de gel douche sur son sexe. Je le branle fort, ça glisse, il gémit. Il me fait m’appuyer contre la paroi de la douche pour me laver au plus profond de moi-même. John me caresse le petit trou et me doigte doucement. Il rince son sexe et présente son gland à mon anus … Il le titille. Je pousse de petits gémissements. « On va se mettre sur le lit, on sera mieux ! » lui glissé-je. On sort une fois rincé, on se sèche rapidement et je déplie mon clic clac.

Je lui sors une capote et du gel et je m’allonge sur le ventre en mettant bien mes fesses en l’air. Je le laisse jouer. Il humidifie ses doigts et en introduit quelques-uns en moi. Il n’est pas très doux, mais je gémis et attends avec impatience son sexe. Il ne tarde pas à l’introduire dans mon petit trou.
Il y donne des coups secs, je pousse des râles de douleur, mais il feint de ne pas entendre. Il n’est pas très câlin et sensuel, mais étonnement, ça ne gêne pas. Il continue et très vite, mes râles deviennent plaisir. Je me redresse, il me tient par les épaules. Je sens la bestialité en nous. Puis, il se retire. Je me retourne, relève mes jambes et il recommence … Il me prend pendant de longues minutes, nous nous regardons dans les yeux, il les ferme souvent d’ailleurs. Je le regarde et me rends compte que je ne le trouve pas si beau que ça, mais il a quand même du charme. J’aime la façon dont il prend les choses en main. En plus, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas fait sauter.

Il me serre l’épaule de plus en plus fort, je l’encourage à continuer. Il ferme les yeux et pousse un cri viril. Il ralentit la cadence et s’écroule sur le lit. La capote est pleine. C’est déjà fini. Pendant qu’il reprend ses esprits, je commence à me caresser fort pour me faire jouir. Alors que j’y suis presque, il avance son bras et se saisit, comme dans la douche, de ma queue avec son index et son pouce. Quelques va et viens suffisent. Mon torse se tachète de mon jus. C’était bon ! Court, mais bon !

Je reste immobile pendant que John utilise la salle de bain. A sa sortie, sans un mot, il me tend des morceaux de papier absorbant pour m’essuyer. Il reste bestial jusqu’au bout, je n’ai même pas le droit à un bisou. Je reprends rapidement une douche.

Serviette autour de la taille, je vois que John s’est déjà rhabillé.
- Tu pars ?
- Oui, je me lève tôt demain, mais on refait ça quand tu veux ! me répond-il
- Je retourne à la piscine jeudi je pense.
- Je serai à la musculation, mais on se voit lundi prochain ?

Le rendez-vous est pris. Il pose un semblant de baiser sur mes lèvres et part. Première sortie à la piscine, premier contact et première baise. Alors certes, ce n’était pas le plan du siècle, mais ma nouvelle vie s’annonce bien !

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